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Contraintes écophysiologiques de la distribution d'une espèce : divergence parmi les populations sympatriques de Dreissena polymorpha (Pallas) et de D. bugensis (Andrusov) dans l'estuaire et du fleuve Saint-Laurent

Casper, Andrew F 12 April 2018 (has links)
Les différences spatiales existant dans les conditions environnementales peuvent favoriser l’apparition de réponses physiologiques plastiques de la part de plusieurs organismes. Ainsi, des environnements divergents, mais stables temporellement, peuvent mener à la création de différences physiologiques intrinsèques chez un organisme. Le but de cette thèse est de déterminer si les populations contigües chez les adultes des moules zébrée et quagga (Dreissena polymorpha et D. bugensis respectivement) dans un environnement où les contraintes sont distribuées sous forme de mosaïque peuvent favoriser l’apparition de traits divergents. Si tel est le cas, nous déterminerons si les différences enregistrées sont plastiques ou sont des ajustements irréversibles. La comparaison entre des masses d’eau du Saint-Laurent contrastées en terme de physico-chimie de l’eau à permis d’identifier des différences en termes d’indice de condition (contenu en glycogène, ratio ARN/ADN, résistance et masse de la coquille). La réponse enregistrée pour les tissus des moules zébrées et quagga sont similaires, cependant la coquille plus légère (mince) des moules quagga semble lui conférer un avantage lorsque les deux espèces coexistent. Les échantillonnage effectués en milieu naturel et en laboratoire ont démontrés que la distribution en amont des moules zébrés est limitée par l’intrusion saline. Cependant, il semble que les individus retrouvés dans la zone où se retrouve l’intrusion saline sont en meilleur condition (masse des tissus mous vs. la taille de la coquille) que ceux échantillonnés en amont dans la section d’eau douce. Afin de déterminer si les différenciations observées entre les populations locales sont de nature plastique ou sont issues de différenciation physiologique irréversible, nous avons effectué des expériences de transfert réciproque entre les moules en provenance des masses d’eau des Grand Lacs et ceux de l’estuaire moyen. Les résultats indiquent que le taux de croissance de la coquille dépend de l’origine de la population, est indépendante du site de transfert. En comparaison, le ratio ARN/ADN, qui représente une mesure à court terme de la condition et de la croissance, est significativement plus élevé pour les moules en provenance de l’estuaire. Dans le milieu fluvial (eau douce) ou les deux espèces coexistent, les moules quagga croissent plus rapidement que les moules zébrées. Ce résultat va de pair avec l’observation du remplacement des moules zébrées par les moules quagga qui s’opère actuellement dans le système des Grand Lacs –fleuve Saint-Laurent. Il semble cependant que les moules quagga ne performent pas aussi bien que les moules zébrées en milieu estuarien. Ainsi, cela suggère que leur influence risque d’être limité aux régions exclusivement d’eau douce, à moins bien sur qu’elle ne puissent s’ajuster physiologiquement comme le font les moules zébrées. La comparaison de la croissance des coquilles entre les périodes estivales et hivernales indique que la période estivale est plus productive. La moule quagga exhibe un taux de croissance supérieur à celui des moules zébrées pour l’été 2002, hiver 2002 et l’hiver 2003 mais cette observation est inversée pour l’été 2003. / Spatial differences in environmental conditions can lead to plastic physiological responses in many organisms. Yet stable but divergent environmental conditions over multiple generations can produce intrinsic local differences in an organism’s physiology. The goal of this research is to determine whether a contiguous population of adult zebra and quagga mussel (Dreissena polymorpha and D. bugensis) in a stable mosaic of environmental constraints has developed divergent traits and if so are they plastic or irreversible adjustments. Comparison among contrasting St. Lawrence River water-masses found population differentiation in condition (tissue glycogen content, RNA/DNA ratio of tissue as well as shell strength and mass. Though the soft tissue responses of zebra and quagga mussels were similar, the lighter shell of the quagga mussels appears to be an advantage where the two species co-occur. Field sampling and laboratory experiments show that the downstream distribution of zebra mussels is constrained by the tidal intrusion of salinity, but counter-intuitively that the animals at this limit were actually in better condition than those upriver. To explore whether the observed population differentiation represents plasticity or alternatively intrinsic local differentiation, reciprocal transplants of adult mussels from the fluvial estuary and the Great Lakes water masses were conducted. Results indicate that shell growth depends on source population, independent of the environment (river source mussels > estuary source mussels). In contrast, RNA/DNA ratio, a short-term measure of tissue condition and growth, was significantly higher for estuary mussels. In the riverine environment where they coexist, quagga mussels grew faster than zebra mussels, supporting observations that they are displacing zebra mussels throughout the Great Lakes – St. Lawrence system. Yet quagga mussels did not perform as well in the estuarine environment suggesting that their influence will be limited to the strictly freshwater unless they can adjust physiologically as zebra mussels did. Comparisons of shell growth between summer and winter transplants indicated that summer is more productive and that quagga mussels grow faster than zebra mussels. Yet the summer growth rates of the two species measured at the same site in consecutive years reversed, indicating both spatial and temporal components to growth and production.
