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Flore et végétation du Parc National de la Ruvubu au Burundi: diversité, structure et implications pour la conservation / Flora and vegetation of the Ruvubu National Park, Burundi: diversity, structure and implications for conservationMasharabu, Tatien 04 October 2011 (has links)
La pression anthropique, la variabilité climatique croissante et les changements climatiques entraînent une forte dégradation des écosystèmes. Par conséquent, pour pouvoir orienter leur conservation, il est nécessaire de disposer d’un maximum d’informations sur l’état de leur biodiversité. L’objectif global de cette thèse est de contribuer à la caractérisation de la biodiversité du Parc National de la Ruvubu (PNR), la plus grande aire protégée du Burundi, cela à travers l’analyse de sa composition floristique, de la structure de ses communautés végétales et des paramètres écologiques. Le travail a combiné des approches diversifiées, comprenant des échantillonnages de la végétation et du sol et des analyses de laboratoire. L’étude a ainsi fourni la première liste complète de la flore vasculaire du PNR comprenant 515 espèces réparties en 98 familles et 309 genres. Nonante-six espèces non encore relevées dans l’aire protégée ont été découvertes. Les familles les plus abondantes sont les Fabaceae, les Asteraceae et les Poaceae. Les savanes, les galeries forestières et les marais sont dominés respectivement par des hémicryptophytes, des phanérophytes et des géophytes. Dix groupements végétaux, dont cinq sont nouveaux, présents au sein de trois classes, quatre ordres et sept alliances phytosociologiques ont été individualisés. Les groupements présentent globalement une diversité taxonomique relativement faible tandis que l’équitabilité laisse entrevoir des communautés perturbées, particulièrement en savanes. L’altitude et quatre paramètres physico-chimiques du sol (azote total, carbone total, charge caillouteuse et pH) expliquent 48% de la variabilité floristique; cette dernière étant significativement influencée par l’altitude. Cependant, la variabilité floristique inexpliquée par les facteurs de l’environnement suggère l’implication d’autres facteurs. En matière de conservation, trente espèces sont des plantes ligneuses autochtones, prioritaires pour la revalorisation et la multiplication au Burundi. Dix espèces végétales figurent également sur la liste des espèces menacées prioritaires pour la conservation au Burundi. En définitive, le fait que le PNR abrite plusieurs éléments de la biodiversité protégés par la communauté internationale lui confère une fonction importante de réservoir de la biodiversité. Tous ces atouts militent en faveur du renforcement des stratégies de conservation et de réhabilitation de sa biodiversité dans toutes ses composantes./ Due to human pressure, increasing climate variability and climate change, ecosystems are subject to degradation. Therefore, in order to develop conservation guidelines for these ecosystems, it is necessary to have enough information on their biodiversity. The overall objective of this thesis is to contribute to the characterization of the biodiversity of the Ruvubu National Park (RNP), the biggest protected area of Burundi, through floristic composition analysis, vegetation structure and ecological parameters. The study combined a variety of approaches, including vegetation and soil sampling as well as laboratory tests. The study provided so the first complete list of vascular flora of the RNP, including 515 species distributed into 98 families and 309 genera. Ninety-six species not previously recorded from the protected area were found. The most common families were Fabaceae, Asteraceae and Poaceae. Savannahs, forest galleries and swamps were dominated respectively by hemicryptophytes, phanerophytes and geophytes. Ten plant community types, five of which were new, distributed into three classes, four orders and seven phytosociological alliances were individualized. Plant communities globally present a relative low taxonomic diversity while trends of evenness index suggest disrupted communities, especially in savannas. Altitude and four physico-chemical parameters (total nitrogen, total carbon, stoniness and pH) explained 48% of the variance of the species-environment relationship. The floristic variability was significantly influenced by altitude. However, the unexplained floristic variability by environmental factors suggests implication of other factors. As for conservation, 30 species are listed in important indigenous woody plants for revalorization and multiplication in Burundi. Ten plants are also among threatened species which require priority for conservation in Burundi. Finally, the fact that the RNP shelters several components of biodiversity protected by the international community confers an important function of biodiversity reservoir to the park. All these assets militate in favour of the reinforcement of conservation strategies and rehabilitation of RNP biodiversity in all its components. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Développement d'une approche de planification systématique pour l'élaboration de réseaux de conservation représentatifs faits d'aires protégées qui visent la persistance de la biodiversité à long terme : étude de cas au Moyen Nord du QuébecSaucier, Frédérique 18 April 2018 (has links)
