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L'intégration des sages-femmes d'origine étrangère à la pratique québécoiseGagnon, Raymonde 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / Avec l'accroissement de l'immigration, de plus en plus de sages-femmes d'origine étrangère souhaitent exercer au Québec. L'intégration professionnelle des nouvelles arrivantes représente autant un défi personnel pour elles qu'un enjeu pour la profession. La pratique des sages-femmes varie selon les pays. La pratique québécoise contemporaine s'est développée dans un contexte de revendication pour l'humanisation des naissances et pour la réappropriation de la maternité par les femmes. Contrairement à plusieurs pays où la profession est exercée dans un cadre médical et technocratique, le modèle québécois s'inspire d'une conception holistique de la naissance avec une présence marquée de l'approche humaniste et du féminisme. Dans un souci d'accueil et de respect des compétences, une recherche qualitative a été effectuée auprès de la presque totalité des sages-femmes d'origine étrangère exerçant la profession au Québec pour comprendre quelles sont les adaptations et les transformations que les sages-femmes d'origine étrangère doivent faire pour s'intégrer à la pratique québécoise. Le cadre d'analyse a été élaboré à partir des modèles technocratiques et holistiques de la naissance de Davis-Floyd (2003). Le recours à l'approche ethnologique a permis de mieux saisir le sens de l'expérience interculturelle vécue. L'analyse apporte un éclairage détaillé sur les expériences liées à l'adaptation culturelle et aux différences de culture professionnelle. Les principales difficultés rencontrées pendant l'intégration sont mises en évidence. Finalement, des conditions facilitant le transfert et l'acquisition des compétences rattachées au savoir-faire et au savoir-être ont été identifiées.
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La représentation sociale de l'empowerment de groupes québécois du mouvement des femmes : "C'est quelque chose qui nous a été enlevé et qu'on ré-acquiert"Fortin-Pellerin, Laurence 17 April 2018 (has links)
Le mouvement des femmes, incontournable au Québec, vise le changement social dans une visée d'amélioration des conditions de vie des femmes, ce qui suppose l'idée de l'empowerment des femmes. Alors que certaines pratiques d'empowerment se seraient avérées efficaces sur le plan d'un changement social significatif, d'autres auraient déçu par leurs effets limités. De nombreux débats jalonnent les écrits scientifiques sur cette notion, soulevant des questions parfois laissées sans réponses pour comprendre la forme que prendrait l'empowerment dans une perspective de changement social. Les positions des groupes du mouvement des femmes, qui oeuvrent sur le terrain, contribueraient à l'élaboration de repères en ce sens. Cette étude se propose d'examiner la représentation sociale de l'empowerment de groupes québécois du mouvement des femmes en relevant les enjeux qui les interpellent et leurs prises de position à ces sujets. L'étude vise aussi à explorer l'ancrage des prises de position des groupes en lien avec leur courant de pensée et leur type de groupe. Huit groupes ont pris part à des groupes focalisés (focus group) sur I'empowerment. Les enjeux et prises de position relevées dans le discours des groupe ont été comparés selon les courants de pensée et types de groupes : communautaires (imputables à leurs bailleurs de fonds) et autonomes (indépendants des bailleurs de fonds). Il ressort de l'étude que pour ces groupes, l'empowerment est un processus circulaire de reprise de pouvoir individuelle et collective où les femmes prennent du pouvoir et agissent. Ce pouvoir prend trois formes : le "pouvoir intérieur" (force psychologique et bien-être), le "pouvoir de" (accès aux ressources et possibilités de les utiliser) et le "pouvoir avec" (solidarité, influence et rapports égalitaires). Ces formes de pouvoir résultent des pratiques d'empowerment et les facilitent. Le "pouvoir sur" (domination d'une personne ou d'un groupe sur une autre personne ou un autre