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Disparités, interactions et convergence régionale en Inde : une approche par l'économétrie spatiale / Disparities, interactions and regional convergence : an approach by spatial econometricsHazem, Mohamed 22 October 2010 (has links)
Dans cette thèse, nous avons développé un algorithme de détermination d’une nouvelle forme de la matrice de poids spatiale qui prend en compte aussi bien les effets de proximité spatiale que les critères idiosyndratiques des unités régionales. Ainsi, nous avons proposé une approche originale de détermination d’une forme stationnaire du diagramme de Moran à travers laquelle nous pouvons déterminer les formes des associations spatiales de long terme. En ce sens, nous avons montré la conformité qui peut exister entre les résultats trouvés suite à l’application de cette approche et ceux découlant à partir de l’estimation du modèle de convergence absolue dans un cadre spatial. Dans une autre partie du travail, nous avons proposé deux nouvelles méthodes de détermination des régimes spatiaux sous forme de polarisation et de stratification. Une nouvelle approche de spécification des modèles spatiaux qui se base sur la robustesse du test de Moran dans la détection de l’autocorrélation spatiale globale et le bon choix de la matrice de poids spatiale, a été encore proposée. Nous avons utilisé l’approche d’Analyse Exploratoire des Données Spatiales, l’Approche d’Econométrie Spatiale et les méthodes que nos avons développées pour expliquer les différentes formes de disparités, des interactions spatiales et de convergence régionale en Inde en termes de taux d’alphabétisation au niveau national, pour l’ensemble de la population (Homme et Femme) et au niveau rural et urbain pour l’ensemble des districts sur la période de 1991-2001. Dans la dernière partie du travail, nous avons développé un modèle théorique des facteurs déterminants de l’alphabétisation en Inde. / In this thesis, we have developed an algorithm for determining a new form of the spatial weight matrix that takes into account both the effects of spatial proximity and the idiosyncratic criteria of regional units. Thus, we propose a new approach for determining a stationary form of the Moran scatter plot in which we highlight the forms of steady state spatial associations and the conformity that can exist between the results arising out of this method and those obtained from the model of absolute convergence in a spatial framework. In another part of the thesis, we propose two new methods of determining the spatial regimes in the form of polarization and stratification. A new approach to the specification of spatial models which is based on the robustness of the Moran test in the detection of global spatial autocorrelation and the proper choice of the spatial weight matrix has also been proposed. We used the approach of Exploratory Spatial Data Analysis, Spatial Econometrics approach and methods we developed to explain the different forms of disparities, spatial interaction and regional convergence in India in terms of literacy rate at the national level for the entire population (Male and Female) and rural and urban level for all districts over the period 1991-2001. In the last part of the work, we develop a theoretical model of the determinants of literacy in India.
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La pauvreté au Sénégal : une évaluation multidimensionnelle de la pauvreté et des disparités interrégionales entre 2001 et 2006 / Poverty in Senegal : Multidimensional poverty assessment and interregional disparities between 2001 and 2006Sy, Ibrahima 30 January 2014 (has links)
Ce travail analyse sous différentes approches la pauvreté au Sénégal en s’appuyant notamment sur les données fournies par les deux dernières enquêtes auprès des ménages (ESAM 2-2002 et ESPS-2006) réalisées par l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie en partenariat avec la Banque mondiale.Dans l’analyse de la pauvreté monétaire, nous faisons apparaître des différences importantes en termes de seuils de pauvreté dans les régions avec aux extrêmes la région Dakar 923,55 F CFA (1,40 €) et Tambacounda 515,70 F CFA (0,78€), ce qui suggère le peu de pertinence quant à l’utilisation d’un seuil établi au seul niveau national. Sur la base de ces seuils, les indices de pauvreté issus de la formule générique de Foster, Greer et Thorbecke (FGT) dévoilent une baisse du taux de pauvreté entre 2002 et 2006 de 57,1% à 50,8%, soit de 6,9 point dans l’ensemble du pays et un écart à la ligne de pauvreté passant de 18% à 16,4%. Cette baisse est particulièrement observée dans les régions de Dakar, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis et Thiès. Au niveau départemental, les taux de pauvreté montrent une concentration importante dans les zones rurales et l’existence de poches de pauvreté enclavées dans les zones urbaines. L’estimation d’un modèle économétrique spatial met en évidence les facteurs socioéconomiques susceptibles d’expliquer les différences interdépartementales de taux de pauvreté constatées en 2006, notamment le