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Les déterminants de la satisfaction et de la fidélité du visiteur fréquentant le musée national d'art en Corée du sud

Park, Jong-Dal 19 November 2007 (has links) (PDF)
Dans un environnement concurrentiel, les institutions culturelles doivent pouvoir se différencier des offres de loisirs alternatives. Dans ce contexte, les institutions culturelles ont plus que jamais besoin d'être tournées vers les attentes de leurs visiteurs. Comment concilier l'univers culturel et les objectifs de fréquentation ? Pour ce faire, les chercheurs et les praticiens tentent de mieux appréhender les processus de satisfaction et de fidélisation de leur public. La fidélité semble en effet répondre mieux qu'aucune autre stratégie à cet arbitrage. Cette recherche a pour but de comprendre les déterminants de la satisfaction et de la fidélité des visiteurs du musée afin d'aider les institutions culturelles à piloter de futures actions marketing. Une enquête menée auprès des visiteurs du Musée National d'Art Contemporain de la Corée du Sud a permis de tester un certain nombre d'hypothèses de recherche. Les résultats font ressortir un rôle majeur de la satisfaction dans la construction de la fidélité des visiteurs. De plus, il ressort que différents aspects de la qualité et de la valeur perçue des prestations muséales jouent différents rôles dans le processus de formation de la satisfaction et de la fidélité du visiteur. La recherche met, également, en évidence les spécificités du visiteur sud-coréen (par rapport au français) dans son processus d'évaluation, de satisfaction, et d'attachement au musée ainsi que le rôle modérateur de l'implication
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Vers une compréhension des déterminants de la fréquentation des musées d'art

Luckerhoff, Jason 11 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2006-2007 / Les études menées par Bourdieu et Darbel (1969) ont maintes fois été critiquées, mais il demeure que les statistiques démontrent encore aujourd'hui que les personnes qui fréquentent les arts sont scolarisées et fortunées et possèdent un capital culturel élevé. Ce mémoire vise à déterminer pourquoi certaines classes de personnes ne fréquentent pas la culture classique et les musées d'art en particulier. Nous avons analysé les valeurs qui peuvent pousser des individus à visiter un musée d'art et les contraintes qui peuvent les en empêcher. Nous avons également voulu comprendre la perception que les visiteurs et non-visiteurs ont du musée d'art, de sa fréquentation et de la démocratisation de la culture. Les réponses à un questionnaire rempli par 905 répondants ont permis de procéder à l'étude quantitative de leurs valeurs et de leurs contraintes. Des groupes de discussion ont permis de procéder à une étude qualitative des perceptions. / The studies undertaken by Bourdieu and Darbel (1969) were criticized many times, but it remains that the statistics of frequentation still show that the people who attend arts are educated and fortunate and have a high cultural capital. This thesis aims at understanding why certain classes of people do not attend culture activities and art museums in particular. We analyzed the values that can push individuals to visit an art museum and the constraints that can prevent them from doing so. We also wanted to understand the perception the visitors and non-visitors have of the art museum, its frequentation and the democratization of culture. The completion of a questionnaire by 905 respondents allowed us to study values and constraints in a quantitative perspective. Focus Groups, under a qualitative prospect, made it possible to study perceptions.
