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Interprétation et implantation de l’innovation au sein de la Société Radio-CanadaLacoste, Karine January 2014 (has links)
Dans le cadre de cette thèse, nous nous sommes intéressés à la radiodiffusion publique canadienne dans un contexte où l’évolution technologique de même que des facteurs financiers obligent Radio-Canada à se réinventer par le biais de l’innovation. L’objectif de la recherche est de mieux comprendre comment s’implante l’innovation à Radio-Canada, et plus spécifiquement au sein d’une station régionale, puisque les conditions y sont plus précaires et que la polyvalence des employés y est grandement sollicitée. Les témoignages recueillis lors d’entrevues auprès de douze employés et trois cadres nous permettent de dresser un portrait détaillé de l’innovation à ICI Ottawa-Gatineau. Des stratégies de gestion adéquates apparaissent comme essentielles au succès de l’implantation d’innovations dans un contexte de convergence où les ressources sont limitées et les employés débordés. Nous présentons ainsi un aperçu de la radiodiffusion publique canadienne en région et nous analysons l’efficacité des stratégies et des choix qui en infléchissent son évolution.
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De la veille médiatique à l'adaptation des messages journalistiques : la production de l'actualité dans la salle de rédaction du quotidien Le SoleilBédard-Brûlé, Isabelle 15 October 2019 (has links)
Lorsque les journalistes produisent de l’information, ils ont besoin de connaître le contexte qui sera celui de sa diffusion afin de prendre de bonnes décisions. Qu’est-ce que la concurrence a publié et comment ? Comment le public a-t-il réagi ? Le journaliste peut répondre à ces questions en faisant de la veille médiatique, c’est-à-dire en restant à l’affût de ce que font les autres médias et en consultant systématiquement leur production. Au moment où le monde des médias a vécu et continue de vivre des changements de grande ampleur, de nouveaux producteurs médiatiques attirent l’attention des publics. Les journalistes adaptent leur veille médiatique en conséquence, en dehors de la sphère du journalisme. Les nouveaux outils de veille par Internet font leur place dans les salles de rédaction et permettent aux journalistes d’accéder à une variété de productions et de visualiser les traces de la réception qu’en ont fait les publics, que ce soit par des statistiques de visionnement ou de référencement, des commentaires, des votes, etc. Si les entreprises de presse se soucient depuis longtemps des données d’audience, cela n’a pas toujours été le cas des journalistes qui entretenaient plutôt l’imaginaire d’un public composé de citoyens préoccupés de comprendre rationnellement la société dans laquelle ils évoluent. Mais, pour capter l’attention, pour rester pertinents, les journalistes d’aujourd’hui sont plus ouverts aux informations concernant les publics et ils disposent de plusieurs portes d’accès à cette connaissance. Nous avons observé durant un mois, en janvier 2014, le travail dans la salle de rédaction de l’organisation médiatique généraliste Le Soleil, qui diffuse dans la région de la ville de Québec. Nous avons assisté à des réunions de production et nous avons réalisé 25 entretiens avec des journalistes. De la documentation complémentaire, comme les comptes Facebook et Twitter du Soleil et de ses journalistes, a aussi été analysée. Cette démarche multidimensionnelle de collecte et d’analyse de données révèle que les journalistes font place dans leur travail quotidien à des pratiques de veille médiatique variées qui incluent la veille de producteurs extérieurs au champ journalistique et la veille des traces de la réception des publics. Ils cherchent ainsi à adapter leur production à ceux à qui ils s’adressent. Les informations ainsi collectées génèrent les connaissances nécessaires à l’adaptation de chaque message produit à un contexte de diffusion choisi, dans une recherche constante de pertinence en regard d’un destinataire ciblé.
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Interactions des médias publics avec les champs politique et socioéconomique au Burkina Faso: Facteurs d'influence, identités et pratiques professionnellesYameogo, Lassane 27 June 2016 (has links)
Cette thèse s’appuie sur la théorie des champs de Pierre Bourdieu pour saisir l’identité des médias publics burkinabè au prisme des pratiques professionnelles, des représentations que se font les journalistes de leur profession et des interactions entre ces médias et les champs politique et socioéconomique. Au sein de ces médias (Radio Burkina, Télévision Burkina et le quotidien Sidwaya) que nous appelons « sous-champ médiatique public », des formes de domination se traduisant par des sanctions et des récompenses sont édictées pour maintenir les journalistes dans un statut de dominé afin de permettre la stabilité du sous-champ et donc de l’ordre dominant. Les gratifications et punitions conditionnent et dirigent les pratiques du sanctionné et du récompensé générant un certain filtre qui ne laisse accéder à l’espace public médiatisé que les informations conformes à l’idéologie dominante. Le journalisme pratiqué dans ces médias ne constitue pas un pouvoir, encore moins un contrepouvoir. Il forme avec les champs politique et socioéconomique un tandem. Les sources d’information ne se limitent pas à leur rôle de pourvoyeurs d’informations, mais s’érigent en « journalistes » en participant à la collecte, au traitement et à la diffusion des nouvelles. Mais tous les journalistes ne se soumettent pas aux ordres des sources d’information. Des résistances apparaissent si bien que le journalisme qui émerge n’est pas totalement monolithique, mais timidement pluriel. Le discours médiatique est constamment le résultat d’un rapport de force entre dominants et dominés ou entre ce que Bourdieu appelle « les stratégies de conservation et les stratégies de subversion ». Ces dynamiques ambivalentes font émerger d’une part, « un journalisme de service » et d’autre part, un « journalisme de résistance ». Le sous-champ médiatique public évolue dans un environnement qui le contraint à une identité professionnelle ambigüe :il n’est ni un média de service public ni un média d’État stricto sensu. / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les sciences de l'information et de la communication face à l'émergence d'internet: vers un renouveau de la construction du "public" :approche théorique et méta-analyse des "publics" d'internet / Information and communication sciences facing the emergence of internet towards a revival of the construction of the "audience": theoretical approach and meta-analysis of the internet "audiences"Patriarche, Geoffroy 07 March 2005 (has links)
