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La delineazione dell' Europa occidentale nella "Geografia" di Strabone (Iberia, Gallia, Britannia) / La représentation de l'Europe occidentale chez Strabon (Gaule, Ibérie, Bretagne) / The delineation of western Europe in Strabo's "Geography" (Iberia, Gaul, Britain)Sideri, Eleonora 23 May 2019 (has links)
Aucun document original de cartographie antique n’a été conservé, mais, bien avant le célèbre traité de Ptolémée, c’est la « géographie descriptive » grecque et latine qui nous permet de nous en faire une idée. Dans cette thèse, nous avons identifié les sections « cartographiques » de la Géographie de Strabon et en avons donné le texte grec, accompagné d’une traduction italienne, d’un commentaire et d’une fiche bibliographique limitée à l’essentiel. À chaque fois, nous faisons précéder cette analyse critique d’un bref aperçu historique sur la région considérée, car c’est en dernière instance l’histoire qui produit les informations sur la « position des lieux et les distances » (comme l’affirme Polybe). Dans l’ordre même de la description strabonienne, l’Ibérie, la Gaule et la Bretagne représentent les étapes des conquêtes romaines en Occident, depuis la guerre d’Hannibal jusqu’à l’âge d’Auguste ; ces conquêtes furent décisives pour la perception et la représentation des territoires internes de l’Europe occidentale. À cette tripartition régionale correspondent les trois chapitres de la thèse ; les subdivisions thématiques reflètent les particularités des territoires provinciaux telles qu’elles sont perçues et enregistrées par les sources de Strabon. La topographie de l’espace vécu et les schémas géométriques des grands espaces géographiques relèvent de deux critères de représentation différents. Le cadre général qui émerge de l’analyse est un système orthogonal ; dicté par la direction (erronée) nord-sud des Pyrénées et calqué sur le schéma des principaux éléments physiques (fleuves et montagnes), ce système s’étend jusqu’au Rhin et s’applique aussi à la côte méridionale de la Bretagne. Toutefois, le problème reste ouvert de savoir comment ce schéma peut être concilié avec le dessin du littoral atlantique des Pyrénées jusqu’à l’embouchure du Rhin. / The Dissertation analyzes the 'cartographic' sections of the books III and IV of Strabo’s Geography, which are reported in Greek and accompanied by an Italian translation, a brief comment and an essential bibliography. The basis for this critical analysis is, from time to time, a brief historical profile of the examined region because, ultimately, it is the history that reveals the information “about the position of the places and about the distances" (Polybius). In accordance with Strabo’s description, Iberia, Gaul and Britain represent the milestones of the Roman conquest, that was decisive for the perception and the representation of the most internal areas of the western Europe. This regional trisection corresponds the three chapters of the Dissertation; the sub-divisions of each chapter reflect the peculiarities of the different areas described by Strabo’s sources (Polybius, Posidonius, Artemidorus). The topography of the lived space and the geometric schemes of the bigger geographical areas belong to two different criteria of representation. The general picture establishes an orthogonal scheme. Dictated by erroneous north-south course of the Pyrenees (that derives from Polybius) and based on the delineation of the main physical elements (rivers and mountains), this orthogonal scheme stretches until the Rhine, involving also the southern coast of the Britain. A problem rests unsolved: in which way this scheme
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Architecture, urbanisme et organisation du territoire dans l'Ibérie de l'âge du Fer et de l'époque républicaine (VIIe - Ier siècle avant J.-C.)Moret, Pierre 05 December 2008 (has links) (PDF)
Cette étude offre sur la longue durée une synthèse de l'évolution des formes d'habitat dans l'Ibérie de l'âge du Fer et du début de l'époque romaine.<br />La première partie jette quelques éclairages sur la longue période qui va du VIIe au IVe siècle, en mettant l'accent sur les mutations de l'Ibérique Ancien (autour du VIe siècle), tant du point de vue des fortifications que de l'architecture domestique. La deuxième partie aborde la transition des IIIe et IIe siècles, d'abord sous le rapport des modèles architecturaux hellénistiques et de leurs voies de diffusion, avant et après la conquête romaine, avec l'examen d'un cas particulier (les tours pentagonales) ; puis à propos des enceintes urbaines des cités pérégrines du IIe siècle. Centrée sur le Bas Aragon entre le VIIe et le IIIe siècle, la troisième partie envisage une forme d'habitat particulière : les maisons-tours isolées, qui ouvre des perspectives sur les rapports entre aristocratie et architecture de prestige, et sur la hiérarchie des types d'établissement. La quatrième partie traite d'un autre dossier spécifique, celui des maisons fortes isolées qui se multiplient dans le sud de l'Hispanie à partir du milieu du Ier siècle av. J.-C. Cette forme originale d'habitat rural pose la question d'un mode de romanisation sui generis qui mêle des traits italiques, puniques, hellénistiques et ibériques.