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Palais de Tokyo – Monument der moderne kunstpolitik und ästhetik im 20. und 21. Jahrhundert / Palais de Tokyo – Monument of Modernity Art Politics and Aesthetics in the 20th and 21st centuries

Fellmann, Benjamin 09 December 2016 (has links)
Projeté pour des musées nationaux et municipaux d’art moderne à l’occasion de l’exposition universelle de 1937, le Palais de Tokyo à Paris est aujourd’hui un centre d’art contemporain international, connu aussi en lien à l’esthétique relationnelle proposée par son cofondateur (avec Jérôme Sans) Nicolas Bourriaud. Une étude de sa genèse jusqu'au site contemporain manquait jusqu’alors. En se fondant sur des expositions centrales et des vastes matériaux d’archives de la politique et administration des Beaux-Arts, cette étude traite dans un premier temps des pensées et institutions l’occupant dès sa conception : MNAM (1937-1977), conception du Centre Pom-pidou, Musée d’Art et d’Essai (1977-1986), Institut des Hautes Études en Arts Plastiques (IHE-AP, 1988-1990) préfiguration d’Orsay, Maison de la Photographie (1984-1993), projet du Palais des Images/Palais du Cinéma (1984-1998, avec Cinémathèque, FÉMIS, BIFI), puis Site de créa-tion contemporaine (2002-). Dans un deuxième temps nous présentons son rôle en tant que mo-nument de la pensée du rôle de l’art dans la société: Dès sa genèse dans le contexte d’un échan-ge international sur les musées modernes des années trente, jusqu’au débats contemporains d’une esthétique politique, notamment de l’art relationnel, du discours de l’art participatif, du « New Institutionalism » et l’esthétique philosophique. L'étude se propose aussi d'apporter une compréhension générale de la genèse de l’esthétique relationnelle et ses critiques principales. Le Palais de Tokyo est conçu comme monument, espace d’une mémoire sociale de l’art selon Aby Warburg et un cadre théorique s’appuyant sur Walter Benjamin, qui informe de son rôle décisif dans le développement de critères formels de la théorie sociale de l’art au 20ème et 21ème siècle. / Projected for national and municipal museums of modern art on the occasion of the 1937 world fair, the Palais de Tokyo in Paris today is an international centre of contemporary art, known, too, by virtue of relational aesthetics brought forward by its co-founder (with Jérôme Sans) Nicolas Bourriaud. A monographic study of its genesis up to the contemporary site was yet mis-sing. This study examines the thought and projects that occupied it, based on central exhibitions and vast materials from the archives of cultural politics and arts administration: National Muse-um of Modern Art (1937-1977), the conception of the Centre Pompidou, Musée d’Art et d’Essai (1977-1986), Institut des Hautes Études en Arts Plastiques (IHEAP, 1988-1990), préfiguration d’Orsay, Maison de la Photographie (1984-1993), a project for Palais des Images/Palais du Ci-néma (1984-1998, with Cinémathèque, FÉMIS, BIFI), Site de création contemporaine (2002-). The study also focuses on its role as monument of the thinking of art’s function in society, from the context of an international exchange on modern museums in the thirties, up to contemporary debates of political aesthetics, particularly of relational art, the discourse of participatory art, ‘New Institutionalism’ and philosophical aesthetics. The study also provides a global view on the genesis of relational aesthetics and its principal critiques. Thus, the Palais de Tokyo is consi-dered as monument, a space of social memory of art following Aby Warburg and a theoretical frame based on Walter Benjamin, informing on its crucial role in the development of formal criteria of theories of art’s social role in the 20th and 21st centuries.
