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Recherche d'un objet disparu et transpositions spatiales chez le chien domestique (Canis familiaris)Dumas, Marie-Chantal 05 November 2021 (has links)
Des chiens sont soumis à des transpositions spatiales (un écran est déplacé après qu'on y ait caché un objet) afin de mieux cerner la compréhension qu'ils ont des mouvements invisibles de l'objet et ce qui limite les sujets de Stade 6 à réussir certains types de transpositions spatiales. Divers types d'essais sont présentés à deux groupes (n= 10): l'un subit les divers tests avec des écrans identiques et l'autre avec des écrans visuellement différents. Lors des essais contrôles, l'écrancible (celui contenant l'objet) n'est jamais déplacé. Lors des essais expérimentaux, l'écran-cible est toujours déplacé seul ou simultanément avec un écran vide; l'écran vide peut alors être déplacé sur un site inoccupé auparavant ou sur le site qu'occupait initialement l'écran-cible. Les résultats montrent que les deux groupes ont des performances comparables: les chiens réussissent très bien les essais contrôles et les essais expérimentaux quand l'écran vide n'occupe pas le site initial de l'écran-cible; lorsque l'écran vide y est déplacé, le taux d'erreur augmente significativement et les chiens dirigent systématiquement leurs recherches à cet écran vide. Les chiens semblent donc être perturbés par la présence d'un écran au site initiale de l'objet-cible suggérant ainsi une difficulté de mettre à jour la représentation mnémonique de la position de l'objet, après sa disparition.
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Propriétés des stimuli et fonction mnémonique de la formation hippocampique chez le ratHudon, Carol 29 April 2021 (has links)
Le but de cette thèse est d'étudier le rôle des propriétés des stimuli dans la fonction mnémonique de la formation hippocampique chez le rat. Les neufs expériences rapportées dans ce texte comparent la performance de rats avec une lésion du fomix (FX) à celle d'animaux contrôles avec lésion simulée (SH) dans des tâches de mémoire spatiale (labyrinthe radial) et non spatiale (labyrinthe radial et épreuves de reconnaissance d'odeurs). Dans la version spatiale de la tâche du labyrinthe radial, le déficit des rats du groupe FX s'explique à la fois par l'organisation des stimuli et par le maintien des informations en mémoire de travail. Dans d'autres versions inédites et non exclusivement spatiales de la tâches du labyrinthe radial, des résultats tout à fait inattendus montrent que l'apprentissage des groupes FX dépend en partie de l'emplacement des stimuli pertinents, mais aussi de la stabilité de leurs positions relatives. Enfin, tant dans les tâches spatiales que non spatiales, des résultats indiquent que les groupes FX ont des difficultés à reconnaître des stimuli qui présentent des chevauchements avec d'autres stimuli. Donc, la fonction mnémonique de la formation hippocampique n'est pas exclusivement spatiale puisque diverses propriétés des stimuli y sont traitées.
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Recherche d'un objet disparu et limite temporelle de la mémoire de travail chez le chat domestique (Felis catus)Lehotkay, Rachel 03 December 2021 (has links)
De précédentes recherches ont démontré que le chat atteint un niveau de permanence de l'objet qui correspond au Stade 5. Ainsi, il est capable de retrouver un objet qu'il a vu disparaître, même suite à des déplacements visibles successifs, mais ne réussit pas le déplacement invisible le plus simple(Stade 6). Une expérience récente a également permis d'établir la limite temporelle de la mémoire de travail chez le chat, qui se situe aux environs de15 secondes. La présente étude a pour objectif principal de tester la validité de l'interprétation de Goulet, Doré et Rousseau (1992a, 1992b), qui tente de comprendre les processus cognitifs qui guident le comportement de recherche d'un objet disparu chez le chat domestique. La manipulation expérimentale consiste en une épreuve où l'objet est montré successivement derrière deux écrans distincts parmi les quatre qui sont présentés au sujet. D'autre part, un délai de 20 secondes est introduit entre les deux disparitions successives de l'objet. Les résultats indiquent premièrement que si l'objet ne ressort pas visiblement du premier lieu de disparition, ce dernier demeure très activé en mémoire, alors qu'il ne l'est que faiblement lorsque le délai est introduit entre les deux disparitions.
