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Circuits et systèmes de modélisation analogique de réseaux de neurones biologiques: application au développement d'outils pour les neurosciences computationnellesSaïghi, Sylvain 29 November 2004 (has links) (PDF)
Ce sujet de recherche a pour principaux objectifs la réalisation d'une bibliothèque de fonctions électroniques analogiques intégrées réalisant les opérations mathématiques présentes dans les modèles des canaux ioniques des neurones et l'évaluation des éléments de cette même bibliothèque. Ce travail se poursuit par la conception d'un système démonstrateur basé sur un circuit intégré analogique neuromimétique utilisant la bibliothèque d'opérateurs pour que ce même circuit intégré puisse être utilisé dans de nouvelles expériences mettant en oeuvre la technique hybride. En fonction des performances du circuit, il a été aussi étudié la faisabilité de son utilisation pour le développement d'un outil d'extraction des paramètres d'une cellule nerveuse, voire même d'un mini-réseau composé de moins d'une dizaine de neurones, par la technique d'optimisation.
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Individualisation d'indices acoustiques pour la synthèse binauraleBusson, Sylvain 31 January 2006 (has links) (PDF)
La synthèse binaurale est la technique de spatialisation sonore la plus proche de<br />l'écoute naturelle. Elle permet un rendu spatialisé d'une source monophonique à une po-<br />sition donnée avec seulement deux filtres qui correspondent aux oreilles gauche et droite :<br />les HRTF (Head Related Transfer Function). L'inconvénient majeur de la technique bi-<br />naurale repose sur le fait que les HRTF, liées à la morphologie de l'auditeur, sont propres<br />à chaque utilisateur. Une écoute avec des HRTF non-individuelles comporte des artefacts<br />audibles. Il faut donc acquérir des HRTF individuelles. Cette thèse aborde le problème<br />de l'individualisation de la synthèse binaurale dans le cadre de son implémentation en un<br />retard pur, la différence interaurale de temps (ITD), et un filtre à phase minimale déter-<br />miné par le module de la HRTF. Le travail sur l'ITD permet de valider l'implémentation<br />choisie même pour les positions où les HRTF sont mal décrites par des filtres à phase<br />minimale et permet de déterminer, parmi les méthodes classiques de calcul de l'ITD,<br />celles qui estiment une ITD proche de la perception. Une étude expérimentale est aussi<br />menée pour établir la résolution de l'ITD avec l'angle d'élévation. Les résultats indiquent<br />la nécessité perceptive de reproduire les variations de l'ITD en élévation. Une nouvelle<br />formule d'estimation de l'ITD créée sur la base d'un modèle de tête sphérique, la formule<br />de déplacement des oreilles (FDO), est développée pour rendre compte de ces variations.<br />L'optimisation des paramètres de cette formule aux ITD de toute une base de données<br />de HRTF permet d'entrevoir une formulation moyenne convenant pour un grand nombre<br />de personne et pour de nombreuses applications. L'étude s'est ensuite focalisée sur la<br />modélisation du module spectral (filtre à phase minimale). Le travail réalisé sur l'appli-<br />cation des méthodes de calcul par éléments de frontière (BEM pour Boundary Element<br />Method) pour l'acquisition de HRTF, indique que cette méthode, peut notamment être<br />utilisée en complément des mesures pour l'acquisition de la partie basse fréquence des<br />HRTF. Une approche originale, qui applique des techniques d'apprentissage statistique,<br />est proposée et étudiée pour la modélisation de HRTF. Un réseau de neurones artificiels<br />(RNA) est entra^³né pour calculer des HRTF d'un individu à partir de la connaissance<br />des HRTF mesurées en un nombre réduit de positions. Les premiers résultats sont en-<br />courageants : le modèle permet d'atteindre un degré assez fin d'individualisation, ce qui<br />suggère un protocole simplifié d'acquisition de HRTF. Un faible nombre de mesures est<br />acquis et les autres sont prédites par le modèle.