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Les acquisitions du Musée d'art contemporain de Montréal 1992-2012

Dubreuil, Martine 03 1900 (has links)
Le sujet de notre thèse concerne les acquisitions par achat et par don réalisées au Musée d’art contemporain de Montréal (MACM) entre 1992 et 2012. Nous documentons l’agrandissement de la collection qui est passée de 3000 œuvres à 7500 au cours de ces deux décennies pour déterminer s’il y a présence de sens motivant les acquisitions (collectionnement) ou si au contraire, il s’agit d’une accumulation d’œuvres. Au cours de la période étudiée, nous constatons les difficultés que le MACM rencontre pour maintenir ce sens en raison de certains facteurs : la décision du gouvernement en 1992 d’acheter au nom du MACM la collection corporative Lavalin (1324 œuvres), les années de restriction financières à partir de 1992 et leurs effets sur le budget d’acquisition du Musées, ainsi que les trois changements de direction. Nous examinons aussi les 31 expositions de la collection mises sur pied par les conservateurs du MACM à partir d’œuvres provenant exclusivement de la collection entre 1992 et 2012. Nous considérons l’exposition comme lieu privilégié pour communiquer le sens que le Musée entend donner à sa collection et à cet effet nous y regardons les œuvres présentées, le parcours, les réitérations d’œuvres. Notre enquête montre qu’après vingt ans de présence au centre-ville, les acquisitions sollicitées par achat ou par don qui rejoignent la collection du MACM sont soutenues par une intention double : la mise en avant des étapes de la modernité artistique au Québec, et la présentation de ce qui se fait dans l’actualité. Le sens motivant les acquisitions est parfois confus notamment en ce qui concerne les œuvres de la collection Lavalin dont seul un faible pourcentage (une centaine) remplit les conditions. Notre étude des 31 expositions de la collection met également en évidence l’existence d’une présentation et d’un parcours suivant la double intention du collectionnement, à savoir : l’arrivée de l’abstraction et le cheminement stylistique de l’art contemporain au Québec ainsi que la monstration de l’actualité artistique. Dans ce domaine également, un nombre restreint d’œuvres provenant de la collection Lavalin sont représentées. Finalement, afin d’ouvrir une fenêtre sur d’autres façons de faire nous faisons quelques petits détours. Nous regardons les propositions apportées par la vaste étude sur l’état des musées québécois Entre mémoire et devenir, aussi appelé le Rapport Corbo (2013) pour répondre aux questions de collectionnement, d’engorgement des réserves et de désactualisation de certains corpus de la collection. Nous examinons aussi comment d’autres institutions vouées à l’art contemporain de par le monde répondent à des questions similaires. / The aim of this thesis is to document and examine 20 years of collecting at the Museum of Contemporary art of Montreal between 1992 and 2012, a period during which the collection went from 3300 works of art to more than 7700. We investigate the development of the collection and its representation via exhibitions organized by the Museum. We seek to report what the acquisitions tell us about the institution, the orientation it is giving its collection and the message it seeks to transmit. Our research based on analysis of facts collected in public documentation examines the composition and functioning of the various decision committees responsible for acquisitions, and the financing of the institution. It details acquisitions made via purchase and gift, looks at the style and date of the works selected. It documents the arguments (justifications) brought forward in order to acquire the work and add it to the collection. It observes the image the Museum wants to convey of its collection through its exhibitions. Our study draws a factual portrait of collection during the mandates of the 3 directors in charge of the Museum over a 20 year period and the idea of the collection they tried to communicate via exhibitions.
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Art québécois moderne (depuis 1940) au musée : regard sur la mise en scène permanente des collections

Richer, Angèle 10 1900 (has links)