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Impact des changements climatiques sur l'expansion du roseau envahisseur dans le fleuve Saint-Laurent

Tougas-Tellier, Marie-Andrée 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Les modifications hydrologiques du système hydrographique du fleuve Saint-Laurent, induites par les changements climatiques attendus pour les 40 prochaines années, risquent de favoriser la propagation du roseau commun (Phragmites australis subsp. australis), considéré comme l’une des espèces végétales les plus envahissantes des marais de l’Amérique du Nord. Afin d’estimer les superficies à risque d’envahissement et d’évaluer la vulnérabilité des frayères à grand brochet (Esox lucius) et à perchaude (Perca flavescens) face à cet envahisseur, un modèle reproduisant sa répartition spatiale actuelle et prédisant sa distribution future, selon différents scénarios de changements climatiques, a été développé. Le modèle d’habitat suggère que, dans les conditions climatiques actuelles, les roselières n’occupent actuellement que 1 à 29 % de l’ensemble des habitats propices à leur établissement. Le réchauffement climatique risque d’exacerber le potentiel de germination du roseau en augmentant les superficies favorables à son établissement jusqu’à 50 % par rapport à leur importance actuelle.
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Étude comparative de la démographie de deux espèces de lemmings (Lemmus sibericus et Dicrostonyx groenlandicus), à l'Île Bylot, Nunavut, Canada

Gruyer, Nicolas 12 April 2018 (has links)
L'objectif principal de ce mémoire était d'approfondir nos connaissances sur la dynamique des populations de deux espèces sympatriques de lemming, le lemming brun (Lemmus sibericus) et le lemming variable {Dicrostonyx groenlandicus) à l'Ile By lot, Nunavut, Canada. Une première analyse a permis de caractériser les fluctuations interannuelles d'abondance des deux espèces sur une période de 13 ans. Cette analyse a montré que la cyclicité des deux espèces diffère, malgré une période équivalente de 3-4 ans. Les variations d'amplitude chez le lemming brun, l'espèce la plus abondante, étaient plus importantes que chez le lemming variable, mais synchrones entre les deux espèces. Nous avons aussi analysé la démographie des deux espèces au cours de deux années consécutives, une de pic d'abondance et une de déclin. Nos résultats suggèrent une plus grande variation interannuelle de la démographie et de la densité pour le lemming brun par rapport au lemming variable. On n'a noté aucune différence dans les variations saisonnières entre les deux espèces. De façon générale, la taille de la population adulte diminuait durant l'été alors que le taux de reproduction et l'abondance des jeunes augmentaient. / The main objective of this thesis was to improve our knowledge on the population dynamic of two sympatric lemming species, the brown lemming (Lemmus sibericus) and the collared lemming (Dicrostonyx groenlandicus) on Bylot Island, Nunavut, Canada. In a first analysis, we characterised inter-annual fluctuations in abundance of both species over a 13-year period. The cyclicity differed between the two species but periodicity was the same (3-4 years). Fluctuations were of greater amplitude in the brown lemming, the most abundant species, than in the collared lemming but nonetheless synchronous between species. We also analysed the demography in both species during two consecutive years, a peak and a declining year of abundance. Our results suggest that the demography and density of brown lemmings was more variable than those of collared lemmings. We found no differences between the two species in seasonal variations. Generally, adult population size decreased during the summer and the reproductive rate and abundance of juveniles increased.