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Etude de la tolérance aux aléas logiques des réseaux de neurones artificielsAssoum, Ammar 04 April 1997 (has links) (PDF)
Avec l'accroissement de la complexité des traitements effectués à bord des véhicules spatiaux et l'utilisation de circuits de plus en plus intégrés, le phénomène d'upset devient de plus en plus critique. En effet, ce phénomène se traduit par le basculement intempestif du contenu d'un point mémoire suite à l'impact d'une particule lourde dans des zones sensibles du circuit. Ses conséquences sont parfois fatales et peuvent conduire à la perte voire à la destruction de l'engin sur lequel il a eu lieu. Les réseaux de neurones artificiels constituent une nouvelle approche de traitement de l'information. Ils offrent des solutions compactes et rapides pour une large gamme de problèmes, en particulier ceux ayant des contraintes temps réel tel le cas de la plupart des applications spatiales actuelles. Ceci est davantage vrai avec l'utilisation des émulations et des implantations matérielle. Parmi les propriétés importantes des réseaux de neurones, on peut citer leur tolérance aux fautes qui mesure leur aptitude à exécuter la tâche qui leur est demandée en présence d'informations erronées et de maintenir leur capacité de calcul même si une partie du réseau est endommagée. L'objectif de cette thèse est d'étudier la tolérance aux fautes des réseaux de neurones face aux fautes de type upset et ceci en vue d'étudier la possibilité de leur utilisation, sous forme matérielle, dans un environnement radiatif tel que l'espace, le but étant de choisir parmi des circuits candidats, ceux qui sont acceptés (ou rejetés) pour des applications spatiales. Pour ce faire, plusieurs réseaux et plusieurs circuits ont été testés. Les expériences réalisées étaient de type simulation logicielle d'erreurs, injection matérielle de fautes et tests aux ions lourds. Les résultats obtenus montrent que les réseaux de neurones artificiels sont tolérants aux fautes de type upsets ce qui en fait un bon candidat pour les applications s'exécutant à bord des engins spatiaux.
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Approche analytique pour l'optimisation de réseaux de neurones artificielsBénédic, Yohann 11 December 2007 (has links) (PDF)
Les réseaux de neurones artificiels sont nés, il y a presque cinquante ans, de la volonté de modéliser les capacités de mémorisation et de traitement du cerveau biologique. Aujourd'hui encore, les nombreux modèles obtenus brillent par leur simplicité de mise en œuvre, leur puissance de traitement, leur polyvalence, mais aussi par la complexité des méthodes de programmation disponibles. En réalité, très peu d'entre-elles sont capables d'aboutir analytiquement à un réseau de neurones correctement configuré. Bien au contraire, la plupart se " contentent " d'ajuster, petit à petit, une ébauche de réseau de neurones, jusqu'à ce qu'il fonctionne avec suffisamment d'exemples de la tâche à accomplir. Au travers de ces méthodes, dites " d'apprentissages ", les réseaux de neurones sont devenus des boîtes noires, que seuls quelques experts sont effectivement capables de programmer. Chaque traitement demande en effet de choisir convenablement une configuration initiale, la nature des exemples, leur nombre, l'ordre d'utilisation, ... Pourtant, la tâche finalement apprise n'en reste pas moins le résultat d'une stratégie algorithmique implémentée par le réseau de neurones. Une stratégie qui peut donc être identifiée par le biais de l'analyse, et surtout réutilisée lors de la conception d'un réseau de neurones réalisant une tâche similaire, court-circuitant ainsi les nombreux aléas liés à ces méthodes d'apprentissage. Les bénéfices de l'analyse sont encore plus évidents dans le cas de réseaux de neurones à sortie binaire. En effet, le caractère discret des signaux traités simplifie grandement l'identification des mécanismes mis en jeu, ainsi que leur contribution au traitement global. De ce type d'analyse systématique naît un formalisme original, qui décrit la stratégie implémentée par les réseaux de neurones à sortie binaire de façon particulièrement efficace. Schématiquement, ce formalisme tient lieu d'" état intermédiaire " entre la forme boîte noire d'un réseau de neurones et sa description mathématique brute. En étant plus proche des modèles de réseaux de neurones que ne l'est cette dernière, il permet de retrouver, par synthèse analytique, un réseau de neurones effectuant la même opération que celui de départ, mais de façon optimisée selon un ou plusieurs critères : nombre de neurones, nombre de connexions, dynamique de calcul, etc. Cette approche analyse-formalisation-synthèse constitue la contribution de ces travaux de thèse.
