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L'esthétique de Jean Maillart : de la courtoisie au souci de l'humaine condition dans "Le roman du comte d'Anjou /Rollier-Paulian, Catherine. January 1900 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Littérature médiévale--Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, 2001. Titre de soutenance : "Le roman du comte d'Anjou" de Jehan Maillart : un jalon dans l'évolution du roman en vers du XIIIe au XIVe siècle. / Bibliogr. p. 355-366.
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La Voie cruelle d\'Ella Maillart: un récit de la fin des voyages / La Voie cruelle dElla Maillart : un récit de la fin des voyagesSebastien David Philippe Roy 22 February 2011 (has links)
On a pu prétendre que le XXe siècle avait connu la fin des voyages, condamnant les récits qui en rendaient compte à n\'être plus que des fables. Or, l\'oeuvre d\'Ella Maillart et, en particulier, La Voie cruelle, écrit pendant la Seconde Guerre Mondiale, sont des témoins de ce moment critique. Ella Maillart s\'inscrit dans la tradition des récits de voyage, tant par le choix d\'un itinéraire qui suit la Route de la Soie, que par une perception de l\'espace asiatique au coeur duquel, comme les voyageurs du Moyen-Âge, elle situe l\'Éden ou, du moins, une tribu édénique, qui permettrait à l\'Occident de renouer avec ses origines perdues. Cependant, le voyage en voiture jusqu\'en Afghanistan permet à Ella Maillart de mesurer combien, à rebours d\'une filiation antique entre l\'Asie et l\'Europe, encore visible à certains signes, l\'Occident gagne peu à peu du terrain vers l\'Est, remplaçant la variété des cultures par une civilisation industrielle fondée sur la satisfaction de besoins artificiels. De plus, la rencontre tant désirée avec l\'Autre, tout en permettant de nuancer l\'exotisme d\'Ella Maillart par un relativisme modéré, où l\'évolution des cultures est possible si elle vient d\'une poussée interne, débouche sur un double échec : ou bien l\'Autre, comme l\'Iranien déjà européanisé, ou même l\'Afghan plus préservé, se révèle en fait trop semblable au voyageur ; ou bien, comme les nomades, il lui montre au contraire son irréductible altérité. Aussi, devant l\'impossibilité de rejoindre un Éden géographique, Ella Maillart se détourne-t-elle du monde objectif pour explorer le monde subjectif, dont ses dialogues avec Annemarie Schwarzenbach (Christina), tourmentée par sa dépression et sa dépendance à la morphine, l\'amènent à reconnaître la supériorité, trouvant en lui le seul voyage possible et, dans la littérature et la poésie, la seule écriture capable d\'en rendre compte. Ainsi, tout en étant héritier d\'une tradition des récits de voyages remontant au Moyen-Âge, La Voie cruelle en révèle aussi les limites au XXe siècle, tout en ouvrant la voie pour une littérature de voyage qui, contrairement aux textes écrits jusqu\'alors tant par des voyageurs que par des écrivains, assume vraiment sa part littéraire. / Pretendeu-se que o século XX tinha presenciado o fim das viagens, condenando as narrativas que as contavam a não ser mais do que fábulas. A obra de Ella Maillart e, sobretudo, A Via cruel, relato escrito durante a Segunda Guerra Mundial, testemunham desse momento crítico. Ella Maillart inscreve-se na tradição das relações de viagens, tanto pela escolha de um itinerário seguindo a Rota da Seda, como por uma percepção do espaço asiático no qual situa, como os viajantes da Idade-Média, o Éden ou, pelo menos, uma tribo edênica, graças à qual o Ocidente poderia reencontrar suas origens perdidas. No entanto, a viagem de carro até o Afeganistão leva Ella Maillart a medir quanto, ao revés de uma filiação antiga entre Ásia e Europa ainda visível em certos sinais, o Ocidente aos poucos vai se expandindo pelo Leste, trocando a variedade das culturas por uma civilização industrial baseada na satisfação de necessidades artificiais. Além disso, o encontro tão almejado com o Outro, que leva a nuançar o exotismo de Ella Maillart por um relativismo moderado no qual a evolução das culturas é possível se vier de uma força interna, termina em um fracasso duplo: ou o Outro, como o iraniano já europeizado, ou mesmo o afegão mais preservado, se revela demasiado parecido com o viajante; ou, como os nômades, mostra-lhe sua irredutível alteridade. Assim, frente à impossibilidade de alcançar um Éden geográfico, Ella Maillart desprende-se do mundo objetivo e vira-se para o mundo subjetivo, do qual os diálogos com Annemarie Schwarzenbach (Christina), atormentada pela depressão e pela dependência à morfina, a levam a reconhecer a superioridade, encontrando nele a única viagem possível e, na literatura e na poesia, a única escrita capaz de contá-la. Portanto, ainda que herdeira de uma tradição das relações de viagens remetendo à Idade-Média, A Via cruel revela também seus limites no século XX, abrindo uma via para uma literatura de viagem que, ao contrário dos textos até então escritos tanto por viajantes como por escritores, assuma plenamente sua dimensão literária.