groupe) nuit à ces pratiques et entraîne donc la nécessité pour les femmes de s'engager dans un processus d'empowerment. Le "pouvoir sur" se traduit par la formulation de prescriptions, la discrimination, la violence faite aux femmes et l'oppression. Des pratiques d'empowerment s'adressant à autrui (pratiques d'intervention) servent d'appui aux pratiques que les femmes mettent en oeuvre pour elles-mêmes (pratiques d'affranchissement). Il s'agit de s'adapter à ces femmes, de leur laisser la place et d'entrer avec elles en relation d'aide. Les autres pratiques d'intervention (outiller et s'outiller, se regrouper et regrouper et faire pression en vue d'un changement) sont communes aux pratiques d'affranchissement. Les groupes partagent les mêmes prises de position au sujet des mêmes enjeux peu importe leur courant de pensée et types de groupe. Les résultats de recherche donnent lieu à des apprentissages qui contrastent avec les écrits scientifiques et qui sont pertinents au changement social. On y apprend que la représentation sociale de l'empowerment de groupes communautaires et autonomes, adhérant à différents courants de pensée, est relativement homogène. Cette homogénéité révèle une constance, favorable à leur influence sociale, dans le discours et les pratiques d'empowerment des groupes du mouvement des femmes. Les groupes proposent que l'empowerment soit un processus de reprise de pouvoir dû à un pouvoir exercé sur les femmes. Cette conception facilite l'appréhension du changement et la prise en compte du pouvoir exercé sur les femmes. Les groupes semblent remettre en question la frontière, généralement admise dans les écrits scientifiques, entre les intervenantes et les femmes auprès desquelles elles interviennent. Ces dernières, contrairement aux intervenantes, vivraient les conséquences du changement visé. Or, le changement visé par les groupes étant l'amélioration des conditions de vie des femmes, l'ensemble des femmes serait concerné. Avoir intérêt au changement visé par leurs pratiques diminuerait le risque pour les intervenantes d'exercer un pouvoir sur les femmes auxquelles s'adressent leurs pratiques, ce qui contribuerait à leur succès. Ce dernier favoriserait l'empowerment de toutes les femmes et, par le fait même, participerait au changement social.
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L'évolution du rôle de la sage-femme dans la région de Québec de 1620 à 1840Laforce, Hélène 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Violence des femmes : représentation sociale des travailleuses de centres de femmes ayant animé le programme d'intervention "Violente, moi? Explorer, décider, agir autrement"Pronovost, Kate 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire s'intéresse à la représentation sociale de la violence des femmes des travailleuses de centres de femmes ayant animé le programme Violente, moi? Explorer, décider, agir autrement (Relais-femmes, Damant & Roy, 2015). Soulevant de nombreux débats au sein de la population et de la communauté scientifique, la violence des femmes demeure une problématique peu reconnue et documentée. À l'aide du cadre théorique des représentations sociales et d'entretiens auprès de douze intervenantes provenant de divers centres de femmes du Québec, ce mémoire a pour but de saisir la manière dont leur représentation sociale façonne les défis qu'elles perçoivent dans l'intervention. L'analyse du contenu de leur représentation, des défis d'intervention perçus et des explications données quant à ces défis suggère que certains éléments de leur représentation ont façonné les défis d'intervention qu'elles ont perçus. Les liens entre leur représentation, leurs perceptions des défis et leurs explications demeurent toutefois complexes, et ce, en raison d'autres facteurs ayant pu influencés leur intervention et des limites méthodologiques de ce mémoire. Les résultats de cette recherche amènent à formuler des recommandations notamment quant à la formation des intervenantes, la sensibilisation des organismes partenaires et l'exploration des pratiques pour favoriser l'engagement des participantes du groupe.
