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La connaissance comme norme de l'assertion selon Timothy WilliamsonLizotte, Vincent January 2012 (has links)
Ce mémoire a pour objectif de clarifier la position de Timothy Williamson dans la problématique de la norme de l’assertion. Le premier chapitre permet de circonscrire la perspective strictement épistémologique adoptée par Williamson. Le second chapitre met en relief trois thèses de Williamson qui portent sur la connaissance et permet de dégager les grandes lignes de l’explication épistémique qu’il propose pour l’assertion. La première de ces thèses fait de la connaissance la norme de l’assertion dans le sens où la connaissance est la seule règle constitutive de l’assertion. La seconde thèse examinée fait de la connaissance un état mental factif. Il s’agit d’un état mental particulier qui met en relation causale le monde et l’esprit. La dernière thèse mise en relief défend l’idée selon laquelle la connaissance est équivalente aux éléments probants de l’agent. Le mémoire a pour objectif de démontrer que ces thèses comprises ensembles impliquent que la position de Williamson est radicalement réaliste, invariantiste et externaliste. Le troisième et dernier chapitre cherche à contraster la position de Williamson avec celle de Keith DeRose dans le but de clarifier les conséquences conceptuelles de l’analyse de Williamson. Les principales conclusions à tirer du mémoire sont les suivantes : l’explication épistémique de l’assertion apportée par Williamson est à la fois robuste, informative et ne peut être importée que dans un cadre radicalement réaliste.
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Alternatives pertinentes et mondes possibles entre invariantisme et contextualisme : une perspective sceptique / Relevant alternatives and possible worlds between invariantism and contextualism : a skeptical perspectiveBenedetti, Jacopo 07 December 2018 (has links)
Une nouvelle tentative pour faire face au défi sceptique est menée depuis une quarantaine d’années. Cette tentative repose sur une théorie de la connaissance centrée sur la notion d’alternatives pertinentes. La thèse se propose de montrer les faiblesses de cette théorie, même lorsqu’elle s’appuie sur l’appareillage des mondes possibles, et suggère que le scepticisme demeure la meilleure position épistémologique. Dans le premier chapitre on passe en revue une série de difficultés liées au sujet des alternatives pertinentes et l'on essaye d'argumenter en faveur de l'idée qu'il n'y a peut-être pas, finalement, de moyens en quelque sorte objectifs pour établir quelles sont les alternatives pertinentes relativement à une situation quelconque. À partir du deuxième chapitre, il est procédé à une analyse critique des tentatives de certains auteurs qui se sont servis, pour élaborer leurs propres conceptions bien précises, du langage des mondes possibles. Dans le deuxième chapitre, l'on se concentre surtout sur la question du degré de proximité qu'un monde possible donné doit exhiber pour être considéré comme suffisamment proche du monde actuel et l'on essaye de montrer qu'il n’est probablement pas possible de tracer d'une manière non arbitraire une ligne de démarcation entre ces mondes possibles qu’on peut ignorer et ceux qu’on ne peut ignorer dans nos attributions de connaissance. Dans le troisième chapitre, l'on se concentre surtout sur la question des critères qui devraient guider nos évaluations de proximité et l'on essaye de montrer le caractère discutable de n'importe quelle règle visant à établir quels seraient ces critères-là. / Over the last forty years, a new attempt to answer to the skeptic challenge has been proposed. This attempt is based on a theory of knowledge, which is grounded on the notion of relevant alternative. My dissertation aims to show the problems of such a theory, even when formulated in terms of possible worlds, and suggests that in the end skepticism remains the best epistemological option. In the first chapter, I will offer a discussion of the issue of relevant alternatives, and I will argue in favor of the idea that perhaps there are no objective criteria to establish which are the relevant alternatives with respect to a certain given situation. In the second chapter, I will propose a critical analysis of the attempts of some philosophers to formulate their own proposals in the language of possible worlds. In particular, I will focus on the issue of the proximity degree that a certain possible world must have in order to be considered as sufficiently closed to the real world, and I will try to show that perhaps it is not possible to draw a sharp line of demarcation between those possible worlds that we can ignore and those that we must take into account in our attribution of knowledge. In the third chapter, I will critically discuss the criteria that should guide our evaluations about proximity, and I will show the problematic aspects of any rule aimed to establish which these criteria in effect should be.
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