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Le dépassement de la mise en scène et la question de la théâtralité dans l'itinéraire de Klaus Michael Grüber / Beyond stage directing and the question of theatricality in Klaus Michael Grüber's worksMaidon, Gaëlle 02 July 2009 (has links)
La thèse présentée étudie et analyse le processus de mise en scène dans le travail de Klaus Michael Grüber, en démontrant que la mise en scène relève dans le cas étudié, d’une pratique artistique à part entière, singulière et innovante, et restée peu étudiée comme telle dans le domaine des arts visuels et plus généralement dans le domaine de l’art contemporain. En s’appuyant sur l’analyse des rapports entre le mouvement pictural de la Figuration narrative — dont les peintres Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati — et l’œuvre théâtrale de Klaus Michael Grüber, l’auteure montre que selon les termes de Denis Bablet, une révolution scénique s’est accomplie dans la conception même du lieu théâtral, ouvrant par delà les oppositions binaires entre texte et image, Figure et Discours, à un « théâtre du regard » (Jean Jourdheuil). Parmi les cas de figure traités, l’un d’eux a été tout particulièrement étudié et analysé : il s’agit de la mise en scène du roman d’Hölderlin (Hypérion ou l’ermite de Grèce), intitulée Winterreise in Olympiastadion, réalisée en 1977 à Berlin. La thèse se présente comme une contribution à la recherche d’une méthodologie et d’un réseau conceptuel permettant de mieux comprendre en quoi l’œuvre de mise en scène de Klaus Michael Grüber ouvre pour le théâtre à une nouvelle pensée du Visible que Merleau-Ponty, dans L’Œil et l’Esprit, appelait de ses vœux. La thèse comporte également une part critique importante de la notion de « spectacle » et insiste tout particulièrement sur la question du lieu scénique dont l’irréductibilité à toute spectacularisation est problématisée comme fondement de l’œuvre théâtrale elle-même. / This thesis studies end analyses the stage setting process in Klaus Michael Grüber’s work, demonstrating in the case studied that stage directing is a genuine artistic practice, unique and innovative, and little studied as such to this day within the field of visual arts and more generally within the field of contemporary art. Based on the analysis of the relationship betwenn the pictorial movement of Narrative Figuration and those of painters who worked with Klaus Michael Grübers — such as Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo et Antonio Recalcati — the autor shows that, in Denis Balet’s terms, a scenic revolution has been accomplished in the mere conception of theatrical location, wich opens beyond the binary oppositions between texte and image, Figure and Speech, onto a « theater of the eye » (Jean Jourdheuil). Among the cases studied, one has been very closely examined and analysed : it is the staging and directing of Hölderlin’s novel (Hyperion or the Greek Hermit) entitled Winterreise in Olympiastadion and performed in Berlin in 1977. This thesis is a contribution to the search for a methodology and a conceptual network enabling one to better understand how Klaus Michael Grüber’s work as a stage director opens theatre to a new way of considering the Visible, wich was what Merleau-Ponty called for in L’Œil et l’Esprit. The thesis also includes an important critical review of the notion of « show » and puts a particular emphasis on the notion of scenic location, the irreducibility to any spectacularization of wich is problematized as a basis for the theatrical work itself.
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Jean Vilar, de la tradition théâtrale à l'utopie nécessaire : contribution à l'étude de la pensée de Vilar conduite à la lumière de ses textes / Jean Vilar, from theatrical tradition to necessary utopia : a contribution to the study of Vilar's thought in the light of his textsMontillet, Louis 17 October 2014 (has links)
L’image de l’homme de théâtre Jean Vilar reste aujourd’hui bien réductrice. Elle peut se résumer en deux mots : Avignon, TNP. L’étude vise à effacer cette caricature, tente de retrouver le parcours de Vilar dans sa totalité : se soustraire à la légende et recouvrer l’histoire. Formation, influences, hésitations, impasses, difficultés tout au long de son chemin avant de rencontrer le théâtre. Autrement dit, dévoiler un itinéraire d’homme et non pas une icône. Itinéraire également, celui du praticien et de la réflexion née du travail en vingt-cinq ans de carrière. Au sein des trois composantes qui constituent à ses yeux l’essentiel de son art – répertoire, réalisation, public – Vilar fait-il montre d’une pensée univoque ou au contraire laisse-t-il entrevoir des ruptures, voire des contradictions ? Conduite à partir de ses textes – écrits et oraux – publiés ou inédits, l’étude dessine un Vilar bien plus complexe que l’image qui en reste ne le laisse soupçonner. Parfois malaisé à saisir, bâti de doutes et de certitudes, de mal être et d’assurance, de timidité et d’orgueil, d’échecs et de réussites, tel est l’homme qui a marqué d’un sceau indélébile le théâtre du milieu du vingtième siècle. / The image of the man of the theatre Jean VILAR remains quite reductive today. It can besummed up in two words: Avignon, TNP. The study aims erasing this caricature, it tries to recover VILAR’s course in full: getting out of the legend and back to history. Training, influences, hesitations, deadlocks, difficulties all along his way before he met the theatre. In other words, revealing the itinerary of a man and not a mere icon. An itinerary as well, that of the practitioner and of the thought that grew out of a twenty five years’ career in theatrical work. Within the three components he considers as the very main points of his art – repertoire, creation, audience – does VILAR display a univocal thought or on the contrary does he let one have an inkling of breakings or even of contradictions? Led from his texts – both written and oral – published or unpublished, the study shows a VILAR who is much more complex than the image that remains of him allows one to suspect. Sometimes rather difficult to grasp, built up on doubts and certitudes, ill-being and self-assurance, shyness and pride, failures and successes, such is the man who left an indelible mark on the theatre of the middle of the twentieth century.
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