degré de développement économique des territoires (urbanisation, emploi) ainsi que les comportements des ménages liés au niveau d’infrastructures (d’éducation, de santé et de fécondité).Par ailleurs, nous proposons un modèle dichotomique à partir duquel il est possible de mettre en évidence les déterminants de la pauvreté monétaire des chefs de ménage. Les résultats montrent que les femmes chefs de ménage ne sont pas la couche la plus pauvre. De manière générale, les disparités de pauvreté manifestes entre milieux urbain et rural sont largement corrélées à des handicapes en matière de d’éducation et à l’inégal accès aux moyens d’information et de communication.Nous abordons une analyse multidimensionnelle de la pauvreté au Sénégal, à travers une estimation des degrés de privation de certains besoins essentiels des ménages. L’approche par la théorie des ensembles flous utilisée à cet effet suggère que la pauvreté a faiblement diminué : 1 % contre 7 % pour la pauvreté monétaire. Contrairement à l’approche monétaire, la baisse de la pauvreté non monétaire observée concerne d’autres régions comme Kolda et Ziguinchor et les régions de Diourbel et Kaolack connaissent une hausse. L’estimation des indices flous unidimensionnels a permis d’identifier les domaines dans lesquels les ménages affichent le degré de privation le plus important : la qualité du logement, le niveau d'instruction et les moyens d’information et de communication, au-delà du revenu.Les profils de pauvreté monétaire aussi bien que multidimensionnelle sont d’excellents outils pour cibler les groupes les plus nécessiteux de la population. En revanche, ces outils restent muets sur la perception de ces pauvres quant à leur propre situation socioéconomique. En ce sens, une analyse économétrique des facteurs déterminants de la pauvreté ressentie au Sénégal en 2006 fait apparaître l’importance de certaines dimensions non économiques (exclusion sociale, culturelle et manque de concertation des intéressés sur les politiques de développement et de lutte cotre la pauvreté). / This paper analyzes different approaches in poverty in Senegal, relying in particular on data provided by the last two household surveys (ESPS-2-2002 and ESAM 2006) conducted by the National Agency of Statistics and Demography in partnership with the World Bank.In the analysis of monetary poverty, we reveal important differences in terms of poverty lines in regions with at extremes, Dakar 923,55 F CFA (1,40 €) and Tambacounda 515,70 FCFA (0,78€), suggesting little relevance to the use of a threshold at national level alone. On basis of these thresholds, the indices of poverty stemming from the Foster's generic formula, to Greer and Thorbecke (FGT) reveal a reduction in the rate of poverty between 2002 and 2006 from the 57.1 % to 50.8 %, that is 6.9 in the whole of country and a gap in the poverty's line passing from 18 % to 16,4 %. This decline is particularly observed in the regions of Dakar, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis and Thies. At the departmental level, poverty rates show a significant concentration in rural areas and the existence of pockets of poverty enclaved in urban areas. The estimation of a spatial econometric model highlights the socioeconomic factors that may explain the interdepartmental differences in poverty rates observed in 2006, including the level of regional economic development (urbanization, employment) and household behavior related at infrastructure (education, health and fertility). Furthermore, we propose a dichotomous model from which it is possible to identify the determinants of income poverty of household heads. The results show that female-headed households are not the poorest layer. In general way, differences of poverty apparent between urban and rural areas are largely correlated with disabilities in terms of education and unequal access to information and communication resources.We are entering a multidimensional analysis of poverty in Senegal, through an estimate of the degree of deprivation of some basic household needs. The approach by the theory of fuzzy sets used for this purpose shows that poverty declined slightly: 1% against 7% for monetary poverty. Unlike the monetary approach, the observed decrease from non-monetary poverty affects other regions as Kolda and Ziguinchor and Kaolack and Diourbel saw an increase. The estimation of one-dimensional fuzzy indexes allowed identifying the domains in which the households post the degree of largest deprivation: the quality of housing, education and information and communication technologies, beyond income.The profiles of monetary poverty as well as multidimensional are excellent tools to target the most destitute groups of the population. However, these tools remain dumb on the perception of these poor people as for their own socioeconomic situation. In this sense, an econometric analysis of the determinants of poverty felt in Senegal in 2006 brings up the importance of certain non-economic dimensions (social exclusion, cultural and lack of consultation of stakeholders on policy development and cutter fight poverty).
