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Le rôle de la gestion des connaissances dans un projet d'e-gouvernance : cas de la stratégie e-Maroc 2010Sari, Abdelhaq January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche s'inscrit dans une démarche de compréhension de l'application d'une stratégie de gestion des connaissances appliquée à un projet de gouvernance électronique, visant par ailleurs la gestion des processus de l'état. Partant des études développées dans les secteurs technologiques, managériaux et sociopolitiques, cette recherche vise à instrumenter l'évaluation des processus de gestion des connaissances dans une stratégie d'e-gouvernance au royaume du Maroc. Ce faisant, elle répond à des questions pratiques, sources d'enjeux majeurs dans la stratégie e-Maroc 2010. En effet, la stratégie étudiée constitue un des moteurs importants du développement de la société du savoir, de l'amélioration de la performance économique et du développement des nouvelles formes de démocratie et ceci en visant la réduction de la fracture numérique et un meilleur positionnement du Maroc à l'échelle internationale. Dans ce contexte de changement permanent, où le rythme de substitution des technologies et le rythme d'évolution des connaissances s'accélèrent, la recherche vise à cibler les conditions de réussite d'une stratégie permettant au gouvernement d'instaurer l'innovation continue. La présente recherche traite principalement de la question suivante:
« Dans un pays qualifié par la BIRD de pays en voie de développement, tout en analysant les aspects managériaux, économiques, technologiques et sociopolitiques, quelles sont les conditions nécessaires pour que le gouvernement marocain soit capable d'intégrer l'innovation continue? » Les éléments de modélisation qualitative révélés dans la recherche sont issus d'une analyse thématique de contenu des discours issus des verbatims d'une vingtaine d'entretiens semi-dirigés, menés au royaume du Maroc auprès de hauts et moyens dirigeants, responsables politiques et administratifs. (Ministres, secrétaires d'état, cadres supérieurs, directeurs généraux, directeurs, parlementaires...) parmi les personnes interviewées on retrouve aussi des experts du métier notamment des professeurs universitaires et des chercheurs, enfin les entrevues incluent également des observateurs internationaux. du PNUD, CRDI et autres...etc.). La recherche traite aussi des données récoltées pour les analyser et en tirer des conclusions. Ces conclusions englobent un topo de la situation actuelle et un ensemble d'observations basées sur une revue de littérature
traitant du sujet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : E-gouvernance, E-gouvernement, Administration électronique, gouvernement électronique, E-Maroc 2010, E-administration, Gestion des connaissances, NONAKA et
Takeuchi, KM, Knowledge Management et E-Gov, Apprentissage organisationnel, Gouvernance.
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The E-readiness assessment of Lebanon case of social digital divide in Beirut CityHarb, Khaled Said 03 1900 (has links) (PDF)
L'objectif principal de ce mémoire est d'étudier la disponibilité électronique au Liban; il répond a la question suivante: Le Liban pouvait-il prendre avantage de l'opportunité présentée par la révolution de la technologie de l'information et la diffusion de la globalisation afin d'établir une économie basée sur la connaissance et sur l'intensité de la technologie? L'étude éclaircit les obstacles qui retardent le progrès envers un Liban électronique et recommande des solutions s'il y a lieu. «La division sociale selon les connaissances informatiques au sein de la cité de Beyrouth» est l'étude de cas dans cette recherche et est abordée suivant une recherche d'exploration basée sur un questionnaire bien conçu pour une collection de données primaires. Son objectif fondamental est d'étudier la tendance de la diffusion de l'Internet dans la cité de Beyrouth tout en respectant les facteurs socio-économiques du revenu, du niveau pédagogique, de l'âge, du genre et de la taille des ménages. L'étude de cas figure l'utilisateur d'Internet typique au Liban et recommande des solutions afin de relier les divisions sociales selon les connaissances informatiques.