Résumé 1: Des aires protégées persistantes pour former des réseaux de conservation représentatifs : une solution à la dualité de protection des fonctions écologiques et de la biodiversité à long terme— Étude de cas au Moyen Nord du Québec. Les récents développements en planification systématique de la conservation intègrent la notion de persistance à la représentation écologique afin de conserver la biodiversité à long terme et protéger les processus à l’origine même de ce qui génère la diversité. L’approche présentée dans cette étude propose des aires protégées persistantes qui sont 1) assez grandes pour maintenir les processus naturels comme les feux, 2) les plus intactes possibles pour servir de site de référence à l’évolution des écosystèmes naturels et 3) qui favorisent la connectivité hydrologique de manière à protéger les écosystèmes aquatiques. Ces aires protégées persistantes peuvent être assemblées en réseaux de conservation qui sont dans l’ensemble représentatifs. Deux algorithmes automatiques ont ainsi été développés pour modéliser des aires protégées persistantes sur le territoire (Builder) et pour configurer des réseaux optimisant la représentation de la biodiversité (Ranker). La méthode a été testée pour la première fois au Moyen Nord du Québec. Résumé 2 : Développer la conciliation mines —aires protégées en utilisant un système d’aide à la décision pour planifier des réseaux de conservation représentatifs de la biodiversité Reconnaissant d’une part l’importance socio-économique de l’industrie minière et de l’autre l’importance de conserver le patrimoine naturel, il est alors impératif de favoriser une meilleure conciliation de ces deux éléments lors de l’aménagement du territoire. Dans cette étude, nous présentons un système d’aide à la décision qui permet de comparer plusieurs scénarios de conservation différents quant à leur capacité à représenter la biodiversité. La méthode appliquée au Moyen Nord du Québec analyse des scénarios agrandissant le réseau de conservation existant jusqu’à 12 et 17% du territoire à l’aide d’aires protégées persistantes. Ces scénarios on été évalués en excluant les zones réservées à l’industrie minière dans le but de vérifier s’il était possible de constituer des réseaux d’aires protégées représentatifs qui maximisent le potentiel en conservation de la biodiversité au Moyen Nord tout en minimisant les impacts sur l’industrie minière. / Abstract 1: Design persistent protected areas to form representative conservation networks: solving the dual problem to protect ecosystem functions and biodiversity on the long term —Case study: conservation planning in Quebec’s Moyen Nord Recent developments in conservation planning integrate persistence of biodiversity on the long term with representation objective. To maintain biodiversity on the long-term and keep its dynamic aspect, criteria of size, intactness and connectivity are identified as key components in the design process. Our systematic conservation planning method considers all three features through protected areas known as ecological benchmarks that 1) are big enough to sustain large-scale ecological process such as fire, 2) are highly intact to be used as reference sites and 3) are connected via the hydrological system using catchments as planning units in order to protect freshwaters. Promoting persistence, ecological benchmarks can be assembled to form networks that are in aggregate representative. We developed two automated algorithms to build benchmarks (Builder) and to combine them into potential networks that are ranked from most performing to worst according to their representation (Ranker). The method was tested for the first time in the province of Quebec. Abstract 2: Developing conciliation between mining and protected areas using a decision making system to plan for representative conservation networks Recognizing the economic importance of the mining industry and the ecological importance of safeguarding biodiversity, there is a need to develop better conciliation of these two elements during land-use planning. In this study, we present a decision-making system which allows the comparison of different conservation scenarios according to their capacity to represent biodiversity. The method has been applied in Quebec’s Moyen Nord to analyze scenarios enlarging the existing conservation network until 12 and 17 % of the territory is reached using persistent protected areas known as ecological benchmarks. These scenarios excluded mining activity zones to verify if it is possible to establish a representative protected areas network which maximizes the protection of biodiversity while minimizing the impacts on the mining industry.