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La Voie cruelle d\'Ella Maillart: un récit de la fin des voyages / La Voie cruelle dElla Maillart : un récit de la fin des voyagesRoy, Sebastien David Philippe 22 February 2011 (has links)
Pretendeu-se que o século XX tinha presenciado o fim das viagens, condenando as narrativas que as contavam a não ser mais do que fábulas. A obra de Ella Maillart e, sobretudo, A Via cruel, relato escrito durante a Segunda Guerra Mundial, testemunham desse momento crítico. Ella Maillart inscreve-se na tradição das relações de viagens, tanto pela escolha de um itinerário seguindo a Rota da Seda, como por uma percepção do espaço asiático no qual situa, como os viajantes da Idade-Média, o Éden ou, pelo menos, uma tribo edênica, graças à qual o Ocidente poderia reencontrar suas origens perdidas. No entanto, a viagem de carro até o Afeganistão leva Ella Maillart a medir quanto, ao revés de uma filiação antiga entre Ásia e Europa ainda visível em certos sinais, o Ocidente aos poucos vai se expandindo pelo Leste, trocando a variedade das culturas por uma civilização industrial baseada na satisfação de necessidades artificiais. Além disso, o encontro tão almejado com o Outro, que leva a nuançar o exotismo de Ella Maillart por um relativismo moderado no qual a evolução das culturas é possível se vier de uma força interna, termina em um fracasso duplo: ou o Outro, como o iraniano já europeizado, ou mesmo o afegão mais preservado, se revela demasiado parecido com o viajante; ou, como os nômades, mostra-lhe sua irredutível alteridade. Assim, frente à impossibilidade de alcançar um Éden geográfico, Ella Maillart desprende-se do mundo objetivo e vira-se para o mundo subjetivo, do qual os diálogos com Annemarie Schwarzenbach (Christina), atormentada pela depressão e pela dependência à morfina, a levam a reconhecer a superioridade, encontrando nele a única viagem possível e, na literatura e na poesia, a única escrita capaz de contá-la. Portanto, ainda que herdeira de uma tradição das relações de viagens remetendo à Idade-Média, A Via cruel revela também seus limites no século XX, abrindo uma via para uma literatura de viagem que, ao contrário dos textos até então escritos tanto por viajantes como por escritores, assuma plenamente sua dimensão literária. / On a pu prétendre que le XXe siècle avait connu la fin des voyages, condamnant les récits qui en rendaient compte à n\'être plus que des fables. Or, l\'oeuvre d\'Ella Maillart et, en particulier, La Voie cruelle, écrit pendant la Seconde Guerre Mondiale, sont des témoins de ce moment critique. Ella Maillart s\'inscrit dans la tradition des récits de voyage, tant par le choix d\'un itinéraire qui suit la Route de la Soie, que par une perception de l\'espace asiatique au coeur duquel, comme les voyageurs du Moyen-Âge, elle situe l\'Éden ou, du moins, une tribu édénique, qui permettrait à l\'Occident de renouer avec ses origines perdues. Cependant, le voyage en voiture jusqu\'en Afghanistan permet à Ella Maillart de mesurer combien, à rebours d\'une filiation antique entre l\'Asie et l\'Europe, encore visible à certains signes, l\'Occident gagne peu à peu du terrain vers l\'Est, remplaçant la variété des cultures par une civilisation industrielle fondée sur la satisfaction de besoins artificiels. De plus, la rencontre tant désirée avec l\'Autre, tout en permettant de nuancer l\'exotisme d\'Ella Maillart par un relativisme modéré, où l\'évolution des cultures est possible si elle vient d\'une poussée interne, débouche sur un double échec : ou bien l\'Autre, comme l\'Iranien déjà européanisé, ou même l\'Afghan plus préservé, se révèle en fait trop semblable au voyageur ; ou bien, comme les nomades, il lui montre au contraire son irréductible altérité. Aussi, devant l\'impossibilité de rejoindre un Éden géographique, Ella Maillart se détourne-t-elle du monde objectif pour explorer le monde subjectif, dont ses dialogues avec Annemarie Schwarzenbach (Christina), tourmentée par sa dépression et sa dépendance à la morphine, l\'amènent à reconnaître la supériorité, trouvant en lui le seul voyage possible et, dans la littérature et la poésie, la seule écriture capable d\'en rendre compte. Ainsi, tout en étant héritier d\'une tradition des récits de voyages remontant au Moyen-Âge, La Voie cruelle en révèle aussi les limites au XXe siècle, tout en ouvrant la voie pour une littérature de voyage qui, contrairement aux textes écrits jusqu\'alors tant par des voyageurs que par des écrivains, assume vraiment sa part littéraire.
