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Nature du discours sur la fondation de la monarchie sacrée du Burundi et son organisation politiqueManirambona, Jean Bosco 17 December 2013 (has links)
Le contexte et le processus de fondation de la monarchie sacrée du Burundi demeurent mal connus malgré plusieurs études qui ont été déjà effectuées sur ce sujet. Le problème se situe au niveau des sources qui ont été utilisées pour étudier l’histoire lointaine de ce pays. Des sources qui sont fondamentalement légendaires, mythiques et symboliques et contiennent peu de données historiques ont été utilisées comme sources historiques et l’on a abouti à une histoire-légende et mythique. Bien que ces sources ne permettent pas de reconstituer le passé historique lointain de cette ancienne monarchie et de connaître son processus de formation sans être complétées par d’autres disciplines auxiliaires à l’histoire et confrontées à ces dernières, elles sont incontournables pour la connaissance de la mémoire, de la mentalité et de la vision générale de la vie et du monde des Barundi hier et aujourd’hui. Elles constituent une sorte de miroir et de véhicule de la pensée des anciens Barundi et montrent comment ces derniers pensaient, organisaient et vivaient le monde sur presque tous les points de vue. Leur approfondissement a permis de comprendre la mentalité populaire, l’idéologie politique de la monarchie sacrée, ses fondements socioculturels et son organisation. Le discours sur les origines du Burundi montre également la nature et le type des institutions politiques, culturelles et sociales et leur hiérarchie. Son approfondissement ainsi que celui des données diversifiées que nous avons utilisées dans cette thèse sur le plan historique, ethnographique et linguistique ont également permis de trouver que la monarchie sacrée du Burundi était une théocratie. Sur le plan général, le religieux précède, crée le politique et le supplante. La religion donne sens à la vie, de la naissance à la mort et après celle-ci. Sur le plan social, la population burundaise était subdivisée dans sa grande majorité en quatre grandes composantes sociales :les Baganwa dont la mission était l’exercice du pouvoir politique et administratif et les groupes des Bahutu, des Batutsi et des Batwa qui étaient constitués selon des critères socioéconomiques. Sur le plan familial, les Barundi étaient et sont encore subdivisés en plusieurs groupes familiaux dont les membres sont différemment répartis dans les trois catégories sociales selon leur capacité économique. Le mode de formation, d’évolution, de rejet, d’adoption de ces groupes familiaux et leur organisation montre en quoi ces derniers étaient les piliers et les supports de la vie sociale. Il montre également à quel point l’organisation des groupes familiaux est un élément essentiel pour la connaissance de l’évolution de l’histoire sociale, politique et culturelle du Burundi. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Validation à grande échelle d'un modèle de simulation pour déterminer la fréquence des haplotypes Y dans la population canadienne-françaiseLandry, Roxane January 2020 (has links) (PDF)
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Vers une théorie des fins de non-recevoir en droit privé québécoisLaprise, Marie-Lou 08 1900 (has links)
La fin de non-recevoir est un concept juridique qui se manifeste par la paralysie totale et définitive d’un droit d’action autrement disponible. Malgré des effets dévastateurs et une popularité toujours croissante, près de quarante ans après sa reconnaissance par la Cour suprême, ses contours demeurent flous et sa substance, incertaine. Juges et juristes ne s’entendent ni sur la définition, ni sur les conditions d’application de cette doctrine mal comprise et peu théorisée.
Ce mémoire s’appuie sur une analyse historique et comparative de ses sources françaises, anglaises et québécoises et sur une analyse systématique des décisions qui y font appel afin de jeter les bases d’une théorie des fins de non-recevoir en droit privé québécois. Il retrace, au fil des bouleversements politiques et économiques qui ont marqué leur histoire, l’émergence des fins de non-recevoir comme mécanisme hybride unique, gardiennes de la cohérence du droit et outils de matérialisation de ses principes généraux. Il introduit une distinction indispensable entre fins de non-recevoir dirimantes et discrétionnaires et établit un cadre conceptuel inédit qui explique et justifie les différentes fins de non-recevoir qui peuvent s’élever – sanctions, remèdes ou mesures d’équité – et systématise les modes et conditions de leur application.
Théoriser la fin de non-recevoir est essentiel pour dépasser les dilemmes du choc entre principes généraux et droit codifié, éviter que l’arbitraire n’étende son emprise au cœur de l’appareil judiciaire et clarifier le rôle des principes généraux dans l’actualisation d’une justice non seulement procédurale, mais aussi matérielle. / The fin de non-recevoir (bar to an action) is a legal concept that results in the total and definitive paralysis of an otherwise available right of action. Despite its devastating effects and growing popularity, nearly forty years after its recognition by the Supreme Court, its contours remain blurry and its substance, ambiguous. The legal community cannot agree on the definition or conditions of this poorly understood and under-theorized doctrine.
