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Recherche d'un objet disparu et limite temporelle de la mémoire de travail chez le chat domestique (Felis catus)Lehotkay, Rachel 03 December 2021 (has links)
De précédentes recherches ont démontré que le chat atteint un niveau de permanence de l'objet qui correspond au Stade 5. Ainsi, il est capable de retrouver un objet qu'il a vu disparaître, même suite à des déplacements visibles successifs, mais ne réussit pas le déplacement invisible le plus simple(Stade 6). Une expérience récente a également permis d'établir la limite temporelle de la mémoire de travail chez le chat, qui se situe aux environs de15 secondes. La présente étude a pour objectif principal de tester la validité de l'interprétation de Goulet, Doré et Rousseau (1992a, 1992b), qui tente de comprendre les processus cognitifs qui guident le comportement de recherche d'un objet disparu chez le chat domestique. La manipulation expérimentale consiste en une épreuve où l'objet est montré successivement derrière deux écrans distincts parmi les quatre qui sont présentés au sujet. D'autre part, un délai de 20 secondes est introduit entre les deux disparitions successives de l'objet. Les résultats indiquent premièrement que si l'objet ne ressort pas visiblement du premier lieu de disparition, ce dernier demeure très activé en mémoire, alors qu'il ne l'est que faiblement lorsque le délai est introduit entre les deux disparitions.
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Encodage de l'information spatiale en mémoire de travail chez le chat domestique (Felis catus)Fiset, Sylvain 06 January 2022 (has links)
Cette thèse se situe dans le domaine de la psychologie comparée de la cognition spatiale. Dans ce champ d’étude, l’accent est mis sur l’identification du type d’information spatiale qui est utilisée par les animaux pour identifier ,localiser et mémoriser un lieu recherché dans l’espace. Des recherches récentes ont démontré que les animaux sont capables de retrouver un objet qu’ils ont vu disparaître. A notre connaissance, cependant, aucune étude n’a tenté d’étudier comment l’information spatiale qui caractérise le lieu de disparition de l’objet est encodée et maintenue en mémoire par les animaux et quels sont les indices visuels qu’ils utilisent pour effectuer leur recherche. En effet, pour retrouver un objet disparu, l’animal doit localiser et encoder en mémoire l’endroit où l’objet a disparu afin de produire le comportement de recherche approprié. L’objectif principal de cette thèse est donc d’étudier le type d’information spatiale utilisé par les chats domestiques lorsqu’ils recherchent un objet disparu. Dans une première série de trois expériences, nous avons démontré que les chats utilisent l’information spatiale égocentrique pour se représenter en mémoire de travail la position d’un objet disparu. Nous avons postulé que ce type d’information spatiale est basée sur la direction du lieu de disparition de l’objet. Dans une seconde série d’expériences, nous avons placé l’animal dans une situation où il ne pouvait utiliser l’information spatiale égocentrique. Les résultats de ces expériences démontrent que lorsque les chats ont à faire un détour pour retrouver un objet disparu, ils encodent en mémoire de travail la relation existant entre la position de disparition de l’objet et les murs de la pièce expérimentale. La nature exacte de cette relation spatiale ne peut malheureusement être identifiée. Par contre, il est postulé que cette relation spatiale est de nature géométrique puisqu’elle implique soit la distance entre la position de l’objet et les murs de la pièce expérimentale, soit la forme géométrique de la pièce expérimentale définie par les murs de la pièce. Les résultats sont interprétés en fonction des conditions où l’information spatiale égocentrique et l'information spatiale allocentrique sont utilisées par les chats domestiques.
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Effets d'un ajout de stimulations précoces sur le comportement du chat domestique à l'âge adulteDelisle, Réjean, Delisle, Réjean 25 November 2024 (has links)
Cette recherche étudie les effets de traitements précoces, i.e. l'administration de chocs électriques ou la manipulation par l'expérimentateur, sur le comportement du chat adulte confronté à une situation non-familière. Un premier groupe de sujets est soumis à des chocs électriques à partir du dix-septième jour après la naissance, pendant cinq minutes, lors de cinq jours consécutifs. Un second groupe, constitué de jumeaux des chatons subissant des chocs, reçoit les manipulations liées au premier traitement sauf les chocs eux- mêmes. Les autres sujets constituent le groupe de contrôle. À l’âge de 62 jours, tous les sujets sont séparés de leur mère et logés dans des cages individuelles relativement riches en stimulations. Ils sont testés à l'âge adulte dans des cages comprenant des stimuli non-familiers et où l'on mesure le taux d'exploration visuelle ou olfactive, l'activité locomotrice et le rythme cardiaque lié à ces comportements. Les deux groupes expérimentaux présentent une accélération du rythme cardiaque plus élevée que le groupe de contrôle lorsqu'ils s'engagent dans des activités locomotrices. Les sujets ayant reçu des chocs consacrent plus de temps que les autres aux comportements d’exploration visuelle orientée. Ces résultats sont discutés en fonction de leur relation avec le concept d'émotivité qui semble encore incomplètement validé en psychologie animale. Des suggestions concernant des recherches ultérieures sont présentées.
