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La réforme musicale de saint Bernard: ses sources et ses enjeux

Scarcez, Alicia 03 December 2012 (has links)
La thèse exploite, pour la première fois, d’exceptionnels manuscrits de l’office cistercien. Comprenant la liturgie cistercienne d’origine messine copiée vers 1136/1140, ces documents ont servi, quelques années plus tard, de brouillons à la réforme liturgique et musicale de Bernard de Clairvaux. Ils ont été partiellement biffés et grattés de façon à correspondre aux nouvelles normes cisterciennes.<p>La principale liasse d’épreuves bernardines, constituée des quelque 185 folios de l’antiphonaire 12A-B de Westmalle, constitue le socle de la thèse et la matière du tableau liturgique général présenté dans l’annexe 3. Cette table distingue les pièces de première main de celles écrites par les correcteurs bernardins. Les autres épreuves, l’antiphonaire 6 de Tamié (Savoie) et les fragments de la Fille-Dieu (Suisse), ont été reproduites dans l’annexe 2. Avec les folios de Westmalle 12A-B, elles sont les seules à conserver une part importante des mélodies originelles, à révéler les corrections et les procédures bernardines. Les analyses codicologique et paléographique des documents, mises en relation avec les données historiques, ont permis de dégager deux phases de corrections et de situer l’achèvement de la réforme bernardine, vraisemblablement à Hautcrêt vers 1143.<p>Le répertoire de l’hymnaire a été revu (chapitre IV) et celui de la messe, réexaminé à la lumière des reliquats du premier graduel cistercien, jusqu’ici inexploités. Ces bribes intactes ont été confrontées aux équivalents de la deuxième réforme et ouvrent (chapitre III) l’étude comparative des chants de l’office du premier et du deuxième Cîteaux (chapitres VII à X). <p>Au fil de l’analyse, des échantillons tirés du graduel ou de l’antiphonaire sont présentés dans les tableaux synoptiques rassemblés dans l’annexe 1. Chacun d’entre eux comprend, quand c’est possible, la première version cistercienne originelle reconstituée, la version bernardine et, selon les besoins, un panel plus ou moins important de référents grégoriens (décrits au chapitre VI), destinés à replacer chaque liturgie cistercienne dans son contexte culturel et à en établir les sources. <p>Ce travail tend à modifier l’image de la réforme bernardine, censée avoir appauvri la tradition grégorienne par l’application stricte des règles musicales. Elle montre que de nombreuses pièces introduites par les correcteurs sont issues de la tradition clunisienne et parfois spécifiquement de la tradition de l’abbaye de Molesme d’où sont issus les pères fondateurs de Cîteaux. Les reliquats de la liturgie molesmienne notée, reproduits en fac-similé (annexes 2) et inconnus jusqu’ici, ont permis d’établir l’existence d’une chaîne de tradition musicale reliant Molesme aux monastères de sa tradition (Montier-la-Celle et Marmoutier) ;et de faire ressortir les liens qui unissent la tradition des premiers moines blancs à de nombreuses corrections bernardines. L’examen du bréviaire Paris 3241, sorti de l’anonymat en 2007 et exploité ici pour la première fois, a en particulier permis de conclure au transfert de pièces et formulaires entiers de la tradition molesmienne vers le deuxième Cîteaux. <p>Bien plus que la théorie musicale, réputée si importante, mais en réalité modérément appliquée, ce sont la raison pratique, le souci de l’authenticité et de la bonne articulation du texte latin, l’esthétique et la culture mélodique du terroir bourguignon qui ont guidé les choix des réformateurs bernardins. La liturgie messine, adoptée à Cîteaux entre 1108 et 1143, était porteuse de variantes dialectales que les Bernardins ont abandonnées pour se réapproprier leur patrimoine ancestral, marqué par des segments musicaux expressifs et des idiomes caractéristiques du domaine latin. <p>L’interprétation musicale de spécimens du premier et du deuxième Cîteaux, mis en regard, illustre ce basculement culturel de l’ensemble liturgique « est » vers celui de l’« ouest ». La pochette musicale comprend aussi quelques unica et emprunts traditionnels ciblés qui illustrent la richesse de l’esthétique du deuxième Cîteaux.<p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The Artistic and Architectural Patronage of Countess Urraca of Santa María de Cañas: A Powerful Aristocrat, Abbess, and Advocate

McMullin, Julia Alice Jardine 09 May 2005 (has links) (PDF)
Countess Urraca Lope de Haro was the daughter of the noble Lord Diego Lope de Haro, friend and advisor to King Alfonso VIII of Castilla-León and granddaughter of Lord Lope Díaz de Haro and Lady Aldonza Ruiz de Castro, aristocratic courtiers as well as popular monastic patrons. As a young and wealthy widow, Countess Urraca took monastic vows at the Cistercian nunnery of Santa María de Cañas founded by her grandparents. Within a short time of uniting herself to this monastery, she was chosen as its fourth abbess in 1225, a position she held for thirty-seven years until her death in 1262. Following the tradition of monastic patronage established by her noble family members, Countess Urraca expanded the monastery's small real estate holdings, oversaw extensive building projects to create permanent structures for the nunnery, and patronized artistic projects including statuettes of the Virgin Mary and St. Peter in addition to her own decorative stone sarcophagus during her term as abbess. This thesis examines the artistic decoration and architectural patronage of this powerful woman and the influences she incorporated into the monastic structures at Cañas as she oversaw their construction. In dating the original buildings of the monastery at Cañas to the period of Countess Urraca's leadership, the predominant architectural features and decorative details of female Cistercian foundations in northern Spain are discussed. Comparisons with additional thirteenth-century Cistercian monasteries from the same region in northern Spain are offered to demonstrate the artistic connections with the structures Countess Urraca patronized. In addition, this thesis examines Countess Urraca's obvious devotion to the Virgin Mary and St. Peter by considering the medieval monastic world in which she lived and the strong emphasis the Cistercian Order placed on such worship practices. The potent spiritual connections Countess Urraca made by commissioning images of essential, holy intercessors testifies to her devotion to them and the powerful salvatory role she herself played in the lives of the nuns for whom she was responsible. As a nun and abbess, Countess Urraca was urged to emulate Mary's mothering, nurturing qualities, and, as she did so was simultaneously empowered by the Virgin's heavenly authority as administrator of mercy. Indeed, through studying her art it is clear that she saw herself as an intercessor on behalf of the nuns for whom she was responsible. Furthermore, discussion of the imagery displayed on Countess Urraca's decorative stone sarcophagus demonstrates not only a similar message of salvation through intercessors such as Peter and Mary, but also testifies of Abbess Urraca's aristocratic lineage. Through this artistic commission, the Abbess creates another direct, personal link between herself and the Virgin by including the symbol of the rosary throughout the iconography of her tomb. Such a symbol represents her devotion to Mary as Queen of Heaven and simultaneously empowers Countess Urraca as an intercessor herself. All of these architectural and artistic commissions confirm that she was a powerful woman who wielded a great deal of influence.

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