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Interactions spatiales et énergie / Spatial interactions and energyNdiaye, Youba 13 December 2018 (has links)
Au regard des dégâts environnementaux au cours des dernières années, il est important de mettre en œuvre des politiques environnementales efficaces afin de lutter contre le changement climatique, de préserver la biodiversité, et de réduire les pollutions de l'eau et de l'air. Le secteur énergétique est l'un des principaux contributeurs à la détérioration de l'environnement. Ainsi, afin d'atteindre les objectifs environnementaux, l'établissement de politiques énergétiques efficaces est primordial. A cet effet, il semble indispensable de mener une démarche inclusive et transversale en impliquant l'ensemble des acteurs des différents échelons (locaux, régionaux, nationaux, internationaux,...). Dès lors, l'identification de l’échelon optimal est cruciale dans une optique d'élaboration des politiques énergétiques efficaces. La thèse s'attache précisément à éclairer les enjeux liés à la fiscalité énergétique. Ainsi, l'objectif principal de cette thèse est d'analyser la nature des interactions environnementales, qu'elles soient entre régions ou Etats, en termes de fiscalité ou de dépenses environnementales. Les contributions de cette thèse sont à la fois théorique et empirique. D'un point de vue empirique, cette thèse s'est d'abord focalisée sur l’étude de la fiscalité énergétique sous l'angle des interactions spatiales. En particulier, le chapitre 1 teste la présence des interactions spatiales des départements français via la vignette automobile. Ce chapitre fournit une analyse empirique de la réaction de la politique fiscale d'un département français suite à un changement de la politique fiscale de ces voisins. Tout d'abord, en utilisant une approche économétrique spatiale en panel, les résultats montrent l'existence d'une dépendance spatiale positive, suggérant l'existence d'un comportement mimétique des départements français lors de la détermination des taux de la vignette automobile. Ensuite, ce chapitre met également en évidence une relation entre les impôts directs locaux et ceux indirects locaux. En particulier, les résultats des estimations montrent que le taux de la taxe professionnelle (resp. la taxe sur le foncier non bâti) et la vignette fiscale sont des substituts alors que le taux de la taxe d'habitation (resp. la taxe sur le foncier non bâti) sont des compléments à la vignette automobile. Enfin, les résultats montrent que les départements avec des populations plus grandes, plus jeunes et plus âgées fixent des montants plus élevés de la vignette automobile. D'un point de vue théorique, le but du chapitre 2 est d'analyser les interactions fiscales entre plusieurs niveaux de gouvernements (en particulier deux niveaux de décisions), dans lesquels il existe plusieurs juridictions de niveaux inférieurs identiques, telles que les États ou encore les collectivités locales, et une juridiction unique de premier plan, telle que l'Etat fédéral, un pays ou une union communautaire, toutes ces juridictions pouvant taxer deux bases fiscales à savoir, le capital et la ressource énergétique. Nous déterminons grâce à la formalisation théorique les implications en termes de distorsions fiscales de l'architecture fiscale dans le cadre d'une politique énergétique. En particulier, en recourant au jeu de Nash, nos résultats montrent d'une part une substitution entre les taxes fédérales et locales sur l'énergie impliquant que les gouvernements locaux augmentent leurs taux de taxation de l'énergie en réponse à une baisse du taux de la taxe fédérale sur l'énergie, toutes choses égales par ailleurs. D'autre part, nous constatons que les taxes locales sur l’énergie ont une incidence positive sur la qualité de l’environnement, ce qui suggère que la décentralisation de la politique énergétique peut jouer un rôle crucial pour atténuer les dommages environnementaux. Enfin, à travers le chapitre 3, nous testons d'un point de vue empirique l'existence d'une interdépendance spatiale entre les pays de l'OCDE via les dépenses environnementales. / In the light of environmental damage in recent years, it is important to implement effective environmental policies to combat climate change, preserve biodiversity, and reduce water and air pollution. The energy sector is one of the main contributors to the deterioration of the environment. Thus, in order to achieve environmental objectives, establishing effective energy policies is paramount. To this end, it seems essential to carry out an inclusive and transversal approach by involving all actors at different levels (local, regional, national, international, etc.). Therefore, identifying the optimal step is crucial for effective energy policy development. The thesis focuses on clarifying the issues related to energy taxation. Thus, the main objective of this thesis is to analyze the nature of environmental interactions, be they between regions or states, in terms of taxation or environmental expenses. The contributions of this are both theoretical and empirical.From an empirical point of view, this thesis first focuses on the study of energy taxation from the perspective of spatial interactions. In particular, Chapter 1 tests the presence of spatial interactions of French departments via the car sticker. This chapter provides an empirical analysis of the reaction of the tax policy of a French department following a change in the tax policy of these neighbors. First, by using a spatial econometric panel approach, the results show evidence of spatial dependence, suggesting the existence of a mimetic behavior of French departments when determining the rates of the car sticker. Next, this chapter also highlights a relationship between local direct taxes and indirect local taxes. In particular, the results of the estimates show that the rate of the business tax (or the tax on undeveloped land) and the road tax sticker are substitutes, whereas the residential tax rate (or the tax rate on developed land) are complements to the road tax sticker. Finally, the results show that departments with larger, younger and older populations are setting higher amounts of the car sticker.From a theoretical point of view, the purpose of Chapter 2 is to analyze the tax interactions between several levels of government (in particular two levels of decision-making), in which there are several jurisdictions of similar lower levels, such as local authorities, and a single leading jurisdiction, such as the federal state, a country or a community union, all of which can tax two tax bases, namely, capital and energy resources. Through theoretical formalization, we determine the implications in terms of tax distortions of tax architecture in the context of an energy policy. In particular, using the Nash game, our results show, on the one hand, a substitution between federal and local taxes on energy, implying that local governments increase their energy tax rates in response to a fall in the rate of energy. of the federal energy tax, all other things being equal. On the other hand, we find that local taxes on energy have a positive impact on the quality of the environment, suggesting that decentralization of energy policy can play a crucial role in mitigating environmental damage.Finally, in Chapter 3, we empirically test the existence of spatial interdependence among OECD countries through environmental spending. To this end, we use data from 30 OECD countries for the period 1994-2014 and a wide range of economic and political control variables.