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Dynamique spatio-temporelle des populations de canards barboteurs et de leur habitat

Roy, Christian 23 April 2018 (has links)
Le principal objectif de ma thèse était de quantifier la variation spatiale des populations de canards barboteurs et de leur principal habitat de reproduction, et d'évaluer l'importance de cette variabilité. J’ai d’abord réalisé une étude de cas sur le Canard colvert (Anas platyrhynchos) qui visait à évaluer l’impact de l’utilisation de priors informatifs sur un modèle de population de Gompertz spatialement explicite. Pour ce faire j’ai comparé les résultats d'un modèle naïf et d'un modèle où j’ai restreint les taux de croissance intrinsèques (r) des populations à des valeurs biologiquement réalistes. Le modèle naïf présente des taux de croissances intrinsèques irréalistes et des temps de retour à équilibre beaucoup plus court que ceux présentés dans le modèle informé. Par la suite, j’ai évalué les variations spatiales des facteurs climatiques qui influencent l’abondance des fondrières dans les Prairies. Les précipitations à l’automne et au printemps sont les facteurs les plus importants dans l’ouest tandis que les précipitations durant l’hiver et l’été sont les facteurs les plus importants dans l’est. J’ai par la suite développé une extension multivariée du modèle de population pour évaluer la synchronie dans les populations de quatre espèces de canards barboteurs de l’ouest du continent: le Canard colvert; le Canard pilet (Anas acuta); le Canard d'Amérique (Anas americana); et la Sarcelle d'hiver (Anas crecca). Les populations de Canards pilets et de colverts dans les prairies sont négativement corrélées avec les populations dans le nord de la forêt boréale et de l'Alaska ce qui renforce la thèse selon laquelle une partie de ces populations « survolerait » les prairies pendant les années de sécheresse. Finalement, j’ai évalué la variabilité spatiale et temporelle du taux de récolte de Canard noir (Anas rubripes) sur leur habitat de reproduction canadien à l’aide de données de baguage. La probabilité de récupération des bagues est corrélée avec l’effort de chasse pour les juvéniles, mais je n’ai pas détecté d’impact de l’instauration de la réglementation de récolte plus stricte au début des années 1980. Les taux de récolte le long du fleuve Saint-Laurent et dans les provinces de l'Atlantique demeurent particulièrement élevés et devraient être étroitement surveillés pour éviter la surexploitation. / The main objective of my thesis was to quantify the spatial variation in duck populations in North America and their main breeding habitat and assess the importance of this variability. I first present a study case on the Mallard (Anas platyrhynchos) that aim at assessing at how using informative priors on population parameters effects the conclusions drawn from a spatially explicit Gompertz population model. I compared the results from a naïve model and from a model where I constrained the intrinsic growth rate (r) to biologically realistic values. The naïve model lead to the estimation of unrealistic growth rate and shorter return time to equlibirum than those estimated by the informed model. The effects of the extrinsic factors were however comparable across both model. I subsequently used a spatially-varying coefficients model to assess the spatial variation in the ecological drivers of wetlands abundance in the Prairies pothole region (PPR). Overall, fall and spring precipitation were the most important climatic drivers in ponds abundance in the west while winter and summer precipitation and the most important driver in the east. Based on my previous results, I developed a multivariate extension of the Gompertz population model to assess the synchrony and the spatial variation in populations dynamics of four species of dabbling duck: the Mallard; Northern Pintail (Anas acuta); American Wigeon (Anas americana); and Green-winged Teal (Anas crecca). Northern Pintails and to a lesser extent Mallards showed a pattern of negative correlations among populations in the PPR and populations in the Western boreal forest of northern Canada and Alaska supporting the contention that some individual will “overfly” the PPR during drought years. Finally, I assessed the spatial and temporal variability in harvest rate of American Black Duck (Anas rubripes) on their Canadian breeding ground with direct recoveries from banding data. Juveniles recovery probabilities were correlated with the hunter effort but did not decreased after the implementation of new, stricter, harvest regulations in the early 1980’s. Harvest rate along the Saint Lawrence River system and in the Atlantic Provinces remain particularly high and should be closely monitored to avoid overexploitation.
