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La généralisation des Centres d'éducation pour le développement au Mali : problèmes et perspectivesCisse, Aissata 21 June 2016 (has links)
L'objet de cette thèse est d'évaluer les résultats et d'analyser les réalisations obtenues après huit années de mise en œuvre des Centre d’Éducation pour le Développement (CED) afin d'identifier les problèmes majeurs qui se posent dans leur fonctionnement et de proposer des pistes de réflexion améliorant ces structures. Pour y parvenir, nous avons dressé une bibliographie relative au sujet et effectué des enquêtes de terrain qui ont duré 12 mois repartis en deux phases. En ce qui concerne la collecte des données sur le terrain, sur le plan local et régional, nous avons constitué un échantillon raisonné de trente cinq localités CED réparties sur une grande partie du Mali où nous nous sommes entretenus avec des membres des comités de gestion, des autorités communautaires et des éducateurs. Dans une dizaine de CED, nous avons assisté à des prestations des éducateurs. Dans certaines localités nous avons eu des entretiens avec des Directeurs de CAP (Centre d’Animation Pédagogique) des maires, des représentants de l’État, ceux de Plan Mali, de l’ACODEP (Appui aux Collectivités Décentralisées pour le Développement Participatif), de l'Agence pour l'Emploi des Jeunes (APEJ) et du groupement des retraités Éducateurs sans Frontières (GREF). L'étude est parvenue à un certain nombre de résultats relevant de nombreux problèmes dans le fonctionnement des centres. / The aim of this thesis is to evaluate the results and to analyze the achievements obtained after eight years of implementation of the Center of Education for Development (CED) in order to identify the major problems that arise in their functioning And suggest ways to improve these structures. To achieve this, a bibliography on the subject was prepared and 12-month field surveys were carried out in two phases.In terms of data collection in the field, locally and regionally, we have made a reasoned sample of thirty-five EDC locations across much of Mali where we met with members of the management committees, Community authorities and educators. In a dozen EDCs, we attended educators' performances.In some localities we held interviews with Directors of CAP (Center d'Animation Pédagogique) of mayors, representatives of the State, those of Plan Mali, ACODEP (Support for Decentralized Communities for Participative Development) The Youth Employment Agency (APEJ) and the Group of Educators without Borders (GREF). The study has reached a number of results relating to many problems in the operation of the centers.
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Plurilinguisme et traduction au Sénégal : le rôle de la traduction pour la reconnaissance des langues nationales et la promotion d'une politique des échanges linguistiques / Multilingualism and translation in Senegal : the role of translation in the recognition of national languages and the promotion of a language exchange policySarr, Birame 27 October 2017 (has links)
Ce travail de recherche s’inscrit dans le champ à la fois traductologique et sociolinguistique. Il est réalisé dans un environnement sociolinguistique particulièrement marqué par la diversité des langues dont la coexistence montre une inégalité de statut et d’usage. Notre étude porte sur deux langues dont le français et le wolof et couvre toute la période post-coloniale (de 1960 à aujourd’hui) pendant laquelle la question lancinante de la promotion des langues nationales reste la préoccupation majeure des différentes politiques linguistiques. Elle s’attache à étudier la traduction comme moyen de reconnaissance des langues nationales sénégalaises et comme outil de promotion des échanges entre ces langues et le français, seule langue officielle du pays. Cette thèse tente de démontrer la place incontournable de la traduction dans le rétablissement des équilibres linguistiques et socio-culturels mais également dans l’édification des langues nationales et de leur littérature. Cette étude mettra en avant les notions de transfert et de médiation entre les langues et cultures qui coexistent et au cœur desquelles se trouve la traduction. Elle est basée sur un corpus parallèle de textes du droit et de la santé traduits du français vers le wolof. / Our research work falls within the field of both translation studies and sociolinguistics. The sociolinguistic environment in which it is carried out is particularly characterized by a great diversity of languages that are unequal in terms of status and use. This study focuses on two languages, french and wolof, and covers the entire postcolonial period (from the independance in 1960 to now) during which the main concern of the different linguistic policies is about the promotion of the national languages. The aim is to study translation as a means that contributes to the recognition of of Senegalese languages and also as a tool that favours exchanges between these languages and French that represents the only official language of the country. This thesis attempts to show the important place of translation in restoring linguistic and socio-cultural balances and the role it plays and has to plays in the devolopment of national languages and their written literature. Therefore, we will put emphasis on the notions of tranfer and mediation between the languages and cultures that coexist. Finally, this study is based on a parallel corpus of legal and health texts translated from French to Wolof.