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Influence des parties prenantes dans les pratiques de gestion de la biodiversité : le cas des organisations agroalimentairesAké, Kouassi Marius Honoré 22 May 2024 (has links)
Cette thèse par insertion d'articles examine les approches mises en œuvre par des organisations du secteur agroalimentaire et leurs parties prenantes pour influencer des pratiques de divulgation d'information en lien avec la gestion de la biodiversité.
Les pratiques de divulgation d'information passent souvent par l'utilisation de technologie de communication et par l'implication de parties prenantes. Cependant, peu de recherches ont étudié les technologies de communication et les stratégies mobilisées par les organisations agroalimentaires et leurs parties prenantes pour influencer des pratiques de divulgation d'information sur la biodiversité. Cette thèse de doctorat mobilise deux domaines de recherche sous-exploités dans l'analyse des pratiques de divulgation d'information sur la gestion de la biodiversité au sein des organisations, soit celle sur les technologies de communication et la contre-vérification des informations non-financières, pour conduire trois études distinctes, mais étroitement liées. Les chapitres de cette thèse commencent par analyser les pratiques superficielles associées aux technologies de communication qui sont mobilisées par les organisations agroalimentaires pour divulguer des informations sur la biodiversité (chapitre 1), pour ensuite examiner des approches d'implication des parties prenantes susceptibles d'influencer des pratiques substantielles de divulgation d'information sur la biodiversité (chapitre 2 et 3). Le premier chapitre de cette thèse analyse des stratégies associées aux technologies de l'information et de communication qui ont été mobilisées par des organisations agroalimentaires pour divulguer des informations et influencer les perceptions des parties prenantes sur leurs performances concernant la gestion de la biodiversité. Les 29 organisations du secteur agroalimentaire examinées sont des compagnies et des coopératives listées par le *Fortune Global 500* en 2018. Les résultats de cette étude montrent que trois tactiques de gestion des impressions (sélectivité, abstraction et autopromotion) associées aux technologies géospatiales, aux langages de balisage et aux hyperliens ont été mobilisées pour affecter la divulgation d'information et la crédibilité des performances des entreprises agroalimentaires concernant la gestion de la biodiversité. L'article en lien avec le premier chapitre a été publié dans la revue *Sustainable Development*. Le second chapitre examine les approches de contre-vérification mobilisées par *Greenpeace* pour promouvoir des pratiques substantielles de divulgation d'information sur des espèces de fruits de mer menacées d'extinction au sein d'organisations opérant dans le secteur de la grande distribution de produits agroalimentaires au Canada. Cette étude qualitative a mobilisé des approches de contre-vérification pour analyser les actions de *Greenpeace* et le cadre théorique de la gestion des impressions pour examiner de façon longitudinale les pratiques de divulgation d'information des entreprises ciblées. L'article a identifié certaines approches systématiques et partisanes de contre-vérification, telles que l'analyse comparative des pairs, les mouvements de confrontation, les pétitions par courriel et les publicités parodiques. Les résultats suggèrent que les organisations agroalimentaires sont susceptibles de faire évoluer les tactiques défensives d'indifférence et de justification mises en œuvre lorsqu'elles n'ont pas atteint les objectifs des parties prenantes en termes de divulgation d'information sur la biodiversité, vers une tactique assertive d'autopromotion lorsque leurs performances de divulgation sont reconnues par les parties prenantes. Cet article est à sa deuxième ronde de révision dans la revue *Critical Perspective on Accounting* (CPA). Le troisième chapitre examine le potentiel de l'approche dialogique de la contre-vérification pour susciter des pratiques de divulgation d'information en lien avec la biodiversité au sein d'entreprises coopératives du secteur agroalimentaire. L'étude s'appuie sur différentes sources de données, dont 25 entretiens menés auprès de gestionnaires de coopératives au Rwanda. Les résultats montrent que la mise en œuvre d'un système de gouvernance décentralisé favorise des échanges interactifs entre les coopératives agroalimentaires, les agences gouvernementales et les institutions de recherche, ce qui conduit à la définition de processus innovants pour la divulgation d'information