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Une analyse comparée du choix des modèles de gouvernance des mégaprojets d’électrification des transports publics lors de la mise à l’agenda du réseau électrique métropolitain à Montréal et du train léger à Ottawa.Taki Imrani, Mohammed Kamal 16 February 2022 (has links)
Dans le cadre de cette thèse, notre intérêt porte plus précisément sur les enjeux de mobilité, dont les mégaprojets d’électrification sont présentés comme une des ambitions pour répondre aux défis des transports publics urbains. Sur le plan empirique, nous nous intéressons à deux mégaprojets d’électrification des transports récents, soit celui du Réseau express métropolitain (REM) à Montréal et celui de la Ligne de la Confédération de l'O-Train à Ottawa. Ces mégaprojets impliquent eux-mêmes des défis de gouvernance significatifs. Notre question de recherche place la gouvernance des mégaprojets d’électrification des transports publics urbains au centre de notre objet d’étude : Dans quelle mesure le choix du modèle de gouvernance influence-t-il la mise à l'agenda des grands projets d'électrification du REM et du OTrain ?
En choisissant cette question de recherche, nous souhaitons comprendre deux aspects de la gouvernance : le premier vise à expliquer l’apparition et la formulation de politiques d’électrification des transports publics à Montréal et à Ottawa. Le deuxième aspect cherche à comprendre si le choix du modèle de gouvernance des deux projets fait partie de la solution au problème : un modèle de PPP « déguisé » en partenariat public-public de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) à Montréal et un modèle en partenariat public privé (PPP) piloté par la Ville à Ottawa. Dans le but de comprendre le degré d’influence de ces modèles de gouvernance nous utilisons le modèle d’analyse basé le concept des PPP et sur la mise à l’agenda des politiques inspiré du modèle de Kingdon. Cette approche fournit un cadre d’analyse de l’action publique ciblant la formulation des problèmes publics et l’explication des décisions prises par les acteurs publics en tenant compte de l’écosystème des acteurs pouvant influencer les décisions. La méthodologie utilisée s’appuie sur une étude de cas comparée entre les deux mégaprojets. Les données collectées et analysées sont de type qualitatif et s’inspirent d’une tradition archivistique historique.
Cette thèse tend à confirmer que le choix des modèles de gouvernance des mégaprojets d’électrification des transports est une variable déterminante dans la mise à l’agenda de ces projets. Nos analyses tendent aussi à démontrer que les fenêtres d’opportunités ne peuvent pas s’ouvrir sans un choix d’un modèle de gouvernance dans la phase de la mise à l’agenda et non après. L’originalité de cette thèse c’est qu’elle démontre que le modèle de gouvernance des mégaprojets s’ajoute aux facteurs influant la solution dans le modèle de Kingdon.
