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Phytochemical and pharmacological studies of two Vietnamese traditional plants : Medinilla septentrionalis (W.W.SM.) H.L. Li and Dacrycarpus imbricatus (Blume) de Laub / Etude phytochimique et pharmacologique de deux plantes issues de la médecine traditionnelle vietnamienne : Medinilla septentrionalis (W.W.SM) H.L. Li et Dacrycarpus imbricatus (Blume) de LaubNguyen, Xuân Minh Ài 16 November 2017 (has links)
La présente étude a été menée dans le but de documenter les connaissances concernant l'utilisation traditionnelle de plantes médicinales par la minorité ethnique K'Ho qui réside au parc national BiDoup-Núi Bà, province de Lâm Đồng, au Vietnam. Une enquête ethnobotanique a été réalisée de 2013 à 2015 sur 139 habitants de trois villages, dont 12 informateurs référents compétents en plantes médicinales et 127 informateurs non spécialistes. À partir de 133 plantes médicinales obtenues à l’issue de l’enquête, deux plantes ont été choisies pour des travaux de recherche. Medinilla septentrionalis (Melastomataceae) est utilisé pour la toux et la diarrhée dans l’ethnie K'Ho. Le criblage phytochimique préliminaire a été réalisé sur 16 extraits bruts obtenus à partir des pousses, tiges, feuilles et des parties aériennes avec différents solvants. Leurs bioactivités ont également été évaluées. L’alpha-amyrine a été isolée à partir de l’extrait dichlorométhane de la tige. Quatre composés: vescalagine, castalagine, méthylvescalagine et l'acide protocatéchique, ont été identifiés à partir de l'extrait méthanolique des tiges.Dacrycarpus imbricatus (Podocarpaceae) est utilisé traditionnelle pour traiter la diarrhée, la toux et les démangeaisons. Seize extraits bruts provenant du bois, de l'écorce, des feuilles et des parties aériennes avec différents solvants ont été soumis à des études phytochimiques et pharmacologiques préliminaires. L’extrait aqueux du bois a été sélectionné pour un fractionnement bioguidé, permettant l’isolement du 3-O--D-Glucopyranosyl--sitosterol. Deux alcaloïdes: la sanjoinine A et à la scutianine C, ont été isolés à partir des parties aériennes par RNM. / The present study was conducted to document the traditional knowledge of medicinal plants used by K’Ho people who reside at BiDoup-Núi Bà National Park, Lâm Đồng Province, Vietnam. An ethnobotanical survey from 2013 to 2015 was carried out with 139 local people from three K’Ho villages, including 12 key informants who are knowledgeable in medicinal plants and 127 non-specialist informants. From 133 medicinal plants obtained through the survey, two potential plants were chosen for further studies. Medinilla septentrionalis (Melastomataceae) is traditionally used for cough and diarrhea. The preliminary phytochemical screening was carried out on 16 crude extracts obtained from sprout, stem, leaves and aerial parts of the plant with different solvents. At the same time, their bioactivities were also evaluated. Dichloromethane extract of stem and methanol extract of sprout exhibiting anti-inflammatory activity were chosen for bioguided fractionation. Alpha-amyrin was isolated from dichloromethane extract of stem. Four compounds, including vescalagin, castalagin, methylvescalagin and protocatechoic acid, were purified from methanol extract of sprout.Dacrycarpus imbricatus (Podocarpaceae) is used for the treatment of diarrhea, cough and itching by local people. Sixteen crude extracts obtained from wood, bark, leaves and aerial parts with different solvents were subjected to preliminary phytochemical and pharmacological studies. Aqueous extract of wood was chosen for the next bioguided fractionation, from which 3-O--D-Glucopyranosyl--sitosterol was isolated. Moreover, two alkaloids obtained from the aerial parts were identified as sanjoinine A and scutianine C.
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Défi verbal et auto-analgésie : une étude psychophysiologique chez les QuichuasMaldonado, Mario G. 06 1900 (has links)
La douleur est une expérience humaine des plus universelles et d’une riche variabilité culturelle. Néanmoins, il y a peu d’études sur ce sujet en général et qui plus est, la recherche sur la douleur chez les Amérindiens est presque inexistante. L’expérience de douleur de quelques 28 millions d’Amérindiens en Amérique du Sud, dont les Quichuas (Inca), est encore méconnue. Cette recherche interdisciplinaire, psychophysiologique et anthropologique, vise deux buts : (1) Étudier les effets de type analgésique du défi verbal culturellement significatif chez les Quichuas ; et (2) Faire un survol de leur système de croyances concernant la douleur, leur façon de la percevoir, de la décrire, et de la contrôler.