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Conception d'un dispositif numérique de formation dans un contexte universitaire africain francophone : le cas des MOOC au BéninTessy, Djossè Roméo 01 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 février 2024) / L'industrialisation de la formation est devenue un enjeu capital pour les universités africaines afin de faire face aux effectifs pléthoriques des apprenants et aux besoins de formation de plus en plus importants. Alors que les MOOC ont connu un fort intérêt depuis 2012, c'est en 2015 que ce dispositif de formation en ligne a été introduit dans certaines universités d'Afrique francophone subsaharienne, notamment à travers « MOOC Afrique », un projet de l'université suisse École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il en découle un transfert de technologie et de son contenu vers des pays d'Afrique francophone. Je me suis interrogé sur l'appropriation locale de cette technologie en m'intéressant à ce que font les acteurs. La question principale est de savoir si ces acteurs dans leur démarche de conception ont tout simplement imité la manière de faire les MOOC au Nord ou bien s'ils ont cherché à « l'endogénéiser ». Pour répondre à cette question, je me suis appuyé sur un cadre conceptuel alimenté par la sociologie de l'acteur- réseau (SAR), la sociologie des usages et les théories décoloniales. La SAR a permis d'étudier l'implication des acteurs humains et non humains et leurs collaborations à travers leur mobilisation, leur enrôlement et leur intéressement. Les théories décoloniales ont permis d'adopter un point de vue critique sur ce transfert de technologie avec comme dimensions : le design du dispositif, la langue des cours, ainsi que les relations entre le centre et la périphérie. Pour étudier le cas de l'introduction des MOOC à l'Université d'Abomey-Calavi au Bénin, des récits ont été recueillis auprès des acteurs sur leur expérience de concepteur de MOOC. La description du dispositif tel qu'il existe actuellement et l'analyse documentaire ont permis de nuancer les propos recueillis. Les principaux résultats de cette thèse montrent une dualité dans le processus de conception des MOOC à l'UAC. D'abord, on constate une volonté d'imiter les MOOC premiers dans leur design, contrebalancée par les contraintes techniques liées au contexte béninois. Ensuite, une volonté de s'ouvrir aux savoirs du Nord, en acceptant de proposer sur la plateforme, des MOOC conçus à l'EPFL. D'un autre côté, il y a une appropriation qui s'exprime par le désir d'adapter le concept de MOOC pour accompagner la formation présentielle, de proposer des contenus faits localement et qui tiennent compte des réalités du contexte béninois (MOOC locaux), et de construire une synergie entre acteurs pour atteindre l'objectif visé. Cependant, il existe un risque de colonialité que les acteurs doivent prendre en compte s'ils veulent résolument aller vers des MOOC plus justes, au service de la collectivité. / The industrialisation of training has become a key challenge for African universities in order to cope with overcrowding and growing training needs. While MOOCs have been attracting a great deal of interest since 2012, it was only in 2015 that this online training system was introduced in some universities in French-speaking sub- Saharan Africa, notably through "MOOC Afrique", a project run by the Swiss university École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). The result is a transfer of technology and content to French-speaking African countries. I looked at the local appropriation of this technology by looking at what the players are doing. The main question is whether these players, in their design process, have simply imitated the way MOOCs are produced in the North, or whether they have sought to 'endogenise' it. To answer this question, I used a conceptual framework based on the sociology of the actor-network (SAR), the sociology of uses and decolonial theories. SAR enabled me to study the involvement of human and non-human actors and their collaboration through their mobilisation, enrolment and interest. Decolonial theories have made it possible to adopt a critical viewpoint on this technology transfer, with dimensions such as device design, course language and relations between center and periphery. Decolonial theories have made it possible to adopt a critical viewpoint on this transfer of technology, focusing on the design of the system, the language of the courses and relations between the centre and the periphery. In order to study the case of the introduction of MOOCs at the University of Abomey- Calavi in Benin, accounts were collected from stakeholders about their experience of designing MOOCs. A description of the system as it currently exists and an analysis of the literature helped to qualify the accounts gathered. The main results of this thesis show a duality in the MOOC design process at the UAC. Firstly, there is a desire to imitate the first MOOCs in their design, counterbalanced by the technical constraints linked to the Beninese context. Secondly, there is a willingness to open up to knowledge from the North, by agreeing to offer MOOCs designed at the EPFL on the platform. On the other hand, there is an appropriation expressed by the desire to adapt the MOOC concept to accompany face-to-face training, to offer locally produced content that takes account of the realities of the Beninese context (local MOOCs), and to build synergy between players to achieve the desired objective. However, there is a risk of coloniality that stakeholders must take into account if they want to move resolutely towards fairer MOOCs that serve the community.