Ce mémoire comprend deux tomes : le premier consiste du texte et des figures, le deuxième consiste des annexes. Le tout est regroupé dans le document électronique présent. / L’objet de ce mémoire porte sur les collections muséales d’art québécois des vingtième et vingt-et-unième siècles. Il a pour objectif de cerner la médiation entre le contenu exposé et le visiteur, mais encore et avant tout, de contribuer à l’étude de trois institutions qui, ensemble, mettent le patrimoine en valeur et établissent la doxa de l’histoire de l’art québécois moderne ou contemporain au sein de la nation. Nous chercherons à saisir l’exposition en tant que médium, moyen de communication, et plus précisément, comme vecteur de l’histoire de l’art québécois et de l’œuvre. Il s’agit donc d’étudier comment le cadre spécifique et construit de l’exposition peut inviter les visiteurs à circuler au sein de l’espace et leur proposer un récit (partiellement ou entièrement) chronologique ou thématique, national ou international, contemplatif ou didactique, à partir des œuvres d’une collection donnée. Pour ce faire, notre attention se portera sur les expositions permanentes des collections d’art moderne et contemporain, déjà installées entre 2006 et 2008, dans les musées suivants : le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec et le Musée des beaux-arts de Montréal. Nous choisirons au sein de chacun d’entre eux, une exposition paradigmatique. Autour de chacune de ces expositions, notre propos s’organise en deux volets, correspondant aux deux étapes majeures de la réalisation d’une exposition : le scénario puis le montage, qui nous permettent d’aborder respectivement le concept de l’exposition et sa concrétisation. Notre introduction proposera d’abord un historique de la mise en scène de l’art au sein du musée occidental. Elle définit ensuite la terminologie et les concepts nécessaires au développement de la problématique et établit les paramètres que nous retiendrons pour l’analyse des cas institutionnels choisis. Trois chapitres sont respectivement consacrés à chacune des expositions retenues. En conclusion, une brève comparaison résume les modalités discursives et décoratives propres à la mise en exposition de ces trois collections muséales d’art québécois (depuis 1940) afin que nous puissions plus ou moins déterminer la position doxique de chaque institution dans le cadre des expositions choisies. / This dissertation revolves around collections of modern and contemporary Quebecois art of the twentieth and twenty-first centuries. Its intent is to grasp the ways through which content is mediated and directed toward the visitor within the museum exhibition as a medium. What is more, there is a desire to contribute to the study of three institutions: the Musée d’art contemporain de Montréal, the Musée national des beaux-arts du Québec and the Montreal Museum of Fine Arts. Together they determine the cultural value of heritage and establish art historical doxa, both modern and contemporary, within the nation of Quebec. This paper seeks to master the understanding of the exhibition medium as a vector of discourse through the use of objects. It will study how this specifically constructed frame invites the visitor to circulate within a given space and discover, by means of the art on display, a discourse which is either (partially or entirely) chronological or thematic, national or international, contemplative or didactic in nature (also considering the varying degrees between these polarities). Analysis is based on three case studies, all permanent exhibitons of modern or contemporary art on view between 2006 and 2008 in those museums aforementioned. One exhibition is selected to serve as a paradigm for each of these institutions. Data is organized into two parts, together corresponding to the two major stages implicated in the making of an exhibition: the scenario (planning or conceptual stage) and the montage (the making of or design process). The introduction commences by a brief overview of the Western history of museum exhibitions as art displays. Terminology is then defined. Parameters pertaining to the selection of the case studies and concepts necessary for the establishment of the issue at hand are presented. Three chapters follow, one for each museum studied. In the conclusion, discursive and decorative modalities proper to this exhibition type are briefly summed up and compared for each of the three museum collections of québécois art under study. This is done with the purpose of determining where the discourse of each case exhibition stands in relation to Québécois art historical doxa.
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Art québécois moderne (depuis 1940) au musée : regard sur la mise en scène permanente des collections

Richer, Angèle 10 1900 (has links)
