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Capacité en matière de prise de décisions chez des récidivistes de conduite avec capacités affaiblies par l’alcoolMaldonado Bouchard, Sioui 04 1900 (has links)
Thomas G. Brown, Ph.D., co-directeur de recherche / Objectifs : La capacité en matière de prise de décisions des récidivistes de conduite avec capacités affaiblies (CCA) semble les distinguer des non-contrevenants, particulièrement dans des situations ambiguës à haut risque, telles que la CCA. Cette étude exploratoire vise à vérifier l’hypothèse selon laquelle les récidivistes de CCA (R) auraient une moins bonne capacité de prise de décisions et une plus faible réponse de conductibilité électrodermale par anticipation à la tâche Iowa Gambling Task (IGT) que les non-contrevenants (C).
Méthode : Vingt-trois récidivistes et 24 non-contrevenants ont été recrutés. Leur âge moyen (± É.T.) était 44.17(10.03) et 37.29 (10.60) ans respectivement. Les participants devaient être âgés de 18 ans ou plus, et avoir eu deux condamnations pour CCA ou plus pour le groupe R, et zéro CCA et un permis de conduire pour le groupe C. Les participants ont effectué I’IGT, une tâche neurocognitive de prise de décisions comprenant 100 sélections de cartes divisées en cinq blocs pour les analyses. On a comparé la performance du groupe R versus le groupe C à l’aide d’une ANOVA à mesures répétées [2 (groupe) x 5 (blocs)]. On a évalué la performance durant les blocs 1 & 2 (décisions dans l’ambiguïté) et blocs 3-5 (décisions sous haut risque) en utilisant des tests t post-hoc. Finalement, on a mesuré leur réponse de conductibilité électrodermale (RCEA) durant l’IGT.
Résultats : L’ANOVA à mesures répétées des blocs 1 à 5 a révélé un effet significatif de l’interaction groupe par bloc, F(1,45)=5.28, p=.03, état carré =.11. Les tests t post hoc ont révélé une différence significative entre les groupes pour la combinaison des blocs 3 à 5, t(45) = 3.38, p = .002. Un effet d’interaction significatif a été détecté pour la RCEA des récidivistes de CCA versus celle des non-contrevenants, F(8,160)=2.33, p=.02, état carré =.10.
Conclusion : Les récidivistes de CCA performent moins bien que les non-contrevenants à l’IGT. Ils persistent à prendre des décisions basées sur le potentiel de gains immédiats et négligent donc les risques de pertes. Ceci suggère qu’ils ont des déficits en matière de prise de décision, ce qui, en tant que groupe, les différencie des non-contrevenants. Une difficulté en matière de prise de décisions pourrait expliquer en partie le comportement impulsif fréquemment associé au récidivisme de CCA. Finalement, puisque les analyses de RCEA manquaient de puissance statistique, il est possible que de plus grands échantillons puissent permettre d’observer des différences entre les groupes de participants dans l’analyse de RCEA. / Objectives: Poor decision making in ambiguous high-risk situations, such as driving while impaired (DWI) by alcohol, may differentiate DWI recidivists from non-offenders. In this study, we test the hypothesis that DWI recidivists (R) will exhibit poorer decision-making performance on the Iowa Gambling Task (IGT), and in line with the Somatic Marker Hypothesis, weaker anticipatory somatic activation (using skin conductance response as index) than non-offenders (C, comparison group).
Methods: DWI recidivists and non-DWI control drivers were recruited, [R (n=23) and C (n=24), mean ages (± SD) 44.17(10.03) and 37.29 (10.60) years respectively]. Participant selection criteria included ≥ 18 years old and ≥2 DWI convictions for group R and 0 DWI convictions lifetime and a driver’s license for group C. The participants performed the IGT, a decision-making neurocognitive task containing 100 card selection trials that we divided into 5 blocks for analyses. A 2 (group) x 5 (blocks) repeated measures ANOVA was used to compare group R performance on the IGT versus group C, followed by post hoc independent t-tests on aggregated blocks 1-2 (decision under ambiguity) & 3-5 (decision under high risk) to identify the source of group X block significant interactions. Two 3 (group) x 5 (blocks) repeated measures ANOVAs (for good decks and for bad decks) were used to compare the aSCR of groups C and R.