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La solidarité numérique : réponse locale à l'exclusion et redéfinition des stratégies de développement en matière de TICHuang, Ping 10 1900 (has links) (PDF)
Notre recherche porte sur les actions communautaires qui mobilisent les TIC comme moyen d'action pour le développement des communautés défavorisées locales. Nous prenons Montréal comme terrain d'étude. Cette ville, d'une part, se positionne en concurrence pour figurer dans le peloton de tête en matière de développement numérique au niveau nord-américain et, d'autre part, se confronte à une situation critique du fait qu'une partie importante de la population est piégée par la pauvreté et l'exclusion. Cette dualité nous renvoie aux politiques publiques relatives au déploiement des TIC et au cadre des nouvelles « représentations » du capitalisme dit informationnel qui construisent et influencent les décisions politiques. Une revue de l'évolution des politiques en appui à l'inclusion numérique, menées par les trois paliers gouvernementaux montre que la conception des programmes publics dans le domaine des TIC est essentiellement orientée vers une perspective économique. Les gouvernements mettent en place des politiques volontaristes en faveur des besoins des entreprises, pour les encourager à se hisser au rang de chef de file de l'économie numérique. Or, les autorités reconnaissent aussi la nécessité de donner aux populations les plus vulnérables les moyens de répondre à leurs besoins en matière d'accès aux TIC, lesquelles deviennent incontournables pour assurer leurs droits de citoyens. On remarque cependant que les préoccupations publiques à l'égard de l'exclusion numérique dans le milieu urbain ont diminué et sont loin de permettre aux groupes démunis de satisfaire leurs besoins. Ce modèle de développement centré sur la concurrence a comme résultat d'intensifier les disparités existantes ainsi que l'exclusion numérique. Une telle situation explique l'émergence d'organisations communautaires qui revendiquent une reconnaissance politique des besoins des personnes défavorisées en matière d'accès et d'appropriation des TIC. Les réseaux de solidarité coconstruits par les populations et les organismes communautaires se mobilisent pour mettre en place des actions collectives qui visent à contrer l'exclusion et la pauvreté causées par la fracture numérique. C'est dans ce contexte que s'inscrit notre recherche. Ses objectifs sont : 1) de dégager les stratégies mises en place par des organismes communautaires qui conçoivent des initiatives dites « numériques » visant à améliorer les conditions de vie des citoyens démunis et à favoriser leur inclusion sociale ; 2) de mettre en évidence les conséquences de la politique techniciste dominante dans les programmes de diffusion des TIC; 3) de dégager les modes d'organisation qu'adoptent les initiatives numériques pour y répondre. Les résultats font ressortir l'effet significatif de la territorialité, notamment à l'échelle locale, laquelle apparaît comme une échelle appropriée de lutte contre l'exclusion numérique. Les groupes communautaires locaux intègrent les TIC, en tant que dispositifs alternatifs d'inclusion sociale, dans un ensemble d'actions collectives qui s'adressent aux populations vulnérables en leur permettant de prendre leur place dans la société.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : politique publique, capitalisme contemporain, société de l'information, fracture numérique, solidarité, action communautaire, développement local
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Vers une intégration écologique des technologies de l’information et de la communication en éducation en Afrique du Centre et de l’Ouest : une approche culturelleDaoudi, Yannick 11 1900 (has links)
Dans un monde de plus en plus interconnecté où le développement nécessite une participation active à la société de l’information, où les différentes cultures rentrent davantage en contact entre elles et où les biens culturels sont devenus des biens de consommation, les minorités culturelles mondiales intégrant les technologies de l’information et de la communication (TIC) se retrouvent marginalisées face à la menace d’hégémonie culturelle des réseaux de l’information par les cultures dominantes de certains pays développés. Pour qu’une culture prenne sa place dans la société de l’information, il revient en premier lieu à ses institutions éducatives de former leurs apprenants dans un contexte culturel qui leur est propre et de valoriser et d’encourager la production et l’utilisation de contenu endogène. C’est dans le cadre de cette problématique que la présente recherche s’est donnée comme premier objectif de faire le bilan du contenu culturel accédé et diffusé par les TIC dans des écoles de pays africains dits en développement ; pour ensuite, comme deuxième objectif, de décrire les barrières à une intégration des TIC qui favoriserait la promotion culturelle en ligne dans ces écoles ; et finalement, comme troisième objectif, d’identifier des stratégies pragmatiques favorisant une intégration écologique des TIC dans ces écoles, c’est-à-dire, une intégration durable, adaptée au contexte local et favorisant la pleine participation des enseignants et des élèves. Pour y parvenir, nous avons adopté une approche méthodologique essentiellement descriptive et qualitative. Nous avons réalisé des entrevues avec 168 enseignants et 230 élèves de 34 écoles pionnières TIC situées dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, que nous avons traitées selon une analyse de contenu spécifique à chaque objectif. L’adoption des stratégies décrites dans nos résultats permettrait aux écoles étudiées de surmonter, en partie, la multitude de barrières auxquelles elles font face et de favoriser l’intégration écologique des TIC. Une telle intégration est nécessaire à l’atteinte d’une société de l’information plus équitable et à l’éventuelle réduction du fossé numérique séparant les « info-riches » des « info-pauvres ». / In an increasingly interconnected world, developing countries need to be active