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Conflit sexuel chez le patineur Gerris Gillettei

Gagnon, Marie-Claude 18 April 2018 (has links)
Les conflits sexuels et la coévolution antagoniste sont des forces évolutives pouvant jouer un rôle important dans la divergence des populations et l'évolution des espèces. Les patineurs, chez lesquels on retrouve un conflit entre les sexes quant à la fréquence des accouplements, constituent un excellent exemple de l'existence et des impacts à long terme de ces forces. Cependant, il existe moins d'informations quant au rôle joué par ces forces chez les espèces et les populations contemporaines de ces insectes. L'objectif central de ce projet est de déterminer le rôle du conflit sexuel et de la coévolution antagoniste dans l'évolution de populations contemporaines de Gerris gillettei. Un objectif secondaire est de confirmer et d'expliquer la répartition disjointe de cette espèce en Amérique du Nord. Une analyse comparative des patrons de répartition et de diversité génétique de G. gillettei et de ses espèces soeurs a révélé que G. pingreensis et G. gillettei partagent un important polymorphisme mitochondrial et nucléaire, suggérant qu'elles ne forment qu'une seule et même espèce. Les résultats ont aussi démontré que G. incognitus constitue une espèce génétiquement distincte avec une répartition disjointe auparavant insoupçonnée. La caractérisation de 19 populations naturelles de G. gillettei a révélé que la coévolution antagoniste a joué un rôle dans leur différenciation. En effet, une importante variation intra-et inter-populationnelle ainsi que des corrélations intersexuelles pour des traits reliés au conflit sexuel ont été documentées. L'absence de corrélation entre les épines connexivales des femelles et un ou plusieurs traits de persistance des mâles suggère que les segments génitaux des femelles pourraient être plus importants que prévu pour la résistance ou que des processus post-copulatoires pourraient aussi être en action en plus du conflit sexuel dans ces populations. Des expériences de croisement sans choix de partenaires ont révélé que le niveau d'armement des mâles et des couples influence la durée de la copulation. Cependant, dans ces expériences, les traits reliés au conflit n'ont eu aucune influence sur le succès reproducteur des individus. De plus, les expériences sans choix de partenaires ont révélé que la différenciation résultant du conflit sexuel n'est pas suffisante pour jouer un rôle dans l'isolement reproducteur. En effet, aucune asymétrie n'a été trouvée dans le comportement et le succès reproducteur de couples sympatriques et allopatriques. Des expériences de croisement avec choix de partenaires, effectuées dans des conditions semi-naturelles, ainsi que l'utilisation d'une méthode d'assignation parentale ont révélé que le succès reproducteur des mâles et des femelles est similaire et qu'il est corrélé à la fréquence effective des accouplements chez chacun des sexes. Ces résultats suggèrent que dans cette espèce, les deux sexes tirent des bénéfices des accouplements multiples. Ces expériences ont aussi révélé que le niveau de développement des épines connexivales des femelles est corrélé au succès reproducteur et à la fréquence effective des accouplements. À l'opposé, la morphologie des mâles n'est pas corrélée à ces variables. De plus, la morphologie des couples indique que différents types de mâles peuvent avoir du succès avec des femelles armées. Ces résultats sont en accord avec ceux provenant des populations naturelles et ils suggèrent que des processus post-copulatoires pourraient jouer un rôle dans les populations de G. gillettei. Dans l'ensemble, ce travail contribue à une meilleure compréhension du rôle du conflit sexuel et des conséquences de la coévolution antagoniste dans l'évolution des populations contemporaines de patineurs, une échelle auparavant négligée chez ces insectes. De plus, ce travail suggère que d'autres interactions liées à la reproduction pourraient être en action dans les populations naturelles de patineurs.