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Étude des dénominations de personnes dans le "Roman du comte d'Anjou" de Jehan Maillant (1316)Dugas, Jean-Yves 18 February 2021 (has links)
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Je serai partout suivi de Entre l'Orient et l'Occident : la représentation de soi des écrivaines-voyageuses de la première moitié du XXe siècle. Les cas d'Alexandra David-Néel, Ella Maillart et Annemarie SchwarzenbachHélie, Annick 19 November 2021 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l'écriture de soi dans les récits de voyage d'écrivaines-voyageuses. La première partie de ce mémoire, Je serai partout, est un récit de voyage autofictionnel divisé en 28 courts chapitres. Annick, la narratrice-personnage, évoque ses rencontres, ses amours et ses désirs qui sont à l'image de son existence : en perpétuel mouvement avec une propension à la fuite. Son départ pour l'Inde coïncide avec un évènement personnel bouleversant qui transforme profondément ses convictions et ses projets. Le voyage devient alors une véritable quête de soi où elle remet en question ses choix personnels, ses désirs de tout quitter et son errance constante. Le récit entremêle les temps, oscillant entre les souvenirs de pérégrinations passées et le présent de sa découverte de l'Inde. La narration privilégie une perspective intime en s'attardant aux expériences personnelles du personnage. Le voyage, le changement et la liberté sont les thématiques au cœur de cette histoire. La deuxième partie de ce mémoire porte sur l'analyse de la représentation des écrivaines-voyageuses de la première moitié du XXe siècle. Nous y étudions les cas d'Alexandra David-Néel, d'Ella Maillart, et d'Annemarie Schwarzenbach afin d'observer comment ces écrivaines se définissent et se représentent à travers les thématiques du voyage. Notre hypothèse est qu'elles se construisent comme des êtres entre deux mondes : d'un point de vue social entre les normes du féminin et du masculin, mais aussi d'un point de vue géographique entre l'Orient et l'Occident. C'est pourquoi le premier chapitre présente l'opposition partielle et le détachement à la vie occidentale permis par le voyage. Nous abordons notamment des manifestations de leur liberté, laquelle s'exprime par le brouillage de la frontière entre les genres par leur habillement et leur posture. Dans le second chapitre, nous nous penchons sur l'affirmation et la représentation de soi à travers la découverte de l'Ailleurs. Le clivage Orient/Occident est le rivet de cette analyse. Nous y examinons les différentes façons de parler de soi, de l'expression de la vulnérabilité à l'autohéroïsation, puis nous évoquons la relation de nos auteures avec l'altérité. Ne souhaitant pas nous cantonner à l'étude biographique de nos auteures, l'ensemble de cette recherche et l'analyse textuelle du corpus reposent sur différentes théories, à savoir : la géopoétique, l'orientalisme, les études de genre et bien sûr les études critiques sur le récit de voyage. / This Master's thesis focuses on the self-writing in the travel stories of female traveler-writers. The first part, Je serai partout, is an autofictional travelogue divided into 28 short chapters. The story revolves around Annick, the narrator-character. She evokes a lot about her encounters, especially her lovers and her desires which are a reflection of her existence: in perpetual motion and inclined to flee. Her departure for India coincides with an overwhelming personal event which profoundly transforms her convictions and her projects. Then, the trip becomes a real quest of herself where she questions her personal choices, her desires to leave everything and her constant wandering. The story intertwines the times, oscillating between memories of past wanderings and the present in her discovery of India. The narration favors an intimate perspective by focusing on the character's personal experiences. Travel, change and freedom are the themes at the heart of this story. The second part deals with the analysis of the representation of female traveler-writers of the first half of the 20th century. We study the cases of Alexandra David-Néel, Ella Maillart, and Annemarie Schwarzenbach in order to observe how these writers define and represent themselves through the themes of travel. Our hypothesis is that they construct themselves between two worlds: from a social point of view between the norms of the feminine and the masculine, but also from a geographical point of view between the East and the West. The first chapter presents their partial opposition and detachment from Western life allowed by travel. We discuss in particular with the manifestations of their freedom, which is expressed by blurring the line between genders through their clothing and posture. In the second chapter, we look at self-affirmation and self-representation through the discovery of Elsewhere. The East / West divide is the rivet of this analysis. Then, we examine the different ways of speaking about oneself, from the expression of vulnerability to self-heroization, then we evoke the relationship of our authors with otherness. Not wishing to confine ourselves to the biographical study of our authors, all of this research and the textual analysis of the corpus are based on different theories, namely: geopoetics, orientalism, gender studies and, of course, critical studies on travel narratives.