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Pour l’enseignement du français et des « langues nationales » à Djibouti : conditions pour une didactique intégrée dans l’enseignement des langues / For teaching in french and in « nationals languages » in Djibouti : conditions for/to an integrated didactic in languages teachingAbdourahman, Houssein 15 December 2010 (has links)
Ce travail se veut une réflexion sur l’usage de la langue française à l’école à Djibouti. Devant la surpopulation des classes et la baisse généralisée du niveau en français des élèves en début du primaire, il a fallu revoir la situation didactique du français en république de Djibouti pour améliorer le rendement du système éducatif djiboutien. Pour améliorer la maîtrise de la langue française au sein de l’école et ainsi contribuer à la réussite scolaire, il est apparu nécessaire de prendre en compte les langues nationales djiboutiennes, de transmettre les enseignements de base (du moins dans les premières années) à travers elles mais aussi de les enseigner en même temps que le français. Ainsi, l’apprenant, par un travail de va et vient métalinguistique (inconscient puis conscient), pourra comparer les deux langues, opérer des transferts positifs et prendre conscience et éviter les interférences avec la langue source dans l’apprentissage du français. L’élève bilingue réussira, non seulement, mieux dans l’apprentissage des contenus scolaires mais développera aussi des stratégies d’apprentissages des langues. / This brainwork is a reflection about using french language in schools in Djibouti. Faced with overcrowded classrooms and the general decline in the level of french language in early elementary school, it was necessary to review the condition of french teaching in the republic of Djibouti to improve the performance of the educational system. To improve mastery of French language in school and to contribute to success, it should be necessary to take into the djiboutians nationals languages. Through these it is more efficient to transmit the basic elementary curriculum (at least for the early year) without neglecting French language instruction. Thus, the learner, by working back and forth meta-linguistically (unconsciously and consciously), can compare the two languages, make positive transfer by cross-linguistic influence and avoid interference with the source language in learning french. The bilingual students perform better in classroom content and also develop strategies for learning languages.
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La médiatisation des intellectuels dans les débats publics africains (1960-2000) / The intellectuals and the medias in the public african debates 1960-2000Mendy, Dominique François 27 January 2014 (has links)
L’affirmation que les médias constituent le « quatrième pouvoir » semble appartenir à ces évidences que l’on ne questionne pas toujours tant de la part des professionnels des médias que de certains intellectuels. Vérité qui semble d’autant plus évidente que les médias en démontrent l’effectivité par leur capacité à mobiliser les publics autour d’un événement ou encore d’une série télévisuelle. Pour ne pas transformer une telle assertion en un « concept mou », il fallait la mettre à l’épreuve en l’appliquant à un contexte (le Sénégal) et à une époque (1960-2000), et surtout à un groupe particulier, celui des intellectuels. L’avantage de ce groupe est qu’il est doté de compétences (savoir et savoir-faire) lui donnant un « pouvoir » symbolique. C’est ainsi que dans le contexte sénégalais, ces derniers consolideront au fil du temps leur « puissance » par l’intermédiaire des divers supports (revues, romans, essais, etc.), mais aussi par les débats publics et les grandes manifestations intellectuelles (congrès, symposiums, festivals, etc.). Ces divers modes de légitimation et de consécration qui prouvent leur degré d’engagement, seront confrontés aux médias qui, en se multipliant à partir des années 80, développent des stratégies d’influence fondées sur la visibilité et l’utilisation accrue des langues nationales. Ce qui aura comme effets émergents non seulement de faire émerger de nouvelles légitimités sociales, mais encore de dégager de nouvelles configurations socioculturelles, politiques, intellectuelles et publiques, notamment une figure intellectuelle plus attentive aux créations culturelles locales. / The assertion that the medias have become the “fourth power” seems to be part of the self-evident facts that the professionals of the medias as well some intellectuals need not always question. A truth that is all the more obvious because the medias regularly prove it through their capacity to mobilize people around an event or even a televised series. In order not to turn such an assertion into a “soft concept”, it has been worth putting it to the practical test within the context of Senegal during the period (1960-2000) by chiefly applying it to the particular group of the intellectuals. The advantage of such a group lies on its competences (knowledge and know-how) that have given it a symbolic “power”. Thus, in the Senegalese context the intellectuals have consolidated, in the long run, their “strength” through various means of publications (journals, novels, essays, etc.), as well as through public debates and important intellectual gatherings (congresses, symposiums, festivals etc.). Those various ways of official recognition and consecration, that have proven their level of commitment, have confronted the medias which, by growing in large numbers in the 80s, have developed influential strategies based on visibility and the increased use of the national languages. The consequent emerging effects have not only made new social legitimacies rise up, but have also caused new sociocultural, political, intellectual and public configurations come out, especially an intellectual figure that has been more attentive to the cultural creations.
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The doing and undoing of global literature : myth, microcosm and atopia in triestine writingRivlin, Tzvi R. 08 1900 (has links)
La présente étude conduit les traditions fragmentées de la culture littéraire de Trieste vers les préoccupations contemporaines de la littérature mondiale à l’époque actuelle où la mondialisation est largement perçue comme le paradigme historique prédominant de la modernité. Ce que j’appelle la « littérature globalisée » renvoie à la refonte de la Weltliteratur – envisagée par Goethe et traduite comme « world literature » ou la « littérature universelle » – par des discours sur la culture mondiale et le post-nationalisme. Cependant, lorsque les études littéraires posent les questions de la « littérature globalisée », elles sont confrontées à un problème : le passage de l’idée universelle inhérente au paradigme de Goethe entre le Scylla d’un internationalisme relativiste et occidental, et le Charybde d’un mondialisme atopique et déshumanisé. Les spécialistes de la littérature mondiale qui tendent vers la première position acquièrent un fondement institutionnel en travaillant avec l’hypothèse implicite selon laquelle les nations sont fondées sur les langues nationales, ce qui souscrit à la relation entre la littérature mondiale et les littératures nationales. L’universalité de cette hypothèse implicite est réfutée par l’écriture triestine.