Cette dissertation doctorale entend contribuer au renouveau des sciences de l’information et de la communication (SIC) et plus particulièrement de la construction du « public » dans un contexte caractérisé par une remise en question des savoirs théoriques et méthodologiques associée à l’émergence d’internet. <p>Cette problématique est développée en trois temps. Dans un premier temps, nous effectuons une synthèse des constructions du public dans la recherche sur les médias classiques. Les multiples « publics » repérés dans la littérature scientifique en information et communication (infocom) sont organisés à deux niveaux. D’une part, nous distinguons les constructions du public comme « acteur collectif » et comme « acteur assistant ». D’autre part, à un niveau plus fin d’analyse, les concepts de public comme « groupe » et comme « collectivité » permettent de distinguer deux types de public comme « acteur collectif » tandis que les concepts de public comme « récepteur » et comme « coproducteur » renvoient à deux catégories différentes de public comme « acteur assistant ».<p>Dans un deuxième temps, nous examinons plusieurs ajustements des constructions du public apportés (ou à apporter) par la recherche en infocom à propos d’internet. En ce qui concerne la construction du public comme « groupe », celle-ci recouvre désormais une grande variété de groupes dont les processus de communication interne deviennent un objet d’étude à part entière. De plus, la construction comme « public exposé » (une catégorie de public comme « récepteur ») s’articule à la problématique de l’accès aux informations. Enfin, la construction du public comme « coproducteur » voit son champ d’application considérablement élargi.<p>Dans un troisième et dernier temps, nous réalisons une méta-analyse de la construction du public d’internet. Le corpus est composé de 186 articles issus de six revues scientifiques en infocom. Les variables examinées sont :l’origine culturelle des auteurs, l’orientation éditoriale des revues, les thématiques de recherche, les constructions du public, les constructions d’internet et les méthodes de recherche. Les résultats révèlent notamment que les ajustements nécessaires des constructions du public sont peu représentés dans le corpus. Si la construction comme « groupe » est plus fréquente que la construction comme « collectivité », la première est toutefois concentrée dans deux revues et semble peu diversifiée. De plus, le public comme « coproducteur » est rarement étudié alors qu’internet facilite la participation à la production des messages et favorise l’appropriation des contenus. <p>Par ailleurs, la construction du public d’internet est culturellement marquée :les chercheurs européens le construisent plutôt comme « acteur collectif » tandis que les chercheurs américains privilégient la construction comme « acteur assistant ». De plus, les constructions du public ne sont pas associées aux mêmes constructions d’internet :le public comme « acteur collectif » est associé à une construction d’internet comme « medium » tandis que le public comme « acteur assistant » est associé à une construction d’internet comme « support », « média » ou « contenu ». Enfin, les constructions du public d’internet donnent lieu à des méthodes de recherche distinctes, le public comme « acteur collectif » étant articulé aux méthodes qualitatives et le public comme « acteur assistant » aux méthodes quantitatives. /<p>This doctoral thesis aims to contribute to the revival of the information and communication sciences (ICS) whose theoretical and methodological tools are being called into question by the emergence of information and communication technologies. This study focuses on the construction of the “audience” in the age of internet and develops this issue through three chapters.<p>The first chapter synthesizes the constructions of the audience in the research on traditional media. The numerous “audiences” identified in scientific literature from ICS are organized at two levels. On the one hand, we distinguish the audience as “collective actor” from the audience as “attending actor”. On the other hand, and more precisely, the “group” and the “collectivity” are considered two different kinds of audience as “collective actor” while the construction of the audience as “attending actor” is broken up into two constructions: the “receiver” and the “co-producer”.<p>The second chapter discusses (some of) the alterations to the constructions of the audience that ICS have made (or should make) because of the properties of the internet. With regard to the audience as “group”, it covers henceforth a wide range of groups whose internal communication processes become an object of study. Moreover, the construction of the audience as “exposed audience” (a category of audience as “receiver”) is linked up with the issue of information access and the construction of audience as “co-producer” sees its sphere of validity considerably enlarged. <p>The third and last chapter develops a meta-analysis of the construction of the internet audience. The corpus is composed of 186 articles published in six scientific journals from ICS. The variables examined are: the cultural origin of the authors, the editorial influence of the journals, the research subjects, the constructions of the audience, the constructions of internet and the research methods. Among other results, it appears that the “new” constructions of the audience are not much studied in the corpus. The construction as “group” is more frequently encountered than the construction as “collectivity” but is restricted to two journals and is little diversified. Moreover, the audience as “co-producer” is rarely constructed whereas internet facilitates the participation in message production and the appropriation of contents. Furthermore, the construction of the internet audience is a culturally defined process: European researchers rather construct the internet audience as “collective actor” while American researchers tend towards a construction of the internet audience as “attending actor”. Those constructions are associated with different constructions of internet: the audience as “collective actor” is linked up with the construction of internet as “medium” while the audience as “attending actor” is associated with the constructions of internet as “device”, “channel” or “content”. Finally, the constructions of the internet audience are methodologically different: the audience as “collective actor” is studied through qualitative methods while the audience as “attending actor” tends towards quantitative methods.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation information / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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