This thesis builds on a comparative historical analysis of French, English, and Quebecois sources and a systematic review of recent cases to lay the groundwork for a theory of fins de non-recevoir in Quebec private law. Along the political and economic transformations that shaped their history, it traces the emergence of judicially created barriers to legal actions as a unique, hybrid mechanism in the midst of law, keeper of its coherence and enforcer of its guiding principles. This thesis further introduces a crucial distinction between absolute and discretionary bars and establishes a novel conceptual framework that explains and justifies the various bars that may be invoked—whether as sanctions, remedies, or balancing measures—and systematizes how and when they may apply.
Theorizing unwritten bars to actions allows us to move beyond the paradoxical opposition between general principles and codified law. It prevents arbitrariness from taking hold of vital spaces in the judicial system. It clarifies the role of general principles of law in bringing about a substantive—not merely procedural—form of justice.
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La Bibliothèque d'Apollodore et les mythographes anciens / Apollodorus’ Library and the ancient Greek mythographersContensou, Antoine 22 March 2014 (has links)
La Bibliothèque d’Apollodore, probablement composée au IIe ou au IIIe s. ap. J.-C., vise à rassembler les légendes et les mythes grecs en un système cohérent organisé selon un plan généalogique. Son auteur fonde son travail sur les écrits qui faisaient autorité en la matière, en particulier ceux des grands mythographes en prose du Ve s., parmi lesquels Phérécyde et Acousilaos sont les plus souvent nommés par Apollodore. Ce travail se propose d’analyser les rapports entre ces deux mythographes anciens et la Bibliothèque. Il examine chaque mention de leur nom dans cet ouvrage, et confronte tous leurs fragments au texte de la Bibliothèque, afin de comprendre pourquoi Apollodore choisit de les nommer ou, au contraire, de ne pas le faire ; pourquoi il les suit ou pourquoi il s’en écarte ; quelle place ils occupent réellement dans son traité. Plus largement, ce travail présente une réflexion sur les liens génériques entre la Bibliothèque et les mythographes anciens, en examinant en particulier la question de leur écriture, afin de comprendre comment Apollodore se situe par rapport aux premiers traités mythographiques grecs. / Apollodorus’ Library, probably written during the 2nd or 3rd century A. D., aims at gathering Greek legends and myths in a coherent system based upon a genealogical structure. Its author bases his work on the most authoritative sources, including prestigious 5th-century mythographers as Pherecydes and Acusilaus, whose names are the most mentioned ones in Apollodorus’ treatise, along with Hesiod’s. This work analyses the links between those two ancient mythographers and the Library. It takes a close look at every mention of their name, and compares all their fragments to Apollodorus’ text, in order to understand how and why he cites them or not ; why he draws on them or chooses other sources ; what is their real influence on his treatise. This study also offers a reflection about the links between the Library and the ancient mythographical tradition as a genre, mainly on the basis of their respective style.
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Autorité publique et conscience dynastique: études sur les représentations du pouvoir princier entre Muse et Moselle. les origines du comté de Luxembourg (Xe - début XIIe siècles)Margue, Michel January 1998 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Races et dégénérescence. L'émergence des savoirs sur l'homme anormalDoron, Claude-Olivier 26 November 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse fait l'histoire conjointe des notions de " race " et de " dégénération/ dégénérescence " entre le XVIIe et le XIXe siècle. Elle envisage cette histoire tant du point de vue d'une épistémologie historique - " comment race et dégénérescence sont devenues les concepts de savoirs divers " (histoire naturelle, anthropologie, psychiatrie) - et d'une histoire des pratiques de gouvernement - " comment race et dégénérescence sont devenues des problèmes de gouvernement ". En prenant au sérieux la liaison entre ces deux notions, on vise à rendre compte de la formation, au XIXe siècle, d'un champ de savoirs qui se donnent pour objet ce que nous appelons " l'homme anormal ", c'est-à-dire cette figure bien particulière en laquelle la folie, la criminalité et les races " inférieures " viennent communiquer comme autant de déviations de la norme humaine, à la lisière du normal et du pathologique. Notre thèse décrit les catégories fondamentales qui organisent ce champ de savoirs. Plus profondément, il s'agit ainsi de montrer comment, loin d'être exclusif d'un discours universaliste et humaniste, loin d'être systématiquement corrélé à un dispositif d'exclusion, le discours de la race et de la dégénérescence est intimement lié à un humanisme théorique et pratique, ainsi qu'à des pratiques d'inclusion qui se focalisent non sur la race, la folie et le crime comme altérités radicales, mais comme des altérations qu'il convient de régénérer, de corriger et de perfectionner par des dispositifs de pouvoir particuliers. Ce sont les ambiguïtés et les apories qui logent au cœur de cette volonté d'inclusion et dans cette analyse de réalités hétérogènes en termes d'altérations d'une norme que nous étudions à travers ce parcours historique. Nous démontrons en particulier le lien profond qui existe entre l'entrée de la notion de " race " dans le champ naturaliste et une position monogéniste ; et d'autre part, qu'on ne saurait comprendre l'entrée de la même notion dans le champ politique et - plus généralement - le développement de tout un ensemble de savoirs sur l'homme anormal, sans les resituer dans la logique du libéralisme politique du début du XIXe siècle.
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