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Approches neuromimétiques pour l'identification et la commandeWira, Patrice 27 November 2009 (has links) (PDF)
Les travaux présentés dans cette Habilitation à Diriger des Recherches visent le développement de nouvelles stratégies neuromimétiques destinées à l'identification et à la commande de systèmes physiques complexes, non linéaires et non stationnaires. Les réseaux de neurones artificiels, également appelés modèles connexionnistes, sont abordés d'un point de vue du traitement du signal et du contrôle. Insérés dans des schémas d'identification et de commande, leurs capacités d'apprentissage rendent ces tâches plus robustes et plus autonomes. Nos études cherchent à développer de nouvelles approches neuromimétiques en prenant en compte de manière explicite des connaissances a priori afin de les rendre plus fidèles au système considéré et d'en améliorer l'identification ou la commande. De nombreux développements sont présentés, ils touchent le neurone formel, l'architecture des réseaux de neurones et la stratégie neuromimétique. Un neurone formel est optimisé. Différentes approches neuronales modulaires basées sur plusieurs réseaux de neurones sont proposées. Des schémas neuronaux issus d'une formalisation théorique d'un système sont étudiés. Cette formalisation repose sur l'expression des signaux internes du système et utilise des signaux synthétisés représentatifs de son évolution. Des associations entre des réseaux neuromimétiques et des techniques telles que la logique floue, des modèles statistiques, ou des modèles paramétriques sont développées. Les techniques neuronales proposées ont été validées expérimentalement. Nous avons montré que les modèles connexionnistes permettent incontestablement de développer des commandes avancées et efficaces à travers une démarche réfléchie.
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Apprentissage Interactif en Robotique Autonome : vers de nouveaux types d'IHMRolland de Rengervé, Antoine 13 December 2013 (has links) (PDF)
Un robot autonome collaborant avec des humains doit être capable d'apprendre à se déplacer et à manipuler des objets dans la même tâche. Dans une approche classique, on considère des modules fonctionnels indépendants gérant les différents aspects de la tâche (navigation, contrôle du bras...). A l'opposé, l'objectif de cette thèse est de montrer que l'apprentissage de tâches de natures différentes peut être abordé comme un problème d'apprentissage d'attracteurs sensorimoteurs à partir d'un petit nombre de structures non spécifiques à une tâche donnée. Nous avons donc proposé une architecture qui permet l'apprentissage et l'encodage d'attracteurs pour réaliser aussi bien des tâches de navigation que de contrôle d'un bras.Comme point de départ, nous nous sommes appuyés sur un modèle inspiré des cellules de lieu pour la navigation d'un robot autonome. Des apprentissages en ligne et interactifs de couples lieu/action sont suffisants pour faire émerger des bassins d'attraction permettant à un robot autonome de suivre une trajectoire. En interagissant avec le robot, on peut corriger ou orienter son comportement. Les corrections successives et leur encodage sensorimoteur permettent de définir le bassin d'attraction de la trajectoire. Ma première contribution a été d'étendre ce principe de construction d'attracteurs sensorimoteurs à un contrôle en impédance pour un bras robotique. Lors du maintien d'une posture proprioceptive, les mouvements du bras peuvent être corrigés par une modification en-ligne des commandes motrices exprimées sous la forme d'activations musculaires. Les attracteurs moteurs résultent alors des associations simples entre l'information proprioceptive du bras et ces commandes motrices. Dans un second temps, j'ai montré que le robot pouvait apprendre des attracteursvisuo-moteurs en combinant les informations proprioceptives et visuelles. Le contrôle visuo-moteur correspond à un homéostat qui essaie de maintenir un équilibre entre ces deux informations. Dans le cas d'une information visuelle ambiguë, le robot peut percevoir un stimulus externe (e.g. la main d'un humain) comme étant sa propre pince. Suivant le principe d'homéostasie, le robot agira pour réduire l'incohérence entre cette information externe et son information proprioceptive. Il exhibera alors un comportement d'imitation immédiate des gestes observés. Ce mécanisme d'homéostasie, complété par une mémoire des séquences observées et l'inhibition des actions durant l'observation, permet au robot de réaliser des imitations différées et d'apprendre par observation. Pour des tâches plus complexes, nous avons aussi montré que l'apprentissage de transitions peut servir de support pour l'apprentissage de séquences de gestes, comme c'était le cas pour l'apprentissage de cartes cognitives en navigation. L'utilisation de contextes motivationnels permet alors le choix entre les différentes séquences apprises.Nous avons ensuite abordé le problème de l'intégration dans une même architecture de comportements impliquant une navigation visuomotrice et le contrôle d'un bras robotique pour la préhension d'objets. La difficulté est de pouvoir synchroniser les différentes actions afin que le robot agisse de manière cohérente. Les comportements erronés du robot sont détectés grâce à l'évaluation des actions proposées par le modèle vis à vis des corrections imposées par le professeur humain. Un apprentissage de ces situations sous la forme de contextes multimodaux modulant la sélection d'action permet alors d'adapter le comportement afin que le robot reproduise la tâche désirée.Pour finir, nous présentons les perspectives de ce travail en terme de contrôle sensorimoteur, pour la navigation comme pour le contrôle d'un bras robotique, et son extension aux questions d'interface homme/robot. Nous insistons sur le fait que différents types d'imitation peuvent être le fruit des propriétés émergentes d'une architecture de contrôle sensorimotrice.