L’objet de ce mémoire porte sur les collections muséales d’art québécois des vingtième et vingt-et-unième siècles. Il a pour objectif de cerner la médiation entre le contenu exposé et le visiteur, mais encore et avant tout, de contribuer à l’étude de trois institutions qui, ensemble, mettent le patrimoine en valeur et établissent la doxa de l’histoire de l’art québécois moderne ou contemporain au sein de la nation. Nous chercherons à saisir l’exposition en tant que médium, moyen de communication, et plus précisément, comme vecteur de l’histoire de l’art québécois et de l’œuvre. Il s’agit donc d’étudier comment le cadre spécifique et construit de l’exposition peut inviter les visiteurs à circuler au sein de l’espace et leur proposer un récit (partiellement ou entièrement) chronologique ou thématique, national ou international, contemplatif ou didactique, à partir des œuvres d’une collection donnée. Pour ce faire, notre attention se portera sur les expositions permanentes des collections d’art moderne et contemporain, déjà installées entre 2006 et 2008, dans les musées suivants : le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec et le Musée des beaux-arts de Montréal. Nous choisirons au sein de chacun d’entre eux, une exposition paradigmatique. Autour de chacune de ces expositions, notre propos s’organise en deux volets, correspondant aux deux étapes majeures de la réalisation d’une exposition : le scénario puis le montage, qui nous permettent d’aborder respectivement le concept de l’exposition et sa concrétisation. Notre introduction proposera d’abord un historique de la mise en scène de l’art au sein du musée occidental. Elle définit ensuite la terminologie et les concepts nécessaires au développement de la problématique et établit les paramètres que nous retiendrons pour l’analyse des cas institutionnels choisis. Trois chapitres sont respectivement consacrés à chacune des expositions retenues. En conclusion, une brève comparaison résume les modalités discursives et décoratives propres à la mise en exposition de ces trois collections muséales d’art québécois (depuis 1940) afin que nous puissions plus ou moins déterminer la position doxique de chaque institution dans le cadre des expositions choisies. / This dissertation revolves around collections of modern and contemporary Quebecois art of the twentieth and twenty-first centuries. Its intent is to grasp the ways through which content is mediated and directed toward the visitor within the museum exhibition as a medium. What is more, there is a desire to contribute to the study of three institutions: the Musée d’art contemporain de Montréal, the Musée national des beaux-arts du Québec and the Montreal Museum of Fine Arts. Together they determine the cultural value of heritage and establish art historical doxa, both modern and contemporary, within the nation of Quebec. This paper seeks to master the understanding of the exhibition medium as a vector of discourse through the use of objects. It will study how this specifically constructed frame invites the visitor to circulate within a given space and discover, by means of the art on display, a discourse which is either (partially or entirely) chronological or thematic, national or international, contemplative or didactic in nature (also considering the varying degrees between these polarities). Analysis is based on three case studies, all permanent exhibitons of modern or contemporary art on view between 2006 and 2008 in those museums aforementioned. One exhibition is selected to serve as a paradigm for each of these institutions. Data is organized into two parts, together corresponding to the two major stages implicated in the making of an exhibition: the scenario (planning or conceptual stage) and the montage (the making of or design process). The introduction commences by a brief overview of the Western history of museum exhibitions as art displays. Terminology is then defined. Parameters pertaining to the selection of the case studies and concepts necessary for the establishment of the issue at hand are presented. Three chapters follow, one for each museum studied. In the conclusion, discursive and decorative modalities proper to this exhibition type are briefly summed up and compared for each of the three museum collections of québécois art under study. This is done with the purpose of determining where the discourse of each case exhibition stands in relation to Québécois art historical doxa. / Ce mémoire comprend deux tomes : le premier consiste du texte et des figures, le deuxième consiste des annexes. Le tout est regroupé dans le document électronique présent.
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Art contemporain et documentation : la muséalisation d'un corpus de pièces éphémères de type performance

Giguère, Amélie 05 1900 (has links) (PDF)
