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Les retombées géopolitiques au Proche-Orient de la gestion de l'eau en Turquie, en Syrie et en IrakDufresne, Josée January 2011 (has links)
Les ressources en eau sont inégalement réparties sur la planète. Le Proche-Orient, une région du globe parmi tant d'autres, souffre d'un déficit structurel en eau douce causée par sa situation géographique et envenimée par une augmentation démographique massive, la pollution et les changements climatiques. Même si l'eau est considérée comme une ressource renouvelable, les quantités disponibles sont loin d'être stables et permanentes. Elles ne peuvent donc pas suivre la pente ascendante de la démographie à moins de mettre en place et d'utiliser efficacement les techniques de récupération d'eau douce. Dans cette situation, nous faisons face à une rareté de la ressource, mais aussi à une pauvreté en eau due à une technologie d'approvisionnement défaillante, une démographie à la hausse, un climat difficile, des comportements sociaux inadéquats, des choix géopolitiques très peu altruistes, etc. De nombreuses contraintes entourant la gestion de l'eau en Turquie, en Syrie et en Irak ont des répercussions majeures sur la géopolitique de la région du Proche-Orient. Dans plusieurs États du Proche-Orient, notamment en Syrie et en Irak, le gaspillage de l'eau est principalement dû à des techniques agricoles archaïques et inefficaces et des équipements mal entretenus et peu adéquats. De plus, les aménagements hydrauliques se multiplient depuis les années 1960, surtout en Turquie, afin de stocker d'importantes réserves d'eau, créant des situations conflictuelles entre les divers États. Le partage des eaux du Tigre, de l'Euphrate et de l'Oronte, les tracés frontaliers contestés ainsi que la construction d'ouvrages hydraulique comme le GAP et le barrage Tabqa sont aussi des éléments importants qui influencent la géopolitique de la région. Cette combinaison de facteurs, additionnés au climat géopolitique difficile de la région, a créé des relations diplomatiques tendues à travers le Proche-Orient puisque dans cette situation, la question de l'eau n'est pas séparée des autres contentieux. La gestion de l'eau est-elle la cause ou la conséquence de cette situation géopolitique difficile? Cette analyse démontrera et expliquera que les techniques de gestion de l'eau en Turquie, en Syrie et en Irak sont à la fois quelques-unes des conséquences et des causes de la situation de belligérance au Proche-Orient.
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La sécurité et la défense du territoire du Gabon. Analyse géopolitique / Safety and territory defense of the Gabon. Geopolitics AnnalyseMeye Ndong, Serges 07 November 2013 (has links)
La sécurité du territoire du Gabon s'organise autour des enjeux qui s'enracinent moins dans son statut ancien de "petit cendrillon d'Afrique centrale" que dans les représentations du pouvoir politique, pour qui, le Gabon est un "petit Etat", nanti de ressources géostratégiques, qui attisent des convoitises, surtout des puissances extérieures. Des considérations géopolitiques, auxquelles s'ajoutent la situation problématique de ses frontières terrestres et maritimes et, surtout les nouvelles menaces, en tête desquelles l'immigration clandestine, et les menaces internes, notamment les nouvelles formes de criminalité, les conditions sociopolitiques, la pauvreté socioéconomique, les déviances sociales, sans oublié les difficultés liées à l'encadrement territorial. Des enjeux et des menaces internes et externes, au compte desquels s'organise le Gabon, aux fins de sa sécurité. La sécurité gabonaise, qui considère, ainsi, l'échelle locale (interne) et régionale (externe) du territoire du Gabon, s'enracine principalement dans l'œuvre des forces de police et des forces militaires, qui produisent la sécurité publique, la sécurité civile et surveillent le territoire tout en préparant sa défense opérationnelle, pendant que les pouvoirs publics recherchent l'amélioration des conditions sociopolitiques, la qualité vie socioéconomique et environnementale de la population. La sécurité gabonaise s'étend à l'extérieur, dans la coopération régionale, où le Gabon postule une sécurité politique, basée sur l'ordre régional et l'entente cordiale entre pouvoirs, une sécurité économique qui améliorerait ses dépendances alimentaires, une coopération policière par "l'entraide policière" et, éventuellement un rétablissement de l'ordre sur son territoire. Des actions, à côté desquelles le Gabon s'emploie à une diplomatie de paix dans la région pour éviter des impacts des conflits extérieurs sur son territoire. Plus à l'international, la relation avec la France reste cruciale. Le Gabon cherche à renforcer