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Écologie spatiale automnale des mâles du cerf de Virginie sur l'île d'Anticosti

Jacques, Jean-Michel 17 July 2024 (has links)
Les stratégies d'utilisation de l'espace sont déterminantes pour la survie, la croissance et la reproduction des animaux. Chez plusieurs espèces de proies, l'utilisation de l'espace résulte d'un compromis risque-gain visant à maximiser l'alimentation tout en évitant les prédateurs et les chasseurs. Puisque chez les grands herbivores la pression de chasse est généralement plus élevée pour les mâles, les deux sexes peuvent percevoir le risque de chasse différemment et utiliser des tactiques comportementales contrastantes. Notre objectif était d'identifier les déterminants des changements de l'utilisation de l'espace chez les mâles du cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) pendant la saison de chasse (septembre à décembre) dans une population à haute densité. En 2020-2021, nous avons étudié l'utilisation de l'espace de 19 cerfs (11 mâles et 8 femelles) suivis avec des colliers GPS pendant l'automne sur l'île d'Anticosti. Pour les deux sexes, l'utilisation de l'habitat ouvert a diminué au cours de la période de chasse et a augmenté pendant les périodes nocturnes. Ces résultats suggèrent que les cerfs s'éloignent des chasseurs en utilisant des secteurs forestiers, ou réduisent leur utilisation de secteurs ouverts à cause de la diminution de la qualité de la végétation dans ces habitats pendant l'automne. Les mâles ont augmenté leur distance parcourue, la taille de leur domaine vital mensuel et leur distance à la route la plus proche juste avant et pendant la période de rut (fin octobre à fin novembre), ce qui n'était pas le cas pour les femelles. Les mâles augmentent probablement leur utilisation de l'espace pour augmenter leurs chances de rencontrer des femelles durant le rut, ce qui peut indirectement augmenter leur vulnérabilité à la chasse. Nos résultats suggèrent que l'utilisation de l'espace et le comportement des mâles sur l'île d'Anticosti sont influencés par la chasse mais sont surtout déterminés par leur cycle biologique naturel pendant l'automne. / Space use tactics have strong implications for the survival, growth and reproduction of animals. In many prey species, space use is determined by a risk-reward trade-off to maximise food intake while avoiding predators and hunters. Because hunting pressure is generally higher for males, both sexes could perceive hunting risk differently and present contrasting behavioral tactics towards it. We aimed to identify determinants of space use changes in male white-tailed deer (Odocoileus virginianus) during the hunting season (September to December) in a population living at high density. In 2020-2021, we studied the space use of 19 (11 males and 8 females) GPS-collared white-tailed deer during fall on Anticosti Island. For both sexes, open habitat use decreased as the hunting period progressed and increased during nocturnal periods. These results suggest that deer spaced away from hunters by using forested areas or reduced their use of open areas because of the decreasing quality of vegetation in these habitats during fall. Males increased their distance traveled, monthly home range size and distance to the nearest road just before and during the rutting period (end of October to end of November), whereas it was not the case for females. Males likely increased their space use to increase their likelihood of encountering females during the rut, which indirectly may have Increased their vulnerability to hunters. Our results suggest that space use and behavior of males on Anticosti Island are influenced by hunting risk but are mostly determined by their natural biological cycle during fall.
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Effets cumulés des activités forestières sur la sélection d'habitat du loup gris (Canis lupus) en forêt boréale aménagée

Houle, Mélina 13 April 2018 (has links)
L' objectif de cette étude était d'évaluer les effets cumulés des activités forestières sur la sélection d'habitat du loup gris (Canis lupus). Nous avons utilisé des fonctions de sélection des ressources afin d'évaluer si l'utilisation des structures anthropiques variait en fonction de leurs abondances dans le paysage. Durant la période d'utilisation de la tanière, la probabilité d'occurrence du loup sur les routes augmentait avec la densité de routes tandis que l'utilisation des coupes diminuait avec leur abondance locale. Pendant la période d'utilisation des sites de 'rendez-vous, l'utilisation des routes et des coupes en régénération ( 5-15 ans) était plus faible dans les zones où ces structures étaient abondantes. Finalement, lorsque les loups étaient nomades, l'utilisation des coupes récentes (<5 ans) diminuait avec un accroissement de leur abondance dans le paysage. Les effets cumulés des activités forestières peuvent donc avoir des conséquences considérables sur l'organisation spatiale du loup et donc sur la dynamique prédateur-proie en forêt aménagée.
