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L'Occident face à la seconde décolonisation portée par les idéologies islamistes et indigénistes, de la guerre froide à nos jours / The West and the Second Decolonisation Driven by anti-western islamist and Indigenist ideologies since the Cold War until now

D'anna, Marc 16 November 2015 (has links)
La présente thèse est le résultat de plusieurs années de recherches et d'études consacrées aux interactions entre les sociétés occidentales libéral-démocratiques et les aires de civilisation non-occidentales et/ou promouvant des modèles idéologiques et géopolitiques anti-occidentaux, notamment l'islamisme radical que nous avons rangé dans la catégorie de totalitarisme plutôt que d'intégrisme ou de fondamentalisme.L'idée-force de notre travail - qui a pris comme point d'appui de départ l'instrumentalisation de l'idéologie islamiste radicale par les pays de l'Alliance atlantique sous la Guerre froide dans le but géopolitique d'endiguer et affaiblir l'ex-Union soviétique et qui a progressivement évolué vers l'analyse de l'antagonisme opposant les sociétés libéral-démocratiques occidentales à l'islamisme radical - est que l'islamisme radical moderne anti-occidental est, comme d'autres formes de contestations radicales (géopolitique, idéologique et spirituelle) du modèle occidental constatées depuis la fin de la Guerre froide, une façon de poursuivre le processus multiforme de décolonisation et de « réindigénisation », et que celui-ci est autant favorisé que contredit par la mondialisation marchande. « seconde décolonisation » ,D'après nos recherches, la mondialisation marchande, neutre d'un point de vue identitaire, ne supprime pas forcément les phénomènes d'appartenance identitaire, même si elle contribue à transcender les Etats-Nations, car elle peut également favoriser le renforcement des appartenances identitaires transnationales. Inventée par les Occidentaux, mais devenue universelle, la mondialisation au sens technologique et non idéologisé du terme peut donc accompagner le phénomène de seconde décolonisation dans la mesure où elle contribue à favoriser la constitution de pôles géoéconomiques et civilisationnels qui caractérisent le monde en voie de multipolarisation de l'Après-Guerre froide.A ce titre, l'indigénisme amérindien ; le populisme bolivariste ; l'islamisme radical ; le modèle malaisien « islamo-asiatique » ou les modèles nationalistes russe post-soviétique ou chinois peuvent utiliser les outils de la mondialisation tout en contestant radicalement le modèle démocratique libéral occidental fondé sur le primat de l'individu et des droits de l'homme jugés par nombre de modèles non-occidentaux comme attentatoires à l'identité nationale, religieuse ou civilisationnelle de nations qui voient dans le modèle universaliste occidental une menace pour leur identité propre et leur souveraineté.Dans le cadre de la seconde décolonisation, souvent portée par une dynamique de revanche qui pousse à rejeter les valeurs, les modèles politiques et les identités des pays européens ex-colonisateurs et de l'Occident libéral-démocratique - assimilés à un tout hostile, on constate que les représentations anti-occidentales fondées sur des visions diabolisantes et conspirationnistes, parfois empreintes aux idéologies totalitaires marxiste ou national-socialiste, ont constitué un apport extérieur non négligeable à l'idéologie islamiste radicale moderne. Elles ont ainsi contribué à ce que nous avons appelé sa « mutation totalitaire ».La double question formulée dans la présente étude est donc de savoir si les 2 grands vecteurs idéologiques du rejet de l'Occident dans le monde aujourd'hui, à savoir le nationalisme indigéniste et l'islamisme radical, constituent le résultat de l'interaction entre l'Occident hégémonique et le reste du monde, et pourquoi dans le premier cas, la seconde décolonisation s'est limitée à un repli géopolitique défensif et local, alors que la celle portée par l'islamisme a pris une forme offensive totalitaire et hégémonique ? / This PhD dissertation stems from the years of research and studies focused on interactions between Western liberal democratic societies and non-Western civilisations, promoting antagonistic ideological and geopolitical models. This research has started from the study of the instrumental use of the radical Islamist ideology by the NATO members during the Cold War that aimed to contain geopolitically and weaken the Soviet Union. Gradually, this dissertation has evolved into an analysis of the antagonism opposing Western liberal democratic societies to radical Islamism.The main idea of this dissertation is that the modern radical Islamist ideology has emerged as a result of « the second decolonization » which took place in the