ses capacités militaires et un possible rétablissement de paix sur son territoire. Toute une organisation de sécurité intérieure et extérieure qui, jusque-là, n'a pas donné les résultats escomptés. L'action de la police reste obsolète et l'insécurité grandissante, la sécurité humaine est très faiblement promue, le pouvoir brillant plutôt dans l'autoritarisme et le phagocytose des opposants et réservant un traitement particuliers aux militaires. L'encadrement territorial ne permet pas un contrôle effectif. A l'extérieur, la sécurité coopérative n'a pas réduit les dépendances alimentaires et ne s'avère pas efficace contre les menaces externes tant en mer que sur terre. Le partenariat de défense avec la France semble être un instrument pour la stabilité du pouvoir que pour le renforcement des capacités militaires des forces armées gabonaise. Autant de difficultés qui permettent aisément d'affirmer que le territoire du Gabon n'est pas en sécurité. / Gabon‘s territory‘s security involves stakes rooted less in its old status of the “little Cinderella of Central Africa“ than in its geopolitical representations of the political power which views the country as a “small state” rich in geostrategic resources stirring up covetousness, above all from outside powers. Together with territorial issues, come up land and sea borders' problems, above all the new threats, in which illegal migration, internal threats -particularly the new forms of criminality- sociopolitical conditions, socioeconomic poverty, social matters as well as difficulties to control the territory, are at the top of the list. Internal and external threats and stakes around which Gabon organizes itself in order to establish security within its territory. The country takes into account local and regional levels of the territory, mainly relying on police and military forces which seek to set up public and civil security, oversee the territory while preparing its effective defense. Aside from this security initiative, the government endeavors to improve sociopolitical conditions, people's socioeconomic' standards of living, and the protection of the environment. Gabonese's security‘s issue goes beyond its borders, as part of a regional cooperation where Gabon negotiates the political peace based on regional order and entente cordial between political powers. An economic security which would improve food expenses, a police cooperation through “mutual judiciary assistance “and, possibly, the recovering of its territory‘s order. Moreover, Gabon's foreign policy is to maintain peace within the area to avoid its territory to be influenced by external conflicts. From the international point of view, Gabon together with France tries to reinforce its military forces and to make a possible peacemaking in the region. So far, this whole initiative hasn't met the country' expectations. The police ‘efforts are inefficient and there is more and more insecurity. The human dimension is relative; rather, the shining government's authoritarianism, the opposition and the military phagocytosis as well as the territory's control are inefficient. Outside, the foreign judiciary assistance fails to cut food expenses and to fend off of external threats whether on sea or land. The defense cooperation with France seems to be more effective in stabilizing the established power than in reinforcing the military forces. The Gabonese territory is not safe.Safety, Defense, Territory, Geopolitic, Gabon
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La Russie au Proche-Orient (2009 - 2015) : acteurs, enjeux et stratégies / Russia in the Near East (2009-2015) : Actors, Challenges and StrategiesBarkhudaryants, Alexander 23 January 2018 (has links)
La période 2009-2015 marque une nouvelle étape dans la présence russe au Proche-Orient, région servant traditionnellement d’arène de confrontation géopolitique entre la Russie et d’autres puissances. La question principale que nous nous posons tout au long de cette thèse est de savoir quels sont les intérêts qui déterminent l’action étrangère du Kremlin au Proche-Orient, ensemble géographique regroupant la Syrie, le Liban, la Jordanie, Israël, l’Autorité palestinienne et Chypre. Il s’agira donc d’analyser la logique d’interaction du gouvernement russe, ainsi que des institutions paraétatiques, avec les principaux acteurs présents dans la zone. Notre recherche est constituée de quatre parties, chacune consacrée à un intérêt présumé de l’Etat russe. La première partie s’interrogera sur les profits économiques que la Russie est susceptible de tirer du Proche-Orient. L’approche de la deuxième partie suggère qu’un lien existe entre la sécurité intérieure de la Russie et la stabilité du Proche-Orient. Sous cet