sur la biodiversité. L'étude conclut qu'en l'absence d'un cadre formel de divulgation d'information, la création d'un comité environnemental devrait influencer l'adoption de mesures visant à divulguer des informations sur la biodiversité. Enfin, il importe de préciser que, même si les trois articles portent sur des contextes organisationnels hétérogènes, ils offrent des perspectives complémentaires au même phénomène. Cette approche de recherche relève, entre autres, du souci de faire émerger des conclusions originales qui feront éventuellement avancer les connaissances existantes. / This articles-based thesis examines approaches implemented by agri-food organizations and their stakeholders to influence the practices of biodiversity information disclosures. Environmental information disclosure by organizations often involves the use of technology of communication and stakeholder engagement. However, few research investigated the technologies of communication and strategies used by agri-food organizations and their stakeholders to influence biodiversity disclosure practices. Therefore, this thesis mobilizes two underexploited areas of research to analyze the practices of biodiversity information disclosures within organizations, namely technologies of communication and counter accounting. The chapters of this thesis begin by analyzing how agri-food organizations use technologies of communication as a vehicle for superficial biodiversity information disclosure practices (Chapter 1), and then examine the approaches of stakeholder involvement that may influence substantial biodiversity information disclosure practices (Chapters 2 and 3). The first chapter of this thesis analyzes strategies associated with information and communication technologies that have been mobilized by agri-food organizations to disclose information and influence stakeholder perceptions about their performance regarding biodiversity conservation. The 29 agribusiness organizations examined are companies and cooperatives listed by *Fortune Global 500* in 2018. The results of this study show that three impression management tactics (selectivity, abstraction, and self-promotion) associated with geospatial technologies, markup languages, and hyperlinks were mobilized to affect the information disclosure practices and the credibility of agri-food organizations' performance regarding biodiversity conservation. The article related to the first chapter was published in the journal *Sustainable Development*. The second chapter examines the approaches of counter accounting mobilized by *Greenpeace* to promote substantial information disclosure practices on endangered seafood species within organizations operating in the Canadian agri-food retail sector. This qualitative study mobilized counter accounting approaches to analyze *Greenpeace*'s actions, and the theoretical framework of impression management to longitudinally examine the disclosure practices of the targeted companies. The article identified comparative peer analysis, confrontational movements, email petitions, and parody ads as systematic and partisan approaches of counter accounting. The results of the study suggest that agri-food organizations are likely to shift from defensive tactics of ignoring and justification implemented when they have not met stakeholder goals in terms of biodiversity disclosure, to assertive tactics of self-promotion when their disclosure performance is recognized by stakeholders. This article is in its second round of review in the journal *Critical Perspective on Accounting* (CPA). The third chapter examines the potential of dialogic approach to foster the disclosure of biodiversity-related information within cooperative enterprises operating in the agri-food sector. The study draws on a different source of data, including 25 interviews with cooperative managers in Rwanda. The results show that the implementation of a decentralized decision-making process fosters interactive dialogue between agri-food cooperatives, government agencies and research institutions, leading to the definition of innovative processes for the disclosure of biodiversity information. The study concludes that in the absence of a formal sustainability information disclosure guideline, the creation of an environmental committee should influence the adoption of measures to disclose biodiversity information. Finally, it is important to note that even if the three chapters discuss heterogeneous organizational contexts, they offer complementary perspectives on the same phenomenon. This approach of research is concerned by the emergence of original findings that will eventually advance existing knowledge.
