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Assembling the Smart Grid : On the Mobilization of Imaginaries, Users and Materialities in a Swedish Demonstration Project / Att uppföra ett smart elnät : Om mobiliseringen av föreställningar, användare och materiella ting i ett svenskt demonstrationsprojekt

Wallsten, Anna January 2017 (has links)
Influential actors refer to smart grids as a revamped version of the energy systemwhen they argue for alternative energy pathways, and assign demonstration projects with the task of turning prospects about the future into functional configurations. This thesis explores notions of the smart grid future that are implicitly conveyed in Swedish smart grid strategy and planning documents. The purpose of this thesis is to describe and analyse how a smart grid is assembled in a Swedish demonstration project. Inspired by Science and Technology Studies (STS), it explores this process through interviews, document studies and participant observation. By combining concepts such as sociotechnical imaginaries, material participation and translations, this study sheds light on the negotiations, tensions and struggles at play in the process of making smart grids functional. This study examines how included and excluded users make sense of the smart grid and of their own role in shaping the future. What imaginaries do the actors involved in the project draw on? What materialities take part in shaping the smart grid, and what user engagements are encouraged? The aim of the study is to seek an enhanced understanding of how smart grids are made, of the different forces that shape this process and, ultimately, of the reality of Swedish households as part of a smart grid in the making. This study shows that making a smart grid functional is not as feasible as the smart grid imaginaries suggest, and it finds potential in user engagements that are suppressed within the current market regime, which is primarily arranged around economic incentives. / Inflytelserika aktörer beskriver smarta elnät som ett sätt att modernisera energisystemet och sjösätter demonstrationsprojekt med uppgift att omforma potentiellt omvälvande visioner till fungerande konfigurationer. Denna avhandling undersöker vilka föreställningar om smarta elnät som implicit förmedlas i svenska strategi- och planeringsdokument, och beskriver och analyserar hur dessa visioner påverkar hur ett smart elnät sätts samman i ett svenskt demonstrationsprojekt. Inspirerad av teknik- och vetenskapsstudier (STS) analyserar avhandlingen denna process med hjälp av intervjuer, dokumentstudier och deltagande observation. Genom att kombinera teoretiska begrepp som sociotekniska föreställningar, materiellt deltagande (material participation) och översättningar, undersöker studien de förhandlingar, spänningar och konflikter som inträffar när smarta elnät blir till. Studien belyser också hur inkluderade och exkluderade användare förstår det smarta elnätet och sin egen roll när det gäller att forma framtiden. Vilka föreställningar om framtiden använder sig de aktörer som är involverade i projektet av? Hur inkluderas olika materialiteter i utformningen av det smarta elnätet och vilka typer av användare uppmuntras av den konfigurering som sätts samman i projektet? Syftet med studien är att nå en djupare förståelse för dels hur smarta elnät blir till och de olika krafter som bidrar till denna process, och dels hur svenska hushåll konstrueras som en del av smarta elnät. Studien visar att det är inte så enkelt att skapa fungerande smarta elnät som föreställningarna gör gällande, och den hittar en outnyttjad potential hos användarna vars deltagande dikteras av marknadsmässiga villkor och ekonomiska incitament snarare än ansvar och delaktighet.
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Les choses de la rue et leurs publics. Pour une connaissance ambulatoire de l'espace public objectal à Bruxelles.

Laki, Giulietta 24 September 2018 (has links) (PDF)
Que se passe-t-il si l’on considère que les objets sont partie prenante de la vie publique ?Cette hypothèse est explorée ici au départ d’une entrée spécifique, celle des objets qui peuplent les rues d’une ville, Bruxelles. Comment les objets participent-ils à l’espace public urbain ?La notion d’« espace public » a pour principal atout le fait de thématiser un lien entre le spatial et le sociétal, entre matérialité de la ville et vie publique, entre le quotidien et le politique ;mais rares sont les études qui analysent la nature de ce lien. C’est ce que nous allons faire ici, par le biais d’une ethnographie des choses déposées ou abandonnées dans les rues de Bruxelles et des interactions qu’elles génèrent et auxquelles elles prennent part. Autrement dit, il s’agit de jauger la portée politique d’une dimension de la production de l’espace public qui n’est usuellement pas considérée sous cet angle :le façonnement de la ville par les objets de petite taille et traces d’usage qui marquent l’espace urbain au quotidien. Une telle perspective intègre au titre de « producteurs » des espaces publics d’autres acteurs que les seuls concepteurs professionnels et acteurs politiques :elle met sur un pied d’égalité des acteurs aussi différents que pouvoirs publics, riverains, sans-abris, multinationales, etc. elle rassemble autant des objets explicitement politiques que des choses abandonnées dans la rue par mégarde.Cette thèse s’attache à ces choses de la rue en adoptant une approche « radicalement empirique » (William James), faisant l’hypothèse que leur prise en compte ouvre une dimension inexplorée de l’espace public – que je nomme « espace public objectal ». Comment ces objets naissent-ils ?Comment les interactions qui les impliquent fonctionnent-elles ?Qui prend place dans cet espace public formé par les objets ?Qui en tient compte ?L’hypothèse de l’« espace public objectal » est à la fois descriptive et spéculative. Pour faire ses preuves elle nécessite un cheminement non seulement empirique mais aussi théorique. La thèse se déploie ainsi en quatre opérations distinctes et liées :1. éclairer la dimension plus-que-discursive de la communication dans la rue, qui inclut les objets et espaces au même titre que les textes écrits ou parlés ;2. étendre la théorie des publics de John Dewey aux objets pour se donner les moyens d’évaluer la portée publique et politique des choses et traces qui prennent place dans la rue ;3. par le biais d’une « connaissance ambulatoire » (William James) suivre les réseaux de sens et de relations qui se nouent par et autour les choses de la rue pour explorer la portée des objets et la dimension spécifiquement « objectal » de l’espace public urbain ;4. rapporter les contributions objectales au façonnement de l’espace urbain pour évaluer ce que leur prise en compte fait aux théories de l’espace public, et plus spécifiquement à la notion de « participation urbaine ». Si les objets et traces qui constituent le corpus de cette thèse peuvent initialement sembler anecdotiques et anodins, l’enjeu est en réalité considérable :le décentrement du regard (prendre en compte ce qui passe généralement inaperçu) fait monter sur la scène publique et politique des acteurs et enjeux qui ne sont pas représentés dans les sphères publiques et médiatiques généralement considérées comme relevant de l’« espace public ». L’attention à la dimension objectale de l’espace public permet ainsi d’obtenir une vision plus globale des façons de participer à la sphère publique d’une société :les contributions n’y sont plus (que) des arguments rationnels et discursifs, mais également des actes et objets qui fonctionnent sur un registre émotionnel et esthétique ;elles n’y sont plus (que) des actes accomplis de façon délibérée, mais également les effets indésirés de ces mêmes actes, et les effets d’actions sans aucune visée politique. Je propose ainsi de reconnaitre ces objets et traces comme une forme spatiale et matérielle de participation urbaine, que je nomme « participation objectale ». / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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