Quarante années après la parution de l'article de Lucy R. Lippard et de John Chandler, publié dans Art International, la notion de « dématérialisation » apparaît toujours dans les discours sur l'art contemporain. Elle désigne une tendance à l'œuvre dans la création artistique qui dévalorise la matérialité de l'objet, ses qualités plastiques associées à un savoir-faire technique, de même que son caractère unique et permanent. En outre, la dématérialisation de l'art peut être interprétée comme une critique de l'institution muséale et, les propositions artistiques qui répondent à ses préceptes, comme des pièces qui « résistent » à la muséalisation. Affirmant que la muséalisation est l'ensemble des activités de sélection, de documentation et de présentation publique qui octroient, à une proposition artistique, un statut muséal ou qui transforment cette proposition en un objet qui témoigne d'une réalité donnée, comment dès lors des propositions qui n'ont pas de matérialité persistante intègrent-elles les collections muséales? Comment les informations colligées, organisées et enregistrées autour de ces pièces assurent-elles une connaissance juste de celles-ci? En somme, par quelles stratégies, artistes ou professionnels, opèrent-ils la muséalisation de ces pièces contemporaines et, en particulier, des pièces éphémères de type performance? En interrogeant d'un côté la production d'un art contemporain qui remet en question l'objet traditionnel comme finalité du projet artistique et, en questionnant de l'autre les activités muséales traditionnelles et contemporaines, le « document » s'impose comme notion clé pour éclairer la question de la muséalisation de cet art contemporain. Une hypothèse de travail est formulée : certaines propositions contemporaines ne se présentent pas sous la forme d'un objet déterminé qui en constitue le terme, mais plutôt sous la forme d'un ensemble de documents. Cet ensemble de documents constitue ce que nous appelons la « face documentaire » de la proposition artistique. En transposant la notion de paratexte de Gérard Genette aux objets de cette analyse, il est dit que la « face documentaire » a pour fonction principale de présenter, ou de rendre présentes, les propositions artistiques, de réconcilier leurs différents modes d'existence et d'assurer leur muséalisation le plus conformément possible aux intentions des créateurs. C'est à la lumière des sciences de l'information et de la communication, en particulier des travaux de Jean Meyriat et de ceux des chercheurs réunis sous le pseudonyme Roger T. Pédauque, qu'est définie la notion de « document », opératoire dans le concept de « face documentaire ». Une étude de cas est menée. Le corpus est composé de sept pièces éphémères de type performance et de leurs objets associés qui appartiennent à des collections muséales ou à des Fonds régionaux d'art contemporain, en France ou au Canada. L'entretien auprès des professionnels des musées, des artistes et de leurs représentants, de même que la consultation et l'analyse de sources primaires et secondaires, comme les fiches descriptives, les dossiers d'œuvres et les revues spécialisées et les catalogues, constituent les principales méthodes d'enquête. L'analyse procède par l'identification et la mise en évidence, par le récit, des différents destinateurs, formes, fonctions et statuts des documents qui composent la « face documentaire » des propositions choisies. Sont ainsi interrogées, pour chacune des pièces, la création ou la sélection de documents et leur entrée dans une collection muséale. Sont ensuite questionnées la documentation muséale de ces pièces et enfin, leur présentation publique. L'étude des cas permet de dégager deux stratégies principales de muséalisation : la muséalisation articulée autour d'un prolongement matériel qui tend à faire œuvre et la muséalisation articulée autour d'un projet de réitération. Dans les premiers cas, la muséalisation s'accomplit par la sélection et la désignation d'une pièce ou d'un ensemble de pièces et de documents de différents statuts, prédéterminés et identifiés ou non par l'artiste comme celui ou ceux qui tient ou tiennent lieu de la performance. Dans les seconds cas, la muséalisation s'opère par l'obtention d'un droit de réitération, par la sélection et la désignation d'un ensemble de pièces ou de documents de différents statuts, ainsi que par la production ou la reconnaissance d'un « script » de la performance qui vise essentiellement à guider la reprise correcte de la proposition éphémère. L'étude de cas permet en outre de mettre en évidence trois stratégies de présentation publique des « performances muséalisées », soit l'exposition d'un objet ou de plusieurs objets en situation de rencontre, l'exposition documentaire et enfin, la réitération de la performance. Enfin, la recherche montre que la muséalisation de pièces éphémères de type performance redéfinit les activités muséales de la sélection, de la documentation et de la présentation. Elle interroge l'objet de musée comme élément pivot de ces activités. Elle montre aussi qu'une attention plus grande est portée aux productions paratextuelles de ces travaux artistiques, c'est-à-dire à la « face documentaire » de ces derniers ou à la documentation comprise dans une acception élargie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : art contemporain, document, documentation, exposition, muséalisation, performance, réitération, Guy de Cointet, Esther Ferrer, Claudie Gagnon, Yves Klein, Gina Pane, Tino Sehgal, Françoise Sullivan.