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Contribution de l'agroforesterie à la réduction des conflits dans la zone d'intérêt cynégétique 19 de Tchéboa, CamerounDjiongo Boukeng, Jose Elvire 23 April 2018 (has links)
La région du Nord Cameroun est au cœur de la conservation de la biodiversité en raison de l’important réseau d’aires protégées qui couvre 44% de sa superficie, comprenant trois parcs nationaux et 28 zones d’intérêt cynégétiques (ZIC). L’objectif global de notre étude était d’évaluer la contribution de l’agroforesterie à la conservation de la biodiversité de la ZIC 19 à travers l’amélioration des connaissances sur les pratiques agroforestières adaptées à la zone. Spécifiquement, nous avons identifié et caractérisé les systèmes agroforestiers existants dans la ZIC, identifié les conflits dans l’utilisation et l’occupation des terres et leur fréquence relative et analysé la perception des populations locales sur le rôle de l’agroforesterie dans la résolution de ces conflits. Dans la ZIC 19, nous avons mené de mai à septembre 2014 un sondage dans dix villages choisis au hasard sur les 40 villages accessibles. Dans chaque village, 30% des ménages a été échantillonné. Au total, 90 paysans choisis dans 300 ménages ont été interrogés sur les systèmes agroforestiers existants, les types de conflits, leur localisation et leur perception quant aux systèmes agroforestiers à réduire ces conflits. Des entretiens semi structurés menés avec les agents de l’administration et les autorités traditionnelles ont également été menés. Six systèmes agroforestiers ont été identifiés dont le plus pratiqué était le système de plantation éparse (39%) et le moins pratiqué le parc arboré (2%). La majorité (65%) des conflits était due aux attaques de la faune sauvage sur les cultures. La fréquence des attaques dans les parcelles agricoles n’était pas associée à leur proximité des zones de conservation. Selon la majorité (79%) des paysans, les haies vives, les jardins de case et les parcs arborés contribuaient à réduire les conflits. Aucun lien n’existait entre cette perception et le nombre de systèmes agroforestiers développés, lesquels ne sont par ailleurs pas répartis uniformément sur le territoire. Nous recommandons aux gestionnaires de la ZIC 19, la promotion de la pratique des systèmes agroforestiers basée sur une gestion participative communautaire. Les systèmes agroforestiers à promouvoir sont les haies vives à épineux, les jachères améliorées et les parcs arborés. Mots clés : zone d’intérêt cynégétique, faune, agroforesterie, conflits, perception humaine. / North Cameroon is the focal point of a vast network of protected areas including three national parks and 28 hunting interest zones (zones d’intérêt cynégétique, ZIC). The overall objective of my study was to assess the contribution of agroforestry in the conservation of the biodiversity of ZIC 19 through the improvement of knowledge on agroforestry practices adapted to the area. Specifically, we identified and characterized the existing agroforestry systems in the ZIC, identified conflicts in the use and occupation of land, as well as their relative frequency, and analyzed the perception of local people on the role of agroforestry in the resolution these conflicts. We conducted a survey in ten randomly selected villages of the 40 accessible villages in the ZIC. In each village, we sampled 30% of peasant households. I interviewed 90 peasants from 300 households, on existing agroforestry systems, the types of conflicts, conflict location and the peasants’ perception of agroforestry systems to reduce these conflicts. Semi-structured interviews with administration officials and traditional authorities were also conducted. Six agroforestry systems were identified, the most frequently practiced was the sparse planting system (39%) and least practiced park (2%). The majority of conflicts was due to attacks by wild animals on crops. Frequency of attacks on pastures and crops was independent of distance to the nearest conservation area. According to the majority of peasants, hedgerows, box gardens and parklands helped reduce conflicts. There was no link between peasants’ perception and the number of developed agroforestry systems, which were not evenly distributed over the territory. It is recommended to managers of ZIC19, promoting the practice of agroforestry systems (thorn hedges, improved fallows) based on a community participatory management. Keywords: hunting land management, agroforestry, conflict, wildlife, perception.
