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Influence de l'intensification agricole et de la sélection de proies des parents sur la diète des oisillons chez l'Hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor)

Bellavance, Véronique January 2014 (has links)
L’anthropisation est un phénomène mondial qui affecte plusieurs taxa qui se retrouvent dans des milieux variés, autant terrestres qu’aquatiques. Même si, pour quelques espèces, ces changements sont bénéfiques, pour la plupart d’entres-elles ils entrainent des conséquences désastreuses pouvant mener au déclin de leurs populations. L’avifaune insectivore aérienne champêtre n’est pas épargnée par ce phénomène puisque la détérioration des aires de reproduction par l’intensification des pratiques agricoles a participé, de manière non équivoque, au déclin de cette faune. En effet, plusieurs études ont montré des effets négatifs de l’intensification agricole sur certains traits d’histoire de vie de ses oiseaux (p. ex. : diminution de la croissance et du succès reproducteur chez les oiseaux de milieux intensifs vs milieux extensifs). Afin d’expliquer ces effets, l’hypothèse la plus souvent suggérée se base sur le fait que dans les milieux agricoles intensifs où des insecticides sont utilisés, la disponibilité en insectes est inférieure aux milieux naturels. Donc, par l’entremise d’une diminution en abondance et en diversité d’insectes disponibles dans les milieux agricoles, la diète des oiseaux est affectée ce qui peut potentiellement participer au déclin des insectivores aériens. Or, peu d’études ont tenté de déterminer la diète d’un insectivore aérien champêtre en déclin dans les milieux agricoles ou ont tenté de déterminer les variables qui peuvent influencer sa sélection de proies, changeant potentiellement la composition même de la diète. Sachant que 1) la diète insectivore est influencée par la disponibilité de proies dans le milieu; que 2) la disponibilité de proies est influencée par l’environnement (paysage, conditions météorologiques et temporelles, etc.); et que 3) les stratégies de quête alimentaire de l’insectivore aérien (fréquence et durée des quêtes, nombre de proies capturées, stratégies de sélection et d’évitement de proies, etc.) fluctuent et dépendent de la disponibilité de proies dans l’environnement et de l’environnement lui-même, je me suis intéressée, dans ce mémoire, aux fluctuations dans la sélection de proies d’un insectivore aérien, selon différentes variables. Plus particulièrement, je me suis intéressée à l’effet de l’intensification agricole, de la disponibilité de proies dans les milieux agricoles, de la condition morphologique de la femelle, de l’état de sa niché et des conditions environnementales et temporelles sur la sélection de proies d’un insectivore aérien en déclin. Ainsi, dans cette étude, des becquées alimentaires ont été récoltées chez l’Hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor), passereau insectivore aérien en déclin dans le Nord-Est de l’Amérique du Nord depuis plus de 25 ans, puis comparées à des échantillons d’insectes disponibles, tous deux récoltés le long d’un gradient d’intensification agricole dans de Sud du Québec. Mes résultats montrent d’abord que les diptères représentent l’ordre le plus important dans la diète de l’Hirondelle bicolore et supportent l’idée d’un effet négatif de l’intensification des pratiques agricoles sur l’abondance en arthropodes disponibles dans le milieu. Par ailleurs, j’ai également montré que les associations entre les composantes du paysage agricole et certains taxa d’insectes étaient différentes entre les becquées et les pièges à insectes, suggérant une potentielle sélection de proies de la part des hirondelles. J’ai finalement déterminé les variables qui affectent le plus fortement la sélection de diptères par l’Hirondelle bicolore, c’est-à-dire la disponibilité de diptères dans le milieu, l’intensification agricole et la date de récolte des échantillons et ce, contrôlé pour des variables météorologiques et temporelles confondantes Cette étude est, jusqu’à présent, la plus développée et complète sur ce sujet tant au niveau de la couverture spatio-temporelle qu’au niveau de l’ampleur de l’échantillonnage qui aboutit en une base de données inégalée De plus, seule l’approche statistique complexe réalisée dans le cadre de cette étude permet d’adéquatement caractériser les déterminismes de la sélection de proies qui visent à comprendre une réponse comportementale potentielle de l’insectivore aérien face à des pressions au niveau des proies lui étant disponibles dans les milieux agricoles causée par l’intensification des pratiques agricoles.
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Environnement physique et environnement social : conséquences physiologiques de la sélection des habitats