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Je serai partout suivi de Entre l'Orient et l'Occident : la représentation de soi des écrivaines-voyageuses de la première moitié du XXe siècle. Les cas d'Alexandra David-Néel, Ella Maillart et Annemarie SchwarzenbachHélie, Annick 10 February 2024 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur l'écriture de soi dans les récits de voyage d'écrivaines-voyageuses. La première partie de ce mémoire, Je serai partout, est un récit de voyage autofictionnel divisé en 28 courts chapitres. Annick, la narratrice-personnage, évoque ses rencontres, ses amours et ses désirs qui sont à l'image de son existence : en perpétuel mouvement avec une propension à la fuite. Son départ pour l'Inde coïncide avec un évènement personnel bouleversant qui transforme profondément ses convictions et ses projets. Le voyage devient alors une véritable quête de soi où elle remet en question ses choix personnels, ses désirs de tout quitter et son errance constante. Le récit entremêle les temps, oscillant entre les souvenirs de pérégrinations passées et le présent de sa découverte de l'Inde. La narration privilégie une perspective intime en s'attardant aux expériences personnelles du personnage. Le voyage, le changement et la liberté sont les thématiques au cœur de cette histoire. La deuxième partie de ce mémoire porte sur l'analyse de la représentation des écrivaines-voyageuses de la première moitié du XXe siècle. Nous y étudions les cas d'Alexandra David-Néel, d'Ella Maillart, et d'Annemarie Schwarzenbach afin d'observer comment ces écrivaines se définissent et se représentent à travers les thématiques du voyage. Notre hypothèse est qu'elles se construisent comme des êtres entre deux mondes : d'un point de vue social entre les normes du féminin et du masculin, mais aussi d'un point de vue géographique entre l'Orient et l'Occident. C'est pourquoi le premier chapitre présente l'opposition partielle et le détachement à la vie occidentale permis par le voyage. Nous abordons notamment des manifestations de leur liberté, laquelle s'exprime par le brouillage de la frontière entre les genres par leur habillement et leur posture. Dans le second chapitre, nous nous penchons sur l'affirmation et la représentation de soi à travers la découverte de l'Ailleurs. Le clivage Orient/Occident est le rivet de cette analyse. Nous y examinons les différentes façons de parler de soi, de l'expression de la vulnérabilité à l'autohéroïsation, puis nous évoquons la relation de nos auteures avec l'altérité. Ne souhaitant pas nous cantonner à l'étude biographique de nos auteures, l'ensemble de cette recherche et l'analyse textuelle du corpus reposent sur différentes théories, à savoir : la géopoétique, l'orientalisme, les études de genre et bien sûr les études critiques sur le récit de voyage. / This Master's thesis focuses on the self-writing in the travel stories of female traveler-writers. The first part, Je serai partout, is an autofictional travelogue divided into 28 short chapters. The story revolves around Annick, the narrator-character. She evokes a lot about her encounters, especially her lovers and her desires which are a reflection of her existence: in perpetual motion and inclined to flee. Her departure for India coincides with an overwhelming personal event which profoundly transforms her convictions and her projects. Then, the trip becomes a real quest of herself where she questions her personal choices, her desires to leave everything and her constant wandering. The story intertwines the times, oscillating between memories of past wanderings and the present in her discovery of India. The narration favors an intimate perspective by focusing on the character's personal experiences. Travel, change and freedom are the themes at the heart of this story. The second part deals with the analysis of the representation of female traveler-writers of the first half of the 20th century. We study the cases of Alexandra David-Néel, Ella Maillart, and Annemarie Schwarzenbach in order to observe how these writers define and represent themselves through the themes of travel. Our hypothesis is that they construct themselves between two worlds: from a social point of view between the norms of the feminine and the masculine, but also from a geographical point of view between the East and the West. The first chapter presents their partial opposition and detachment from Western life allowed by travel. We discuss in particular with the manifestations of their freedom, which is expressed by blurring the line between genders through their clothing and posture. In the second chapter, we look at self-affirmation and self-representation through the discovery of Elsewhere. The East / West divide is the rivet of this analysis. Then, we examine the different ways of speaking about oneself, from the expression of vulnerability to self-heroization, then we evoke the relationship of our authors with otherness. Not wishing to confine ourselves to the biographical study of our authors, all of this research and the textual analysis of the corpus are based on different theories, namely: geopoetics, orientalism, gender studies and, of course, critical studies on travel narratives.
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