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La bureaucratie impériale chinoise sous le regard jésuite aux 16e et 18e sièclesLafond, Jean-Philippe 17 April 2018 (has links)
Les missionnaires jésuites établissent une présence en Chine de 1579 à 1773 dans l'intention de convertir l'empire chinois au christianisme. Leurs efforts apostoliques les mènent en contact étroit avec la bureaucratie impériale chinoise par l'entremise des travaux scientifiques qu'ils accomplissent pour les empereurs et les relations qu'ils tissent avec l'élite politique et culturelle de l'empire, les lettrés. Les jésuites témoignent de leurs expériences à leurs supérieurs, amis, collègues et mécènes en Europe par le biais d'une imposante correspondance et d'ouvrages portant sur l'empire chinois. Ces documents servent de sources aux premiers sinologues européens, stimulant le débat et la discussion sur les mérites de la société impériale chinoise. Dans ce mémoire, nous examinerons une sélection de l'importante production littéraire des jésuites en Chine afin de dresser un portrait de la bureaucratie impériale chinoise. Le premier chapitre est une mise en contexte afin de placer l'oeuvre des jésuites dans le contexte changeant de la Chine du 16e au 18e siècle. Notre second chapitre aborde la question de l'organisation gouvernementale et son système de recrutement. Le troisième chapitre touche au personnage du mandarin, son statut particulier et son éducation morale. Nous terminons ce mémoire en étudiant le caractère sacré de l'empereur et les limites de son pouvoir.
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La formation intellectuelle de l'élite à Rome et en Occident (Ier-IIIe siècles apr. J.-C.) : représentations et réalités / The Elite's Intellectual Training in Rome and in the Western World in the Early Empire : representation and realityDallies, Marie 05 December 2013 (has links)
Les bouleversements politiques et intellectuels provoqués par l’avènement du principat augustéen entraînent sous le Haut Empire une redéfinition des buts et des fonctions assignés à la formation intellectuelle de l’élite romaine et occidentale. Le développement de l’éloquence judiciaire et épidictique au détriment de l’éloquence politique modifie l’enseignement traditionnel de la rhétorique, tandis que la pratique philosophique prend de plus en plus de place au sein de la société et favorise le développement de son enseignement. Ces changements suscitent chez plusieurs auteurs des Ier et IIe siècles apr. J. C. des réflexions sur la manière d’améliorer l’enseignement rhétorique et philosophique alors que diverses initiatives sont prises pour organiser à l’échelle de l’Empire la diffusion de ces savoirs. Notre travail se propose d’examiner, en se concentrant sur les acteurs du système éducatif – professeurs et étudiants –, la façon dont cette formation intellectuelle se développe sous le Haut Empire dans les régions latinophones et de dresser une cartographie de l’enseignement de la rhétorique et de la philosophie en acquérant une connaissance concrète de ces personnages, par l’examen de leurs origines géographique et sociale et de leurs mobilités. Cette dimension réaliste se double d’une étude de la représentation de ces deux groupes dans la littérature impériale. Une attention particulière est portée à la question de la formation des futurs empereurs, dont la vie est richement documentée, afin de déterminer si la description de leur éducation est altérée par le souvenir qu’ils ont laissé de leur règne. / The political and intellectual upheavals caused by the advent of Augustus’ Principate result, in the Early Empire, in a new definition of the aims and functions assigned to the intellectual training of the Roman and Western elite. The development of judiciary and epidictic eloquence at the expense of political eloquence modifies traditional rhetorical teaching whereas philosophical learning is gaining importance within society thus favouring the teaching itself of philosophy. These changes bring several 100 and 200 A.D. authors to reflect upon the way of improving rhetorical and philosophical teaching. Meanwhile various initiatives are taken to spread these forms of knowledge throughout the Empire. By focusing on those who are in charge of the educational system – teachers and students – our research offers to examine how intellectual training develops in the Latin speaking regions in the Early Empire and to draw a map of rhetorical and philosophical teaching while getting to know these characters concretely through the study of their geographical and social backgrounds together with their mobility. Such realistic aspect goes with a survey of the representations of the two groups in imperial literature. Emphasis is laid in particular on the question of the education of the future emperors the documentation of whose lives is rich in order to examine whether the description of their education is altered by the memory that remains of their reign.
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La Romanie orientale : l'empire de Constantinople et ses avatars au Levant à l'époque des Croisades / Oriental Romania : the empire of Constantinople and his avatars in the Levant during the CrusadesBaraton, Édouard 11 June 2018 (has links)
L’empire de Constantinople, après un siècle (969-1085) de domination sur de vastes portions de l’Orient (Cilicie, Chypre, Syrie du Nord et Djézireh), et de rayonnement au-delà jusqu’à Jérusalem, dut reconstituer sa présence dans cet espace à partir de la fin du XIe siècle. L’arrivée de nouveaux acteurs chrétiens autonomes, Francs et Arméniens, compliqua l’équation politique de l’Empire, qui ne devait plus uniquement reconstruire sa domination sur ses anciens sujets, mais aussi compter avec ces forces. L’empire de Romanie vécut en Orient, parallèlement aux Croisades, une intense phase de redéfinition de sa réalité régionale, de ses modalités de fonctionnement et de son rôle politique. Cependant, cette expérience, qui se prolongea sur près de deux siècles, ne saurait se limiter à une simple projection de puissance de Constantinople sur cette périphérie. Malgré les bouleversements qui frappèrent le cœur de l’Empire de 1081 à 1289, la référence impériale se maintint en Orient sous les Comnènes, les empereurs latins et nicéens, puis sous les premiers Paléologues. Le processus ne fut durable que grâce à la redéfinition progressive de l’identité impériale locale. Ses contours varièrent par l’adjonction d’éléments hétérogènes, contribuant à complexifier l’empreinte de l’empire de Romanie en Orient. La Romanie orientale fut une solution à l’équation politique des pouvoirs locaux (la principauté d’Antioche, le comté de Tripoli et les royaumes de Chypre et d’Arménie principalement) pour réussir leur intégration régionale en la conjuguant avec un héritage impérial constantinopolitain, incluant l’Orient helléno-arabe. / The empire of Constantinople, after a century (969-1085) of domination over large part of oriental territories (Cilicia, Cyprus, North Syria and Djezireh) during which it exerted its influence over Jerusalem, had to restore its influence in this space from the end of the eleventh century. The arrival of new autonomous Christian players, Francs and Armenians, complicated the empire’s political equation, which had not just to rebuild his domination over its old subjects, but also had to allow for these forces.The empire of Romanie lived in the East, at the same time of the Crusades, an intense period of redefinition of its regional reality, of its modes of running and of its political role. However, this experience, which lasted for two centuries, can’t be confined to a simple projection of Constantinople’s powerful onto this periphery.Despite the disruptions which hit the heart of the empire, from 1081 to 1289, the imperial reference persisted in the East under the Comneni, the Latin and Nicene emperors, and under the firsts Paleologues.The process was lasting because of the gradual redefinition of regional imperial identity. Its contours were varied by the addition of heterogenic elements, which contributed to complicate the imperial mark in the East.Oriental Romania was a solution to the political equation of local authorities (Principality of Antioch, the County of Tripoli and the kingdoms of Cyprus and Armenia mainly) to succeed in their regional integration, combined with an imperial Constantinopolitan heir, including the Hellenic and Arabic East.
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