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Du festival africolor à Mulhouse, capitale du monde : musique, territoire et politique. / From Africolor festival to "Mulhouse, capitale du monde" : music, territory and politicsTeixido, Sandrine 26 January 2018 (has links)
Dans cette thèse, je tente de comprendre l’intrigue politique qui lie musique et politique au prisme des musiques du monde. Il s’agit de comprendre ce que les acteurs font au nom de ces musiques et de quelles manières cet engagement questionne les idées que nous nous faisons de l’usage et des effets de la musique dans nos sociétés. La démonstration parcours quatre cas. Je commence par analyser les Etats Généraux des Musiques du Monde organisés en 2009 à Sciences Po et les échanges qui s’y déroulent. J’y analyse les disputes et controverses en regard des régimes de justification et des références historiques utilisées par les intervenants. Je tente de comprendre ce que font réellement les acteurs dans la situation produite par les Etats Généraux et quelle compétence ces arènes de dispute fabriquent. J’interroge l’évolution de la politique culturelle au prisme de la notion de disponibilité culturelle. De là, je rapproche la focale de mon observation vers l’un des acteurs, le festival africolor et un dispositif, celui de l’accompagnement artistique et professionnel de l’artiste Jean-Didier Hoareau. A travers ces deux chapitres, j’expose en vis-à-vis les intrigues festivalières et politiques et les compétences et savoir-faire qui caractérisent chacune des parties, des accompagnés comme des accompagnants, des programmateurs comme des artistes, des militants comme du public. Je reviens pour la première fois de manière réflexive sur la place que j’ai occupé pour cet accompagnement et la manière dont j’ai construit peu à peu ma réflexion dans le cadre de cette thèse. Pour le dernier cas, je m’attache à prendre en filature la fabrication de « Mulhouse Capitale du Monde », enquête, dispositif, événement, à travers plusieurs arènes d’interprétation : les débats d’un comité, la réception d’une enquête, les interviews de musiciens, l’organisation de concerts. Je problématise cette « filature » au sein d’un corpus de recherches autour de l’idée d’un lien entre gouvernance, mise en valeur d’un territoire et musique. J’essaie de saisir la fabrique d’un art de s’en mêler. / In this thesis, I attempt to understand the political intrigue linking music and politics within the prism of World Music. I aim to unveil what stakeholders do in the name of this music and in what ways their commitment calls into question our conceptions about how music is used and how it affects our society.I examine four cases, beginning with an analysis of the Forum for World Music (Etats Généraux) held in 2009 at Sciences-Po and the discussions that took place there. I examine the conflicts and controversies linked to the regimes of justification and the historical references used by the speakers. I attempt to comprehend what those taking part in the Forum were really doing in this context and what authority these arenas of conflict produced. I question the evolution of cultural policy through the prism of the concept of cultural availability.I go on to focus on one of the stakeholders, the Africolor festival and the artistic and professional support of the artist Jean-Didier Hoareau. In these two chapters, I unveil face to face the festival and political intrigues ; the specific expertise and savoir-faire of the accompanied and those accompanying them, of the programmers and the artists, of the activists and the audience. For the first time, I reflect on my role and the way in which I have formulated my reflection little by little for this thesis.Finally, I follow the creation of the “Mulhouse Capitale du Monde” event – investigation, organization, event, in various contexts: a committee’s debates, the receiving of an investigation, interviews with the musicians, the organization of the concerts. I call into question this “shadowing” with a body of research into the concept of a link between governing, the development of a territory and music. I attempt to grasp how one creates an art of interfering.