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Recherche d'un objet disparu et permanence de l'objet chez le chien domestique (canis familiaris)Gagnon, Sylvain 03 December 2021 (has links)
Des recherches antérieures ont démontré que plusieurs espèces animales ont un développement de la permanence de l'objet qui s'apparente au développement de la permanence de l'objet chez l'humain. La majorité de ces études se sont intéressées aux primates anthropoïdes et non-anthropoïdes et peu aux mammifères carnivores. La présente thèse a pour objectif général l’analyse des stratégies de recherche d'un objet disparu chez le chien domestique. Deux objectifs spécifiques sont à l’origine des études présentées dans cette thèse: 1) une interprétation piagétienne des stratégies de recherche chez le chien domestique adulte; 2) une analyse du développement ontogénétique de la permanence de l'objet. Les deux premières études analysent le niveau de permanence de l'objet du chien domestique adulte. Les résultats montrent que le chien adulte atteint le Stade 6 de la permanence de l'objet. Ces résultats confirment de plus que la présence d'indices olfactifs n'a aucune influence sur la performance des chiens. Ces résultats montrent également que la performance aux épreuves avec déplacement invisible, quoique non aléatoire, est significativement inférieure aux performances observées dans les déplacements visibles. La troisième étude est une analyse transversale de la permanence de l'objet de la 4ième semaine jusqu'au 9ième mois. Les résultats indiquent que la séquence développementale est similaire à celle du chat domestique et plus rapide que celle des primates. A huit semaines, soit au terme de la période de sevrage, le chiot a acquis la compréhension des déplacements visibles (Stade 5b), compréhension qui se maintiendra jusqu'au 9ième mois. Les études 4 et 5 ont pour fonction de clarifier les différences observées entre déplacements visibles et invisibles chez le chien adulte. Ces études révèlent que la complexité du déplacement en termes d'exigence au niveau des ressources cognitives (encodage et rétention) de même que la difficulté de se représenter le transfert invisible d'un objet expliquent la performance du chien adulte dans les déplacements invisible. Les résultats sont discutés en relation avec le comportement de prédation des canidés.
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Encodage de l'information spatiale en mémoire de travail chez le chat domestique (Felis catus)Fiset, Sylvain 06 January 2022 (has links)
Cette thèse se situe dans le domaine de la psychologie comparée de la cognition spatiale. Dans ce champ d’étude, l’accent est mis sur l’identification du type d’information spatiale qui est utilisée par les animaux pour identifier ,localiser et mémoriser un lieu recherché dans l’espace. Des recherches récentes ont démontré que les animaux sont capables de retrouver un objet qu’ils ont vu disparaître. A notre connaissance, cependant, aucune étude n’a tenté d’étudier comment l’information spatiale qui caractérise le lieu de disparition de l’objet est encodée et maintenue en mémoire par les animaux et quels sont les indices visuels qu’ils utilisent pour effectuer leur recherche. En effet, pour retrouver un objet disparu, l’animal doit localiser et encoder en mémoire l’endroit où l’objet a disparu afin de produire le comportement de recherche approprié. L’objectif principal de cette thèse est donc d’étudier le type d’information spatiale utilisé par les chats domestiques lorsqu’ils recherchent un objet disparu. Dans une première série de trois expériences, nous avons démontré que les chats utilisent l’information spatiale égocentrique pour se représenter en mémoire de travail la position d’un objet disparu. Nous avons postulé que ce type d’information spatiale est basée sur la direction du lieu de disparition de l’objet. Dans une seconde série d’expériences, nous avons placé l’animal dans une situation où il ne pouvait utiliser l’information spatiale égocentrique. Les résultats de ces expériences démontrent que lorsque les chats ont à faire un détour pour retrouver un objet disparu, ils encodent en mémoire de travail la relation existant entre la position de disparition de l’objet et les murs de la pièce expérimentale. La nature exacte de cette relation spatiale ne peut malheureusement être identifiée. Par contre, il est postulé que cette relation spatiale est de nature géométrique puisqu’elle implique soit la distance entre la position de l’objet et les murs de la pièce expérimentale, soit la forme géométrique de la pièce expérimentale définie par les murs de la pièce. Les résultats sont interprétés en fonction des conditions où l’information spatiale égocentrique et l'information spatiale allocentrique sont utilisées par les chats domestiques.