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La réinsertion sociale au féminin : étude du point de vue des femmes marginalisées à l'égard des services du Centre Femmes aux 3ATessier-Juneau, Marie-Pier 18 October 2022 (has links)
Au cours du XXe siècle, plusieurs publications ont fait naître des réflexions sur les changements à apporter dans la réinsertion sociale des contrevenantes (Bertrand, 2002). Toutefois, peu de distinctions au sein des écrits existent entre le retour en collectivité des hommes et des femmes malgré la présence de divers obstacles oppressants (inégalités des genres, l'exposition à la violence, etc.) qui freinent, spécifiquement, le retour en communauté des femmes. Une grande majorité des recherches sur le sujet se limite généralement aux contrevenants et généralisent leurs conclusions à l'ensemble des personnes en démarche de réinsertion sociale, laissant de côté les particularités qui distinguent la réalité des femmes (Gagnon, 2006). Il apparait donc pertinent de documenter la réinsertion sociale des femmes au Québec, telle que vécue par celles-ci, afin d'appréhender leurs réalités, comprendre leurs trajectoires et leurs besoins et explorer différentes pistes d'action à promouvoir dans leurs parcours. L'intersectionnalité et la phénoménologie proposent d'explorer la réalité des femmes ayant des besoins de réinsertion sociale en tenant compte de la singularité de chaque femme, ainsi que de la pluralité des expériences de violence et d'oppression selon leurs perspectives et compréhensions. En collaboration avec le Centre Femmes aux 3A, un organisme offrant des services à des femmes en démarche de réinsertion sociale, le discours de douze usagères et quatre intervenantes a été approfondi lors d'une entrevue semi-structurée afin de mieux illustrer comment s'opère, concrètement, le processus de réinsertion sociale chez les femmes marginalisées par la délinquance. Les résultats des analyses démontrent que les trajectoires de victimisation et d'isolement social sont dépeintes comme des éléments nuisant à la sécurité émotionnelle, l'identité, l'appartenance et la compétence des femmes. La consolidation de ces besoins semble fondamentale pour accroître le pouvoir d'agir des usagères et permettre leur intégration sociale. Pour ce faire, accueillir ces femmes, apprendre à les connaitre et à les amener à se connaitre elles-mêmes, ainsi que leur donner accès à l'information sont tous des éléments phares à encourager au sein des interventions. Nos analyses démontrent qu'une redéfinition de la réinsertion sociale chez les femmes semble pertinente aux yeux des usagères elles- mêmes et des intervenantes. Une co-construction entre les différents acteurs permet de concrétiser ce processus, faciliter l'atteinte des objectifs de chacun et finalement, diffuser les différentes manières de remplir cette mission. Cette nouvelle conceptualisation doit s'inquiéter du continuum violence- oppression qui maintient les femmes en marge, promouvoir un partage des responsabilités au sein de la collectivité et finalement, miser sur la reprise du pouvoir d'agir des femmes. / During the twentieth century, many publications have brought out reflections concerning the changes to be made in the social reintegration of women offenders (Bertrand 2002). However, even today, the state of knowledge remains neglected in the literature. Not much distinction exists in the writings concerning the return of men and women to the community despite the presence of various structural issues (gender inequalities, exposure to violence, etc.) which specifically hinder the return to the community of women. A large majority of research on the subject is limited to offenders and generalizes their conclusions to all people in the process of social reintegration, leaving aside the particularities that distinguish the women reality (Gagnon 2006). It therefore appears relevant to document the social reintegration of women in Quebec, as experienced by them, in order to understand their realties, their trajectories, their needs, in order to promote different avenues in their reintegration efforts. Intersectionality and phenomenology propose to explore the reality of women with social reintegration needs taking into account the uniqueness of each woman, the plurality of experiences of violence and oppression according to their perspectives and understandings. In collaboration with the CF3A, an organization concerned with the women's reality in the process of social reintegration, the views of twelve women in this process of social reintegration and four workers has been analysed during a semi structured interview in order to better illustrate how, in concrete terms, the process of this reintegration operates among the women marginalized by delinquency. The results of the analyzes show that the trajectories of victimization and social isolation are depicted as elements that undermine women's emotional security, identity, belonging and competence. The consolidation of these needs seems fundamental to increase the women's power in this process and allow their social integration. To do this, welcoming these women, getting to know them and getting them to know themselves, as well as giving access to information are key elements to be encouraged within the interventions. Our analyses show that a redefinition of social reintegration among women seems relevant for the users themselves and for the workers. A collaboration between different actors makes it possible to define this process, to facilitate the achievement each one's objectives and finally, to disseminate the different ways of fulfilling this mission. The new conceptualization must be concerned with the violence-oppression continuum that keeps women on the margins, promote a sharing of responsibilities within the community and ultimately, focus on the empowerment.