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L’européanisation de la compétition électorale en France, en Allemagne et au Royaume-Uni (1986-2009) / Europeanisation of party competition in France, in Germany and in the United-Kingdom (1986- 2009)Guinaudeau, Isabelle 29 November 2011 (has links)
Depuis le milieu des années 1980, la construction européenne est entrée dans une phase d’accélération quivoit l’affirmation de l’Union européenne comme un espace de décision politique à part entière, dont lesprérogatives et les interventions deviennent toujours plus palpables au niveau domestique. Cette thèseexplore les conséquences de ce processus sur la compétition électorale. Le questionnement de ladistinction populaire entre effets « directs » et « indirects » nourrit une réflexion sur les mécanismes parlesquels les partis sont affectés et nous conduit à conceptualiser l’intégration européenne comme unealtération de l’environnement et de la structure d’opportunités des partis, à travers l’européanisation despolitiques publiques et la mise sur agenda de nouveaux enjeux. Cette perspective permet à la fois de mieuxintégrer dans l’étude des partis le tournant interactionniste des recherches sur l’européanisation, etd’enrichir l’analyse en l’inscrivant dans des cadres théoriques depuis longtemps éprouvés pour étudier lespartis et la compétition politique. L’européanisation de la compétition électorale en France, en Allemagneet au Royaume-Uni entre 1986 et 2009 est étudiée au prisme des opportunités et des contraintes découlantde l’intégration, puis des réponses apportées par les acteurs partisans à différents niveaux. Notre enquêtes’appuie pour cela sur l’analyse d’un vaste corpus de documents, de données et de littérature, notammentsur la couverture médiatique des questions européennes, les orientations européennes discernables dansl’opinion publique des trois pays, l’européanisation des politiques publiques, les discours tenus lors descongrès des partis sociaux-démocrates et les programmes électoraux des différents partis. Nous observonsune européanisation différenciée, mais significative, de la structure d’opportunités des partis. En raison desrésistances déployées par les acteurs partisans qui dominent la compétition inter- et intra-partisane, cettetendance n’affecte les dynamiques de compétition électorale qu’à la marge. / European Union to establish itself as a full-fledged political space whose prerogatives and interventionsbecome more and more palpable at the domestic level. This thesis explores the consequences of thisprocess on party competition. The questioning of the popular distinction between « direct » and« indirect » effects nourishes a reflection about the mechanisms by which parties are affected and leads usto conceptualize European integration as an alteration of parties’ environment and structure ofopportunities, through the europeanisation of public policies and the agenda-setting of new issues. Thisperspective allows both to better integrate in the study of parties the « interactionnist » turn of research oneuropeanisation and to enrich the analysis by anchoring it within ordinary frameworks of parties andelectoral competition. The europeanisation of party competition in France, Germany and the United-Kingdom between 1986 and 2009 is studied from the perspective of opportunities and constraintsgenerated by European integration and, then, from the perspective of partisan actors’ reponses at severallevels. Our inquiry relies on the analysis of a vast corpus of documents, data and literature, notably on themedia coverage of European issues, European orientations in the public opinion of the three countries,europeanization of public policies, discourses held at the congresses of social-democratic parties andelectoral manifestos of the different parties. We observe a differentiated, but significative, europeanisationof parties’ structure of opportunities. Due to the resistances of the actors who dominate inter- and intrapartycompetition, this tendency affects the dynamics of party competition only marginally.
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O lugar do movimento de moradia na mudança da política pública paulistana para as favelas (1979-1989) / The place of the Housing Movement in changing São Paulo City public policy to the slums (1979-1989)Barbosa, Itaquê Santana 11 September 2014 (has links)
O presente estudo procura discutir a validade, para um determinado caso, da principal tese da bibliografia dos anos 90 sobre os movimentos sociais brasileiros: a de que eles introduzem e ampliam direitos. O caso abordado é o da mudança da política habitacional da Prefeitura de São Paulo para as favelas (1979-1989): de uma política centrada na remoção para uma caracterizada pela urbanização. A pesquisa foi feita com base em um modelo desenvolvido no campo de estudo das políticas públicas (MSM3). Especificamente, a partir das proposições de Kingdon (1984). Desta forma, o estudo intenta verificar se, mesmo quando se parte de outra bibliografia, aquela tese se sustenta. Ou seja, se as conclusões a que se chega são similares, quanto ao lugar do movimento social na explicação dessa mudança da política pública. / This study discusses the validity, for a particular case, the main thesis of the literature of the 90s on Brazilian social movements: that they introduce and expand rights. The case discussed is the change of the Municipality of São Paulo favelas to housing policy (1979-1989): a policy focused on removal for a characterized by urbanization. The research was based on a model developed in the field of study of public policy (MSM3). Specifically, from the propositions of Kingdon (1984). Thus, the study intends to verify whether, even when another part of the bibliography, that argument holds up. That is, if the conclusions now reached are similar to previous ones, about the place of social movements in explaining this change in public policy