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Dynamique d'une population faunique en expansion sous différents scénarios climatiques : le dindon sauvage (Meleagris gallopavo)

Lavoie, Maxime 24 April 2018 (has links)
Les changements climatiques récents ont mené à l’expansion de la répartition de plusieurs espèces méridionales, mais ont aussi causé l’extinction locale d’espèces se retrouvant à la limite de leur tolérance environnementale. Ces populations en expansion peuvent favoriser différentes stratégies d’histoire de vie en répondant à différents facteurs limitants. Dans cette thèse, je vise à déterminer et quantifier l’effet du climat et des évènements extrêmes sur le cycle de vie complet d’une espèce en expansion (le dindon sauvage) pour comprendre les changements au niveau populationnel ainsi que les mécanismes impliqués dans l’expansion de la distribution d’une espèce. J’ai défini les évènements extrêmes de pluie, d’épaisseur de neige au sol et de température, comme un évènement dont la fréquence est plus rare que le 10e et 90e percentile. En utilisant l’approche « Measure-Understand-Predict » (MUP), j’ai tout d’abord suivi trois populations le long d’un gradient latitudinal de sévérité hivernale pour mesurer l’effet de variables météorologiques sur la dynamique des populations. La survie des dindons sauvages diminuait drastiquement lorsque l’accumulation de neige au sol dépassait 30 cm pour une période de 10 jours et diminuait également avec la température. Au printemps, la persistance de la neige affectait négativement le taux d’initiation de la nidification et l’augmentation de la pluie diminuait la survie des nids. Dans une deuxième étape, j’ai examiné l’impact des évènements climatiques extrêmes et des processus démographiques impliqués dans l’expansion du dindon, liés à la théorie des histoires de vie pour comprendre la relation entre la dynamique de ces populations en expansions avec le climat. J’ai démontré que la fréquence des évènements extrêmes hivernaux et, d’une façon moins importante, les évènements extrêmes estivaux limitaient l’expansion nordique des dindons sauvages. J’ai appuyé, à l’aide de données empiriques et de modélisation, les hypothèses de la théorie classique des invasions biologiques en montrant que les populations en établissement priorisaient les paramètres reproducteurs tandis que la survie adulte était le paramètre démographique affectant le plus la dynamique des populations bien établies. De plus, les populations les plus au nord étaient composées d’individus plus jeunes ayant une espérance de vie plus faible, mais avaient un potentiel d’accroissement plus élevé que les populations établies, comme le suggère cette théorie. Finalement, j’ai projeté l’impact de la récolte sur la dynamique des populations de même que le taux de croissance de cette espèce en utilisant les conditions climatiques futures projetées par les modèles de l’IPCC. Les populations en établissement avaient un taux de récolte potentiel plus élevé, mais la proportion de mâles adultes, possédant des caractéristiques recherchées par les chasseurs, diminuait plus rapidement que dans les populations établies. Dans le futur, la fréquence des évènements extrêmes de pluie devrait augmenter tandis que la fréquence des évènements extrêmes de température hivernale et d’accumulation de neige au sol devraient diminuer après 2060, limitant probablement l’expansion nordique du dindon sauvage jusqu’en 2100. Cette thèse améliore notre compréhension des effets météorologiques et du climat sur l’expansion de la répartition des espèces ainsi que les mécanismes démographiques impliqués, et nous a permis de prédire la probabilité de l’expansion nordique de la répartition du dindon sauvage en réponse aux changements climatiques. / Recent global climate changes have resulted in range expansion for many temperate species but have also led to local extinctions for species living at the fringe of their environmental tolerance. These expanding populations may prioritize different life history strategies by responding differently to limiting factors. In this thesis, we aim to assess and quantify the effect of climate and extreme events on the whole life cycle of an expanding wildlife species (wild turkey) to understand population change and range expansion. I defined an extreme climate event for rain, snow depth and temperature, as events rarer than the 10th and 90th percentile. Using a Measure-Understand-Predict (MUP) approach, I first followed three populations along a latitudinal gradient in winter harshness to measure the effect of weather variables on population dynamics. Winter survival of wild turkeys decreased dramatically when snow depth was over a 30 cm threshold and also decreased with temperature. Snow persistence and precipitation in spring negatively impacted initiation nesting rate and nest survival, respectively. In a second