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Entre le juridique et le social : le pouvoir des femmes à Québec au XVIIe siècleParent, France 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Étude de l'usage des adverbes à l'intérieur de manuscrits intimes du XXe siècle : au-delà du styleRouillard, Marie-Eve 24 September 2021 (has links)
Je m'intéresse à l'usage des adverbes de manière et de degré dans les écrits d'une scriptrice saguenéenne qui a vécu au XXe siècle. Par cette étude, les principes proposés dans les théories contemporaine et historique à propos des adverbes (et de leur relation avec les adjectifs) peuvent être observés dans l'usage. Cela permet de rendre compte de l'utilisation réelle qui est faite des adverbes à une époque spécifique dans le but de formuler quelques observations quant à leur emploi général. Dans un corpus de documents intimes, 1 359 occurrences d'adverbes et d'adjectifs ont été extraites. Leur analyse a corroboré de nombreux postulats émis dans les ouvrages scolaires historiques ainsi que dans les études théoriques contemporaines. Cependant, elle a aussi permis de mettre en lumière quelques phénomènes plus particuliers. Par exemple, l'analyse de la variabilité a permis de considérer la thèse de l'hypercorrection graphique et elle a soulevé des questions par rapport à la catégorisation des mots en classes grammaticales (Hummel, 2017a; Hummel, 2017b). De plus, l'observation des occurrences met en exergue le fait que la modification syntaxique semble subordonnée à la catégorisation sémantique des adverbes : l'appartenance à une sous-catégorie adverbiale parait ainsi avoir une incidence sur les syntagmes modifiés. Des constats ont aussi été faits du côté de la sélection : ce concept est lié de près à celui de la modification. Le rôle de la sémantique dans la sélection des adverbes (et des adjectifs) ne semble pas non plus à négliger. Enfin, d'autres particularités ont été mises de l'avant et ces dernières ont notamment permis d'illustrer l'importance discursive des adverbes à l'écrit. Il convient toutefois de rappeler que cette étude constitue une brève incursion : de nombreuses pistes de recherche en syntaxe et en sociolinguistique doivent encore être approfondies (entre autres par l'analyse d'un plus grand nombre d'occurrences)
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La place qu'occupe la publicité de type social dans les magazines fémininsGagné, Anne-Christine 17 October 2018 (has links)
S’appuyant sur une revue de littérature portant sur le phénomène de l’appropriation d’enjeux féministes par les publicitaires, de même que sur leur pratique habituelle de marketing reposant sur une segmentation des marchés, l’auteure avait formulé l’hypothèse que les publicités commerciales promouvant des produits destinés aux femmes s’adresseraient davantage à un public de jeunes femmes et que les publicités axées sur des enjeux féministes viseraient surtout les femmes d’âge mûr. Pour vérifier cette hypothèse, une grille d’analyse a été appliquée aux 696 publicités insérées dans quatre numéros de quatre magazines féminins récents, deux destinés à un lectorat jeune, les deux autres à un lectorat plus âgé. Les résultats montrent que la stratégie de marketing utilisée repose effectivement sur la segmentation des marchés, laquelle consiste à promouvoir auprès des femmes plus âgées une gamme de produits qui, au-delà de l’apparence, répondent à des besoins plus variés. L’analyse des types de représentation de la femme utilisés ainsi que des valeurs évoquées dans les publicités laisse voir que cette stratégie de marketing tient aussi compte d’autres caractéristiques des générations visées. Quant au type de publicité qui prévaut, il demeure stéréotypé, les publicitaires se servant des standards de beauté parfaite et de la recherche du plaisir comme des idéaux à poursuivre, dans le but de vendre des produits liés à l’apparence. L’empowerment, soit la valeur la plus directement associée aux enjeux féministes, est relativement peu présente dans l’ensemble des magazines. Elle s’est, de plus, avérée davantage présente dans les magazines au lectorat jeune. Ces résultats infirment donc la deuxième partie de l’hypothèse formulée au départ. Toutefois, pour tirer une quelconque conclusion au regard des motivations des entreprises à miser sur les publicités féminines de type social et sur la récupération d’enjeux féministes, il aurait fallu faire l’examen des objectifs et des caractéristiques de ces publicités.
