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Le traitement de la preuve audiovisuelle devant la Cour pénale internationale

Muhgoh, Thierry Chia 08 1900 (has links)
L’utilisation croissante de l’information audiovisuelle devant les tribunaux de droit pénal international indique une trajectoire qui oblige à considérer plus attentivement les enjeux soulevés par ce type de preuve à partir de sa collecte, sa conservation jusqu’à son utilisation dans le cadre d’un procès. Ces enjeux peuvent être variés et se rattacher à la véracité, l’authenticité et l’intégrité du contenu d’une telle information. Dans le cadre de ce mémoire, nous plaidons, au moins, pour une approche rigoureuse dans l’évaluation de la preuve audiovisuelle, et ce, tout au long du processus judiciaire d’une affaire devant la CPI, ou au plus, pour un encadrement objectif des règles applicables à la preuve audiovisuelle, et ce, en s’écartant du principe général de souplesse et de flexibilité fortement ancré dans la culture de l’administration de la preuve devant cette institution, pour adopter une approche stricte et rigoureuse. Laquelle favoriserait, d’une part, l’application du critère préalable de fiabilité lors de la phase de l’introduction d’un élément de preuve audiovisuel, et d’autre part, l’application d’une méthode d’évaluation de la preuve audiovisuelle basée sur le modèle d’admission. La présence d’une phase préalable d’analyse substantielle des éléments sensibles, tels que les éléments de preuve audiovisuels, n’implique pas forcément une perte du pouvoir discrétionnaire des juges à renvoyer l’évaluation des éléments de preuve introduits à la fin du processus. L’enjeu fondamental réside dans le fait que le critère préalable de fiabilité et le modèle d’admission permettraient de tempérer le pouvoir discrétionnaire des juges et favoriseraient une analyse plus diligente et rigoureuse des éléments de preuve audiovisuels. À notre avis, cette démarche devra être initiée par les juges des chambres préliminaires et de première instance, en leur qualité de juges de faits et de la preuve, et se concrétiser sur le terrain par les premiers et différents intervenants impliqués dans le processus judiciaire de cette institution. / The increasing use of audiovisual information before international criminal courts is indicative of a trajectory that calls for a closer look at the issues raised by this type of evidence, from its collection and preservation to its use in court. These issues can be varied and relate to the veracity, authenticity and integrity of the content of such information. In this research Paper, we argue for at least a rigorous approach to the evaluation of digital evidence, throughout the judicial process of a case before the ICC, or at most, an objective framing of the rules applicable to digital evidence, departing from the general principle of flexibility strongly rooted in the culture of the administration of evidence before this institution, in favor of a strict and rigorous approach. This would favor the application of the preliminary criterion of reliability when introducing audiovisual evidence, and the application of a method for evaluating audiovisual evidence based on the admission model. The presence of a substantial preliminary analysis phase for sensitive elements, such as digital evidence, does not necessarily imply a loss of judicial discretion to defer the evaluation of the evidence produced to the end of the process. What is fundamentally at stake is the fact that the prior reliability criterion and the admission model would temper judicial discretion and encourage a more diligent and rigorous analysis of digital evidence. In our opinion, this approach should be initiated by the judges of the preliminary and trial chambers, in their capacity as judges of fact and evidence, and implemented in the field by the first and various stakeholders involved in the judicial process of this institution.

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