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Localisation et détection de fautes dans les réseaux de capteurs sans filKhan, Safdar Abbas, Khan, Safdar Abbas 16 December 2011 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, on s'est intéressé à trois problématiques des réseaux de capteurs sans fil (WSN). Dans un premier temps nous avons analysé l'impact de la chute de tension dans la batterie du nœud sur la puissance du signal en réception. On propose alors une méthode pour compenser l'augmentation apparente de la distance calculée entre les nœuds due à la diminution de l'énergie de la batterie. Pour les nœuds passant par deux états principaux endormi et actif, on propose d'étudier, la relation entre la diminution de la tension de la batterie en fonction du temps passé par un nœud dans l'état actif. Ensuite, on calcule le rapport entre la RSS et la distance entre les nœuds connectés avec des batteries complètement chargées. Après on mesure la RSS en faisant varier la tension de la batterie du nœud émetteur et en gardant le nœud récepteur à une distance constante. Finalement, on propose une relation entre la RSS observée et la tension actuelle de la batterie du nœud émetteur. Cette fonction permet de calculer la valeur corrigée de la RSS qui correspond à la distance réelle entre les nœuds connectés. Ainsi l'efficacité des méthodes de la localisation basée sur la RSS se trouvent améliorées. Dans la deuxième partie de cette thèse on propose une méthode d'estimation des positions des nœuds dans un WSN. Dans l'algorithme de localisation proposé, on utilise des nœuds ancres comme des points de référence. On a utilisé une approche heuristique pour trouver la topologie relative avec l'aide de la matrice de distance. Le but de la matrice de distance est d'indiquer s'il existe une connexion entre une paire de nœuds donnée et en cas de connectivité, la distance estimée entre ces nœuds. En utilisant les informations de connectivité entre les nœuds et leurs distances, on obtient la topologie du réseau. La méthode proposée utilise la solution de l'intersection de deux cercles au lieu de la méthode classique de triangulation, où un système quadratique de trois équations avec deux variables est utilisé ce qui rend la complexité de calcul augmentée. Lorsque deux nœuds connectés ont un autre nœud en commun, puis en utilisant les informations de distances entre ces nœuds interconnectés, nous pouvons calculer deux positions possibles pour le troisième nœud. La présence ou l'absence d'un lien entre le troisième nœud et un quatrième nœud, permet de trouver la position précise. Ce processus est réitéré jusqu'à ce que toutes les positions des nœuds aient été obtenues. Une fois la topologie relative calculée, il faut trouver la symétrie, l'orientation et la position de cette topologie dans le plan. C'est à ce moment que la connaissance des positions des trois nœuds entre en action. La topologie donne les coordonnées temporaires des nœuds. En ayant une comparaison de certaines caractéristiques entre les coordonnées temporaires et les coordonnées exactes, on trouve d'abord la symétrie de la topologie relative qui correspondrait à la topologie originale. En d'autres termes on vérifie si oui ou non la topologie relative est une image miroir de la topologie originale. Des opérateurs géométriques sont alors utilisés pour corriger la topologie relative par rapport à la topologie réelle. Ainsi, on localise tous les nœuds dans un WSN en utilisant exactement trois ancres. Dans la dernière partie de cette thèse, on propose une méthode pour la détection de défauts dans un WSN. Il y a toujours une possibilité qu'un capteur d'un nœud ne donne pas toujours des mesures précises. On utilise des systèmes récurrents et non récurrents pour la modélisation et on prend comme variable d'entrée, en plus des variables du nœud en question, les informations des capteurs voisins. La différence entre la valeur estimée et celle mesurée est utilisée pour déterminer la possibilité de défaillance d'un nœud
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SYSTÈMES NEUROMORPHIQUES ANALOGIQUES : CONCEPTION ET USAGESSaïghi, Sylvain 18 March 2011 (has links) (PDF)
Ce manuscrit présente mes activités de recherche sur la conception et l'utilisation de systèmes analogiques neuromorphiques.