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L'exposition revisitée par le sonore : l'émergence de nouveaux régimes d'écoute au musée d'art

Bouchard, Karine 12 1900 (has links)
L’art sonore et la musique apparaissent plus régulièrement dans la programmation de musées d'art depuis le tournant du 21e siècle et provoquent des transformations majeures au sein des pratiques de l'exposition. Toutefois, aucun modèle expositionnel n'a permis jusqu'à maintenant de réinvestir le sujet à partir des enjeux spécifiques au sonore, de ses technologies et de ses possibilités d'écoute, qui sont souvent négligées, ni de réévaluer intrinsèquement les limites des modèles oculocentristes qui ont orienté les discours et les pratiques des institutions muséales. Cette thèse revisite l'exposition du musée d'art, soit l'ensemble des espaces discursif et physique qui interagissent avec le lieu, en démontrant l'épuisement d'une logique rappelant les codes du white cube et de la black box, en proposant le studio de son et le concert de musique comme nouveaux modèles d'exposition, issus des modèles de production et de diffusion de l'industrie de la musique. Pour ce faire, cette recherche défend le postulat selon lequel le développement du sonore dans l'exposition est tributaire des sons enregistrés produits grâce aux technologies de reproduction et de diffusion sonores ainsi que des pratiques – individuelles et collectives – d’écoute de la sphère quotidienne. L'étude s'appuie sur une série d'expositions dévoilant différentes déclinaisons de la relation entre le discours muséal et la mise en espace selon des points d'ancrage sonores spécifiques : l'exposition d'art sonore Soundings: A Contemporary Score (2013) au Museum of Modern Art ; Ragnar Kjartansson (2015) et Anri Sala (2011) au Musée d'art contemporain de Montréal ; la musique électronique de Sonic Process (2002) au Centre Pompidou ; et finalement, la musique populaire au sein de l'exposition David Bowie Is (2013) développée par le Victoria & Albert Museum. De là, cette thèse démontre, en s'appuyant sur les théories des sound studies et de la phénoménologie de l’écoute, la manière dont le son exposé renvoie à des enjeux qui lui sont propres, à des éléments de mixage qui favorisent des régimes d'écoute au musée d'art et qui reconstruisent la posture du visiteur par l'errance. Au-delà de la dimension sensorielle, le son dans le contexte du musée d'art déplace les modèles théoriques et disciplinaires de manière à abolir les hiérarchies et à reconfigurer l'idée du musée sous l'angle de la résonance. / Sound art and music have appeared in art museum programming with increasing regularity since the turn of the 21st Century and have caused major shifts in the exhibitory practices. However, no exhibition model has so far been able to properly account for the multifarious issues raised by sound in the museum space. There has been a failure to adequately address both the technological and audible opportunities of sound and, concomitantly, an inability to re-evaluate the intrinsic limits of oculocentric models that have guided the discourses and practices of museum institutions. This thesis revisits the exhibition practices of the art museum—the set of discursive and physical spaces that interact within these locations. It demonstrates the limits of a logic built on codes reminiscent of the white cube and the black box, proposing instead the idea of the sound studio and the music concert as new exhibition models, which are related to the production and distribution models of the music industry. To do so, this research initially argues that the development of sound in an exhibition context depends on the recorded sounds of reproduction and distribution technologies as well as the practices—individual and collective—of listening in everyday. The study is based on a series of exhibitions that reveal variations in the relation between the museum discourse mapped out above and the organization of the exhibition spaces according to sound-specific pieces: the exhibition of sound art Soundings: A Contemporary Score (2013) at the Museum of Modern Art; Ragnar Kjartansson (2015) and Anri Sala (2011) at the Museum of Contemporary Art in Montreal; the electronic music of Sonic Process (2002) at the Center Pompidou; and finally, popular music in the David Bowie Is exhibition (2013) developed by the Victoria & Albert Museum. From here, the thesis will demonstrate—based on the theories derived from both sound studies and listening phenomenology—the ways in which the sound within the exhibition space raises specific issues, how mixing encourages regimes of listening in the art museum and how the visitor's posture is transformed by the possibilities of wandering through the museum space. Beyond the sensory dimension, sound in the art museum context brings about a shift in theoretical and disciplinary models; abolishing hierarchies and reconfiguring how we understand the idea of the museum from the concept of resonance.