step, I examined the impact of extreme climate events and the demographic mechanisms driving their expansion in the context of life history theory to understand the relationship with climate. I showed that the frequency of extreme winter events and to a lesser extent extreme summer events limited the northern expansion of wild turkeys. I supported the hypotheses of the classical biological invasion theory, with empirical data and modelling, as establishing populations prioritized reproductive parameters while adult survival was the key demographic parameter driving the dynamics of well established populations. Furthermore, more northern populations were composed of younger individuals with a lower life expectancy but had a higher potential growth rate than populations located more southerly as predicted by this theory. Finally, I predicted the impact of the harvest on population dynamics as well as the population growth rate of this species using future climate conditions projected by IPCC-class models. Establishing populations had a higher harvest rate potential but the proportion of adult males, possessing enhanced characteristics sought by hunter, decreased faster than in established populations. In the future, frequency of rain extreme events is predicted to increase while frequency of winter temperature and snow cover extreme events should decrease after 2060, potentially restraining wild turkey northern expansion until at least 2100. This thesis increases our understanding of the effect of weather and climate on range expansion and their underlying demographic mechanisms, and allows us to predict the likelihood of the northern expansion range of wild turkey in response to climate changes.
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Quête alimentaire et répartition spatiale du bison dans les prairies canadiennes

Babin, Jean-Sébastien 16 April 2018 (has links)
Cette étude visait à déterminer quelle devise nutritionnelle, parmi les gains journaliers en énergie digestible, les gains instantanés en énergie digestible, en phosphore ou en sodium, expliquait le mieux la répartition du bison (Bison bison) dans les prairies canadiennes. Nous avons caractérisé la sélection de l'habitat des bisons du parc national du Canada des Prairies à l'hiver et au printemps 2007 et interprété cette sélection dans le contexte des gains attendus pour chacune des quatre devises. En toutes saisons, les communautés végétales fournissant les gains instantanés les plus rapides en énergie digestible étaient les plus fortement sélectionnées. Cette sélection s'effectuait au détriment des autres devises. Ces résultats viennent appuyer des observations obtenues dans des écosystèmes boréaux. La recherche de gains rapides en énergie constitue donc un des mécanismes prépondérants de la répartition du bison, et du coup, cette devise devrait permettre d'anticiper sa répartition malgré des changements dans les écosystèmes.
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Processus écologiques déterminant les changements fauniques le long d'une chronoséquence après coupe en forêt boréale

Le Borgne, Hélène 24 April 2018 (has links)
Comprendre comment les communautés changent dans le temps et les facteurs influençant la répartition des espèces est un aspect central de l’écologie. Bien que les changements dans les communautés animales à la suite de perturbations aient été largement décrits, peu d'études ont examiné les processus qui structurent ces communautés, en particulier durant la succession écologique résultant des activités anthropiques. L’objectif de ma thèse était donc de mieux comprendre les processus biologiques influançant l’organisation des communautés de petits mammifères et de coléoptères, de même que la répartition d’une espèce clé de l’écosystème, le campagnol à dos roux (Myodes gapperi), durant la succession forestière en forêt boréale aménagée. Dans un premier temps, nous avons donc examiné comment la succession peut influencer les processus de structuration des assemblages d’espèces. Puis, dans un second temps, nous nous sommes intéressés plus spécifiquement à une espèce clé typiquement associée aux vieilles forêts pour investiguer les mécanismes qui influencent leur organisation spatiale et donc leur répartition dans les peuplements. Enfin, nous avons étudié leur utilisation de l’habitat à plus fine échelle (micro-habitat) en caractérisant leurs déplacements afin de mieux comprendre les liens qui existent entre les animaux et les attributs fins de l’habitat durant la succession. L’étude a montré que les assemblages d’espèces étaient similaires dans les peuplements 50-60 ans après coupe et dans les forêts matures. De façon générale, la structuration des communautés lors de la succession forestière semble résulter à la fois de processus stochastiques et déterministes, ces derniers étant plus étroitement liés aux interactions