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Magmatisme et métamorphisme des roches intrusives calco-alcalines du Carbonifére briançonnais entre Arc et Durance : minéralogie, pétrographie, géochimie. Alpes françaises

Piantone, Patrice 03 December 1980 (has links) (PDF)
L'étude des roches intrus ives de la zone houillère briançonnaise concerne deux phénomènes indépendants permettant d'expliquer leur évolution minéralogique et géochimique : (1) le magmatîsme hercynien (2) et le métamorphisme alpin. Le magmatisme hercynien : Il concerne presque exclusivement les roches intrusives de la série gréso-pélitique du Carbonifère et se traduit par des phénomènes cryptovolcaniques et plutoniques: sills, dykes (peu) et un pluton d'extension kilométrique, de roches surtout microgrenues porphyriques. Les liquides mis en place sont de nature dioritique et granodioritique (9/10) accompagnés d'un faible volume de granite et d'une quantité mineure de roches à tendance basaltique (dolérites s.l. ). La pétrologie et la géochimie des éléments majeurs (hormis Ca, Na et K) et en trace montrent indiscutablement l'appartenance de ce magmatisme à la lignée calco-alcaline et l'unicité de la série de différenciation à partir d'un seul magma parental. L'absence de pyroxène et d'olivine, ainsi que le comportement de V, Ni et Cr, témoignent d'une différenciation par cristallisation fractionnée intratellurique de titanomagnétite, hornblende et plagioclase; en outre, l'absence de minéraux ferromagnésiens pyrogènes anhydres (hormis la titanomagnétite) indique la très grande richesse en fluide de ce magmatisme (plus de 6 % d'eau en poids). Dans les zones fortement injectées, un autométamorphisme apparaît dans les roches intrusives, affectant ces minéraux pyrogènes ou donnant de la biotite ou de l'actino-hornblende et un métamorphisme de contact se développe dans les grès et les pélites encaissantes donnant des cornéennes. Des comparaisons géochimiques (éléments majeurs seulement) effectuées avec d'autres gisements régionaux permiens (Vallon de la Ponsonnière) font apparaitre des divergences notables portant sur le Ti et les alcalins. Le volcanisme de la zone houillère briançonnaise replacé dans le contexte géostructural européen fini-hercynien où des phénomènes volcaniques de nature très diverse (calco-alcalin, alcalin, tholéiitique )se côtoient ou se téléscopent (Vosges), est difficilement interprétable malgré ses caractères géochimiques tranchés. Le comportement géochimique peu contrasté du Ti situe ce magmatisme dans un contexte géostructural compressif et sa position paléogéographique le long de fractures profondes qui ont joué un rôle prépondérant dans l'Europe hercynienne et alpine. Le métamorphisme alpin: Les paragenèses métamorphiques se développent presque exclusivement au sein des porphyres verts (microgranodiorites - microdiorites) qui constituent un milieu chimiquement privilégié, compatible avec la cristallisation des aluminosilicates calciques typomorphes. Deux tendances principales sont mises en évidence dans les porphyres verts: (1) des associations à lawsonite exceptionnelle (région de Briançon) (2) des associations à lawsonite dominante (région de la Bissorte Arc) auxquelles s'associent à divers degrés la pumpellyite, la prehnite, l'albite, le mica blanc, la chlorite et le sphène. La différenciation chimique due au métamorphisme a surtout affecté les alcalins et le Ca. Elle se manifeste par une destruction de la molécule d'anorthite contrebalancée par une albitisation et/ou une muscovitisation qui se traduisent par un gain en Na ou en K et/ou perte substantielle en Ca. Au contraire, l'Al, élément peu mobile, présente par rapport au chimisme originel un gain marqué, manifesté par la présence de corindon normatif. Les autres éléments subissent des variations négligeables diminuées par l'augmentation de la perte au feu. Les teneurs en Li des porphyres verts intermédiaires sont anormalement élevées (X = 50.25) comparativement aux teneurs de quelques andésites non métamorphiques (Sud Pérou et Sardaigne, X = 14.62 et X = 19.04) et la corrélation Li - FeO est hautement significative. En effet, jointe à l'abondance de Fe 2 + de ces roches, la corrélation Li - FeO, et les résultats obtenus par projection vectorielle et A. C. P. N., laissent supposer que la chlorite est le minéral porteur de cet élément. Des analyses ponctuelles à la microsonde sur le couple chlorite - pumpellyite ne mettent en évidence aucune corrélation Fe/ Fe + Mg entre ces deux phases. Contrairement à la pumpellyite qui montre une grande indépendance vis à vis du chimisme de la roche hote, la chlorite montre une dépendance affirmée. Le chimisme des pumpellyites qui varie de la Fe- pumpellyite à l'Al - pumpellyite est très dépendant de fO2 qui contrôle les substitutions Fe3+ - Al3+ et Fe2+ - Mg2+ . La complexité des paragenèses métamorphiques et leur succession indiquent une grande sensibilité des aluminosilicates calciques aux faibles variations des paramètres physiques. Ainsi que le montre la grande ubiquité des paragenèses à calcite-chlorite-albite-mica blanc, a CO2 joue un rôle prépondérant dans la stabilité des aluminosilicates calciques et l'omniprésence du sphène ou du leucoxène associé aux paragénèses typomorphes permettent d'avancer une X CO2 = 0.04. Les deux paragenèses dominantes mises en évidence permettent d'établir deux sous zones dans la zone à albite-lawsonite déterminée par Saliot (1970) se répartissant de part et d'autre d'une ligne de direction relativement sécante par apport aux structures alpines. Ces divergences dans l'apparition des silicates typomorphes sont en liaison étroite avec les variations du paramètre P. Le bâti méridional ( région de Briançon) aurait subi une élévation faible de température (250 à 300°C) accompagnée d'une augmentation modérée de pression (P 2. 5 kb ) alors que le bâti septentrional ( région de Bissorte - Arc) aurait subi,pour une température équivalente, une augmentation plus brutale et plus homogène de la pression. En outre, les porphyres du Nord et le bâti sédimentaire montrent des déformations et des recristallisations plus poussées, ainsi qu'une schistosité plus marquée.
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Variabilité des caractères spilitiques et magmatiques du volcanisme alcalin triasique du massif des Ecrins-Pelvoux (Alpes françaises) : utilisation originale de projections géochimiques sélectives préalables à l'analyse en composantes principales