angle, la situation géopolitique à l’intérieur de la Russie, notamment au Caucase, ainsi que le traditionnel attachement à la lutte contre le terrorisme seraient des facteurs de la politique étrangère de Moscou. La troisième partie s’interrogera sur les leviers de l’influence russe au Proche-Orient correspondant au registre de soft power, avec un accent sur les représentations de la politique étrangère et les communautés russophones. Enfin, dans la partie finale, nous chercherons à savoir quelle est la valeur géopolitique de la région pour Moscou et quelle est la stratégie russe, face aux différents acteurs qui s’y trouvent, pour y redevenir une puissance. / The period between 2009 and 2015 marks a new stage for the Russian presence in the Near East, a region traditionally serving as an arena of geopolitical confrontation for Russia against other powers. The main aim of this thesis is to identify the interests which shape the Kremlin’s external policy action in the Near East, a geographical area including Syria, Lebanon, Jordan, Israel, the Palestinian Authority and Cyprus. The research will therefore concentrate on an analysis of the logic of interaction between the Russian Government, parastatal institutions and the main actors of the area. This research is composed of four parts, each dedicated to a presumed interest of the Russian state. The first part will examine the economic returns that Russia might capture from the Near East.The second part argues that Russian internal security and the stability of the Near East are linked. Viewed in this light, the geopolitical situation inside Russia, especially in the Caucasus, as well as the traditional commitment to the fight against terrorism, might be factors in Moscow’s foreign policy. The third part will reflect upon the levers of Russian influence in the Near East, referring to soft power with an emphasis on ideas related to foreign policy and Russian-speaking communities. Finally, in the last part we will try to determine the geopolitical value of the region for Moscow and the Russian strategy for dealing with different local actors aiming to return to powerhouse status.
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Géopolitique des ressources naturelles de la RDP Lao : appropriation, développement et intégration régionaleMottet, Éric 20 April 2018 (has links)
Cette thèse analyse la dimension géopolitique des ressources naturelles présentes sur le territoire de la RDP lao. Elle ambitionne de mettre en lumière les raisons, les acteurs et les effets sur les territoires riches en ressources, et d’analyser les interactions externes et internes entre les différents acteurs, ainsi que les discours et les représentations qui les accompagnent et les soutiennent. Elle vise donc à rendre lisible l’exploitation des ressources naturelles en identifiant les motifs et les interactions des acteurs. Autrement dit, il s’agit ici de mettre en évidence un ensemble de déterminations dans les choix géopolitiques des acteurs locaux, nationaux et internationaux d’un phénomène d’appropriation et de développement qui se déploie sur le territoire laotien. L’originalité de ce travail réside dans le fait qu’il constitue la première tentative de mise en œuvre systémique et empirique de l’étude de la géopolitique des ressources naturelles du Laos. Il s’est attaché à démontrer la pertinence et l’intérêt qu’est susceptible de présenter ce cadre d’analyse et méthodologique. En effet, le cadre d’analyse a fait preuve ici de sa capacité à être opérationnalisé dans une recherche priorisant la méthode et les outils géopolitiques. L’application des concepts de genèse, géohistoire, représentations et intégration régionale à la géopolitique des ressources du Laos a permis de produire une analyse originale à plusieurs titres et de confirmer les hypothèses de recherche. Cette étude cherche à montrer que L’État-parti a assuré sa pérennité en adaptant ses objectifs et en transformant ses structures économiques pour assurer une cohérence entre les objectifs qu’il vise dorénavant à l’échelle régionale et les moyens dont il dispose, à savoir ses ressources naturelles. Pour cela, Vientiane recourt à des stratégies comprenant des relations bilatérales, régionales et multilatérales multiples et simultanées. Cependant, la société laotienne est marquée par des niveaux de développement et des potentialités économiques très distincts, source de divergences lorsqu’il s’agira de déterminer définitivement les modalités de la répartition des richesses issues des ressources naturelles. En effet, compte tenu de ses pesanteurs historiques et politiques les élites et la population urbaine du Laos restent les principaux bénéficiaires de la rente et de l’intégration régionale.
