In 1973, the French government, in response to considerable pressure from small retailer interest groups, introduced legislation aimed at restricting the future growth of large area retail stores. The "Loi Royer" established a series of departmental planning commissions composed of retailer, locally elected, and consumer representatives. These commissions were given the power to authorise or reject planning applications for large retail units and extensions to existing stores, above certain size thresholds dependent upon the size of the commune in which development was to take place. The law allowed for an appeal procedure in which the Minister of Commerce and Crafts, advised by a national commission of similar composition, was the final arbiter. This thesis examines the impact of the "Loi Royer", with particular reference to hypermarket development in France. The spatial and structural growth of large stores, and large retail organisations is assessed, with case studies undertaken on the application of the law in the Brittany region, and the growth of the Carrefour group. The role and form of public policy in the retail sector in general is also considered. The composition of the commissions and proceedures established by the legislation provided considerable potential for influencing the development of large stores in France. However, whilst the legislation has had some short term and localised impact upon hypermarket development, in the long term, the restrictive effects of the law must be questioned. By exploiting various loopholes and failings in the legislation, hypermarket openings have continued, and the large retail groups have maintained their growth largely at the expense of the small retailer, whom the law was intended to protect. The legislation may also have indirectly encouraged numerous strategic adaptions, on the part of the larger retail organisations, which have served to further improve their position vis a vis smaller retailers, or introduced large retail groups into sectors traditionally dominated by independent traders.

Les deux principales approches de modélisation des inondations en milieu urbain sont l'approche unidimensionnelle et l'approche bidimensionnelle. La modélisation bidimensionnelle fournit à priori une représentation plus réaliste des phénomènes que la modélisation unidimensionnelle, mais reste difficilement utilisable en pratique sur des secteurs de grande superficie. En effet, la variabilité de la géométrie urbaine implique des coûts de maillage et des temps de calcul prohibitifs, ainsi que des besoins en données considérables. Cette thèse de doctorat a pour objet l'étude de formulations alternatives à la modélisation bidimensionnelle classique.<br />Dans une première partie, on cherche à représenter un carrefour par une relation de répartition des débits, destinée à être intégrée dans un modèle unidimensionnel. Une relation conceptuelle a été couplée avec un modèle unidimensionnel utilisant l'approximation de l'onde cinématique pour simuler l'inondation du quartier Richelieu à Nîmes. Une relation empirique de répartition a été développée pour des carrefours à quatre branches à partir de simulations numériques bidimensionnelles.<br />La deuxième partie de la thèse porte sur la modélisation bidimensionnelle macroscopique. Cette approche consiste à décrire la zone urbaine à grande échelle par des propriétés statistiques telles que la porosité. Des zones urbaines de grande étendue peuvent ainsi être maillées de façon relativement grossière, ce qui contribue à réduire considérablement les temps de calcul. Un tenseur de pertes de charge singulières a été introduit pour représenter l'influence des singularités urbaines. Sa formulation a été développée à partir de simulations bidimensionnelles sur des réseaux de rues synthétiques. La modélisation macroscopique a été validée sur des cas-tests expérimentaux faisant appel à des modèles réduits et donne des résultats satisfaisants.<br />En parallèle, un solveur de Riemann d'état approché a été développé pour les équations de propagation classiques. Les invariants de Riemann sont exprimés en fonction des flux en tenant compte des termes source, ce qui permet un calcul direct des flux aux interfaces entre cellules. Divers cas-tests numériques montrent une nette amélioration par rapport aux solveurs classiques tel que le solveur HLL/HLLC.