Pour le volet expérimental, on a recruté 40 hommes en bonne santé. Les volontaires étaient assignés de façon alternée soit au groupe expérimental (20) soit au groupe contrôle (20). On a enregistré chez eux les seuils de la douleur, et celui de la tolérance à la douleur. Chez le groupe expérimental, on a, de plus, mesuré le seuil de la tolérance à la douleur avec défi verbal. La douleur était provoquée par pression au temporal, et mesurée à l’aide d’un algésimètre. Après chaque seuil, on a administré une échelle visuelle analogique.
Pour le deuxième volet de l’étude, un groupe de 40 participants (15 femmes et 25 hommes) a répondu verbalement à un questionnaire en quichua sur la nature de la douleur. Celui-ci touchait les notions de cause, de susceptibilité, les caractéristiques de la douleur, les syndromes douloureux, les méthodes de diagnostic et de traitement, ainsi que la prévention.
Notre étude a révélé que les participants ayant reçu le défi verbal ont présenté une tolérance accrue à la douleur statistiquement significative. Les valeurs de l’échelle visuelle analogique ont aussi augmenté chez ce groupe, ce qui indique un état accru de conscience de la douleur.
L’expérience de la douleur chez les Quichuas est complexe et les stratégies pour la combattre sont sophistiquées. Selon leur théorie, le vécu d’émotions intenses, dues à des évènements de la vie, à l’existence d’autres maladies qui affectent la personne de façon concomitante, et aux esprits présents dans la nature ou chez d’autres personnes joue un rôle dans l’origine, le diagnostic et le traitement de la douleur. Les Quichuas accordent une grande crédibilité à la biomédecine ainsi qu’à la médecine traditionnelle quichua. Ils perçoivent la famille et le voisinage comme étant des sources supplémentaires de soutien. Il ressort également que les Quichuas préfèrent un service de santé de type inclusif et pluraliste.
En conclusion, cette étude a révélé que des mots culturellement significatifs ayant une connotation de défi semblent augmenter la tolérance à la douleur chez les Quichuas. Il s’agit de la première étude à documenter les effets analgésiques de la parole. D’autre part, cette étude souligne également la potentielle utilité clinique de connaître le système quichua de croyances entourant la douleur et le contrôle de cette dernière. Ceci s’avère particulièrement utile pour les cliniciens soucieux d’offrir des soins de santé de meilleure qualité, culturellement adaptés, dans les Andes. / Pain is among the most universal yet culturally diverse human experience. Nevertheless, there is a dearth of research on pain in general and particularly among the Indigenous Peoples in the Americas. Little is known about the pain experience and suffering of the 28 million Indigenous peoples of the Andes in South America, mainly Quichuas (Inca). The aim of this integrative cultural and psychobiological study is twofold: (1) To examine the analgesic effects of culturally meaningful daring words among the Quichuas; and (2) To explore how Quichua adults perceive, describe, and cope with pain.
For the psychophysiological component, a controlled, experimental study was conducted with a total of 40 healthy adult men, distributed alternately in an experimental and control group with 20 participants on each group. They received a pressure pain stimulation using an algometer applied to the right temporal area. The pain threshold and pain tolerance threshold were measured in all participants. In addition, the experimental group received culturally meaningful daring Quichua words while their encouraged pain tolerance threshold was measured. After each threshold measurement, a visual analog scale was administered. The algometer and visual analog scale scores were analyzed using t-tests.
For the anthropological component, an exploratory qualitative/descriptive survey was conducted with a convenience sample of 40 Quichua adults, including 15 women and 25 men, in the Northern Highlands of Ecuador. We administered verbally structured interviews using a Quichua questionnaire called “The Nature of Pain” [Nanay Jahua Tapuicuna]. The interviews covered the notions of causation of pain, vulnerability to pain, responses to pain, aggravating factors, frequent locations of pain, types of pain, duration, characteristics of pain, control of pain, pathways to care, and preventive measures.
Participants receiving culturally meaningful daring words had statistically significant higher algometer values than those who did not receive them. Those who received daring words had higher VAS scores than those who did not receive them, reflecting their increased awareness of pain. The Quichuas’ pain experience is complex and their strategies to cope with it are sophisticated. According to the Quichuas, emotions, life events, co-morbid conditions, and supernatural forces play an important role in the cause, diagnosis and treatment of pain. They embrace biomedicine as well as Quichua traditional medicine. In their view family members and neighbors are valuable sources of health care and pain control. The pathway to pain care that the Quichua people favor is inclusive and pluralistic.
Culturally meaningful daring words appear to increase tolerance to pain among the Quichua. This is a pioneering study that reveals the analgesic effects of daring words. It highlights the remarkable biological effects of language in humans. Knowledge of the “emic” details of the Quichuas’ belief system and coping strategies to control pain could be useful for the culturally competent health practitioner who is making efforts to provide high-quality medical care in the Andes.
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