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The Fellowship of a Map : How maps affect the imaginary geography of fantasy worldsJohansson, Henrik January 2024 (has links)
By utilizing theories surrounding assemblages, the principle of minimal departure, maps, and world-architecture,the thesis has tried to understand how maps and narrative affect each other in creating an imaginary geography infantasy literature as well as what role maps in fantasy have for the individuals reading them. With a focus on hownarrative, map, and other actors interacted, the thesis, having used two methods, a close reading of the book AWizard of Earthsea, and online content analysis of forum posts regarding fantasy maps, has achieved a deeperunderstanding of maps role in creating an imaginary geography. The thesis has found that when reading a fantasybook using a map, the map serves the role of both limiting what can and cannot be imagined while also bridgingthe assemblages of actual and secondary truth values which aid in interpreting the fantasy world. Furthermore, thethesis has found that for average readers of fantasy, the map can serve two roles: Clarifying spatialities andAugmenting abilities.
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The doing and undoing of global literature : myth, microcosm and atopia in triestine writingRivlin, Tzvi R. 08 1900 (has links)
La présente étude conduit les traditions fragmentées de la culture littéraire de Trieste vers les préoccupations contemporaines de la littérature mondiale à l’époque actuelle où la mondialisation est largement perçue comme le paradigme historique prédominant de la modernité. Ce que j’appelle la « littérature globalisée » renvoie à la refonte de la Weltliteratur – envisagée par Goethe et traduite comme « world literature » ou la « littérature universelle » – par des discours sur la culture mondiale et le post-nationalisme. Cependant, lorsque les études littéraires posent les questions de la « littérature globalisée », elles sont confrontées à un problème : le passage de l’idée universelle inhérente au paradigme de Goethe entre le Scylla d’un internationalisme relativiste et occidental, et le Charybde d’un mondialisme atopique et déshumanisé. Les spécialistes de la littérature mondiale qui tendent vers la première position acquièrent un fondement institutionnel en travaillant avec l’hypothèse implicite selon laquelle les nations sont fondées sur les langues nationales, ce qui souscrit à la relation entre la littérature mondiale et les littératures nationales. L’universalité de cette hypothèse implicite est réfutée par l’écriture triestine.
Dans cette étude, je soutiens que l’écriture triestine du début du XXe siècle agit comme un précurseur de la réflexion sur la culture littéraire globalisée du XXIe siècle. Elle dispose de sa propre économie de sens, de sorte qu’elle n’entre pas dans les nationalismes littéraires, mais elle ne tombe pas non plus dans le mondialisme atopique. Elle n’est pas catégoriquement opposée à la littérature nationale; mais elle ne permet pas aux traditions nationales de prendre racine. Les écrivains de Triestine exprimaient le désir d’un sentiment d’unité et d’appartenance, ainsi que celui d’une conscience critique qui dissout ce désir. Ils résistaient à l’idéalisation de ces particularismes et n’ont jamais réussi à réaliser la coalescence de ses écrits dans une tradition littéraire unifiée. Par conséquent, Trieste a souvent été considérée comme un non-lieu et sa littérature comme une anti-littérature.
En contournant les impératifs territoriaux de la tradition nationale italienne – comme il est illustré par le cas de Italo Svevo – l’écriture triestine a été ultérieurement incluse dans les paramètres littéraires et culturels de la Mitteleuropa, où son expression a été imaginée comme un microcosme de la pluralité supranationale de l’ancien Empire des Habsbourg. Toutefois, le macrocosme projeté de Trieste n’est pas une image unifiée, comme le serait un globe; mais il est plutôt une nébuleuse planétaire – selon l’image de Svevo – où aucune idéalisation universalisante ne peut se réaliser. Cette étude interroge l’image de la ville comme un microcosme et comme un non-lieu, comme cela se rapporte au macrocosme des atopies de la mondialisation, afin de démontrer que l’écriture de Trieste est la littérature globalisée avant la lettre. La dialectique non résolue entre faire et défaire la langue littéraire et l’identité à travers l’écriture anime la culture littéraire de Trieste, et son dynamisme contribue aux débats sur la mondialisation et les questions de la culture en découlant. Cette étude de l’écriture triestine offre des perspectives critiques sur l’état des littératures canoniques dans un monde où les frontières disparaissent et les non-lieux se multiplient. L’image de la nébuleuse planétaire devient possiblement celle d’un archétype pour le monde globalisé d’aujourd’hui. / The present study brings the fragmented traditions of Triestine literary culture to bear on contemporary preoccupations with world literature at a time when globalization is widely perceived as the predominant historical paradigm that informs modernity. What I am calling “global literature” refers to the refashioning of Weltliteratur – envisioned by Goethe and translated as “world literature” or “littérature universelle” – by discourses on global culture and post-nationalism. However, when literary studies take on questions of global literature they are faced with a problem, navigating the universal idea of Goethe’s paradigm between the Scylla of a relativist, occidental internationalism and the Charybdis of a dehumanized, atopian globalism. Proponents of world literature who lean towards the former position gain an institutional foothold by working with the implicit hypothesis that nations are based in language, which underwrites the relationship between world literature and national literatures. The universality of this implicit hypothesis is what Triestine writing disproves.