participants in the information society. Contact between different cultures is on the rise; cultural resources have become consumer resources; and cultural minorities across the globe who have integrated information and communications technology (ICT) into their societies risk domination by the cultures of developed countries on the global communication networks. In order for a culture to stand its ground online, it is essential that its educational institutions train learners in their own cultural context, and promote and encourage the development and use of endogenous educational content. It is from this perspective that this qualitative study seeks, as a first objective, to assess the cultural content being accessed and distributed via ICT in schools of developing African countries; as a second objective, to describe existing barriers to an integration of ICT that would encourage online cultural promotion in these schools; and finally as a third and final objective, to identify practical strategies for an ecological ICT integration in these schools. Such an integration would be sustainable, adapted to local contexts, and foster the full participation of its teachers and students. To achieve these objectives, we have used a multi-case study based on interviews with 168 teachers and 230 students from 34 pioneer ICT schools located in five West and Central African countries; which content was analyzed according to each specific objective. Adopting the strategies described in our results would allow these schools to overcome some of the barriers they are facing, and to favour the ecological integration of ICT necessary for developing a more equitable information society, thus reducing the digital divide between the ‘information haves and have-nots’.
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Vers une intégration écologique des technologies de l’information et de la communication en éducation en Afrique du Centre et de l’Ouest : une approche culturelleDaoudi, Yannick 11 1900 (has links)
Dans un monde de plus en plus interconnecté où le développement nécessite une participation active à la société de l’information, où les différentes cultures rentrent davantage en contact entre elles et où les biens culturels sont devenus des biens de consommation, les minorités culturelles mondiales intégrant les technologies de l’information et de la communication (TIC) se retrouvent marginalisées face à la menace d’hégémonie culturelle des réseaux de l’information par les cultures dominantes de certains pays développés. Pour qu’une culture prenne sa place dans la société de l’information, il revient en premier lieu à ses institutions éducatives de former leurs apprenants dans un contexte culturel qui leur est propre et de valoriser et d’encourager la production et l’utilisation de contenu endogène. C’est dans le cadre de cette problématique que la présente recherche s’est donnée comme premier objectif de faire le bilan du contenu culturel accédé et diffusé par les TIC dans des écoles de pays africains dits en développement ; pour ensuite, comme deuxième objectif, de décrire les barrières à une intégration des TIC qui favoriserait la promotion culturelle en ligne dans ces écoles ; et finalement, comme troisième objectif, d’identifier des stratégies pragmatiques favorisant une intégration écologique des TIC dans ces écoles, c’est-à-dire, une intégration durable, adaptée au contexte local et favorisant la pleine participation des enseignants et des élèves. Pour y parvenir, nous avons adopté une approche méthodologique essentiellement descriptive et qualitative. Nous avons réalisé des entrevues avec 168 enseignants et 230 élèves de 34 écoles pionnières TIC situées dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, que nous avons traitées selon une analyse de contenu spécifique à chaque objectif. L’adoption des stratégies décrites dans nos résultats permettrait aux écoles étudiées de surmonter, en partie, la multitude de barrières auxquelles elles font face et de favoriser l’intégration écologique des TIC. Une telle intégration est nécessaire à l’atteinte d’une société de l’information plus équitable et à l’éventuelle réduction du fossé numérique séparant les « info-riches » des « info-pauvres ». / In an increasingly interconnected world, developing countries need to be active participants in the information society. Contact between different cultures is on the rise; cultural resources have become consumer resources; and cultural minorities across the globe who have integrated information and communications technology (ICT) into their societies risk domination by the cultures of developed countries on the global communication networks. In order for a culture to stand its ground online, it is essential that its educational institutions train learners in their own cultural context, and promote and encourage the development and use of endogenous educational content. It is from this perspective that this qualitative study seeks, as a first objective, to assess the cultural content being accessed and distributed via ICT in schools of developing African countries; as a second objective, to describe existing barriers to an integration of ICT that would encourage online cultural promotion in these schools; and finally as a third and final objective, to identify practical strategies for an ecological ICT integration in these schools. Such an integration would be sustainable, adapted to local contexts, and foster the full participation of its teachers and students. To achieve these objectives, we have used a multi-case study based on interviews with 168 teachers and 230 students from 34 pioneer ICT schools located in five West and Central African countries; which content was analyzed according to each specific objective. Adopting the strategies described in our results would allow these schools to overcome some of the barriers they are facing, and to favour the ecological integration of ICT necessary for developing a more equitable information society, thus reducing the digital divide between the ‘information haves and have-nots’.