Results: ANOVA repeated measures on blocks 1 to 5 produced a significant effect of group by block interaction F(1,45)=5.28, p=.03, partial ƞ2 =.11. Post hoc t-tests on aggregated blocks 3 to 5 were statistically significant, t(45) = 3.38, p = .002. A significant group x block interaction effect was found for good decks aSCR, F(8,160)=2.33, p=.02, partial ƞ2 =.10 .
Conclusion: DWI recidivists performed more poorly than controls on the IGT, persistently making decisions based on potential immediate gains and neglecting associated loss risks and long-term outcome. This suggests they have reduced neurocognitive decision-making capacities distinguishable from the general population. While DWI recidivists’ behaviour appears as impulsive, these results suggest that their behaviour pattern involves decision-making difficulties. Larger sample sizes may be needed to detect a between-group effect in the aSCR analyses, as they were considerably underpowered.
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Capacité en matière de prise de décisions chez des récidivistes de conduite avec capacités affaiblies par l’alcoolMaldonado Bouchard, Sioui 04 1900 (has links)
Objectifs : La capacité en matière de prise de décisions des récidivistes de conduite avec capacités affaiblies (CCA) semble les distinguer des non-contrevenants, particulièrement dans des situations ambiguës à haut risque, telles que la CCA. Cette étude exploratoire vise à vérifier l’hypothèse selon laquelle les récidivistes de CCA (R) auraient une moins bonne capacité de prise de décisions et une plus faible réponse de conductibilité électrodermale par anticipation à la tâche Iowa Gambling Task (IGT) que les non-contrevenants (C).
Méthode : Vingt-trois récidivistes et 24 non-contrevenants ont été recrutés. Leur âge moyen (± É.T.) était 44.17(10.03) et 37.29 (10.60) ans respectivement. Les participants devaient être âgés de 18 ans ou plus, et avoir eu deux condamnations pour CCA ou plus pour le groupe R, et zéro CCA et un permis de conduire pour le groupe C. Les participants ont effectué I’IGT, une tâche neurocognitive de prise de décisions comprenant 100 sélections de cartes divisées en cinq blocs pour les analyses. On a comparé la performance du groupe R versus le groupe C à l’aide d’une ANOVA à mesures répétées [2 (groupe) x 5 (blocs)]. On a évalué la performance durant les blocs 1 & 2 (décisions dans l’ambiguïté) et blocs 3-5 (décisions sous haut risque) en utilisant des tests t post-hoc. Finalement, on a mesuré leur réponse de conductibilité électrodermale (RCEA) durant l’IGT.
Résultats : L’ANOVA à mesures répétées des blocs 1 à 5 a révélé un effet significatif de l’interaction groupe par bloc, F(1,45)=5.28, p=.03, état carré =.11. Les tests t post hoc ont révélé une différence significative entre les groupes pour la combinaison des blocs 3 à 5, t(45) = 3.38, p = .002. Un effet d’interaction significatif a été détecté pour la RCEA des récidivistes de CCA versus celle des non-contrevenants, F(8,160)=2.33, p=.02, état carré =.10.
Conclusion : Les récidivistes de CCA performent moins bien que les non-contrevenants à l’IGT. Ils persistent à prendre des décisions basées sur le potentiel de gains immédiats et négligent donc les risques de pertes. Ceci suggère qu’ils ont des déficits en matière de prise de décision, ce qui, en tant que groupe, les différencie des non-contrevenants. Une difficulté en matière de prise de décisions pourrait expliquer en partie le comportement impulsif fréquemment associé au récidivisme de CCA. Finalement, puisque les analyses de RCEA manquaient de puissance statistique, il est possible que de plus grands échantillons puissent permettre d’observer des différences entre les groupes de participants dans l’analyse de RCEA. / Objectives: Poor decision making in ambiguous high-risk situations, such as driving while impaired (DWI) by alcohol, may differentiate DWI recidivists from non-offenders. In this study, we test the hypothesis that DWI recidivists (R) will exhibit poorer decision-making performance on the Iowa Gambling Task (IGT), and in line with the Somatic Marker Hypothesis, weaker anticipatory somatic activation (using skin conductance response as index) than non-offenders (C, comparison group).