interspécifiques qu’aux caractéristiques de la végétation. Par la suite, nous avons utilisé les théories de sélection d’habitat et d’approvisionnement pour identifier les processus qui peuvent expliquer l'augmentation d’abondance relative des campagnols à dos roux lors de la succession forestière. Les résultats indiquent que la compétition apparente avec la souris sylvestre (Peromyscus maniculatus) limiterait la répartition des campagnols, et que des changements dans la force relative de ce processus durant la succession forestière expliqueraient les changements de répartition observés. La gestion durable des forêts doit maintenir certains attributs de l'habitat nécessaires au rétablissement des espèces de peuplements matures, mais ces attributs peuvent être difficiles à identifier car leur utilisation peut varier fortement pendant la succession. Nous avons donc identifié certains attributs importants pour le campagnol, puis tenté d’expliquer certaines variations dans leur utilisation durant la succession forestière en évaluant les déplacements à fine échelle du petit mammifère. Nos analyses démontrent, par exemple, que les campagnols sélectionnent fortement le bois mort comme route de déplacement durant la succession forestière, et aussi que cette sélection est moins forte en milieu de succession que dans les coupes récentes et dans les forêts matures. Ces variations dans les relations animaux-habitat durant la succession peuvent s’expliquer par des ajustements comportementaux aux changements dans la couverture qu’offre la canopée prenant place à mesure que la forêt vieillie. En conclusion, cette thèse améliore les connaissances des processus régissant la répartition de la faune boréale, et cela grâce à la combinaison originale de l’étude des communautés, de la dynamique des populations et du comportement animal. / Understanding how communities change over time and the process influencing species distribution are recurrent themes in ecological research. Although changes in animal communities following disturbances have been widely examined, few studies have investigated the process structuring communities, particularly during ecological succession resulting from anthropogenic disturbances. The main objective of my thesis was to better understand the biological processes influencing the organization of small mammal and beetle communities, as well as the distribution of a key species, the red-backed vole (Myodes gapperi), during forest succession in managed boreal forests. First, we examined how forest succession influences the process structuring species assemblages. Then, we focused more specifically on red-backed voles to investigate the processes influencing their spatial organization along a chronosequence of post-logging stands. Finally, we studied their use of habitat at a fine scale (micro-habitat) by assessing the interplay between their movements and habitat attributes characterizing post-harvested stands during ecological succession. The study showed that assemblages 50-60 years after clearcutting were similar to those found in old-growth forests. Generally, community assembly during forest succession seem to be driven by both stochastic and deterministic processes, the latter being linked to interspecific interactions more strongly than to vegetation attributes. Then, we combined habitat selection and optimal foraging theories to evaluate the processes that can explain the increase in red-backed vole abundance during post-logging forest succession in boreal ecosystems. Our results suggest that apparent competition with deer mice (Peromyscus maniculatus) limits the density of red-backed voles, and changes in the relative strength of this process during forest succession can explain patterns of vole distribution and abundance. Sustainable management must maintain habitat features needed for the recovery of species typical of mature forest, an objective that may be challenging because animal-habitat relationships can vary dynamically during succession. We thus identified key habitat attributes for red-backed voles, and then tried to explain some variations in the use of those attributes during forest succession by studying fine-scale movements during forest succession. We found, for example, that voles selected coarse woody debris as a travel path during forest succession, and that this selection was weaker in mid-seral forests than in recent cuts and old-growth forests. Such variations in animal-habitat relationships observed during forest succession can be explained by behavioural adjustments to changes in the availability of canopy cover occurring as stands mature. Overall, this thesis improves our knowledge of the processes driving wildlife distribution dynamics, by its combination of studies on community assembly, population dynamics and animal behaviour.

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