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Statistiques spatiales et étude immobilièreSrikhum, Piyawan 12 November 2012 (has links) (PDF)
La présence de dépendance spatiale des prix immobiliers impose aux méthodes d'estimation de prendre en compte cet élément. Les deux approches de la statistique spatiale sont l'économétrie spatiale et la géostatistique. La géostatistique estime directement la matrice de variance-covariance en supposant que la covariance entre les observations dépend inversement de la distance séparant leur localisation. L'économétrie spatiale définit et intègre la matrice d'interaction spatiale dans un modèle de régression hédonique. Si ces deux méthodes sont possibles pour étudier la dépendance spatiale des prix immobiliers dans des contextes variés, il n'existe cependant pas de règles très claires quant au choix de la méthode à sélectionner. Cette thèse procède à un examen détaillé de ces deux approches afin de pouvoir en distinguer les ressemblances et les différences, les avantages et les inconvénients. Des exemples d'application de chaque approche dans une étude immobilière sont présentés. La géostatistique est utilisée pour analyser la stationnarité du variogramme, ainsi que la sensibilité du variogramme aux paramètres de l'estimation hédonique. Le modèle d'économétrie spatiale est utilisé pour tenter d'identifier économétriquement le quartier dominant du marché immobilier d'une ville
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Stratégies d'influences et politiques de maîtrise de la croissance localeSchone, Katharina 22 September 2010 (has links) (PDF)
Au cours des dix dernières années, les prix immobiliers ont augmenté de façon considérable. Selon certains observateurs, cette hausse peut au moins en partie être attribuée à une insuffisance de l'offre, elle-même due à des politiques foncières restrictives mises en place par certaines communes. Cette thèse cherche à comprendre ce qui motive une commune à instaurer de telles politiques de maîtrise de la croissance. Nous nous plaçons dans le cadre de la Nouvelle Economie Politique et modélisons cette décision comme le résultat d'un jeu de pouvoir entre différents intérêts liés au foncier, arbitré par des élus locaux opportunistes. Ce jeu de pouvoir oppose principalement les propriétaires immobiliers et fonciers, qui peuvent trouver des alliés parmi les entreprises locales, qui s'associent au sein de growth ou ideas machines. Dans un premier modèle nous décrivons ce jeu d'influence sous différentes hypothèses concernant l'influence du vote et du lobbying. Nous montrons que la rigueur de la politique implémentée peut sous certaines conditions être liée de façon négative à la part des propriétaires dans la population locale - et ceci malgré le fait que ces derniers sont clairement partisans d'une politique stricte. Par ailleurs, la mobilité des individus rend les décisions des communes interdépendantes et nous parvenons à une solution d'équilibre qui s'apparente directement au modèle spatial autorégressif utilisé en économétrie spatiale. Une étude empirique portant sur la taxe locale d'équipement confirme l'hypothèse d'interactions stratégiques et montre que les choix des élus sont avant tout influencés par les habitants-propriétaires et les ideas machines d'un côté et par les agriculteurs de l'autre. Dans une deuxième analyse, nous étudions si les élus locaux se servent des mesures de maîtrise de la croissance d'une manière stratégique afin de faciliter leur réélection. Nous développons un modèle de vote probabiliste dans lequel la composition de la population est endogène à la politique foncière. Une étude empirique confirme que les choix de zonage des élus locaux sont influencés par la mobilité de l'électorat, même si leur comportement ne peut pas être qualifié de stratégique.