Methods: DWI recidivists and non-DWI control drivers were recruited, [R (n=23) and C (n=24), mean ages (± SD) 44.17(10.03) and 37.29 (10.60) years respectively]. Participant selection criteria included ≥ 18 years old and ≥2 DWI convictions for group R and 0 DWI convictions lifetime and a driver’s license for group C. The participants performed the IGT, a decision-making neurocognitive task containing 100 card selection trials that we divided into 5 blocks for analyses. A 2 (group) x 5 (blocks) repeated measures ANOVA was used to compare group R performance on the IGT versus group C, followed by post hoc independent t-tests on aggregated blocks 1-2 (decision under ambiguity) & 3-5 (decision under high risk) to identify the source of group X block significant interactions. Two 3 (group) x 5 (blocks) repeated measures ANOVAs (for good decks and for bad decks) were used to compare the aSCR of groups C and R.
Results: ANOVA repeated measures on blocks 1 to 5 produced a significant effect of group by block interaction F(1,45)=5.28, p=.03, partial ƞ2 =.11. Post hoc t-tests on aggregated blocks 3 to 5 were statistically significant, t(45) = 3.38, p = .002. A significant group x block interaction effect was found for good decks aSCR, F(8,160)=2.33, p=.02, partial ƞ2 =.10 .
Conclusion: DWI recidivists performed more poorly than controls on the IGT, persistently making decisions based on potential immediate gains and neglecting associated loss risks and long-term outcome. This suggests they have reduced neurocognitive decision-making capacities distinguishable from the general population. While DWI recidivists’ behaviour appears as impulsive, these results suggest that their behaviour pattern involves decision-making difficulties. Larger sample sizes may be needed to detect a between-group effect in the aSCR analyses, as they were considerably underpowered. / Thomas G. Brown, Ph.D., co-directeur de recherche
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Contingency Management and Brief Motivational Interviewing Interventions for Impaired Driving OffendersAverill, Farah 11 1900 (has links)
No description available.
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Le profil des récidivistes en matière de conduite avec capacités affaiblies par l’alcool : une étude des caractéristiques neuropsychologiques et psychologiques des contrevenants selon leur sexeFillion-Bilodeau, Sarah 06 1900 (has links)
Durant les dernières décennies, les différences intersexes en matière de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool (CCAA) ont suscité l’attention, alors que le comportement est en augmentation chez les femmes tandis qu’il diminue chez les hommes. Les données suggèrent que, chez les femmes, la CCAA s’associe à des caractéristiques psychologiques différentes de celles qui se retrouvent chez les contrevenants masculins (c.-à-d. davantage de problèmes liés à l’alcool et aux drogues et de psychopathologies, mais moins de recherche de sensations et de comportements délinquants). Malgré ce profil différentiel, les femmes contrevenantes de la CCAA demeurent une population hautement méconnue, particulièrement en ce qui a trait au profil des récidivistes. Alors que chez les hommes, des données émergentes indiquent que des limitations cognitives sont présentes chez les récidivistes et qu’elles constituent potentiellement un mécanisme sous-jacent au comportement, le profil cognitif des femmes récidivistes demeure inexploré. Des données exploratoires obtenues chez les contrevenantes et la documentation de champs de recherche connexes suggèrent que les femmes se distinguent notamment en ce qui concerne leur fonctionnement exécutif qui pourrait être préservé, alors que leur fonctionnement visuospatial serait déficitaire en comparaison de leurs vis-à-vis masculins.
L’objectif de la présente thèse est d’approfondir les connaissances sur les caractéristiques des femmes récidivistes, ce qui permettra de mieux comprendre l’hétérogénéité de cette population et de générer des hypothèses au regard des mécanismes cognitifs sous-jacents à la répétition du comportement de CCAA. Plus spécifiquement, la thèse a pour objectif premier d’étudier les différences entre les sexes en matière de fonctionnement visuospatial et de mémoire visuelle, d’attention et de fonctionnement exécutif (c.-à-d. flexibilité cognitive, abstraction, inhibition). L’objectif secondaire consiste à comparer ces contrevenants au regard de leurs caractéristiques psychologiques (problèmes liés à l’alcool et aux drogues, impulsivité, recherche de sensations, traits antisociaux, anxiété et dépression).