post-Cold-War multipolar world. We argue that the radical modern anti-Western Islamism has the same nature of other forms of radical contestation (geopolitical, ideological and spiritual) of the Western model. Those contestations, since the end of the Cold War, they all represents a form of continuation of decolonisationand of « re-indigenization » started in the late 1990s. This process has been fostered and at the same time contradicted by the globalization of the world economy. This study showed that the globalisation of the world economy which is neutral in terms of identity failed to erase the phenomena of cultural identities even though it contributes to transcend Nation-States. Nevertheless, globalisation can also reinforce transnational identities. As a product of the Western world, technologic and economic globalisation has rapidly spread across the world fostering at the same time the « second decolonisation ». Among the outcomes of globalization, therewas the creation of new geo-economic centres formed along civilizational lines in a world, which has been undergoing a « multipolarisation » since the end of the Cold War.In this sense, Amerindian indigenism, radical Islamism, the Asian-islamic Malaysian or Confucian Singapourian models, or even the Russian or Chines post-Communist nationalist cases can benefit from globalisation. On the other hand, all these ideologies are questioning the Western liberal democratic model based on the primacy of the individual and of human rights, which are considered by many non-Western societies as infringing on their national, religious or civilizational identities. In fact, such societies see in the Western universalist model a threat for their identity and their sovereignty.The « second decolonisation » has been often driven by dynamics of revenge resulting from denial of the values, of the political models and the identities of countries, which are former colonisers, but also of the liberal and democratic West, deemed equivalent on the whole to a hostile entity. The results of our research indicate to that anti-Western representations based on demonizing visions and conspiracy theories and sometimes shaped by totalitarian Marxist and Nazi ideologies constitute an important contribution to current radical Islamism and to its further « totalitarian mutation ».Finally, this thesis aims to answer to two questions. Firstly, assessing whether the two major vectors of rejection of the West, namely Indigenist Nationalism and Radical Islamism, they stem from the interaction between hegemonic West and the rest of the world. Secondly, understanding why in the first case the Second decolonization has evolved into a local defensive geopolitical withdrawal, while in the latter, it has taken form of hegemonic totalitarianism.
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La forme-frontalière ˸ la quête d’une esthétique décoloniale du Nouveau Cinéma Latino-américain / The Border-Form ˸ the Quest for the New Latin Américan Cinéma with Decolonial Aesthetics

Velasco Flores, Jorge 23 October 2018 (has links)
« La forme-frontalière : la quête du Nouveau Cinéma Latino-américain d’une esthétique décoloniale » porte un regard actuel sur les débats autour du cinéma et sa capacité d’agir sur le plan géopolitique. Pendant les années 1960 et 1970, les cinéastes du Nouveau Cinéma Latino-américain ont cherché à construire un « nouvel homme latino-américain » appelé à faire la révolution à travers un cinéma de décolonisation. Les six films analysés dans ce travail abordent cette esthétique décoloniale en s'appuyant sur la tradition artistique latino-américaine du syncrétisme culturel dont la pierre angulaire est une appropriation transgressive de l'héritage de la culture coloniale : le Baroque. Dans le premier chapitre nous avons voulu expliquer les racines baroques de la forme-frontalière du NCL. À travers des théories sur la spécificité de la culture latino-américaine, de la littérature et des beaux-arts nous retraçons la ligne historique d’un « esprit décolonial latino-américain » – toujours nourrie par le Baroque – depuis le XVIIème jusqu’à nous jours. En suivant la pensée des spécialistes du Baroque latino-américain, nous proposons que les formes baroques latino-américaines réapparaissent en raison de « cycles » dont le NCL serait le dernier « recyclage » de cette tradition esthétique. Ainsi, le NCL témoignerait une « transposition » du baroque latino-américain au cinéma et d’une « légitimation » de la culture latino-américaine pendant un bouleversement géopolitique. Dans le deuxième chapitre nous avons tenu à expliquer les caractéristiques de la forme-frontalière du NCL et de ses origines dues au processus de transculturation mis en place depuis la « découverte » de l’Amérique. Nous