Buffet Croix Blanche, Georges 06 June 1981 (has links) (PDF)
Les volcanites spilitiques du massif des Ecrins-Pelvoux, qui comprennent un réseau filonien traversant le socle anté-triasique et des coulées subaériennes interstratifiées dans les dolomies du Trias supérieur, marquent la période prérift de la plate-forme alpine occidentale. Dans quelques rares cas les coulées les plus tardives se prolongent jusque dans les sédiments argilo-calcaires de la marge téthysienne, active ici à partir de l'Hettangien. Toutes les variantes de la structure doléritique sont présentes dans le réseau filonien et dans les coulées les plus épaisses. Les roches effusives, habituellement plus microlitiques que les filons sont aussi plus sévèrement remplacées par une paragenèse minérale de chlorite, albite (ou feldspath potassique) et carbonate. Les dykes , en général moins altérés, montrent cependant quelques bordures et diverticules intensément recristallisés et parfois disloqués au point de prendre le faciès de véritables brèches à ciment carbonaté.
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Le volcanisme tholéiitique de la zone du Versoyen ( Alpes franco-italiennes) . Minéralogie, pétrographie et géochimie.

Lasserre, Jean Louis, Lavergne, Christine 12 July 1976 (has links) (PDF)
La region étudiée s'étend de Bourg St-Maurice (Savoie) à la Thuile (Val d 'Aoste-Italie) , entre la vallée du Reclus et le torrent du Versoyen. Elle correspond à la partie centrale de la zone du Roignais-Versoyen définie par Antoine (1971). . L'Etude pétrographique et géochimique des roches volcaniques basiques a été détaillée grâce aux analyses à la microsonde électronique des pyroxènes reliques et aux dosages des éléments de transition en traces (Cr, Ni, Co, V). Le volcanisme du Versoyen, d 'extension limiitée, s'est mis en place sous forme de sills dans une série pélitique meuble. Au sein des sills les plus épais (10 à 80 m) a été mise en évidence l' existence d'une différenciation sous faible pression partielle d'oxygène, à partir d'un magma tholéiitique hybride (caractère océanique avec quelques tendances continentales). Une spilitisation affecte, au cours de leur refroidissement, les dolérites cristallisées; il s'agit d'un processus hydrothermal se traduisant par la destabilisation de l'olivine, du plagioclase et dans une moindre mesure,du pyroxène, avec un gain en Na, Li, H20 et une perte en Ca, Sr, K, Ba, Rb. L'existence de sources hydrothermales liées à la spilitisation est établie. L'ensemble de ces formations a subi des recristallisations métamorphiques poussées lors de la phase éoalpine (plisse- ments isoclinaux d 'axe N50°). Une paragenèse Schistes Verts à glaucophane précède une paragenèse Schistes Verts de molndre pression. Le contrôle chimique de l'apparition de la première paragenèse est très marqué. Le massif basique de la Pointe du Clapey, au Sud de la région étudiée, est distingué du volcanisIne crétacé du Versoyen, sur des critères pétrographiques géochimiques et structuraux. Afin d 'expliquer la genèse de ce massif, l'hypothèse d 'un volcanisme liasique dans le bassin des calcschistes du Petit St - Bernard est proposée. Les volcanismes liasique et crétacé qui ne constituent en aucune manière des complexes ophiolitiques, sont dus à la distension d'une bordure continentale fragile.
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Géologie et hydrogéologie des plateaux Mandingues (Mali) : région de Koula-Nossombougou

Traore, Amadou Zanga 02 October 1985 (has links) (PDF)
La région de Koula-Nossombougou située à environ une centaine de kilomètres au Nord de Bamako fait partie du grand ensemble géomorphologique que constituent les plateaux Mandingues. L'étude géologique : coupes d' affleurement et de forage a permis d'y individualiser une série constituée de formations gréso-schisteuses dans lesquelles s'intercale un niveau de calcaires surmontés de jaspes et à laquelle nous avons donné le nom de la région. La présence de ce niveau de calcaires et de jaspes a conduit à rattacher la série de Koula-Nossombougou à la série de Nara , cambrienne, dont elle serait séparée par le "seuil" précambrien de Kolokani-Banamba. Les formations de la série de Koula-Nossombougou ne doivent leurs capacités aquifères qu'à la présence d'un réseau dense de fracturations et surtout à celle d'importantes intrusions de dolérites. La mise en place fissurale de ces dernières a provoqué l'élargissement des fractures et la fissuration des zones de contact favorisant l'infiltration et la circulation des eaux. Les aquifères sont discontinus et présentent une forte hétérogénéité verticale avec la stratification des zones perméables donnant naissance à des nappes semicaptives à captives. Le niveau des calcaires et des jaspes constitue le principal aquifère. L'implantation des forages nécessite la mise en oeuvre de méthodes de prospections géophysiques: électrique, magnétique. La complexité du mode d'infiltration et de circulation se reflète dans la minéralisation, la composition isotopique des eaux , ainsi que les pompages d' essai. Malgré le déficit pluviométrique de ces dernières années,les nappes se rechargent annuellement.

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