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Aspects géopolitiques de la colonisation de l'AbitibiAsselin, Maurice, Asselin, Maurice 01 November 2024 (has links)
Après de nombreuses années de recherche et en dépit des multiples écrits sur la question, la colonisation au Québec demeure un phénomène mal compris et mal interprété. Il est mal compris parce que considéré comme un phénomène «indigène» ayant ses causes profondes et ses conséquences multiples à l'intérieur des limites politico-géographiques du Québec exclusivement; mal interprété, parce que procédant d'une exploitation par trop superficielle d'un discours officiel qui finalement renseigne assez mal sur les véritables objectifs poursuivis par ce mouvement migratoire. Partant de 1S, nous avons voulu réexaminer la question mais â travers une grille d'analyse qui modifierait le cadre à partir duquel le phénomène serait observé. Notre choix s'est alors arrêté sur la grille géopolitique. Grâce à elle, nous avons d'abord vu la colonisation au Québec comme un choix politique à long terme de l'Elite québécoise et, partant de là, la colonisation de l'Abitibi comme l'une des étapes de l'application spatiale de ce choix. Considérant ensuite que «La Politique» d'un Etat se définit toujours en fonction de ce qu'on est et/ou de ce qu'on a, aussi bien que de ce qu'on n'est pas et/ou de ce qu'on n'a point, nous avons voulu montrer l'importance, pour une compréhension juste des faits, de tenir compte aussi de la dimension abstraite d'un choix politique. En effet, entre le projet sur papier et le fait spatial qui en émerge, il existe une «zone grise», abstraite, impalpable, relevant en quelque sorte d'une iconographie plus ou moins riche et qui seule peut révéler ce fond de rationalité entre l'idée et le geste. C'est ce que nous avons appelé dans notre recherche «la dimension abstraite». Ainsi l'objet de notre recherche n'était ni tout S fait la colonisation en tant que tel entendue comme «un choix politique», ni même tout à fait l'Abitibi en tant que «région d'application de cette politique», mais plutôt la relation que l'on doit voir entre les deux et qui est seule capable de rendre toute la signification de ce phénomène. Il s'agit donc bien là d'une analyse géopolitique de la question dans la mesure où, à l'instar de Jean Gottmann, on définit la géopolitique comme étant la science qui étudie les rapports entre la politique des États et leur géographie.
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Des fleuves sous tension - Géopolitique des barrages dans le bassin international des "rios Usumacinta" et "Grijalva" (Mexique, Guatemala)Palacio, Ariane de 20 April 2018 (has links)
Le développement et l’implantation des projets de grands barrages dans des espaces sous tension est un processus qui soulève de nombreuses problématiques, notamment autour des perturbations majeures que ces ouvrages impliquent sur le territoire défini comme le système spatial co-produit par les interactions sociales, économiques, politiques et culturelles de leurs acteurs. Les bassins versants partagés entre le Mexique et ses voisins du Sud constituent des espaces extrêmement complexes non seulement par les problématiques locales et régionales qui s’y développent, mais aussi en raison de leur importance géopolitique et géostratégique d’un point de vue macrorégional et continental. Territoires intrinsèquement conflictuels, notamment dans leur dimension politique, ethnique et agraire, ils sont aussi la pièce maîtresse des difficiles processus d’intégration économique à l’œuvre en Amérique centrale. Depuis les années 1950, les bassins de l’Usumacinta et du Grijalva, qui forment le cœur et l’essentiel de cette région frontalière hypercomplexe, font l’objet de plans de développement et d’aménagement qui expriment à leur tour les paradigmes et les problématiques spécifiques d’un demi siècle de bouleversements politiques, géopolitiques, sociaux, économiques et culturels à l’œuvre à toutes les échelles. Au sein de ces programmes, les grands barrages jouent un rôle essentiel, aussi bien du point de vue du développement économique que de celui de l’intégration de ces territoires marginaux aux modèles socio-culturels et politiques dominants qui se sont succédés au cours de ces soixante dernières années. À travers la mise en place d’une méthodologie intégrative permettant une approche exploratoire de plusieurs de ces ouvrages hydrauliques à travers les bassins des fleuves Grijalva et Usumacinta, cette recherche s’attache à dégager un modèle d’analyse des processus politiques et territoriaux qui accompagnent l’implantation de ces grands projets. / The development and implementation of large dams projects in spaces under tension is a process that raises several issues, especially in terms of the major disruptions implied in the spatial systems co-produced by the social, economical, political and cultural interactions between territorial agents. The river basins shared by Mexico and its southern neighbors constitute extremely complex spaces, not only because of their local and regional issues, but also in terms of their geopolitical and geostrategic importance at a macroregional and continental scale. Inherently conflictual territories in their political, ethnic and agrarian dimensions, they also are a key piece in the problematic and difficult economical integration processes in central America. Since the 1950’s, the Usumacinta and Grijalva river basins that forme most part of this hypercomplex border region are at the heart of several development and territorial planning programs expressing the successive paradigms and specific issues of half a century of major political, geopolitical, social, economical and cultural changes taking place at every scale from local to global. Within these programs, large dams have played an essential role from an economical development perspective as well as the integration of these marginal territories to the dominant social, cultural and political models of the sixty last years. Through the elaboration of an integrative methodology leading to an explorative approach of several of these large dams in the Usumacinta and Grijalva river basins, this research seeks to establish a model for the analysis of the political and territorial processes implied by these projects.