affirmons que l’esthétique du NCL est décolonial car il atteste d’un jeu de perspectives entre les frontières de la modernité, de la colonialité et de l’extra-modernité. Nous analysons le détournement décolonial du NCL à travers deux axes principales : l’esthétique baroque latino-américaine et le Néoréalisme italien. Le Baroque latino-américain, éclectique et parfois anti-colonial, se voit reflété dans l’esprit d’inclusion des formes sensibles de différentes épistémologies. Par rapport à l’influence du Néoréalisme, nous proposons l’hypothèse que ce cinema est aussi l’héritier de la tradition esthétique du Baroque italien. À partir de cette idée nous essayons de tracer deux lignes de développement parallèles et synchroniques de l’histoire du cinéma, d’un côté le « Classicisme cinématographique » et de l’autre le « Baroque cinématographique ». Le Classicisme cinématographique est l’héritier du Classicisme historique et ses fondements formels se trouvent dans le cinéma classique d’Hollywood qui est l’aboutissement d’un système de représentation cohérente. Le Baroque au cinéma, au contraire, est héritier du Baroque historique, c’est-à-dire d’une « autre » esthétique moderne, souterraine et subalterne propre à l’Europe méridionale et au monde colonial. Ainsi, le NCL propose une vision « contre-hégémonique », « subalterne » et « subversive » de l’Amérique latine qui s’oppose à l’histoire officielle du sous-continent. Cette histoire et ce cinéma officiels produits par les élites n'inclussent pas dans les cosmovisions amérindiennes et afro-américaines. Le NCL est produit principalement du point de vue de la colonialité, mais aussi de l’extra-modernité, vers la modernité, détournement du système de représentation classique, qui essaie de tourner en « dérision », ou de rendre « carnavalesque », des formes esthétiques hégémoniques. Le détournement décolonial de l’idée de l’« Amérique latine » aboutit, à travers des formes filmiques, un cinéma, et donc une œuvre artistique, qui peut développer l’imaginaire de la décolonisation. / "The Border-Form: The Quest for New Latin American Cinema with Decolonial Aesthetics" takes a current look at the debates around the cinema and its ability to act on the geopolitical level. During the 1960s and 1970s, filmmakers of the New Latin American Cinema sought to build a "new Latin American man" called to make the revolution through a decolonization cinema. The six films analyzed in this work address this decolonial aesthetic based on the Latin American artistic tradition of cultural syncretism whose cornerstone is a transgressive appropriation of the legacy of colonial culture: the Baroque.In the first chapter we have explained the characteristics of the border-form of the NCL and its origins due to the process of transculturation set up since the "discovery" of America. We affirm that the aesthetics of the NCL is decolonial because it attests to a play of perspectives between the borders of the modernity, the coloniality and the extra-modernity. We analyze the détournement decolonial of the NCL through two main axes: Latin American Baroque aesthetics and Italian Neorealism. The Latin-American Baroque, eclectic and sometimes anti-colonial, is reflected in the spirit of inclusion of the sensitive forms of different epistemologies. With regard to the influence of Neorealism, we propose the hypothesis that this cinema is also the heir of the aesthetic tradition of the Italian Baroque. From this idea we try to draw two lines of parallel and synchronic development of the history of the cinema, on the one hand the "Cinematographic Classicism" and on the other hand the "Cinematographic Baroque".Film Classicism is the heir of Classicism and its formal foundations are found in the classic Hollywood cinema that is the culmination of a coherent representation system. Baroque cinema, on the contrary, is heir to the historic Baroque, that is to say, of another "other" moderne, subterranean and subaltern aesthetic peculiar to southern Europe and the colonial world. Thus, the NCL proposes a "counter-hegemonic", "subaltern" and "subversive" vision of Latin America that opposes the official history of the subcontinent. This official history and cinema produced by the elites do not include in Amerindian and Afro-American cosmovisions. The NCL is produced mainly from the point of view of coloniality, but also from extra-modernity, towards modernity, the détournement of the classical representation system, which tries to turn into "derision", or to make "carnivalesque", hegemonic aesthetic forms. The decolonial détournement of the idea of "Latin America" leads through filmic forms, a cinema, and therefore an artistic work, which can contribute to the development of the decolonization imaginary.
