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La nature dans la citéBlanc, Nathalie 01 December 1995 (has links) (PDF)
Autour de la place de la nature dans la pensée sur la ville et de la relation des citadins à la nature, cette thèse pose une question jusqu'ici insuffisamment travaillée : quelle est la place idéelle et matérielle de la nature dans la ville ? Elle comporte deux volets menés parallèlement. Le premier est consacré à la place de la nature dans la géographie urbaine et dans la pensée sur la ville au travers de la lecture synchronique de quatre anthologies. On constate le processus d'effacement de la place attribuée à la nature dans la recherche urbaine et le fait que la nature a été éludée par le rôle que l'utopie urbaine lui fait jouer et par la recherche de sa maîtrise technique dans l'urbanisme. Dans l'écologie urbaine, ensemble de réflexions qui se développe progressivement à partir des années 1970, malgré une évolution importante de l'idée de nature, il est difficile de conclure à une véritable progression des travaux sur le rapport ville/nature. Il s'agit plutôt d'une multiplication des travaux dans un vaste champ mal défini qui renvoie au renouveau des sensibilités envers le cadre de vie et l'environnement. La seconde partie est consacrée à l'observation : la manière dont les gens à travers leur mode
d'habiter, notion dont la définition est progressivement éprouvée, vivent la nature en ville. On tente d'évaluer les articulations et les décalages entre les pratiques, les représentations de la nature en ville et les éléments matériels de nature comme contribuant au mode d'habiter urbain.
Cette étude permet de déceler des modes d'organisation sociale et des configurations
symboliques mettant en évidence une diversité de cultures de la nature et de milieux urbains. L'observation est centrée sur le rapport homme/animal, domaine particulier de la relation citadin/nature, peu abordé par la recherche urbaine, notamment par les géographes. Les résultats montrent que les relations à l'animal en ville, en négatif ou en positif, font partie de ce qui
constitue le bien-être urbain. On constate aussi que l'animal, qu'il soit non-désiré, comme la
blatte, ou désiré, comme le chat parfois, ne renvoie que partiellement à l'idée de nature en ville. L'animal, aujourd'hui, dans la ville est associée à la nature essentiellement pour les écologues et
les biologistes. Par contre, les résultats confirment que l'idée de ville renvoie à l'artifice au point
que les espèces vivantes animales introduites en ville ne conservent pas dans les représentations leur qualité de nature. La recherche a permis, en reliant idéel et matériel, de définir des modes
d'approche des relations sociétés/nature, en particulier du rapport à l'animal, dans la géographie urbaine.
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Le développement durable : Contribution à l'étude de la réception positive d'un concept naturaliste / The sustainable development : Contribution to the study of the positive reception of a naturalistic conceptBachri, Jalila 16 December 2016 (has links)
La réception plurielle du développement durable interpelle et interroge. Malléable, il fédère les différents acteurs de la société qui l’utilisent à différentes fins, traduisant ainsi la difficulté de la définition de sa nature juridique. Est-il un droit contraignant impliquant des obligations ? Au moyen de quel mécanisme peut-il être respecté ? A partir de ces interrogations, se dessine tout l’intérêt juridique devant être porté au développement durable. Du point de vue académique, il nous permet de concilier la philosophie naturaliste du droit avec sa traduction dans l’ordre juridique. Décloisonnant les branches du droit, il crée des interactions entre les différents foyers normatifs dans un ordre qui apparaît sous la forme d’un réseau. De par cette circulation, le développement durable se présente comme une force créatrice de droits à travers lesquels il tend à devenir un droit objectif. Du point de vue humain, il reconnaît la possibilité de croire à un avenir pour notre postérité. Au-delà, il se présente comme un droit du vivant promis à évoluer de génération en génération, constituant déjà en lui-même l’expression du patrimoine dont nous héritons de nos ancêtres et destiné au futur. / The plural reception of the sustainable development questions us. Malleable it federates the various actors who use in various purposes so translating the difficulty of the definition of its legal nature. Is it a binding law implying obligations ? How can it be respected? From these questions, he appears all the interest of the legal study of the sustainable development. From the academic point of view, he links the naturalistic philosophy of the right with his translation in the legal legal network. Which decompartmentalizes areas of law, he creates interactions wich each other. The sustainable development creating the right and tends to become a blinding law.From the human point of view, he recognizes the possibility of believing in a future for our offspring. Beyond, he appears as a right of alive promised to evolve from generation to generation, already establishing in himself the expression of the heritage of which we inherit from our ancestors and intended for the future.
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