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Le déséquilibre numérique Nord-Sud du Nouvel ordre mondial de l'information et de la communication (NOMIC) au Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI)Bala, Saïd 06 1900 (has links) (PDF)
En ce début du 2le siècle, l'écart technologique entre les pays développés et ceux en développement (PVD) ne cesse de s'accroître. Afin de réduire cette fracture numérique, l'Union internationale des télécommunications (UIT) organise un Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) en deux phases, la première en 2003 à Genève et la seconde en 2005 à Tunis. Mais, le Plan d'action annoncé, à cet effet, est loin de répondre à la demande. On se rappellera, dans cet ordre d'idées, que le nouvel ordre mondial de l'information et de la communication (NOMIC), revendiqué avec légitimité par les PVD dans les années 70 et 80 et fermement discuté au sein de l'UNESCO, ne s'est jamais concrétisé, lui aussi. Ainsi, l'UNESCO et l'UIT, deux institutions spécialisées du système onusien, sont dans l'incapacité, jusqu'à présent, à faire émerger un nouvel ordre mondial ou du moins un certain équilibre international dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC). Nous soutenons même que celles-ci sont plutôt instrumentalisées par des stratégies d'États dominants, pays industriellement et technologiquement avancés, pour maintenir un système mondial favorable à leurs propres intérêts politiques et économiques.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fracture numérique, Genève 2003, MacBride, Mondialisation, NOMIC, Nord-Sud, ONU, PVD, SMSI, TIC, Tunis 2005, UIT, UNESCO
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Technologies de l'information et des communications, effet sur les économies en développement: une approche en termes de systèmes d'accèsSoupizet, Jean-François January 2002 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Pour une cybersanté contributive à la réduction des inégalités sociales de santé : identification et exploration des facteurs de conversion pour un outil de cybersanté s'adressant aux proches aidants de personnes âgées en perte d'autonomieLatulippe, Karine 27 January 2024 (has links)
Introduction : La cybersanté, ou tout outil numérique pour prendre soin de notre santé, fait maintenant partie intégrante de nos vies. Cependant, une partie de la population n’utilise pas ces modalités pour prendre soin de sa santé, ce qui crée des inégalités sociales de santé (ISS). Les ISS représentent les différences dans la prévalence de la maladie et l’espérance de vie pour des groupes de personnes causés par des facteurs sociaux et modifiables. La cybersanté peut apporter une contribution significative à la réduction des ISS en fournissant un accès efficace, à tout moment et en tout lieu aux services de santé, tout en réduisant la stigmatisation. Toutefois, la cybersanté peut également exacerber les ISS en raison du fossé numérique. Le terme « fossé numérique » renvoie à la séparation entre ceux qui ont accès à des technologies et ceux qui n’y ont pas accès ainsi qu’entre les compétences technologiques entre les utilisateurs. Les personnes en moins bonne santé, davantage à risque d’ISS, sont également plus susceptibles de vivre ce fossé numérique. Il s’agit d’un problème de justice en santé. Méthodologie : Afin de comprendre comment outiller les chercheurs et les designers pour favoriser le développement d’outils de cybersanté inclusifs qui contribuent réellement à la lutte aux ISS plutôt que les amplifier, un devis de justice sociale a été choisi. Appuyée par le cadre théorique de justice sociale d’Amartya Sen, une revue systématique a permis d’identifier des facteurs de conversion qui favorisent le développement d’outils de cybersanté inclusifs. Un facteur de conversion, qui peut être personnel, social ou environnemental, est un facilitateur (ou une barrière) à la réalisation d’une activité. Par la suite, ces facteurs de conversion ont été explorés dans une étude empirique via une observation participante. Pour les besoins et la faisabilité de cette étude, cette exploration s’est concentrée sur le développement d’un outil de cybersanté pour les proches aidants de personnes âgées en perte d’autonomie. Les proches aidants, en raison de leur rôle, sont plus à risque de développer des problèmes de santé physique et mentale que le reste de la population et conséquemment, sont à risque d’ISS. Huit séances de co-design entrelacées par 3 séances de travail avec un comité aviseur ont permis de développer un outil de cybersanté (prototype). Chacune de ces séances ainsi que les séances de préparation et de débreffage de l’équipe de recherche ont été