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Le problème de l'histoire dans la Krisis de HusserlLeduc Berryman, Alexandre 17 December 2019 (has links)
La phénoménologie française contemporaine se caractérise par ce que nous nommons une paradoxale référence au fondateur de cette discipline, E. Husserl. Malgré la revendication de l’une de ses idées directrices, le plus fréquemment inspirée du « principe des principes », l’on juge le plus souvent qu’il faut se départir de son cadre idéaliste transcendantal et de ses réquisits, comme la théorie de la constitution et l’exigence de scientificité. Son ouvrage posthume, la Krisis, où figure sa tentative de rendre compte philosophiquement de l’histoire et de l’historicité, a été vu par de nombreux critiques, notamment P. Ricœur et J. Derrida, comme le lieu où la phénoménologie husserlienne et son idéalisme sont mis le plus clairement en échec. Ce mémoire se propose de montrer que l’interrogation idéaliste transcendantale du phénomène de l’histoire ne fait pas bon marché du principe des principes découvert par la phénoménologie, souvent revendiqué comme moyen pour rendre compte de la finitude de l’existence humaine. L’étude de trois aspects négligés de la phénoménologie proposée dans la Krisis permettra de soutenir cette thèse : (1) à côté de l’historicité positive du savoir qui présente son progrès constant à travers l’histoire, l’œuvre posthume de Husserl donne à voir ce que nous nommons une historicité tragique, marquée par les crises et la possibilité irréductible de la perte du sens au cours de sa transmission ; (2) l’idéalisme husserlien, loin d’être par principe indifférent à la question de l’histoire, permet de penser ce que les Méditations cartésiennes nomment une histoire de l’ego, et qui correspond à une histoire de la constitution de l’expérience de la conscience ; (3) enfin, le concept d’autoresponsabilité dans la philosophie husserlienne permet de montrer que cette dernière place en son cœur le constat indépassable de la finitude de la rationalité. En dernière analyse, la seule façon de soutenir un progrès constant du savoir et de surmonter l’historicité tragique réside dans « l’autoresponsabilisation » de l’ego philosophant, qui doit se rendre maître de l’exigence d’autoréflexivité qui lui est imposée par l’essence même de la rationalité philosophique.
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L’évolution de l’argument contre l’idéalisme dans la Critique de la raison pureHaar, Deborah L. 05 1900 (has links)
Chacune des éditions de la Critique de la raison pure contient une preuve de la réalité du monde externe : la première se trouve dans le « quatrième paralogisme » et la deuxième dans la « Réfutation de l’idéalisme ». Ce travail examine l’évolution du premier argument vers le deuxième, en rendant compte de deux critiques importantes de la première édition qui ont influencé le second travail de Kant. La deuxième partie de ce travail se concentre sur des problèmes propres à la Réfutation, où sont traités des sujets particulièrement problématiques, tel que la structure de la conscience empirique déterminée, le rôle du permanent dans l’établissement de l’objectivité, ainsi qu’un argument secondaire présenté dans les notes de bas de page du texte principal et de la préface. / Each edition of the Critique of Pure Reason contains a proof for the reality of the external world: the first is located in the “Fourth Paralogism”, the second, in the “Refutation of Idealism.” This work examines the evolution from the first argument to the second, taking into account two significant criticisms of the first edition which influenced Kant’s second attempt. The latter half of this work treats topics particular to the Refutation only, focusing again on the issues which were stumbling blocks, namely the structure of determined empirical consciousness, the role of the permanent in establishing objectivity, as well as a secondary argument found in the footnotes of the main text and preface.
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Les fondements épistémologiques de la Nahegeometrie d'Hermann WeylBernard, Julien 26 November 2010 (has links) (PDF)
Nous traitons des aspects philosophiques de la réflexion d'Hermann Weyl sur la notion d'espace(-temps) de 1917 à 1923. Il s'agit de sa période d'implication maximale dans les fondements de la théorie de la relativité générale et de la géométrie différentielle. Un point de vue unitaire nous est fourni par le texte d'Espace-Temps-Matière où notre auteur synthétise sa pensée. Notre problématique nait du conflit, dans le texte, entre deux notions aux traits radicalement différents, qui participent toutes les deux à la caractérisation de la notion relativiste d'espace. D'un côté, la notion algébrique qui caractérise l'espace par son groupe de symétrie, et insiste sur son homogénéité. De l'autre, la notion dynamique de champ métrique, issue des travaux d'Albert Einstein, et que la dépendance à l'égard du contenu de l'espace rend nécessairement hétérogène. Après avoir développés les points saillants originaux dans la façon dont Hermann Weyl traite successivement de ces deux notions, nous montrons comment leur cohabitation est rendue possible par l'idée d'une Nahegeometrie. Il s'agit d'une géométrie où les structures infinitésimales sont fixées a priori par des exigences de la raison, mais où les relations à distance ne sont déterminées qu'à travers la médiation de la matière et de ses lois. Ainsi, Hermann Weyl propose une épistémologie cohérente qui fait place à la fois, à un idéalisme transcendantal restreint à la sphère des relations infinitésimales, et à une théorie physique des champs qui exprime la continuité et la vitesse finie de propagation de toute interaction, y compris celles qui s'expriment à travers une déformation de la métrique spatio-temporelle elle-même.
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L’évolution de l’argument contre l’idéalisme dans la Critique de la raison pureHaar, Deborah L. 05 1900 (has links)
Chacune des éditions de la Critique de la raison pure contient une preuve de la réalité du monde externe : la première se trouve dans le « quatrième paralogisme » et la deuxième dans la « Réfutation de l’idéalisme ». Ce travail examine l’évolution du premier argument vers le deuxième, en rendant compte de deux critiques importantes de la première édition qui ont influencé le second travail de Kant. La deuxième partie de ce travail se concentre sur des problèmes propres à la Réfutation, où sont traités des sujets particulièrement problématiques, tel que la structure de la conscience empirique déterminée, le rôle du permanent dans l’établissement de l’objectivité, ainsi qu’un argument secondaire présenté dans les notes de bas de page du texte principal et de la préface. / Each edition of the Critique of Pure Reason contains a proof for the reality of the external world: the first is located in the “Fourth Paralogism”, the second, in the “Refutation of Idealism.” This work examines the evolution from the first argument to the second, taking into account two significant criticisms of the first edition which influenced Kant’s second attempt. The latter half of this work treats topics particular to the Refutation only, focusing again on the issues which were stumbling blocks, namely the structure of determined empirical consciousness, the role of the permanent in establishing objectivity, as well as a secondary argument found in the footnotes of the main text and preface.
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