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Écrire la souffrance de l’enfant au tournant du XXIe siècle : le récit à l’épreuve de l’innommable

Brière, Émilie 07 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l’Université Charles-de-Gaulle – Lille-3 pour l'obtention du diplôme de doctorat en Langue et littérature françaises. / Cette thèse est consacrée à l’analyse de six récits parus en France dans les quinze dernières années et qui se donnent pour objet la souffrance de l’enfant : Viol de Danièle Sallenave (1997), L’Enfant éternel de Philippe Forest (1997), Le Cri du sablier de Chloé Delaume (2001), Tom est mort de Marie Darrieussecq (2007), Les Mains gamines d’Emmanuelle Pagano (2008) et Un petit viol de Ludovic Degroote (2009). Si l’enfance malheureuse est, de longue date, représentée dans la fiction romanesque, les récits qui composent le corpus de cette thèse se signalent par le déplacement singulier qu’ils opèrent dans le traitement de ce thème. Prenant acte de son caractère radicalement insensé, les auteurs de ces textes cherchent moins à rendre raison de ce scandale qu’à inventer les moyens linguistiques, stylistiques et narratifs qui permettent de l’exprimer sans en atténuer la part d’insondable et d’inouï. Tous différemment, ils cherchent à reproduire dans la matière textuelle ce vacillement de la raison, à introduire du flottement là où l’axiologie commande des jugements définitifs. Pour eux, la souffrance de l’enfant, avant d’être dénoncée, doit encore trouver les moyens d’être énoncée. Si bien que la représentation de l’enfance souffrante en vient à constituer une pierre de touche sur laquelle s’éprouvent la parole, la langue, le récit – enfin, la littérature. L’étude de ce corpus requiert de mener, dans un premier temps, des analyses minutieuses qui font appel à des outils et concepts puisés dans diverses théories et méthodes – la linguistique, la stylistique, la rhétorique, la pragmatique, la sémiotique, la narratologie –, afin de mettre en lumière les déplacements sémantiques et sémiologiques effectués par ces six auteurs sur le lexique et les modes usuels de signification. Dans l’esprit de la perspective sociocritique, le résultat de ces analyses sera ensuite projeté sur les structures actuelles de l’imaginaire social français, de manière à évaluer la pertinence épistémologique et la singularité de ces formalisations littéraires en regard des autres pratiques discursives contemporaines. / This thesis is dedicated to the analysis of six novels published in France during the last fifteen years that explore childhood suffering : Viol by Danièle Sallenave (1997), L’Enfant éternel by Philippe Forest (1997), Le Cri du sablier by Chloé Delaume (2001), Tom est mort by Marie Darrieussecq (2007), Les Mains gamines by Emmanuelle Pagano (2008) and Un petit viol by Ludovic Degroote (2009). Although the unhappy childhood has long been addressed in fiction, these novels operate a unique deflection in their treatment of the theme. While acknowledging that this scandal defies reason, the authors of these texts, rather than attempting to explain, seek to invent the linguistic, stylistic and narrative means by which to express childhood suffering, without diminishing its unfathomable nature. In diverse ways, each looks to reproduce within the text this failure of reason, to question where axiology commands definitive judgments. According to these authors, the suffering of the child, before it can be denounced, must first be announced. In this way, the treatment of this theme may be perceived as a touchstone for speech, language, narrative – literature itself. The study of this corpus first requires meticulous analyses that employ tools and concepts drawn from diverse theories and methods – linguistics, stylistics, rhetoric, pragmatics, semiotics, narratology –, in order to shed light on the semantics and semiotic displacements operated by the six authors on the lexicon and the usual modes of signification. In the spirit of the sociocritical perspective, the results of these analyses will then be projected upon the French imaginaire social for the purpose of assessing the epistemological pertinence and the uniqueness of these literary strategies in regard to other contemporary discursive practices.
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Écrire la souffrance de l’enfant au tournant du XXIe siècle : le récit à l’épreuve de l’innommable

Brière, Émilie 07 1900 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’analyse de six récits parus en France dans les quinze dernières années et qui se donnent pour objet la souffrance de l’enfant : Viol de Danièle Sallenave (1997), L’Enfant éternel de Philippe Forest (1997), Le Cri du sablier de Chloé Delaume (2001), Tom est mort de Marie Darrieussecq (2007), Les Mains gamines d’Emmanuelle Pagano (2008) et Un petit viol de Ludovic Degroote (2009). Si l’enfance malheureuse est, de longue date, représentée dans la fiction romanesque, les récits qui composent le corpus de cette thèse se signalent par le déplacement singulier qu’ils opèrent dans le traitement de ce thème. Prenant acte de son caractère radicalement insensé, les auteurs de ces textes cherchent moins à rendre raison de ce scandale qu’à inventer les moyens linguistiques, stylistiques et narratifs qui permettent de l’exprimer sans en atténuer la part d’insondable et d’inouï. Tous différemment, ils cherchent à reproduire dans la matière textuelle ce vacillement de la raison, à introduire du flottement là où l’axiologie commande des jugements définitifs. Pour eux, la souffrance de l’enfant, avant d’être dénoncée, doit encore trouver les moyens d’être énoncée. Si bien que la représentation de l’enfance souffrante en vient à constituer une pierre de touche sur laquelle s’éprouvent la parole, la langue, le récit – enfin, la littérature. L’étude de ce corpus requiert de mener, dans un premier temps, des analyses minutieuses qui font appel à des outils et concepts puisés dans diverses théories et méthodes – la linguistique, la stylistique, la rhétorique, la pragmatique, la sémiotique, la narratologie –, afin de mettre en lumière les déplacements sémantiques et sémiologiques effectués par ces six auteurs sur le lexique et les modes usuels de signification. Dans l’esprit de la perspective sociocritique, le résultat de ces analyses sera ensuite projeté sur les structures actuelles de l’imaginaire social français, de manière à évaluer la pertinence épistémologique et la singularité de ces formalisations littéraires en regard des autres pratiques discursives contemporaines. / This thesis is dedicated to the analysis of six novels published in France during the last fifteen years that explore childhood suffering : Viol by Danièle Sallenave (1997), L’Enfant éternel by Philippe Forest (1997), Le Cri du sablier by Chloé Delaume (2001), Tom est mort by Marie Darrieussecq (2007), Les Mains gamines by Emmanuelle Pagano (2008) and Un petit viol by Ludovic Degroote (2009). Although the unhappy childhood has long been addressed in fiction, these novels operate a unique deflection in their treatment of the theme. While acknowledging that this scandal defies reason, the authors of these texts, rather than attempting to explain, seek to invent the linguistic, stylistic and narrative means by which to express childhood suffering, without diminishing its unfathomable nature. In diverse ways, each looks to reproduce within the text this failure of reason, to question where axiology commands definitive judgments. According to these authors, the suffering of the child, before it can be denounced, must first be announced. In this way, the treatment of this theme may be perceived as a touchstone for speech, language, narrative – literature itself. The study of this corpus first requires meticulous analyses that employ tools and concepts drawn from diverse theories and methods – linguistics, stylistics, rhetoric, pragmatics, semiotics, narratology –, in order to shed light on the semantics and semiotic displacements operated by the six authors on the lexicon and the usual modes of signification. In the spirit of the sociocritical perspective, the results of these analyses will then be projected upon the French imaginaire social for the purpose of assessing the epistemological pertinence and the uniqueness of these literary strategies in regard to other contemporary discursive practices. / Thèse réalisée en cotutelle avec l’Université Charles-de-Gaulle – Lille-3 pour l'obtention du diplôme de doctorat en Langue et littérature françaises.

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