enregistrées et analysées selon les méthodes proposées par Miles et Huberman et Paillé afin de décrire comment les facteurs de conversion ont été pris en compte (ou non) par les co-designers. Résultats : Les facteurs de conversion issus de la revue de littérature sont au nombre de sept : 1) fournir un accès physique, technique et financier à la cybersanté ; 2) permettre l’intégration des personnes à risque d’ISS dans le développement de projets numériques les concernant ; favoriser le respect 3) du niveau de littératie numérique en santé, 4) des compétences technologiques, 5) du processus de recherche d’aide et 6) des capacités d’apprentissage des futurs utilisateurs (FU) ; et 7) être sensible au contexte culturel des FU. La participation des personnes à risque d’ISS dans le développement d’un outil de cybersanté pour les proches aidants de personnes âgées en perte d’autonomie apparait être un facteur de conversion central par lequel se réalisent les autres facteurs. Cependant, bien que l’équipe de recherche eût pour objectif initial que les décisions prises pour le prototype proviennent entièrement des co-designers, les contraintes de temps ont amené celle-ci à s’investir davantage dans cette prise de décision. La participation des proches aidants et des intervenants a amené deux débats concernant le support entre pairs et l’évaluation des services formels. Le processus de recherche d’aide et la littératie numérique à la santé sont les deux autres facteurs de conversion qui ont pu être davantage intégrés dans la démarche. Conclusion : Dans une perspective de justice sociale, les chercheurs et designers ont un rôle à jouer afin de s’assurer que les outils développés en cybersanté soient inclusifs et accessibles à tous. Le présent projet met en lumière des facteurs de conversion pouvant favoriser cette solidarité et informe les chercheurs et designers sur un processus de développement d’un outil de cybersanté qui considère les personnes à risque d’ISS. / Introduction: E-health, or any digital tool that we use to take care of our health, has become an integral part of our lives. However, a segment of the population does not use these methods, which results in social health inequalities (SHI). SHI represent differences in disease prevalence and life expectancy for groups of people, caused by social and modifiable factors. E-health can contribute significantly to mitigating SHI by providing efficient access to health services anytime, anywhere, while reducing stigma. However, due to the existing digital divide, E-health can also exacerbate SHI. The term “digital divide” refers to the discrepancy that exists between groups of the population in access to technologies and in technological skills. People with poorer health, who are more at risk of SHI, are also more likely to experience this digital divide. This is a health justice issue. Methodology: In order to understand how to better equip researchers and designers to promote the development of inclusive E-health tools that effectively combat rather than amplify SHI, a social justice approach was chosen. Based on Amartya Sen’s social justice theoretical framework, a systematic review identified conversion factors that promote the development of inclusive E-health tools. A conversion factor, which can be personal, social, or environmental, is a facilitator (or barrier) in the achievement of a given goal. Subsequently, these conversion factors were explored in an empirical study through participant observation. For the purposes and feasibility of this study, this exploration focused on the development of an E-health tool for caregivers of functionally dependent elderly people. Because of the role they play, caregivers are more at risk of developing physical and mental health problems than the rest of the population and, consequently, to being exposed to SHI. The E-health tool (prototype) was developed in the context of eight co-design sessions combined with three working sessions with an advisory committee. Each of these sessions, as well as the research team’s preparation and debriefing sessions, were recorded and analyzed according to the methods proposed by Miles and Huberman and Paillé in order to describe how the conversion factors were (or failed to be) taken into account by the co-designers. Results: Seven conversion factors were drawn from the literature review: 1) providing physical, technical, and financial access to E-health; 2) involving people at risk of SHI in the research and development of digital projects that concern them; and 3) having regard for future users’ (FU) digital health literacy, 4) technological skills, 5) help-seeking process, 6) v learning abilities, and 