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La politique arabe de la Russie postsoviétique : approche géographique et géopolitique d'une politique étrangère / The Arab policy of post-soviet Russia : geographical and geopolitical approach of a foreign policyMohammedi, Adlene 05 December 2017 (has links)
Dans le cadre d’un travail pluridisciplinaire mis au service de la géographie, la présente thèse évoque différents aspects de la «politique arabe» de la Russie postsoviétique. Après une analyse de la place de la géopolitique dans l’univers intellectuel et politique russe, une étude de la politique étrangère russe actuelle, une réflexion sur la situation dans le monde arabe, le texte revient sur une politique russe appréhendée sous l’angle de l’opposition entre logiques territoriales et logiques réticulaires. L’économie, les médias, l’énergie, le droit, l’histoire et la littérature sont autant de disciplines et d’outils mis au service d’un travail qui demeure avant tout géographique. / In this multidisciplinary work, however mainly geographical, different dimensions of the current Russian policy towards the Arab world are introduced and analysed. After a focus on recent geopolitical debates in Russia, a study of Moscow’s foreign policy, an analysis of the political situation in the Arab world, this dissertation tackles on Russia’s policy through a particular paradigm: the opposition between reticular and territorial aims and practices. Though the study is mostly geographical, economics, media, energy politics, law, history and even literature are used to reach comprehensive results.
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Pouvoirs et territoires. Permanence et éclatement géopolitique du Liban / Non communiquéEl samad, Ali 20 September 2010 (has links)
La problématique de cette thèse porte sur les relations entre pouvoir(s) et territoire(s). Elle s’intéresse à la situation particulière de l’État libanais, que l’on peut considérer comme victime d’un processus de décomposition territoriale et sociétale, avec des effets sur le local influencés par le contexte régional externe. Elle cherche à comprendre pourquoi, sur le territoire libanais, se multiplient, à diverses « échelles » des conflits qu'ils soient libano-libanais, libano-étrangers, et étrangers-étrangers ? Cette thèse tente réfléchir sur les territoires et la territorialisation au Liban. Elle est formulée à partir de plusieurs interrogations : comment ces territoires naissent et s’organisent-ils ? Pour quelles raisons ? Et par quels acteurs ? / This thesis of geopolitics examines the relationship between powers and areas. It shows interest in the situation of the Lebanese state, which can considered as a victim of a process of territorial and societal breakdown, with effects on the local context influenced by the external regional context. It searches for understanding why many conflicts happen endlessly, repeatedly, and multiply on the Lebanese territory. Such conflicts are on various "scales"; Lebanese Vs Lebanese, Lebanese Vs foreign and foreign Vs foreign? This thesis is trying to understand the territories structures and the processes of territorial construction in Lebanon. The problematic is formulated from a number of questions: how are these territories born? What are their logics? By which players?