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Statistiques spatiales et étude immobilière / Spatial Statistics and Real Estate StudySrikhum, Piyawan 12 November 2012 (has links)
La présence de dépendance spatiale des prix immobiliers impose aux méthodes d’estimation de prendre en compte cet élément. Les deux approches de la statistique spatiale sont l’économétrie spatiale et la géostatistique. La géostatistique estime directement la matrice de variance-covariance en supposant que la covariance entre les observations dépend inversement de la distance séparant leur localisation. L’économétrie spatiale définit et intègre la matrice d’interaction spatiale dans un modèle de régression hédonique. Si ces deux méthodes sont possibles pour étudier la dépendance spatiale des prix immobiliers dans des contextes variés, il n’existe cependant pas de règles très claires quant au choix de la méthode à sélectionner. Cette thèse procède à un examen détaillé de ces deux approches afin de pouvoir en distinguer les ressemblances et les différences, les avantages et les inconvénients. Des exemples d’application de chaque approche dans une étude immobilière sont présentés. La géostatistique est utilisée pour analyser la stationnarité du variogramme, ainsi que la sensibilité du variogramme aux paramètres de l’estimation hédonique. Le modèle d’économétrie spatiale est utilisé pour tenter d’identifier économétriquement le quartier dominant du marché immobilier d’une ville / Geostatistics and spatial econometrics are two spatial statistical approaches used to deal with spatial dependence. Geostatistics estimates directly the variance-covariance matrix by assuming that the covariance among observations depends inversely on the distance between their locations, called the covariogram. Spatial econometrics defines and integrates the spatial interaction matrix in a hedonic regression model. In real estate, price estimation should take into account these spatial characteristics because property prices are correlated. Hence, these two approaches are commonly used to study the spatial dependence of the real estate prices in many contexts. However, a definite rule in selection these statistic approaches has not been established. This thesis examined these two approaches in order to distinguish the similarities, differences, advantages, and disadvantages of each methodology. Some examples of their applications in a real estate study. The geostatistics is used to analyze the stationarity of the variogram and its sensitivity depending on the parameters added in hedonic estimation. The spatial econometric is used to define econometrically the real estate market dominant area
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L'investissement direct étranger au Vietnam : déterminants et répartition spatialeHoang, Hong Hiep 14 October 2013 (has links)
Cette thèse utilise des modèles d’économétrie spatiale pour explorer les déterminants de la localisation spatiale de l’IDE au Vietnam. Le premier chapitre présente la littérature théorique relative à la localisation de l’IDE, et les faits stylisés de la localisation de l’IDE au Vietnam. Le deuxième chapitre analyse les déterminants de la localisation spatiale de l’IDE en ASEAN. Les résultats d’estimation indiquent une grande différence de motivation entre la localisation de l’IDE extra-ASEAN et intra-ASEAN. Les flux d’IDE extra-ASEAN sont de forme verticale complexe, alors que les flux d’IDE intra-ASEAN sont de plateforme d’exportation. Le troisième chapitre étudie les déterminants de la localisation spatiale de l’IDE dans les provinces au Vietnam. Les résultats d’estimation indiquent que l’IDE dans une province n’est pas seulement attiré par la taille du marché, la main-D'oeuvre qualifiée, la qualité des infrastructures, et l’agglomération des firmes dans cette province, mais aussi dans ses voisines. En outre, le coût du travail, la productivité du travail, et les politiques nationales et locales jouent également un rôle important. Le quatrième chapitre porte sur le rôle des institutions locales dans la localisation spatiale de l’IDE dans les provinces du Vietnam. Les résultats d’estimation montrent que la qualité des institutions locales mesurées par la transparence, la politique d’appui au secteur privé et la politique sur le travail affectent significativement la localisation spatiale de l’IDE dans les provinces au Vietnam. / This thesis uses spatial econometric models to explore the determinants of spatial location of FDI in Vietnam. The first chapter presents the theoretical literature on FDI location, and the stylized facts of the FDI location in Vietnam. The second chapter analyzes the determinants of the spatial location of FDI in ASEAN. Results indicate a significant difference in motivation between the location of extra-ASEAN FDI and intra- ASEAN FDI. The extra-ASEAN FDI are of the form of complex vertical FDI, while intra- ASEAN FDI are of the form of export platform FDI. The third chapter examines the determinants of the spatial location of FDI in the provinces in Vietnam. Results indicate that FDI in a province is not only attracted by the market size, skilled workforce, quality infrastructure, and agglomeration of firms in this province, but also in its neighbors. In addition, labor costs, labor productivity, and national and local policies also play an important role in the spatial location of FDI. The fourth chapter focuses on the role of local institutions on the spatial location of FDI in the provinces in Vietnam. Results show that the quality of local institutions, measured by transparency, political support to the private sector and labor policy, significantly affects the spatial location of FDI in the provinces in Vietnam.