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Recherche d'un objet disparu, permanence de l'objet et mémoire de travail chez le chat domestiqueGoulet, Sonia 01 February 2022 (has links)
Les recherches sur la permanence de l'objet montrent que le chat est capable de retrouver un objet qui se déplace de façon visible derrière une succession d'écrans (déplacement visible successif). Par ailleurs, lorsque l'objet est transféré d'un contenant à un écran sans qu'il soit possible de percevoir directement ce changement de position (déplacement invisible), le chat se comporte comme si le transfert n'avait pas eu lieu: il recherche l'objet près de son lieu initial de disparition (le contenant). Les cinq expériences de cette thèse se proposent d'expliquer l'échec des chats dans les épreuves avec déplacement invisible, mais elles visent avant tout à cerner de quelle façon le chat traite et mémorise l'information relative aux déplacements de l'objet compte tenu des limites de son système de représentation. Le comportement de recherche des chats a été analysé dans des épreuves avec déplacement visible successif double et triple de l'objet, dans des épreuves avec déplacement invisible utilisant un contenant opaque ou transparent et dans une situation qui comporte un déplacement invisible sans contenant. Les résultats montrent que dans tous les types d'épreuves, les chats maintiennent en mémoire chacun des lieux où ils ont vu l'objet (ou son substitut, le contenant) disparaître. Cependant, l'activation relative de ces lieux dépend de la visibilité de la sortie de l'objet (ou de son substitut) de ces endroits. Si la sortie est directement perçue, l'activation de l'écran en mémoire est faible mais suffisante pour influencer le comportement de recherche. Par contre, si l'objet ne sort pas d'un écran ou si sa sortie doit être inférée sur la base d'indices, l'écran est fortement activé en mémoire. Ce traitement de l'information fondé sur les changements de position perçus explique tant la réussite des épreuves avec déplacement visible que l'échec des épreuves avec déplacement invisible chez le chat. / Le comportement de recherche du chat domestique a été analysé dans des épreuves où l'objet est transféré d'un lieu à l'autre de façon visible et dans des épreuves où le transfert de l'objet doit être inféré sur la base d'indices à défaut d'être directement perçu. Dans toutes les situations, le chat encode et maintient en mémoire chacun des lieux visités par l'objet au cours d'un même déplacement. Si l'objet sort d'un écran de façon visible, ce lieu est faiblement activé en mémoire. Par contre, si la sortie de l'objet n'est pas visible, la représentation de l'écran est fortement activée. Ce traitement de l'information basé sur les changements de position perçus permet d'expliquer tant la réussite des épreuves avec déplacement visible que l'échec des épreuves avec déplacement invisible chez le chat.
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Implication des récepteurs D²dans la tâche de labyrinthe radial win-stay chez le ratLalonde, Christian 23 August 2021 (has links)
Une injection intrastriatale de l'agoniste D2 quinpirole facilite l'apprentissage de la tâche de labyrinthe radial win-stay (Packard et White, 1991). Trois expériences sont effectuées pour approfondir l'étude de l'implication des récepteurs dopaminergiques D2 dans ce type l'apprentissage et aussi pour vérifier l'impact de cet effet sur l'expression du proto-oncogène c-fos. Dans la première étude nous parvenons à répliquer l'effet facilitateur du quinpirole mais il comporte des faiblesses et nous reprenons la procédure dans une deuxième étude. Dans cette deuxième étude un groupe supplémentaire reçoit préalablement une injection i.p. de l'antagoniste D2 sulpiride. Les résultats démontrent que l'injection de quinpirole n'améliore pas la performance et que le groupe recevant préalablement l'injection de sulpiride à étonnamment une meilleure performance. Une troisième étude est reconduite. De nouveau, l'effet facilitant du quinpirole n'est pas observé et le sulpiride induit une amélioration non significative de la performance. L'impact de ces procédures, sur l'expression du c-fos, n'a pas été effectué faute d'avoir réussi à maîtriser l'effet recherché. La discussion s'attarde à identifier les raisons pouvant expliquer ces difficultés à observer l'effet de facilitation induit par le quinpirole.