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Les représentations sociales de l'éducation sexuelle à l'adolescence au Québec au tournant du XXIe siècle : discours au féminin pluriel et singulierBoucher, Kathleen 19 April 2018 (has links)
Divers constats ressortent des recherches menées en éducation sexuelle (ÉS) au tournant du XXIe siècle, au Québec et ailleurs en Occident, notamment l’attention accordée à la prévention de problèmes sociaux liés à la sexualité de populations dites « à risque ». Les femmes et les jeunes filles sont au coeur des préoccupations. D’une part, les interventions d’ÉS tendent à responsabiliser davantage les jeunes filles dans la « gestion » de leur sexualité et d’autre part, le rôle central joué par les femmes (mères, intervenantes) est démontré. Que pensent des femmes de l’ÉS et quelles sont leurs expériences de transmission et d’appropriation des savoirs en la matière? Cette thèse interdisciplinaire, de nature essentiellement qualitative et fondée sur une épistémologie constructiviste et féministe (standpoint theory), s’intéresse aux représentations sociales (RS) de l’ÉS à l’adolescence au Québec au tournant du XXIe siècle, dans le contexte de la réforme scolaire ayant entraîné la disparition du programme d’ÉS québécois. Trente femmes membres de six groupes d’intérêts intéressés à des questions relatives à la sexualité (M = 39,9 ans) ainsi que 10 mères (M = 49,2 ans) et 10 filles (M = 19,4 ans), pour un échantillon total de 50 participantes, ont respectivement participé à des focus groups et à des entretiens individuels semi-dirigés. L’ensemble des participantes s’est également prêté à une tâche d’association de mots. Une analyse de contenu qualitative et quantitative montre que les RS de l’ÉS s’organisent autour de huit acteurs (école, famille, autres intervenant-es, jeunes, pairs, médias, Église, État) et de six dimensions (didactique, reproductive/sociosanitaire, sexuelle, affective/relationnelle, axiologique/éthique, sociale/psychosociologique). Certaines convergences et divergences entre les groupes d’intérêts ainsi qu’entre les mères et les filles sont observées. Les résultats de l’analyse qualitative, appuyés par une analyse factorielle des correspondances, mettent en relief deux principes organisateurs des prises de position des participantes à l’égard du contenu des RS : un axe de liberté versus de contrôle sexuels et un axe qui implique une vision sociale/politique versus individuelle/privée de la sexualité. Six variables d’ancrage des prises de position de type sociologique et six de type psychologique/psychosociologique ressortent. Des recommandations pour la recherche et l’intervention sont formulées. / Sexual education (SE) research conducted at the turn of the 21st century in Quebec and elsewhere in the West, shows that a particular attention has been devoted to the prevention of sexually-related social problems of “at risk” populations. Women and girls are at the heart of the concerns. On the one hand, SE interventions tend to give greater responsibility to girls in the “management” of their sexuality, and on the other, the central role played by women (mothers, practitioners) in SE is largely demonstrated. What do women think of SE and what are their experiences of transmission and appropriation of sexual knowledge? This interdisciplinary thesis, essentially qualitative and grounded on a constructivist and feminist (standpoint theory) epistemology, is about the social representations (SR) of teenage SE in Quebec at the turn of the 21st century, in the context of the school reform which led to the withdrawal of the official SE school program. Thirty women members of six interest groups concerned by issues related to sexuality (M = 39.9 y.o.), as well as 10 mothers (M = 49.2 y.o.) and 10 daughters (M = 19.4 y.o.), for a total sample of 50 participants, respectively participated in focus groups and individual semi-directed interviews. All the participants also responded to a word association task. A qualitative and quantitative analysis of content showed that the RS of SE organized themselves around eight agents (school, family, other practitioners, youth, peers, media, Church, State), and six dimensions (didactical, reproductive/sociosanitary, sexual, affective/relational, axiological/ethical, social/psychosociological). Some convergences and divergences between the interest groups and the mothers and the daughters were observed. Results from the qualitative analysis, supported by a factorial correspondence analysis, highlighted two principles which organized the participants’ positions towards the content of the SR: one axis of sexual freedom versus of sexual control, and one axis which implied a social/political vision of sexuality versus an individual/private vision of sexuality. Twelve anchoring variables of the participants’ positions were found; six of sociological type, six of psychological/psychosociological type. Recommendations for research and intervention are presented.
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La contribution des centres ressources à la réduction de la pauvreté des femmes monoparentales de la ville de QuébecGahongayire, Odette 12 April 2018 (has links)
Notre étude s'inscrit dans la sociologie interactionniste de Georg Simmel qui stipule que la société se fonde à partir d'un ensemble d'interactions entre individus, et ses formes s'établissent suivant des polarités basées sur le principe dualiste. Ces interactions constituent une association qui requiert que les individus concernés forment une unité d'ordre social ou une société. Dans cette perspective, les femmes monoparentales, qui font l'objet de notre recherche, construisent une unité sociale qui se fait, se défait et se refait constamment. Notre étude démontre que les centres ressources constituent un moyen de défaire ce flux dans la mesure où ils contribuent à la réduction de la pauvreté des femmes par le concours de tout genre qu'ils leur apportent. Nonobstant, leur contribution est loin de sortir définitivement dans cette situation, car leurs moyens semblent limités, ce qui fait qu'il se refait sans cesse en dépit de ce soutien combien appréciable. Pour ce faire, l'intervention des actions gouvernementales et celles en rapport avec la solidarité des femmes s'avèrent plus que nécessaires.
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