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La relation États-Unis – Europe, du délitement du lien transatlantique à la relégation du Vieux Continent. Fondements géopolitiques et culturels. / The relationship between the United States and Europe, from the weakening of the transatlantic link to the relegation of the OId Continent. Political ans cultural foundations.

Glas, Cécile de 20 June 2018 (has links)
L’Europe est progressivement devenue, pour les Américains, un contre-modèle. Les divergences entre les États-Unis et l’Europe résultent d’une césure politique et culturelle, masquée depuis le début de la Guerre froide (et même depuis la Première Guerre mondiale) par les impératifs de la bipolarité.L’étude des fondements anthropologiques de l’Occident, met en évidence l’unité théologique, juridique et logique de l’Europe et l’Amérique de l’Antiquité aux Lumières. La civilisation occidentale se situe à l’intersection de l’orbite institutionnelle de la civilisation du droit civil romano-canonique et de celle du christianisme.Ces divergences entre l’Europe et les États-Unis se dessinèrent en fait dès les origines de la modernité politique. Sur tous les points essentiels de la philosophie politique – liens entre religion et pensée éclairée, laïcité et sécularisation, conceptions de la liberté et de l’égalité, rapport dialectique entre république et démocratie, fondements du prométhéisme politique et social, conception de l’universalisme –, tout oppose l’Amérique et l’Europe.Pour ce qui relève de la post-modernité, nous montrons comment la philosophie libérale a recyclé les idées faussement révolutionnaires pour conduire l’Europe à une crise multiforme, un nihilisme qui se dissimule sous le masque avenant de la marchandisation généralisée et de l’esprit libertaire. À la différence de l’Europe postmoderne, l’Amérique a partiellement réussi à se mettre à l’abri de ces dynamiques de désintégration. La « nation indispensable » a su entretenir le style national américain dont l’attachement sans faille à la nation et la religiosité sont les principales caractéristiques. / Europe gradually became, in the eyes of the Americans, a counter-model. The discrepancies between the United States and Europe result from a political and cultural caesura which was hidden from the beginning of the Cold war by the imperatives of bipolarity.The study of the anthropological foundations of the West highlights the theological, legal and logical unity of Europe and America from the Antiquity to the Enlightenment. The birth of the Western civilisation takes place at the intersection of the orbit of the romano-canonical civil law and that of Christianity.These discrepancies between Europe and the United States actually took shape from the origins of the political modernity. All the essential points of political philosophy – the links between religion and enlightened thinking, secularism, the conceptions of freedom and equality, the relationship between republic and democracy, the foundations of the political and social Prometheism – are areas of divergence.Concerning the post-modernity, we will then show how the liberal philosophy recycled pseudo-revolutionary ideas which led Europe to a manifold crisis, a type of nihilism, hidden by the disguise of the generalized commodification and the libertarian ideology. Unlike postmodern Europe, America partially managed to escape from these dynamics of disintegration. The “indispensable nation” managed to preserve the American national style the main characteristics of which are patriotism and religiosity.

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