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Contributions de l'hippocampe et du subiculum dans des versions proximale et distale de la tâche de labyrinthe radial chez le ratAllen, Kevin 16 April 2021 (has links)
Les études réalisées chez des patients amnésiques et chez les modèles animaux cérébro-lésionnels suggèrent que la formation hippocampique joue un rôle important dans la mémoire et l’apprentissage. Chez le rat, l’hippocampe semble particulièrement impliqué dans les tâches de mémoire spatiale. Toutefois, d’autres expériences montrent que la fonction de l’hippocampe varie selon certaines caractéristiques des stimuli à mémoriser, indépendamment de la dimension spatiale. Afin de tester cette dernière proposition, les travaux empiriques présentés dans ce mémoire évaluent, dans la tâche indicée du labyrinthe radial où chaque couloir est associé à un repère visuel exclusif, l’effet 1) de la distance entre la plate-forme centrale du labyrinthe et les stimuli visuels et 2) de la stabilité des positions relatives de ces stimuli sur la performance de rats avec lésion hippocampique. Les résultats montrent que ces deux variables influencent la performance des rats lésés comparativement à celle de rats contrôles, les taux de succès variant entre intacts ou médiocres selon les conditions expérimentales testées. Les déficits hippocampiques rapportés dans le présent mémoire indiquent donc que même quand une épreuve peut être résolue sans l’aide de la mémoire spatiale, l’intégrité de l’hippocampe peut s’avérer nécessaire. De plus, il semble que le subiculum, une structure adjacente à l’hippocampe, contribue aussi à la performance des rats dans le labyrinthe radial, l’un des constats les plus importants de ce mémoire. Les résultats appuient, dans l’ensemble, l’hypothèse voulant que l’implication de l’hippocampe varie selon les caractéristiques des stimuli à mémoriser, une interprétation également défendue par plusieurs travaux récents.
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Effets des lésions dorsale et ventrale de l'hippocampe et des dommages collatéraux au subiculum dans des tâches de mémoires de travail spatiale chez le ratPotvin, Olivier 18 May 2021 (has links)
Un récent courant de recherches appuyé par des données anatomiques et comportementales laisse présager que la portion dorsale de l’hippocampe est responsable de la mémoire spatiale alors que la portion ventrale joue un rôle prédominant dans les comportements d’anxiété et de peur. L’expérience présentée dans ce mémoire vise à évaluer cette hypothèse en comparant un groupe de rats avec lésion de l’hippocampe dorsal, un groupe de rats avec lésion de l’hippocampe ventral et un groupe de rats contrôles dans deux tâches de mémoire de travail spatiale: la version classique du labyrinthe radial et la tâche de non appariement spatial dans le labyrinthe en T. Contrairement à la lésion ventrale, la lésion dorsale provoque un déficit d’apprentissage dans les deux tâches. Toutefois, les analyses histologiques démontrent que c’est un dommage involontaire au subiculum dorsal, combiné à la lésion de l’hippocampe dorsal, qui est responsable du déficit obtenu dans la tâche de non appariement spatial. / Recently, evidences from anatomical and behavioral studies have suggested that the dorsal portion of the hippocampus assume spatial memory function where as the ventral portion of the hippocampus is involved in fear and anxiety-related behaviors. This experiment was aimed at testing this hypothesis. Two groups of rats, one with dorsal hippocampal lesions and one with ventral hippocampal lesions were compared to sham-operated controls in two spatial working memory tasks: the standard version of the radial arm maze and the nonmatching-to-place task in the T-maze. Performance of dorsal hippocampal lesioned rats was impaired in both tasks whereas ventral hippocampal lesions did not affect learning in either task. Further histological analyses showed that damage to th e nearby dorsal subiculum combined with the lesions to the dorsal hippocampus accounts for the deficit in the nonmatching-to-sample task.
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Encodage en mémoire de référence d'un lieu de disparition chez le chat domestique (Felis catus)Beaudin, Stéphane 21 January 2022 (has links)
Des chats sont soumis à une tâche de conduite de détour où ils doivent retrouver un object incitatif qu'ils n'ont pas vu disparaître derrière un écran spécifique. Durant l'entraînement, les sujets doivent apprendre que l'objet est toujours dissimulé derrière l'écran qui occupe la même position relative (entre deux écrans) et la même position absolue (au centre de la plate-forme). Les essais expérimentaux de l'Expérience 1 consistent à manipuler l'une des cinq variables de l'environnement: la position de départ, l'une des trois sources d'information allocentrique (position absolue, position relative, point de repère) et les caractéristiques intrinsèques de l'écran-cible. Dans l'Expérience 2, seule la position absolue et seule la position relative de l'écran-cible sont modifiées. Les résultats suggèrent que les chats ont appris à localiser l'écran-cible sur la base de sa position absolue. Ce résultat montre qu'ils encodent en mémoire de référence la même source d'information spatiale allocentrique qu'ils encodent en mémoire de travail lorsqu'ils assistent à la disparition de l'objet (Fiset et Doré, 1993a, 1993b).
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