Chrétien, Emmanuelle 10 1900 (has links)
La sélection des habitats est un comportement important reliant des individus aux conditions environnementales de leur habitat. Elle est généralement étudiée pour faire des inférences sur les patrons de distribution des populations. Or, la sélection des habitats peut varier entre individus d’une même population et cette variation peut excéder la variation observée entre les populations. D’une part, si la sélection des habitats est adaptative, on peut supposer que les individus sélectionneront des habitats leur permettant de maximiser leur performance. D’autre part, les conditions environnementales dans les habitats peuvent affecter les performances individuelles, impliquant ainsi que la sélection des habitats peut avoir des conséquences physiologiques. Par ailleurs, l’environnement social peut influencer la performance physiologique des individus. L’objectif général de la thèse est l’étude des déterminants et des conséquences physiologiques de la sélection des habitats chez les poissons. Dans un premier temps, nous avons créé et comparé la capacité prédictive de modèles de sélection des habitats pour l’achigan à petite bouche Micropterus dolomieu intégrant la variabilité individuelle. Nos résultats ont démontré que l’intégration de la variabilité individuelle permettait d’identifier les variables influençant la sélection des habitats au niveau individuel, des groupes et de la population. Les modèles incluant les variables représentant la présence de refuges dans les habitats avaient un meilleur pouvoir prédictif que ceux qui ne les incluaient pas. Par ailleurs, des groupements d’individus présentant des similitudes dans leur sélection d’habitats ont été identifiés. Malgré tout, la variabilité dans la sélection des habitats entre les individus était nettement plus grande que la variabilité entre les groupes. Nous avons démontré que la présence de refuge était la variable la plus importante à considérer dans les modèles de sélection d’habitats pour les achigans à petite bouche. Nous avons ensuite investigué si la présence de refuge pouvait influencer différents traits métaboliques des achigans à petite bouche grâce à des expériences de respirométrie en laboratoire. La présence de refuge a diminué les taux métaboliques au repos (RMR) des achigans provenant d’un lac alors qu’il n’y a pas eu d’effet sur les achigans provenant d’une rivière. En considérant la position hiérarchique des individus, nous avons noté que les individus dominants avaient un temps de récupération plus court en présence de refuge alors que la présence de refuge n’a rien changé pour les individus soumis. Finalement, nous avons étudié si l’environnement social, en particulier la taille du groupe social, pouvait influencer l’estimation des taux métaboliques des poissons en présence ou en absence de refuge. Nous avons cette fois mené des expériences sur des vairons Phoxinus phoxinus, des poissons très sociaux. Les vairons gardés en petits groupes avaient des taux métaboliques plus élevés que ceux gardés en grands groupes. La présence de refuge a diminué les taux métaboliques indépendamment de la taille des groupes. Nos résultats ont démontré que la taille des groupes peut influencer les dépenses énergétiques des individus, ce qui souligne l'importance de comprendre le rôle des dynamiques sociales sur les variations dans les traits métaboliques. Les résultats de la thèse démontrent l’importance de tenir compte de l’environnement physique et de l’environnement social pour mieux comprendre les conséquences physiologiques de la sélection des habitats. / Habitat selection is an important behaviour that relates individuals to the environmental conditions in their habitat, and is generally studied to infer population-level patterns of distributions. Habitat selection varies among individuals and there is growing evidence that individual differences often exceed population differences in habitat selection. On the one hand, if habitat selection is adaptive, it could be hypothesized that individuals would select habitats that would maximize their fitness. On the other hand, environmental conditions in habitats can have physiological consequences, which can be amplified or masked by the social environment. Therefore, the general objective of this thesis was to better understand the determinants and physiological consequences of habitat selection. We created and compared the predictive capacity of habitat selection models for smallmouth bass Micropterus dolomieu integrating individual variability. Our results show that by integrating individual variability, we could identify variables influencing individual-, group-, and population-level habitat selection. Models that included variables referring to presence of shelter had the best predictive capacity. Further, we identified groups of individuals defined by their habitat selection. Nevertheless, variation in habitat selection among individuals was higher than that among groups. Presence of shelter was the main correlate of habitat selection for smallmouth bass. We then we tested whether presence of shelter could influence smallmouth bass metabolic traits estimated during respirometry trials. In presence of shelter, resting metabolic rates (RMR) were lower than in absence of shelter for smallmouth bass from a lake population. There was no difference in RMR for smallmouth bass from a river population. Further, dominant individuals showed reduced recovery time (RT) in presence of shelter, while no difference was observed in subordinate individuals. We investigated how social group size and availability of shelter could influence metabolic rate. This project was conducted on Eurasian minnow Phoxinus phoxinus, a highly social fish. Fish held in smaller groups had higher standard metabolic rate as compared to that of fish held in larger groups. Presence of shelter during respirometry trials was associated with reduced metabolic rates, regardless of group size fish were held in. Our results suggest that social group size may directly influence energy demands of individuals, highlighting the importance of understanding the role of group size on variations in physiological traits associated with energy expenditure. Our results highlight the importance of considering the physical and social environment to better understand the physiological consequences of habitat selection.

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