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La pauvreté au Sénégal : une évaluation multidimensionnelle de la pauvreté et des disparités interrégionales entre 2001 et 2006Sy, Ibrahima 30 January 2014 (has links) (PDF)
Ce travail analyse sous différentes approches la pauvreté au Sénégal en s'appuyant notamment sur les données fournies par les deux dernières enquêtes auprès des ménages (ESAM 2-2002 et ESPS-2006) réalisées par l'Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie en partenariat avec la Banque mondiale.Dans l'analyse de la pauvreté monétaire, nous faisons apparaître des différences importantes en termes de seuils de pauvreté dans les régions avec aux extrêmes la région Dakar 923,55 F CFA (1,40 €) et Tambacounda 515,70 F CFA (0,78€), ce qui suggère le peu de pertinence quant à l'utilisation d'un seuil établi au seul niveau national. Sur la base de ces seuils, les indices de pauvreté issus de la formule générique de Foster, Greer et Thorbecke (FGT) dévoilent une baisse du taux de pauvreté entre 2002 et 2006 de 57,1% à 50,8%, soit de 6,9 point dans l'ensemble du pays et un écart à la ligne de pauvreté passant de 18% à 16,4%. Cette baisse est particulièrement observée dans les régions de Dakar, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis et Thiès. Au niveau départemental, les taux de pauvreté montrent une concentration importante dans les zones rurales et l'existence de poches de pauvreté enclavées dans les zones urbaines. L'estimation d'un modèle économétrique spatial met en évidence les facteurs socioéconomiques susceptibles d'expliquer les différences interdépartementales de taux de pauvreté constatées en 2006, notamment le degré de développement économique des territoires (urbanisation, emploi) ainsi que les comportements des ménages liés au niveau d'infrastructures (d'éducation, de santé et de fécondité).Par ailleurs, nous proposons un modèle dichotomique à partir duquel il est possible de mettre en évidence les déterminants de la pauvreté monétaire des chefs de ménage. Les résultats montrent que les femmes chefs de ménage ne sont pas la couche la plus pauvre. De manière générale, les disparités de pauvreté manifestes entre milieux urbain et rural sont largement corrélées à des handicapes en matière de d'éducation et à l'inégal accès aux moyens d'information et de communication.Nous abordons une analyse multidimensionnelle de la pauvreté au Sénégal, à travers une estimation des degrés de privation de certains besoins essentiels des ménages. L'approche par la théorie des ensembles flous utilisée à cet effet suggère que la pauvreté a faiblement diminué : 1 % contre 7 % pour la pauvreté monétaire. Contrairement à l'approche monétaire, la baisse de la pauvreté non monétaire observée concerne d'autres régions comme Kolda et Ziguinchor et les régions de Diourbel et Kaolack connaissent une hausse. L'estimation des indices flous unidimensionnels a permis d'identifier les domaines dans lesquels les ménages affichent le degré de privation le plus important : la qualité du logement, le niveau d'instruction et les moyens d'information et de communication, au-delà du revenu.Les profils de pauvreté monétaire aussi bien que multidimensionnelle sont d'excellents outils pour cibler les groupes les plus nécessiteux de la population. En revanche, ces outils restent muets sur la perception de ces pauvres quant à leur propre situation socioéconomique. En ce sens, une analyse économétrique des facteurs déterminants de la pauvreté ressentie au Sénégal en 2006 fait apparaître l'importance de certaines dimensions non économiques (exclusion sociale, culturelle et manque de concertation des intéressés sur les politiques de développement et de lutte cotre la pauvreté).