L’hypothèse examinée soutient que les femmes et les hommes récidivistes de la CCAA performent moins bien que les femmes et les hommes non-contrevenants en termes de fonctionnement visuospatial, attentionnel et exécutif. En outre, il est attendu que les femmes récidivistes présentent des performances inférieures à celles des hommes récidivistes en ce qui a trait aux fonctions visuospatiales. Par ailleurs, l’hypothèse prévoit que les hommes récidivistes aient des performances inférieures à celles des femmes récidivistes sur le plan exécutif et attentionnel. En matière de caractéristiques psychologiques, il est attendu que les femmes et les hommes récidivistes présentent significativement plus de problèmes liés à l’alcool et aux drogues, d’impulsivité, de recherche de sensations et d’indices de psychopathologies (tendance antisociale, dépression, anxiété) que les non-contrevenants. En outre, il est attendu que les femmes récidivistes présentent plus de problèmes liés à l’alcool et aux drogues et d’indices de dépression et d’anxiété que les hommes récidivistes. Enfin, il est attendu que les hommes récidivistes présentent significativement plus d’impulsivité, de recherche de sensations et de traits antisociaux que les femmes récidivistes.
Ces hypothèses se confirment partiellement, alors que les hommes récidivistes (n = 39) présentent des performances inférieures à celles des hommes non-contrevenants (n = 20) et des femmes récidivistes (n = 20) sur le plan attentionnel et exécutifs. Toutefois, les femmes récidivistes ne se distinguent pas des femmes non-contrevenantes (n = 20) en matière de fonctionnement neuropsychologique. En ce qui a trait aux caractéristiques psychologiques, les résultats soutiennent partiellement les hypothèses.
La discussion met en lumière que les femmes et des hommes récidivistes présentent des caractéristiques similaires, hormis en ce qui a trait au fonctionnement attentionnel et exécutif qui semble jouer un rôle dans la récidive au masculin, alors que cela n’apparaît pas être le cas chez les femmes chez qui le comportement pourrait être davantage situationnel. La nécessité que des études futures soient réalisées au moyen de devis expérimentaux, de même que les difficultés inhérentes au recrutement des femmes récidivistes sont discutées. / During the past decade, female driving while impaired by alcohol (DWIA) have gathered more attention as DWIA is increasing in females while decreasing in males. Data suggest that DWIA risk in females is associated with distinct psychological characteristics from those of male offenders (i.e. more alcohol and drug-related problems, and psychopathology, while less sensation seeking and delinquency). Despite this differential profile, female DWIA offenders remain a highly unknown population, especially regarding recidivism. In addition, growing data, mostly based on male offenders, support the idea that cognitive limitations are present in recidivists and represent a potential underlying mechanism to their behavior. Exploratory data collected in female offenders and data from other germane research fields suggest that female recidivists are cognitively distinct, especially in terms of executive functioning that could be relatively spared while their visuospatial functioning would be more impaired in comparison of male offenders.
The objective of this dissertation is to enhance knowledge on female recidivist’s characteristics. This will allow a better comprehension of the heterogeneity of DWIA recidivist’s population and generate hypotheses concerning potential mechanisms that underlie their repetitive DWIA behavior. The thesis is especially targeting neuropsychological and psychological characteristics of female recidivists. More specifically, the study’s first aim is to examine DWIA recidivists sex differences regarding visuospatial functioning, attentional and executive functions (i.e. cognitive flexibility, abstraction, inhibition). The secondary objective is to compare offenders on psychological characteristics (alcohol and drug use, impulsivity, sensation seeking, anxiety, depression and antisocial tendencies). It is hypothesized that female and male DWIA recidivists would present a lower performance than their respective non-offender counterparts in terms of visuospatial, attentional and executive functions. In addition, it is expected that female recidivists would present a lower visuospatial performance than male recidivists. It is also hypothesized that male recidivists would exhibit lower attentional and executive performances than female recidivists. Regarding psychological characteristics, it is expected that recidivists would present more alcohol and drug-related problems, impulsivity, sensations seeking and psychopathology (antisocial tendencies, depression, anxiety) than non-offenders and that female recidivists would present more alcohol and drug-related problems, depression and anxiety than male recidivists. Finally, hypotheses suggest that male recidivists would present more impulsivity, sensations seeking and antisocial tendencies than female recidivists. These hypotheses are partially supported as male recidivists (n = 39) present lower attentional and executive performances than male non-offenders (n = 20) and female recidivists (n = 20). However, female recidivists do not significantly differ from female non-offenders (n = 20) in terms of neuropsychological functioning. In regard to psychological characteristics, results partially support hypotheses. The discussion highlights female and male similar characteristics except for attentional and executive mechanisms that seem to play a role in male recidivism, while it is apparently not the case in female recidivists whose behavior could be more situational. The need for further studies with experimental design as well as difficulty in female recruitment are discussed.
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