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Intégration des liaisons par satellites dans un RNIS large bande fonctionnant en mode ATM /Zein Al Abedeen, Tarif. January 1991 (has links)
Th. doct.--Électronique et communications--Paris--ENST, 1991. / Bibliogr. p. 136-140.
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La représentation des documents par réseaux de neurones pour la compréhension de documents parlés / Neural network representations for spoken documents understandingJanod, Killian 27 November 2017 (has links)
Les méthodes de compréhension de la parole visent à extraire des éléments de sens pertinents du signal parlé. On distingue principalement deux catégories dans la compréhension du signal parlé : la compréhension de dialogues homme/machine et la compréhension de dialogues homme/homme. En fonction du type de conversation, la structure des dialogues et les objectifs de compréhension varient. Cependant, dans les deux cas, les systèmes automatiques reposent le plus souvent sur une étape de reconnaissance automatique de la parole pour réaliser une transcription textuelle du signal parlé. Les systèmes de reconnaissance automatique de la parole, même les plus avancés, produisent dans des contextes acoustiques complexes des transcriptions erronées ou partiellement erronées. Ces erreurs s'expliquent par la présence d'informations de natures et de fonction variées, telles que celles liées aux spécificités du locuteur ou encore l'environnement sonore. Celles-ci peuvent avoir un impact négatif important pour la compréhension. Dans un premier temps, les travaux de cette thèse montrent que l'utilisation d'autoencodeur profond permet de produire une représentation latente des transcriptions d'un plus haut niveau d'abstraction. Cette représentation permet au système de compréhension de la parole d'être plus robuste aux erreurs de transcriptions automatiques. Dans un second temps, nous proposons deux approches pour générer des représentations robustes en combinant plusieurs vues d'un même dialogue dans le but d'améliorer les performances du système la compréhension. La première approche montre que plusieurs espaces thématiques différents peuvent être combinés simplement à l'aide d'autoencodeur ou dans un espace thématique latent pour produire une représentation qui augmente l'efficacité et la robustesse du système de compréhension de la parole. La seconde approche propose d'introduire une forme d'information de supervision dans les processus de débruitages par autoencodeur. Ces travaux montrent que l'introduction de supervision de transcription dans un autoencodeur débruitant dégrade les représentations latentes, alors que les architectures proposées permettent de rendre comparables les performances d'un système de compréhension reposant sur une transcription automatique et un système de compréhension reposant sur des transcriptions manuelles. / Application of spoken language understanding aim to extract relevant items of meaning from spoken signal. There is two distinct types of spoken language understanding : understanding of human/human dialogue and understanding in human/machine dialogue. Given a type of conversation, the structure of dialogues and the goal of the understanding process varies. However, in both cases, most of the time, automatic systems have a step of speech recognition to generate the textual transcript of the spoken signal. Speech recognition systems in adverse conditions, even the most advanced one, produce erroneous or partly erroneous transcript of speech. Those errors can be explained by the presence of information of various natures and functions such as speaker and ambience specificities. They can have an important adverse impact on the performance of the understanding process. The first part of the contribution in this thesis shows that using deep autoencoders produce a more abstract latent representation of the transcript. This latent representation allow spoken language understanding system to be more robust to automatic transcription mistakes. In the other part, we propose two different approaches to generate more robust representation by combining multiple views of a given dialogue in order to improve the results of the spoken language understanding system. The first approach combine multiple thematic spaces to produce a better representation. The second one introduce new autoencoders architectures that use supervision in the denoising autoencoders. These contributions show that these architectures reduce the difference in performance between a spoken language understanding using automatic transcript and one using manual transcript.
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