In this study, I argue that Triestine writing in the first decades of the twentieth century acts as a precursor to thinking about global literary culture for the twenty-first century. It has its own economy of sense, whereby it doesn’t fit into literary nationalisms, but it doesn’t fall into atopian globalism either. It is not emphatically opposed to national literature; rather it does not admit national traditions to take root. Triestine writers expressed a desire for a sense of unity and belonging, as well as a critical conscience that undoes that desire. It resists the idealization of its particularities, and never successfully coalesces into a unified literary tradition. Consequently, Trieste has often been thought of as a non-place and its literature as antiliterature.
In bypassing the territorial imperatives of the Italian national tradition – as the case of Italo Svevo illustrates – Triestine writing was later caught up in the literary-cultural parameters of Mitteleuropa, where its literary expression was imagined as a microcosm of the former Habsburg Empire’s supranational plurality. However, the projected macrocosm of Trieste is not a unified image, like a globe; but instead it is a nebula – as Svevo had imagined it – where no universal idealizations could gain a foothold. This study interrogates the image of the city as a microcosm and as a nowhere and how that relates to the macrocosm of the atopias of globalization, in order to demonstrate that Triestine writing is global literature ante litteram. The unresolved dialectics of doing and undoing literary language and identity through the act of writing that animates Triestine literary culture plays out in globalization debates and the questions of culture that arise from it. Triestine writing offers critical perspectives on the status of canonic literatures in a world of disappearing borders and placeless places, where the nebula is a master image for today’s world.
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L'œuvre de Marcelo Cohen : entre sociologie fantastique et géographie imaginaire / Marcelo Cohen’s Work : Between Fantastic Sociology and Fictional GeographyTorre, Ricardo 03 December 2016 (has links)
Cette thèse étudie les notions de géographie imaginaire et de sociologie fantastique dans l’œuvre de Marcelo Cohen (Buenos Aires, 1951). Le corpus de travail comprend l’ensemble de la production de fiction narrative de l’auteur (contes, nouvelles et romans en une vingtaine d’ouvrages) entre son premier recueil de récits, Lo que queda (1972), et son roman Balada (2011). La thèse est organisée en trois parties : la première (« Marcelo Cohen et son œuvre. Perspectives théoriques et méthodologiques ») propose une présentation de l’auteur et de son œuvre et un bilan théorique et pratique des notions de géographie imaginaire et de sociologie fantastique ; la deuxième (« Écrire l’espace ») analyse la construction de l’espace dans le corpus choisi dans une double démarche chronologique et figurative ; la troisième (« Littérature et société ») se penche sur les manifestations des dimensions idéologiques, sociales et politiques, et sur les relations entre l’individu et la société dans les ouvrages de Marcelo Cohen. Le travail s’achève par une réflexion globale sur la poétique et l’esthétique de l’auteur argentin. / This thesis considers such concepts as fictional Geography and fantastic Sociology in Marcelo Cohen’s work (Buenos Aires, 1951).The body of this research includes all the narrative fiction by this author (some twenty tales, short stories and novels in total), between his first collection of stories, Lo que queda (1972), and his novel Balada (2011).Our thesis develops three domains : the first one (« Marcelo Cohen and his work, a theoretical and methodological outlook ») introduces the author and his work, along with a theoretical and practical evaluation of such concepts as fictional Geography and fantastic Sociology ; the second one (« Space in writing ») analyzes the make of space in the selected books, in a dual approach : both chronological and representational ; the last one (« Literature and society ») addresses the expressions of ideological, sociological and political dimensions, plus the relationship between a particular person and his/her society in Marcelo Cohen’s works. This research ends with a global consideration of poetry and estheticism in the work of our Argentinean author.
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