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Rois et royauté en Ibérie du Caucase, entre monde romain et monde iranien, de l’époque hellénistique au début du Ve siècle de notre ère / Kings and kingship in Caucasian Iberia, between the Roman and Iranian worlds, from Hellenistic period to the early 5th century CEPreud'homme, Nicolas 07 December 2019 (has links)
Apparu entre le IIIe et le début du Ier siècle avant notre ère, un pouvoir royal établi à Armazi-Mc’xet’a exerça jusqu’au VIe siècle de notre ère un rôle pivot dans l’histoire de l’ancienne Caucasie, à la charnière de l’Empire romain, de l’Iran et des terres sarmates. Le pays où s’exerçait leur pouvoir, l’Ibérie, amalgamait divers peuples et communautés autour du cours moyen du fleuve Koura, au débouché de la passe du Darial. Composant avec les rivalités dynastiques, le morcellement ethnique, la pluralité des langues et la diversité des cultures, les rois d’Ibérie firent preuve d’une remarquable capacité d’adaptation pour assurer leur emprise territoriale, affirmer leur légitimité et trouver une place de choix dans les réseaux d’alliances transnationaux. Le système politique ibère établit une relation d’équilibre entre l’aristocratie et la cour à travers une diarchie associant le roi et son pitiaxe. Entrée dans l’orbite de Rome après l’invasion de Pompée en 65 avant notre ère, la royauté ibère construisit durant trois siècles un partenariat avec les dirigeants romains qui n’était cependant pas exempt d’ambivalence. Les années 260 de notre ère marquèrent un tournant capital dans l’évolution du pouvoir royal ibère, lorsque l’emprise grandissante des Sassanides instigua un changement dynastique au profit des Mihranides. Dans un contexte d’effervescence spirituelle mettant en concurrence divers courants religieux, les rois ibères décidèrent progressivement de confessionnaliser leur pouvoir. Au début du Ve siècle, l’invention d’une première forme officielle d’écriture géorgienne illustra ce nouveau consensus politique et religieux voulu par une royauté devenue chrétienne. / Since its appearance between the third and the beginning of the first century BCE, a royal power established in Armazi-Mc‘xet‘a exercised until the sixth century CE a pivotal role in the history of Ancient Caucasia, at the hinge of Roman Empire, Iran and Sarmatian lands. The country where their rule was exercised, Iberia, amalgamated various peoples and communities around the middle course of Kura River, near the Darial pass. Composing with ethnic division, linguistic plurality and cultural diversity, the kings of Iberia developed a remarkable capacity of adaptation to ensure their domination, assert their legitimacy and find their place in the transnational networks of alliances. The Iberian political system established a balanced relationship between aristocracy and the royal court through a diarchy associating the king and his pitiaxēs. Entering the orbit of Rome after the invasion of Pompey in 65 BC, Iberian kings shaped during three centuries a partnership with Roman leaders, however not without ambivalence. The decade 260s CE constituted a major turning point in the evolution of royal power in Caucasian Iberia, insofar as the growing grip of Sasanians instigated a dynastic change in favour of the House of Mihranids. In a context of spiritual effervescence putting in competition several religious currents, the Iberian kings gradually opted for a confessionalization of their rule. At the beginning of the fifth century, the invention of a first official form of Georgian writing illustrated this new political and religious consensus established by a kingship converted to Christianism.
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