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Encodage en mémoire de référence d'un lieu de disparition chez le chat domestique (Felis catus)Beaudin, Stéphane 21 January 2022 (has links)
Des chats sont soumis à une tâche de conduite de détour où ils doivent retrouver un object incitatif qu'ils n'ont pas vu disparaître derrière un écran spécifique. Durant l'entraînement, les sujets doivent apprendre que l'objet est toujours dissimulé derrière l'écran qui occupe la même position relative (entre deux écrans) et la même position absolue (au centre de la plate-forme). Les essais expérimentaux de l'Expérience 1 consistent à manipuler l'une des cinq variables de l'environnement: la position de départ, l'une des trois sources d'information allocentrique (position absolue, position relative, point de repère) et les caractéristiques intrinsèques de l'écran-cible. Dans l'Expérience 2, seule la position absolue et seule la position relative de l'écran-cible sont modifiées. Les résultats suggèrent que les chats ont appris à localiser l'écran-cible sur la base de sa position absolue. Ce résultat montre qu'ils encodent en mémoire de référence la même source d'information spatiale allocentrique qu'ils encodent en mémoire de travail lorsqu'ils assistent à la disparition de l'objet (Fiset et Doré, 1993a, 1993b).
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Élaboration d'un modèle mathématique du syndrome préfrontal du chatLeblond, Jean, Leblond, Jean 29 November 2024 (has links)
No description available.
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Recherche d'un objet disparu, permanence de l'objet et mémoire de travail chez le chat domestiqueGoulet, Sonia 01 February 2022 (has links)
Les recherches sur la permanence de l'objet montrent que le chat est capable de retrouver un objet qui se déplace de façon visible derrière une succession d'écrans (déplacement visible successif). Par ailleurs, lorsque l'objet est transféré d'un contenant à un écran sans qu'il soit possible de percevoir directement ce changement de position (déplacement invisible), le chat se comporte comme si le transfert n'avait pas eu lieu: il recherche l'objet près de son lieu initial de disparition (le contenant). Les cinq expériences de cette thèse se proposent d'expliquer l'échec des chats dans les épreuves avec déplacement invisible, mais elles visent avant tout à cerner de quelle façon le chat traite et mémorise l'information relative aux déplacements de l'objet compte tenu des limites de son système de représentation. Le comportement de recherche des chats a été analysé dans des épreuves avec déplacement visible successif double et triple de l'objet, dans des épreuves avec déplacement invisible utilisant un contenant opaque ou transparent et dans une situation qui comporte un déplacement invisible sans contenant. Les résultats montrent que dans tous les types d'épreuves, les chats maintiennent en mémoire chacun des lieux où ils ont vu l'objet (ou son substitut, le contenant) disparaître. Cependant, l'activation relative de ces lieux dépend de la visibilité de la sortie de l'objet (ou de son substitut) de ces endroits. Si la sortie est directement perçue, l'activation de l'écran en mémoire est faible mais suffisante pour influencer le comportement de recherche. Par contre, si l'objet ne sort pas d'un écran ou si sa sortie doit être inférée sur la base d'indices, l'écran est fortement activé en mémoire. Ce traitement de l'information fondé sur les changements de position perçus explique tant la réussite des épreuves avec déplacement visible que l'échec des épreuves avec déplacement invisible chez le chat. / Le comportement de recherche du chat domestique a été analysé dans des épreuves où l'objet est transféré d'un lieu à l'autre de façon visible et dans des épreuves où le transfert de l'objet doit être inféré sur la base d'indices à défaut d'être directement perçu. Dans toutes les situations, le chat encode et maintient en mémoire chacun des lieux visités par l'objet au cours d'un même déplacement. Si l'objet sort d'un écran de façon visible, ce lieu est faiblement activé en mémoire. Par contre, si la sortie de l'objet n'est pas visible, la représentation de l'écran est fortement activée. Ce traitement de l'information basé sur les changements de position perçus permet d'expliquer tant la réussite des épreuves avec déplacement visible que l'échec des épreuves avec déplacement invisible chez le chat.
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Le développement de la sensorimotricité et de la permanence de l'objet chez le chat domestiqueDumas, Claude 29 November 2024 (has links)
Cette thèse s'intéresse fondamentalement, à l'aide du modèle piagétien, à la question du développement cognitif chez le chat. Par le biais d'une étude longitudinale de la sensorimotricité et d'une étude transversale du développement de la permanence, cette recherche démontre que le développement cognitif atteint, dès la fin du second mois, sa limite supérieure: stade IV en sensorimotricité stade Vb en permanence. L'importance des conduites spontanées de permanence en sensorimotricité et la rapidité avec laquelle elles se développent permettent de supposer que ces structures cognitives sont directement impliquées dans l’élaboration de la conduite de prédation.
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