Dans cette étude, je soutiens que l’écriture triestine du début du XXe siècle agit comme un précurseur de la réflexion sur la culture littéraire globalisée du XXIe siècle. Elle dispose de sa propre économie de sens, de sorte qu’elle n’entre pas dans les nationalismes littéraires, mais elle ne tombe pas non plus dans le mondialisme atopique. Elle n’est pas catégoriquement opposée à la littérature nationale; mais elle ne permet pas aux traditions nationales de prendre racine. Les écrivains de Triestine exprimaient le désir d’un sentiment d’unité et d’appartenance, ainsi que celui d’une conscience critique qui dissout ce désir. Ils résistaient à l’idéalisation de ces particularismes et n’ont jamais réussi à réaliser la coalescence de ses écrits dans une tradition littéraire unifiée. Par conséquent, Trieste a souvent été considérée comme un non-lieu et sa littérature comme une anti-littérature.
En contournant les impératifs territoriaux de la tradition nationale italienne – comme il est illustré par le cas de Italo Svevo – l’écriture triestine a été ultérieurement incluse dans les paramètres littéraires et culturels de la Mitteleuropa, où son expression a été imaginée comme un microcosme de la pluralité supranationale de l’ancien Empire des Habsbourg. Toutefois, le macrocosme projeté de Trieste n’est pas une image unifiée, comme le serait un globe; mais il est plutôt une nébuleuse planétaire – selon l’image de Svevo – où aucune idéalisation universalisante ne peut se réaliser. Cette étude interroge l’image de la ville comme un microcosme et comme un non-lieu, comme cela se rapporte au macrocosme des atopies de la mondialisation, afin de démontrer que l’écriture de Trieste est la littérature globalisée avant la lettre. La dialectique non résolue entre faire et défaire la langue littéraire et l’identité à travers l’écriture anime la culture littéraire de Trieste, et son dynamisme contribue aux débats sur la mondialisation et les questions de la culture en découlant. Cette étude de l’écriture triestine offre des perspectives critiques sur l’état des littératures canoniques dans un monde où les frontières disparaissent et les non-lieux se multiplient. L’image de la nébuleuse planétaire devient possiblement celle d’un archétype pour le monde globalisé d’aujourd’hui. / The present study brings the fragmented traditions of Triestine literary culture to bear on contemporary preoccupations with world literature at a time when globalization is widely perceived as the predominant historical paradigm that informs modernity. What I am calling “global literature” refers to the refashioning of Weltliteratur – envisioned by Goethe and translated as “world literature” or “littérature universelle” – by discourses on global culture and post-nationalism. However, when literary studies take on questions of global literature they are faced with a problem, navigating the universal idea of Goethe’s paradigm between the Scylla of a relativist, occidental internationalism and the Charybdis of a dehumanized, atopian globalism. Proponents of world literature who lean towards the former position gain an institutional foothold by working with the implicit hypothesis that nations are based in language, which underwrites the relationship between world literature and national literatures. The universality of this implicit hypothesis is what Triestine writing disproves.
In this study, I argue that Triestine writing in the first decades of the twentieth century acts as a precursor to thinking about global literary culture for the twenty-first century. It has its own economy of sense, whereby it doesn’t fit into literary nationalisms, but it doesn’t fall into atopian globalism either. It is not emphatically opposed to national literature; rather it does not admit national traditions to take root. Triestine writers expressed a desire for a sense of unity and belonging, as well as a critical conscience that undoes that desire. It resists the idealization of its particularities, and never successfully coalesces into a unified literary tradition. Consequently, Trieste has often been thought of as a non-place and its literature as antiliterature.
In bypassing the territorial imperatives of the Italian national tradition – as the case of Italo Svevo illustrates – Triestine writing was later caught up in the literary-cultural parameters of Mitteleuropa, where its literary expression was imagined as a microcosm of the former Habsburg Empire’s supranational plurality. However, the projected macrocosm of Trieste is not a unified image, like a globe; but instead it is a nebula – as Svevo had imagined it – where no universal idealizations could gain a foothold. This study interrogates the image of the city as a microcosm and as a nowhere and how that relates to the macrocosm of the atopias of globalization, in order to demonstrate that Triestine writing is global literature ante litteram. The unresolved dialectics of doing and undoing literary language and identity through the act of writing that animates Triestine literary culture plays out in globalization debates and the questions of culture that arise from it. Triestine writing offers critical perspectives on the status of canonic literatures in a world of disappearing borders and placeless places, where the nebula is a master image for today’s world.
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