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Spatial statistics in discrete-choice models, application to UADT cancers in northern France / Statistiques spatiales dans les modèles à choix discrets, application aux cancers de l'UADT dans le nord de la FranceDarwich, Emad Aldeen 11 December 2017 (has links)
Ce mémoire de thèse concerne l’identification des facteurs de risque d’une maladie spécifique présentant une hétérogénéité spatiale au sein d’une région donnée. Plus particulièrement,nous nous sommes intéressés aux cancers des voies aéro-digestives supérieures(VADS) dans la région Nord-Pas-de-Calais (NPDC) en France. Pour cela, une étude cas témoins a d’abord été réalisée à partir de la création d’un échantillon d’individus sains qui n’étaient pas affectés par des tumeurs cancéreuses (les témoins) et d’un échantillon d’individus atteints du cancer (les cas - ou patients), recrutés dans les centres de soins dans le cadre des projets de recherche DEREDIA et NOFARIS. Concernant la méthodologie,des modèles binaires spatiaux répondant à l’objectif ont été développés à partir de travaux issus des domaines de recherche en statistique/économétrie des comportements(analyse des décisions) ainsi qu’en statistique spatiale. Un des apports méthodologiques de la thèse repose sur la combinaison de techniques provenant de ces deux champs de recherche. Dans une première partie, nous avons utilisé un modèle spatial binaire paramétrique contenant une variable spatiale latente de choix dans le cadre d’un échantillonnage des données. Ce problème est connu sous le nom de "Choice-Based Sampling" (CBS) dans les modèles discrets. Contrairement à l’échantillon aléatoire où tous les éléments de la population ont la même probabilité d’être choisi, l’échantillonnage CBS dans le modèle discret est un type d’échantillonnage dans lequel la classification de la population est faite sous forme de sous-ensembles (strates) basés sur des choix alternatifs. Dans ce contexte,l’utilisation de la procédure d’estimation par maximum de vraisemblance standard (MLE)dans le CBS pourrait mener à des estimations incohérentes (asymptotiquement biaisées).Nous avons adopté ainsi le principe du maximum de vraisemblance auprès de l’étude de scas-témoins spatiaux. Nous avons également fourni un estimateur des moments généralisés(GMM), basé sur les résidus généralisés. Dans une seconde partie, un modèle spatial binaire semi-paramétrique a été considéré. Nous présentons dans ces parties, une simulation de Monte Carlo pour étudier la performance des méthodes d’estimation au sein d’un échantillon final, que nous avons ensuite appliqué aux données du cancer VADS dans la région Nord-Pas-de-Calais. La troisième partie est consacrée à l’étude d’une fonction de risque spatiale en présence de données entachées d’erreurs. En effet, dans le cadre des données cas-témoins considérées, nous supposons que certaines données de type déclarative ne soient pas correctes. Une application de cette méthode à la cartographie du risque de développer un cancer VADS dans la région Nord-Pas-de-Calais a été étudiée. La dernière partie est consacrée à un modèle de durée spatial et son application aux données considérées. / This thesis concerns the identification of risk factors for a certain type of diseasepresenting a certain spatial heterogeneity in a given region.. More specifically, we are interested in cancers of the upper aerodigestive tract (UADT) cancers in the Nord-Pasde-Calais region (NPDC), France. For this, a case-control study was first carried out bycreating a sample of healthy individuals who are not affected by cancerous tumors (thecontrols) and a sample of individuals with cancer (Cases or patients), recruited in healthcenters as part of DEREDIA and NOFARIS research projects. From a methodologicalpoint of view, spatial binary models which meet the objective have been developed onthe basis of studies in statistical/behavioral econometrics (decision analysis) and spatialstatistics. One of the methodological contributions of the thesis on this plan is the combinationof techniques from these two fields of research.In the first part, we used a spatial binary parametric models containing spatial latentchoice variable in a context of sampling data. This problem is known as Choice-BasedSampling (CBS) in discrete choice model. Unlike the random sample where all items in the population have the same probability of being chosen, the Choice-Based Sampling indiscrete choice model is a type of sampling where the classification of the population intosubsets to be sampled is based on the choices or outcomes. In this context, the use ofstandard Maximum likelihood estimation (MLE) procedure in CBS could lead to an inconsistent(asymptotically biased) estimation. Thus, we adapt the principle of maximumlikelihood in our context of spatial case-control studies. We also provide a GMM estimatorbased on the generalized residuals.In the second part, a spatial semi-parametric binary model was considered. We present inthese parts a Monte Carlo experiment to investigate the finite sample performance of theseestimation methods, then we apply to the (UADT) cancer data in the Nord-Pas-de-Calaisregion.The third part is devoted to the study of a spatial risk function in the presence of datacontaminated by measurement errors. Indeed, in the context of the considered case-controlstudy, it is very likely that certain data transmitted by the patients is not correct. Anapplication of this method to the mapping of the risk of having UADT cancer in the Nord-Pas-de-Calais region was studied. The last part is devoted to a spatial duration modeland its application to the real data was considered.