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L’interaction entre la souveraineté des Etats et les droits de la personne humaine : vers la responsabilité de protéger / Dialogue between the souveraniete and the rights of individual : responsibility to protectFahandej-Saadi, Ardavan 15 December 2012 (has links)
A travers de la cristallisation du droit d’ingérence et la responsabilité de protéger la Communauté internationale tente de combler l'écart entre la moralité et la légalité de l’ingérence à des fins de protection de droits humains. Car l’ingérence à des fins de protection humaine, depuis de la fin de la guerre froide, a trouvé une base juridique coutumière et ne correspond plus à un acte exceptionnel susceptible de se justifier dans certaines hypothèses. Dans cette démarche, en cas d’échec du Conseil de sécurité à la mise en œuvre d’une ingérence militaire, les organisations régionales pourraient sans autorisation « préalable » et « précise » du Conseil de sécurité, engager une ingérence armée. L’étude de la valeur juridique de l’ONU et les pratiques depuis de la fin de la guerre froide, permet de constater que si le droit d’ingérence et la responsabilité de protéger n’ont pas encore trouvé un fondement « direct » dans les conventions internationales, ils peuvent cependant trouver un socle juridique dans la coutume internationale. En effet, l’analyse de la valeur des résolutions de l’ONU et des éléments coutumiers du droit d’ingérence et de la responsabilité de protéger montrent comment les résolutions 43/131 et 45/100 de l’Assemblée générale ont inauguré le processus du droit d’ingérence et la responsabilité de protéger. Et depuis les années 1990, la pratique du Conseil de sécurité, illustrée par un nombre important de résolutions ayant donné lieu à la mise en œuvre d’opérations tout aussi nombreuses, ainsi que la pratique des Etats et les organisations régionales donnent un corps juridique à l’ingérence à des fins de protection humaine et ne laissent aucun doute sur la nature juridique de celle-ci. / Through crystallization of the right and responsibility to intervene to protect the international community tries to bridge the gap between morality and legality of the interference for the protection of human rights. As interference in human protection purposes, since the end of the Cold War, found a legal basis for customary and does not correspond to an exceptional act may be justified in certain circumstances. With this approach, in case of failure of the Security Council in the implementation of military interference, regional organizations could without authorization "prior" and "precise" Security Council, commit armed interference. The study of the legal status of the UN and practices since the end of the Cold War, shows that if the right of intervention and the responsibility to protect has not yet found a foundation "live" in international conventions, however, they can find a legal basis in customary international law. Indeed, analysis of the value of UN resolutions and customary law elements of interference and the responsibility to protect demonstrate how resolutions 43/131 and 45/100 of the General Assembly inaugurated the process the right of intervention and the responsibility to protect. And since the 1990s, the practice of the Security Council, illustrated by a large number of resolutions that led to the implementation of operations just as many, and the practice of States and regional organizations to provide a legal body interference for human protection and leave no doubt about the legal nature of the latter.
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La mise en oeuvre de l'accord d'association en Algérie - Union européenne dans les perspectives du respect des droits de l'homme. / The implementation of the Algerian-European association agreement in the perspective of the respect of human rights.Lattouf, Ziad 07 January 2011 (has links)
L’accord d’association Algérie-Union Européenne, paraphé à Bruxelles le 19 décembre 2001 et entré en vigueur le 1er septembre 2005, fonde un partenariat en matière des droits de l’homme. Déclenché par la Déclaration de Barcelone du 27 et 28 novembre 1995, il fournit aujourd’hui le modèle le plus complet pour une meilleure mise en œuvre réelle et effective des droits de l’homme dans le cadre des accords d’associations. Inspiré, d’une politique euro-méditerranéenne qui a pour objectif la promotion et la protection des droits de l’homme, tel qu’énoncée dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, inspire les politiques internes et internationales des parties et constitue un élément essentiel pour la mise en œuvre de l’accord d’association Algérie-UE. Y’a-t-il une réelle mise en œuvre de l’accord d’association Algérie-Union Européenne dans les perspectives du respect des droits de l’homme ? Et quels sont les moyens mis en place? / The Algerian-European association, signed on 19 December 2001 in Brussels and enforced on 1 September 2005, represents a partnership in terms of human rights. Sett off by the Barcelona Declaration of 27 & 28 November 1995, it nowadays serves as the best model for a genuine implementation of human rights in the field of assocation agreements. Inspired by Euro-Mediterranean policy whose objective is the promotion as well as protection of human rights, as stated in the universal declaration of human rights, it affects the parties, domestic and international policies and represents and essential element in the implementation of the Algerian-European association agreement. Is there a genuine implementation of the Algerian-European association agreement in the perspective of the respect of human rights? And what are the means used for that propose?
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