Reproduction de : Thèse doctorat : Psychologie du sport : Reims : 2006. / Titre provenant de l'écran titre. Bibliogr. f. 192-220.

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

De nombreuses études ont montré que la fréquence de l'usage, de l'abus et de la dépendance au cannabis sont particulièrement élevés chez les patients atteints de schizophrénie, à tous les stades de leur évolution : lors des prodromes de la maladie, lors du 1er épisode psychotique et au cours de l'évolution. Les raisons de la fréquence de la comorbidité sont multifactorielles et comprennent les effets psychotomimétiques induits par la consommation de cannabis, certains traits de personnalité et une vulnérabilité familiale, dont nous avons étudié certains aspects. Nous avons retrouvé des scores de SNM plus élevés dans une population de patients non psychotiques, dépendants au cannabis que chez les sujets témoins, en particulier des scores de coordination motrice et d'intégration sensorielle. Nous avons retrouvé des niveaux d'impulsivité et de recherche de sensations plus élevés chez les patients atteints de schizophrénie avec abus/dépendance au cannabis par rapport aux patients simples usagers et aux patients abstinents. Nous avons évalué les caractéristiques des patients sensibles aux effets psychotomimétiques induits par le cannabis : ils avaient un âge de début du 1er épisode psychotique plus précoce (2 ans et demi) et des antécédents familiaux de troubles psychotiques plus fréquents par rapport aux patients non sensibles. Dans une étude réalisée dans un service universitaire au Maroc, nous avons retrouvé que le profil des conduites addictives chez les patients schizophrènes était différent de celui retrouvé dans les études antérieures en Europe ou en Amérique du Nord, suggérant que la disponibilité des drogues et le contexte socio-culturel ont aussi une influence.

Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

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La présente étude s’interroge sur les rapports entre la prise de risque et différentes variables individuelles et sociales ─ l’identité sexuée, la recherche de sensations, l’estime de soi, l’attachement aux parents et la supervision parentale ─ chez jeunes adolescents piétons âgés de 9 à 14 ans. Afin d’obtenir les données, 948 participants scolarisés de la classe de CM1 à celle 3ème ont répondu à un questionnaire. Les résultats nous ont permis de confirmer que d’une part les garçons prennent plus de risques que les filles et d’autre part, que plus l’enfant est âgé plus il prend des risques dans l’espace routier. Les résultats confirment également l’existence de liens entre l’identité sexuée, la recherche de sensations, l’attachement aux parents, la supervision parentale et la prise de risque piéton. Par contre, l’estime de soi n’est pas corrélée à la prise de risque piéton. Des analyses de régression linéaires nous ont permis de montrer que la recherche de sensations s’explique par non seulement un besoin biologique ou physiologique de sensations mais aussi par un besoin de correspondre à des rôles sociaux, à la norme. La recherche de sensations c’est en grande partie quelque chose qui vise à satisfaire un besoin identitaire, rôles de sociaux auxquels on est tenu d’adhérer. Le modèle de Baron et Kenny (1986) nous a permis de vérifier que la supervision parentale agit bien comme variable médiatrice entre l’attachement des parents et la prise de risque piéton. Ainsi nous proposons un modèle plus complexe du MIO (modèle interne opérant) de Greenberg (1987). En effet, la supervision fait partie de l’attachement ; c'est-à-dire qu’en plus des dimensions communication/confiance et aliénation, on ajoute la dimension de supervision. Le sentiment d’être bien supervisé par les parents explique la mise en danger de soi en plus de l’attachement confiant. / In the present study, we investigate the relationships between risk-taking and different individual and social variables – gender-role identity, sensations-seeking, self-esteem partial-attachment and parental-supervision – in young adolescent pedestrians (9 to 14 years old). In order to obtain valuable data, 948 pupils from CM1 to 3rd had to answer a set of questions. The results have confirmed that, on the one hand, boys take more risks than girls, and on the other hand, the more the child is old, the more he takes risks in the road-space. The results confirm, also, the association of the variables gender-role identity, sensations-seeking, parental attachment and parental supervision with the pedestrian risk-taking. On the other hand, there is no relationship between self-esteem and pedestrian risk-taking. A series of multiple regression analyses have shown that sensations-seeking cannot be explained only by biological or physiological need of sensations, but also by the need to correspond with the social roles. The Baron and Kenny (1986) model allows to verify that the parental-supervision does act as a mediating variable between parental-attachment and pedestrian risk-taking. So, we propose a more complex model of the MIO (construct of “working models”) of Greenberg (1987). Supervision is one of the dimensions of the attachment that is to say that, in addition to the communication/confidence and alienation dimensions, there is the supervision dimension. The feeling of being well-supervised by the parents, explains the self-endangering in addition to the confident-attachment.

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Le présent mémoire de maîtrise porte sur la relation potentielle entre le trait de personnalité de recherche de sensations et le traitement des expressions faciales émotionnelles, en particulier la perception (intensité et valence perçues) et la réaction (excitation) aux expressions faciales émotionnelles des autres. Nous examinons si les différences individuelles dans la recherche de sensations sont liées aux variations dans la perception et les réactions aux émotions faciales positives, négatives et neutres chez autrui. Nous recherchons également si les différences de perception ont un rôle à jouer dans la relation entre la réaction d'excitation et la recherche de sensations. Un échantillon de jeunes adultes (N=77) a rempli le formulaire V de l'échelle de recherche de sensations (SSS-V) et a évalué l'intensité et la valence d'expressions faciales émotionnelles tirées de la banque de visages émotionnels dirigés de Karolinska (KDEF). Les participants ont également rapporté leur réponse d'excitation émotionnelle perçue à ces stimuli. En utilisant des régressions hiérarchiques, nous montrons que la recherche de sensations est liée à une réponse d'excitation perçue plus élevée aux expressions faciales émotionnelles positives, négatives et neutres. Une recherche de sensations plus élevée était également associée à une intensité perçue plus élevée, mais uniquement pour une expression faciale neutre, cette relation médiant entièrement l'association entre la recherche de sensations et la réponse d'excitation. Cette thèse de maîtrise fournit les premières données sur la relation entre le trait de personnalité de recherche de sensations et les différences individuelles dans le traitement des émotions chez les autres. Elle ouvre la porte à de futures recherches sur l'impact potentiel du trait de personnalité de recherche de sensations sur le fonctionnement social chez les jeunes adultes. / The present master’s thesis focuses on the potential relation between sensation seeking and the processing of emotional facial expressions, specifically the perception (perceived intensity and perceived valence) and reaction (arousal) to emotional facial expressions in others. We investigate whether individual differences in sensation seeking are related to the variations in perception and reactions to positive, negative, and neutral facial emotions in others. We also investigate if differences in perception have a role to play in the relationship between the self-reported arousal response and sensation seeking. A sample of young adults (N=77) completed the Sensation Seeking Scale Form V (SSS-V), and rated the intensity and valence of facial emotional expressions taken from the Karolinska Directed Emotional Faces (KDEF) set. Participants also reported their perceived emotional arousal response to these stimuli. Using hierarchical regressions, we show that sensation seeking is related to higher self-reported arousal response to positive, negative, and neutral emotional facial expressions. Higher sensation seeking was also associated with higher perceived intensity but only for neutral facial expression, this relation fully mediated the association between sensation seeking and arousal response. This master’s thesis provides the first data on the relation between sensation seeking trait and individual differences in processing of emotions in others. It opens the door to future research on the potential impact of the sensation seeking personality trait on social functioning in young adults.

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