7) cultural context. The involvement of persons at risk of SHI in the development of an E-health tool for caregivers of functionally dependent elderly people appears to be a key conversion factor through which the other factors are realized. However, although the research team initially intended to leave decision-making on the prototype to coders, time constraints required the team to become more involved in the decision process. The participation of caregivers and stakeholders triggered two debates regarding peer support and the evaluation of formal services. The help-seeking process and digital health literacy are the two other conversion factors that were more fully integrated into the process. Conclusion: From a social justice perspective, researchers and designers have a role to play in ensuring that the tools developed in E-health are inclusive and accessible to all. This project highlights conversion factors that can foster this solidarity and informs researchers and designers about an E-health tool development process that considers people at risk of SHI.
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Le contrôle dans les sociétés numériques : essai de sociologie critiqueChartier-Edwards, Nicolas 13 December 2023 (has links)
Le développement des technologies numériques, qui « succèdent » aux technologies analogiques, s'effectue désormais à une vitesse fulgurante. Bien que ces nouvelles technologies facilitent incontestablement l'existence humaine, force est de constater qu'elles creusent également les inégalités économiques comme celles relatives à l'accès aux ressources. La crise écologique qui se profilait autrefois à l'horizon est désormais à nos portes et nous assistons à l'apparition d'une fracture numérique qui réagence les différents régimes de privilèges sociaux-économiques à travers tout le globe. Les compagnies qui forment aujourd'hui le GAMAM multiplient les promesses quant à leur contribution à la mise en place d'une société libre, ouverte et égalitaire grâce aux technologies de réseau. Les nouvelles technologies numériques feront de facto office de « solution » à tous les problèmes. Ces mêmes compagnies multiplient par ailleurs les stratégies et les tactiques afin de consolider leur monopole et d'accroître la dépendance à leurs infrastructures. Ce mémoire vise à construire un cadre théorique original afin de concevoir la manière dont les nouvelles technologies numériques deviennent les moyens de production de la société par elle-même. Cet examen n'est possible que par l'effectuation d'un retour aux théories générales de la société et par le fait même, par la mobilisation du devenir effectif de la production de soi de la société en tant qu'objet d'étude principal. C'est en procédant à la décomposition analytique du fait numérique en différents éléments, à savoir son inscription dans l'espace, sa dette à l'endroit de l'agentivité de l'individu, la culture qu'il fait émerger et l'économie dont il devient le centre, que nous pouvons parvenir à une éventuelle théorie des sociétés numériques. / Digital technologies, that "succeeds"to analog technologies, are developed and deployed faster than ever. Even if these new technologies unquestionably facilitate human existence, we must admit that they also contribute to the deepening of economic equalities, such as those relating to access to resources. The once "far-away"ecological crisis is now knocking at our doors and we are also witnessing the birth of a digital fracture that rearranges the different regimes of socio-economic privileges across the globe. Private companies that form today's iteration of the GAMAM are multiplying promises as to their contribution to the establishment of a free, open and egalitarian society, thanks to network technologies. New digital technologies will de facto serve as the "solutions" to all problems. These same companies also multiply strategies and tactics employed to consolidate their monopoles and dependence to their infrastructures. This thesis aims to build a theoretical framework to conceive the way in which new digital technologies become the means of production of society by itself. This task requires a return to general theories on society and by mobilizing the effective becoming of society's self-production as the main object of study. It is by carrying out the analytical decomposition of the digital event into different elements, namely its inscription in space, its debt to the place of the agency of the individual, the culture that it brings out and the economy of which it becomes the center, that we can arrive at a possible theory of digital societies.
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