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L'Antimonde caribéen, entre les Amériques et le Monde / The Caribbean's antiworld, in-between the americas and the worldCruse, Romain 02 December 2009 (has links)
Cet essai s'attache au concept d'antimonde tel qu'il fut proposé par Roger Brunet à la fin des années 1980. Nous l'avons redéfini comme l'ensemble des espaces dérogatoires (zones franches, paradis fiscaux, etc.), informels (bidonvilles, etc.) et illégaux ( espaces des drogues illicites, de la prostitution, etc.), et avons appliqué son étude à l'échelle du bassin caribéen. Là, nous avons montré comment la conjonction entre la localisation dans l'espace physique et dans l'espace réticulaire, l'histoire, la géographie politique et la géopolitique contemporaine de la région avaient ensemble concourut au façonnement d'un véritable demi-espace - une périphérie -, complémentaire et dépendante d'un autre étranger exploitant cet espace à son profit. Nous avons tenté de décrire et d'analyser ces espaces complexes et les violentes rivalités dont ils sont l'enjeu. Il en ressort une organisation spatiale caractérisée par la domination d'intérêts étrangers - principalement nord-américains et européens, ainsi que les colombiens dans le cas particulier de l'espace de la cocaïne-, et une violente opposition entre les Nations caribéennes et des Etats souvent réduits au rôle intermédiaires, obnubilés par leur course à la perpétuation d'un pouvoir politique et économique hérité. Nous avons vu que la géopolitique des drogues illicites transitant et produites par la région s'intègre dans ce complexe schéma, de la même manière que les réseaux de prostitution, de migrants clandestions, et même du tourisme. Il en est de même pour l'espace culturel dans lequel ces rivalités dont l'espace est l'enjeu, sont une des caractéristiques première. / We have been dealing with the geographer Roger Brunet called "antiworld" in the late 1980's. We re-defined it as the spaces of derogation (free trade zones, tax havens, etc.), informal (slum, etc.) and illegal activities (illicit drugs networks, prostitution, undocumented migrations, etc.). In the Carribean Basin, highlighted the fact that location, history, political geography and geopolitics have together created a half space and the violent rivalries around them. The domination of foreign interests - mostly north-Americans and Europeans, sometimes Colombians in the case of the illicit drug trade - and the local opposition between Nations and States is their main characteristic. Those states can best been described as middle-men, focused on the perpetuation of the political and economical power they inherited. We have seen that the illicit drugs - produced in or just drifting through the region-, the prostitution and undocumented migrants networks, as well as tourism and others are part - if not nexus- of this complex system. It is also true for the cultural spheres where rivalries around space are one of the main foundation.
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Métropolisation, gouvernance de l’environnement et enjeux de pouvoir : le cas de trois clusters de villages de métier de Ha Noi et Bac Ninh (Vietnam)Duchère, Yves 23 June 2015 (has links)
Le delta du fleuve Rouge est un espace densément peuplé, vulnérable et dans lequel des villages de métier organisés en clusters se sont développés à partir du XIe siècle en raison du sous-emploi rural lié à la riziculture en zone de mousson. Ha Noi, la capitale vietnamienne est située à l’apex de ce delta.Suite à l’effondrement de l’URSS, à la perte de vitesse des coopératives, et aux réformes économiques de la fin des années 1980 (Đổi mới), on assiste, dans les villages de métier, à une résurgence de l’activité artisanale qui se modernise et s’industrialise. L’essor que connaît alors cette industrie rurale spontanée s’accompagne d’externalités négatives de plus en plus dommageables pour la santé humaine et pour l’environnement.A partir des années 2000, la région du delta du fleuve Rouge s’engage dans un processus de métropolisation. Le modèle de ville qui est promu fait fi de l’existant et s’impose aux périphéries de Ha Noi. La concurrence dans l’accès à l’espace et la pression foncière résultant de ce « projet métropolitain » aggravent la situation environnementale dans les villages de métier qui s’urbanisent in situ.Parallèlement à cette « double transition » économique et urbaine, le Vietnam reste administré par un système léniniste dont l’appareil d’Etat est organisé de haut en bas, ce qui apparaît être en dissonance avec le développement économique.Ainsi, cette recherche tente, à travers l’observation de conflits relatifs à la gouvernance de l’environnement au niveau local, de montrer que la dégradation de l’environnement varie dans ses mécanismes, enjeux, configurations et représentations d’acteurs en fonction du type de périphérie métropolitaine concerné. / The Red River delta is a highly populated and vulnerable area with craft villages organized in clusters since the 11th century, because of the under employment related to the rice-growing activity in monsoon zones. Hanoi, the Vietnamese capital, is located at the delta’s apex.After the USSR collapsed and following the decline of cooperatives and the economic reforms in the late 80’s (Đổi mới), it has been observed, in craft villages, a resurgence of craft activities, getting more and more modern and industrialized. This rising rural industry generated negative externalities, threatening public health and environment at the same time. From the 2000’s on, the Red River delta region turned into a metropolization process. The promoted city model ignored the existing settlements and imposed on Ha noi’s surrounding areas. Land competition and real estate pressure resulting from this metropolization project worsened the existing environmental issues in these craft villages that kept on urbanizing in situ.At the same time as this economical and urban transition, Vietnam was still governed by a Leninist system, with a statehood superstructure organized from top to bottom, whereas the speed of economic development seemed in need of a more flexible system.Through the observation of local conflicts related to environmental governance, this research aims at proving that environmental degradation fluctuates in its mechanisms, stakes, configurations and stakeholders’ representations, in accordance with the type of metropolis suburbs concerned.
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