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Un modèle d'équilibre général multi-échelles spatialisé appliqué aux USA et à la France / A Multi-Scale Spatial General Equilibrium Model Applied to the USA and FranceFaucheux, Laurent 20 December 2018 (has links)
La création du groupe C40 Cities Climate Leadership (C40) en 2005 illustre bien le fait que l'échelle urbaine est dorénavant considérée comme comportant des leviers d'action importants afin d'atténuer les émissions de CO2. Il n'y a cependant toujours pas adéquation entre cette prise de conscience et le nombre d'outils de modélisation capables de quantifier cette marge de manœuvre de manière spatialement explicite et intégrée. Cette thèse vise à combler cette lacune. L'objet produit consiste en un modèle d'équilibre général spatialisé et multi-échelle, pensé de sorte à être relié à toute architecture de modélisation préexistante. Cette thèse s'articule autour de trois chapitres, i.e. la présentation du modèle, sa calibration et son application à la France et aux USA.Dans le premier chapitre, nous décrivons le modèle, baptisé GEMSE, dont l'objectif est d'étudier les interactions entre les dimensions agrégées et locales de l'activité économique tout en quantifiant les émissions de GES associées à la mobilité. Le modèle s'appuie sur l'Economie Urbaine et la Nouvelle Economie Géographique en vue de modéliser sur plusieurs échelles spatiales le développement économique de régions urbanisées en interaction.Dans le deuxième chapitre, nous décrivons les données et calibrons le modèle en utilisant, pour certains paramètres, des techniques d'économétrie spatiale. Nous proposons notamment une méthode pour spécifier la matrice de poids spatial, laquelle méthode est opérationnalisée en utilisant un outil numérique développé à ces fins, PyOKNN, indépendant de GEMSE. Appliqué au Grand Paris, l'outil identifie de façon tangible des éléments clés de sa structure spatiale, et génère pour les paramètres étudiés des valeurs similaires à celles de la littérature.Dans le troisième chapitre, nous appliquons le modèle à la France et aux Etats-Unis. Nous y analysons le scénario de référence, puis les impacts de deux politiques de transport. La première mesure – la baisse des limitation de vitesse des véhicules privés – stimule l'activité économique de manière pro-environnementale en réduisant le PIB dans un premier temps, mais en lui permettant ensuite d'atteindre des niveaux plus élevés, aboutissant à un jeu à somme positive. L'autre mesure simule la mise en place d'une taxe CO2 pour les véhicules privés dont les recettes servent à financer l'augmentation des vitesses des transports publics. Il en résulte qu'un prix de 100€ par tonne de CO2eq n'a qu'un faible effet incitatif car ne représente presque rien par kilomètre-voyageur. Ces deux mesures, le changement de norme ou le recyclage de la taxe, poussent à l'utilisation de modes de transport moins couteux et moins polluants qui stimule une croissance à plus faible intensité carbone.Dans l'ensemble, ces conclusions plaident en faveur de politiques qui internalisent les effets distorsifs, e.g. les changements dans les habitudes de mobilité, la réorientation des demandes, les déséquilibres du marché du travail via les délocalisations des personnes et des changements induits en matière d'économies d'échelle externes. Les résultats ne sont dans leur ampleur que peu généralisables dans l'espace et montrent la nécessité de considérer les spécificités locales et le cadre dans lequel elles s'insèrent en terme d'interactions / The creation of the C40 Cities Climate Leadership group (C40) in 2005 is a noteworthy example that the urban scale is considered as a major leeway to mitigate CO2 emissions. Nevertheless, the adequacy between this recent awareness and the number of modeling tools capable of quantifying this leeway in a spatially explicit integrated way is still missing. This thesis aims at bridging this gap. The outcome consists of a model that incorporates general equilibrium theory with an explicit representation of space at multiple scales. The model is designed as an autonomous numerical entity connectable to any pre-existing modeling architecture. This thesis hinges around three chapters, i.e. the presentation of the model, the calibration of the model and its application to France and the USA.In the first chapter, we describe our so-called GEMSE model whose aim is to investigate the interplays between aggregate and local dimensions of economic activity while quantifying GHG emissions associated to mobility. The model is based on Urban Economics and the New Economic Geography to model on multiple spatial scales the economic development of urban areas in interaction.In the second chapter, we describe the data and calibrate the model by using, for some parameters, spatial econometric techniques. Notably, we propose a new method to specify the spatial weight matrix, operationalized by using a numerical tool developed on purpose, namely PyOKNN, independent of GEMSE. Applied to Greater Paris, the tool identifies in a tangible way some key elements of its spatial structure, and yields values for the parameters under study that are similar to those of the literature.In the third chapter, we run simulations of our model for both France and the USA. We analyze the baseline case and the impacts of two transport policies on several relevant dimensions for the long-term development of urban areas. The first measure – the decrease in private vehicle speed limitation – stimulates economic activity in a pro-environmental fashion by contracting GDP in a first phase but then allowing it to reach higher levels, resulting in a positive sum game. The second measure is the implementation of a CO2 tax to private vehicles whose collected revenues are used to finance an increase in public transport speeds. The main policy insight is that setting a price of 100€ per tonne of CO2eq represents virtually nothing once converted per commuter-kilometer and deters only marginally the use of cars. These two measures, the change in speed limitation or the recycling of the tax, encourage the use of cheaper and less polluting modes of transport, which induces a low-carbon growth.Overall, these conclusions call for policy designs that internalize distortive effects, e.g. changes in mobility habits, the reorientation of demands, unbalances in labor markets via people’s relocations and firms’ improvements in terms of economies of scale. The results can rarely be generalized in terms of magnitude from one region to another, which shows the necessity to consider local specificities as well as the framework within which they interact
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