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O lugar do movimento de moradia na mudança da política pública paulistana para as favelas (1979-1989) / The place of the Housing Movement in changing São Paulo City public policy to the slums (1979-1989)Itaquê Santana Barbosa 11 September 2014 (has links)
O presente estudo procura discutir a validade, para um determinado caso, da principal tese da bibliografia dos anos 90 sobre os movimentos sociais brasileiros: a de que eles introduzem e ampliam direitos. O caso abordado é o da mudança da política habitacional da Prefeitura de São Paulo para as favelas (1979-1989): de uma política centrada na remoção para uma caracterizada pela urbanização. A pesquisa foi feita com base em um modelo desenvolvido no campo de estudo das políticas públicas (MSM3). Especificamente, a partir das proposições de Kingdon (1984). Desta forma, o estudo intenta verificar se, mesmo quando se parte de outra bibliografia, aquela tese se sustenta. Ou seja, se as conclusões a que se chega são similares, quanto ao lugar do movimento social na explicação dessa mudança da política pública. / This study discusses the validity, for a particular case, the main thesis of the literature of the 90s on Brazilian social movements: that they introduce and expand rights. The case discussed is the change of the Municipality of São Paulo favelas to housing policy (1979-1989): a policy focused on removal for a characterized by urbanization. The research was based on a model developed in the field of study of public policy (MSM3). Specifically, from the propositions of Kingdon (1984). Thus, the study intends to verify whether, even when another part of the bibliography, that argument holds up. That is, if the conclusions now reached are similar to previous ones, about the place of social movements in explaining this change in public policy
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Montréal parmi les grands de l’organisation C40 Cities Climate Leadership Group : analyse du processus de mise à l’agenda décisionnel de son adhésionBolduc, Brandon 19 November 2019 (has links)
Confrontées à l’inaction des États et à la sévérité de la crise environnementale, plusieurs grandes villes choisissent non seulement d’agir localement, mais aussi sur la scène internationale dans le but de trouver des solutions et s’adapter au défi climatique. Longtemps considérées comme étant nuisibles à l’environnement de par leur consommation de diverses ressources, les autorités locales constituent aussi des acteurs stratégiques dans la lutte aux changements climatiques, puisqu’elles exercent une influence considérable sur les émissions de gaz à effet de serre. Afin d’avoir un effet agrégé à l’échelle mondiale, plusieurs métropoles participent au sein d’organisations transnationales municipales. C’est d’ailleurs le cas de la Ville de Montréal qui après avoir soumis une demande officielle d’adhésion en novembre 2015, est devenu membre du réseau C40 Cities Climate Leadership Group (C40) à la fin de 2016. Ce dernier regroupe plus 90 métropoles et cherche notamment à adopter un plan d’action commun pour répondre au réchauffement planétaire.
Compte tenu du fait qu’il existe une variation importante au niveau de la participation des villes à l’international, que les facteurs plutôt objectifs, tels que la vulnérabilité, les capacités et la connectivité d’une ville ne semblent pas justifier cette différenciation, nous proposons d’étudier l’influence du maire dans la mise à l’agenda d’une telle option. Plus spécifiquement, cette recherche vise à répondre à la question suivante: comment le maire de Montréal, Denis Coderre, a-t-il influencé le processus de mise à l’agenda décisionnel de l’adhésion de sa ville à l’organisation C40 Cities Climate Leadership Group en 2015? Pour répondre à cette question, nous adoptons l’approche théorique de l’agenda setting proposée par John W. Kingdon dans son livre intitulé Agendas, Alternatives and Public Policies (2003). Ce travail séminal en politique publique permet de poser comme hypothèse de travail que Denis Coderre a agi comme un entrepreneur politique. Grâce aux données collectées, par l’entremise d’entrevues et d’analyse de divers types de contenus, ce projet vise à apporter une contribution à la fois empirique et théorique à la littérature sur les politiques publiques, les études urbaines et les relations internationales.
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