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Le delta du Danube : une application de la politique de l'Union européenne pour la protection de la biodiversité et le développement durable en EuropeCombe-Duthion, Yoann 17 April 2018 (has links)
Le delta du Danube est un des derniers grands espaces naturels de l’Europe. De nombreuses menaces pèsent sur cette zone humide qui abrite la plus grande roselière au monde. Le Danube traversant une dizaine d’États européens, la préservation de son delta passe nécessairement par une gestion intégrée à tous les niveaux d’échelle. L’Union européenne (UE) s’est très tôt mobilisée pour répondre aux enjeux environnementaux du delta, en adoptant une importante législation dans ce domaine. L’application des directives « Habitats » et « Oiseaux » contraint la Roumanie, devenue le 27ème État membre de l’UE en 2007, à prendre des mesures pour garantir un bon état écologique dans le delta. Un débat persiste encore quant au mode de gestion à mettre en œuvre dans les sites du réseau écologique européen Natura 2000. La Commission européenne privilégie l’approche intégrée par l’élaboration d’un plan de gestion, qui garantit selon elle l’application des principes du développement durable. Mots clés : Roumanie – Delta du Danube – Union européenne – Développement durable – Conservation – Politique environnementale – Natura 2000 – Gouvernance – Participation publique – Gestion environnementale / The Danube Delta is one of the last great natural spaces in Europe. Many threats weigh heavy on this wetland which supports the largest reed bed in the world. As the Danube stretches through ten European countries, preservation of its delta requires an integrated management at all levels of government. The European Union (EU) responded proactively to environmental issues by adopting an important legislation in this area. The “Habitats” and “Birds” directives application forced Romania, which became the 27th Member State of the EU in 2007, to take steps to ensure a sound environmental situation in the Delta. The best management strategy to be implemented in the Natura 2000 European ecological network sites is currently in debate. The European Commission prefers an integrated approach through development of a management plan, which would guarantee according to the Commission an application of the principles of sustainable development. Keywords: Romania – Danube Delta – European Union – Sustainable Development – Conservation – Environmental Policy – Natura 2000 – Governance – Public Participation – Environmental Management
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La contribution de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à la conservation de la biodiversitéHuleux, François 27 January 2024 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada et Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines, Versailles, France. / La diversité biologique connaît un schéma d'érosion face auquel la communauté internationale tente de lutter. Depuis quelques années, les communautés locales et autochtones sont reconnues comme un modèle de conservation et d'utilisation durable de cette diversité. Elles recréent, expriment et transmettent des connaissances et pratiques de gestion des ressources naturelles depuis des temps immémoriaux pour certaines. En 2003, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (ci-après « Convention PCI ») est adoptée afin de préserver ce patrimoine qui est lui aussi sur le point de disparaître en raison de l'acculturation, la mondialisation, la déforestation, etc. Malgré la relation d’interdépendance qui caractérise certains éléments du patrimoine culturel immatériel (ci-après « PCI ») avec les éléments matériels naturels auxquels ils sont associés, la Convention ne guide pas ses Parties vers la reconnaissance et préservation de cette relation. Plus précisément, elle ne guide pas ses Parties vers la conservation et l’utilisation durable de l’ensemble des éléments de la biodiversité nécessaires à la sauvegarde du PCI (réseau de vie). C’est pourquoi, certains pourraient s’interroger sur la capacité de la Convention PCI à sauvegarder le PCI associé à la biodiversité ? A l’heure de l’extinction des espèces et de la raréfaction des connaissances et pratiques « traditionnelles », il apparaît primordial de faire évoluer la mise en œuvre de la Convention par une révision de ses Directives opérationnelles chargées de préciser les engagements des Parties et régulièrement amendées par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du PCI et l’Assemblé générale des États parties à la Convention vers une sauvegarde mieux adaptée au PCI associé à la biodiversité. L’approche par écosystème développée sous l’empire de la Convention sur la diversité biologique (ci-après « CDB ») dont les objectifs sont la conservation, l’utilisation durable de la biodiversité et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources naturelles sert de base à cette proposition de révision des directives de la Convention PCI. L’approche permet de gérer des écosystèmes considérés comme des réseaux de vie dont les Hommes et la diversité culturelle sont un élément à part entière. / The international community is trying to fight the current pattern of biodiversity erosion. In recent years, local and indigenous communities have been recognized as models in the conservation and sustainable use of biodiversity. Some of them have been recreating, expressing and transmitting knowledge and natural resources management practices for centuries. In 2003, the Convention for the Safeguarding of Intangible Cultural Heritage (hereinafter “ICHConvention”) was adopted in order to preserve this heritage, which is also on the verge of disappearing due to acculturation, globalization, deforestation, etc. Despite the interdependent relationship which characterizes certain elements of intangible cultural heritage (hereinafter“ICH”) with the natural material elements associated to it, the Convention does not guide its Parties towards the recognition and preservation of this unique relationship. More specifically, it does not guide them towards the conservation and sustainable use of the elements of biodiversity that are necessary to the safeguarding of ICH (considered as a network of life). This is why, somemight question the capacity of the ICH Convention to safeguard ICH associated with biodiversity? At a time when species and tradition knowledge and practices are going extinct, it is essential to refine the implementation of the Convention by a revision of its Operational Directives responsible for specifying the commitments of the Parties – and which are regularly amended by the Intergovernmental Committee for the Safeguarding of ICH and the General Assemble of State Parties to the Convention – towards a better suited safeguarding of ICH associated with biodiversity. The ecosystem approach developed for the implementation of the Convention on Biological Diversity (hereinafter “CBD”) – whose objectives are the conservation, sustainable use of biodiversity and the fair and equitable sharing of the benefits obtained from the use of natural resources – is the basis for this proposal to revise the Operation Directives of the ICH Convention. This approach allows the sustainable management of ecosystems considered as being networks of life including humans and their biodiversity.
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L'obligation de protéger la biodiversité in situ et sa mise en œuvre : perspectives malgaches dans un contexte de développement minierHubert Ta, Lynda 25 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 1 novembre 2023) / L'expansion à Madagascar du secteur minier n'est pas sans affecter les autres utilisations du territoire et de ses ressources, comme la protection in situ de la biodiversité. Dans ce pays reconnu comme hot spot de la biodiversité mondiale, la superposition et la proximité croissantes entre les espaces dédiés à cette protection et les activités minières questionnent la mise en œuvre par l'État de son obligation, issue de ses engagements internationaux, de protéger la biodiversité in situ dans un contexte où le développement du secteur minier industriel comme moteur de croissance a été favorisé depuis les années 1990. Cette thèse s'attache à analyser les implications d'un tel modèle et des stratégies associées, notamment des cadres règlementaires qui l'accompagnent, sur le droit national relatif à la protection in situ de la biodiversité ainsi que sur la mise en œuvre de l'obligation étatique qui en découle. Elle a pour objectif d'examiner le rôle attendu de l'État malgache, censé assurer la protection in situ de la biodiversité sur son territoire, et de comprendre les transformations de ce rôle dans un contexte de développement minier. L'hypothèse avancée est qu'il existe une obligation de protection in situ de la biodiversité, à laquelle l'État malgache a tenté de répondre par l'adoption d'instruments juridiques nationaux mais que, compte tenu du cadre juridique du secteur minier et dans le contexte spécifique du développement de ce secteur, ce rôle évolue et fait craindre une protection insuffisante. L'examen des principaux instruments de droit international en matière de protection in situ de la biodiversité, suivant une approche juridique positiviste, descriptive et explicative, permet d'établir l'existence d'une obligation étatique de protection in situ de la biodiversité et d'en préciser les composantes qui structurent le rôle attendu de l'État malgache. Avec cette mise en perspective, la thèse s'interroge sur les raisons juridiques permettant que des espaces riches en biodiversité, sensibles ou protégés puissent continuer d'être affectés par des activités minières aux impacts souvent importants. En adoptant une perspective historique, la thèse examine par la suite le cadre normatif du secteur minier à Madagascar. Puis, à partir d'une analyse pluraliste et internormative des cadres normatifs de la protection in situ de la biodiversité et du secteur minier, elle cherche à saisir les raisons qui expliquent que le développement minier puisse affecter les espaces d'importance pour la biodiversité, malgré la protection offerte par le droit national et international en la matière. À travers l'analyse, elle met en lumière, une articulation entre ces cadres qui ne favorise pas une pleine prise en charge de cette protection par l'État malgache, dont les capacités à assumer son rôle et à mettre en œuvre son obligation sont limitées par divers facteurs. Au contact du régime minier, le rôle fort attendu de l'État se transforme et des décalages apparaissent entre son obligation théorique de protéger la biodiversité in situ, issue des instruments juridiques internationaux et transposée dans le droit national, et la mise en œuvre de cette obligation à Madagascar. La thèse n'a pas pour objectif de recommander une réforme du droit, laquelle relève d'un choix éminemment politique, mais plutôt de mettre en évidence les faiblesses, les limites et les incohérences existantes dans les cadres juridiques nationaux régissant la protection in situ de la biodiversité en contexte de développement minier, ce qui constitue le premier pas dans le processus de leur résolution. En ce sens, elle vise à susciter une réflexion sur l'évolution du droit, ce qu'il pourrait être et sur les enjeux de durabilité dans ce domaine transversal ainsi que, plus généralement, sur les modèles de mise en valeur des ressources naturelles déployés à Madagascar depuis les années 1990.
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Le droit applicable aux chemins forestiers du Québec dans une perspective de protection de la biodiversitéDesmarais, Miriam 19 April 2018 (has links)
Au Québec, les chemins forestiers causent de nombreuses répercussions environnementales en modifiant les caractéristiques de l’écosystème. L’augmentation de la densité du réseau routier a manifestement des effets négatifs sur la biodiversité. Le droit applicable au territoire forestier québécois prend-il en compte de manière appropriée ces effets sur la biodiversité? Afin de répondre à cette question, le droit applicable aux chemins forestiers est abordé sous deux angles d’analyse : l’approche de droit classique puis l’approche innovatrice. Selon l’angle d’approche, chaque source du droit est décrite, puis, analysée en se basant sur les trois stratégies suivantes : (1) Réduction significative de la construction des routes, (2) Limitation d’accès, fermeture et reboisement des routes, (3) Mesures d’atténuation des impacts liés aux routes. Au final, on constate que le droit applicable aux chemins forestiers du Québec prend en compte indirectement, mais de diverses manières, les effets potentiellement nuisibles à la biodiversité.
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Analyse des impacts opérationnels et financiers d'un aménagement écosystémique dans la région de la Côte-Nord : le cas de l'Île René-LevasseurVolpé, Sylvain 12 April 2018 (has links)
L'aménagement écosystémique est un concept d'aménagement qui est à l'avant plan de la foresterie québécoise depuis quelques années (Coulombe et al, 2004; Jette, 2006). Cependant, jusqu'à maintenant, personne n'a fait la preuve que le concept pouvait être transposé en pratique, surtout à grande échelle. Un des principaux défis de l'aménagement écosystémique est d'assembler un grand nombre de traitements sylvicoles qui doivent permettre de concilier les volets écologique, social et économique. Le choix de ces traitements sylvicoles doit passer le test de la validation autant écologique que social, mais surtout, dans l'objet de ce mémoire, celui de la faisabilité opérationnelle et financière. Cette étude de cas de la stratégie d'aménagement écosystémique développée pour l'île René-Levasseur (IRL) a permis d'obtenir la même possibilité forestière (260 000 m3 /an) que celle obtenue par la stratégie de coupe en mosaïque (CMO) présentement en vigueur sur ce territoire. Cependant, le coût d'approvisionnement de la stratégie écosystémique est de 16 % supérieur à celui de la stratégie CMO.
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Le lémurien das les groupes linguistiques du nord-ouest de Madagascar et du sud de Mayotte : Eléments pour une Anthropologie de la biodiversitéHarpet, Claire 25 November 2005 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche traite des interactions des hommes et des lémuriens. Ces animaux endémiques de Madagascar, menacés de disparition par la déforestation, représentent à eux seuls plus de cinquante espèces et sous-espèces différentes, dont quelques-unes ont été implantées sur les îles Comores. Les recherches de l'auteure se sont portées sur les connaissances et les représentations, les techniques d'utilisation et les méthodes de classification des sociétés dites traditionnelles à l'égard de leur environnement naturel, en vue d'une meilleure compréhension de ce qui lie ces groupes humains à leur milieu, pour mieux définir à la fois leurs besoins et leurs impacts, mais également leur rôle potentiel dans la conservation et la protection de la biodiversité. Les terrains d'enquêtes à Madagascar étaient situés principalement sur la côte Ouest de la Grande Ile auprès des ethnies Sakalava du Boina, Tsimiety et Bestimisaraka, et sur la côte sud de Mayotte où se sont implantées des populations malgaches.
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