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Mutations des institutions culturelles : analyse du Musée national des beaux-arts du Québec et de l'exposition "Le Louvre à Québec. Les arts et la vie" : dispositifs de médiation, d'interprétation et de communication dans et autour d'une institution d'éducation non formelle

Luckerhoff, Jason 18 April 2018 (has links)
Dans notre projet doctoral, nous avons étudié la tension entre la recherche d'excellence des musées en matière de conception d'expositions pour un public averti, cultivé et exigeant, d'une part, et la nécessité de diffuser au plus grand nombre, d'élargir le public et donc de l'éduquer pour qu'il commence à goûter l'art et parvienne à s'en délecter, d'autre part. Nous considérons que les mutations de l'institution muséale sont en partie nées du désir de rendre ces institutions plus accessibles et de la dimension communicationnelle qui est dès lors apparue. Nous avons donc approché l'exposition muséale comme média en considérant la relation sociale qui existe entre des objets et des acteurs au cours d'une visite. Les significations des messages culturels n'existent pas, dans l'approche communicationnelle ou éducationnelle, sans la prise en compte de modes de réception par différentes catégories de publics. Le concept de public est donc central dans une approche bi-disciplinaire en communication et en éducation. La notion de médiation renvoie autant à la notion d'éducation non formelle en contexte muséal qu'à l'approche communicationnelle des faits culturels. Notre objectif était de mieux comprendre le phénomène de la démocratisation de la culture. Nous avons choisi une exposition vedette (blockbuster) présentée dans le cadre de festivités comme terrain de recherche. Il nous apparaissait plus pertinent de faire une analyse exhaustive d'une exposition atypique que d'étudier uniquement certains aspects d'un grand nombre d'expositions et de musées d'art. La première étude porte sur l'analyse de tous les rapports annuels du Musée national des beaux-arts du Québec depuis 1933. Cette analyse est mise en relation avec d'autres documents officiels afin de décrire les mutations de la représentation que les institutions muséales ont d'elles-mêmes. La deuxième porte sur l'analyse du corpus exhaustif des articles de journaux portant sur l'exposition Le Louvre à Québec. Les arts et la vie. Une analyse qualitative et quantitative des articles nous a permis de porter un regard sur la médiation à l'extérieur du musée. La troisième porte sur l'analyse sémio-linguistique du corpus exhaustif de textes présents dans l'exposition incluant les textes des étiquettes (cartels), des panneaux, de l'audio-guide, du catalogue et du carnet de visite.
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Enjeux, tendances et orientations des institutions muséales de Québec à l'ère de la (sur) fréquentation touristique

Vailles, Andréanne 15 December 2022 (has links)
Ce mémoire interroge les approches, les enjeux et les tendances qui caractérisent le Musée de la civilisation ainsi que le Musée national des beaux-arts du Québec dans l'écosystème touristique de la ville de Québec. Cette recherche a été menée dans le contexte où, avant la pandémie de COVID-19, les villes connaissaient une hausse marquée de leur fréquentation touristique. Effectivement, les prévisions de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) énonçaient que le nombre de voyageurs devait atteindre 1,8 milliard de personnes en 2030, ce qui a entraîné de sérieuses réflexions parmi les acteurs des milieux touristiques. En ce qui concerne le Vieux-Québec, quartier touristique de la ville de Québec reconnu au patrimoine mondial de l'UNESCO, la montée des mobilités internationales est à l'origine de nombreuses préoccupations en ce qui a trait aux répercussions de ce phénomène sur ses capacités d'accueil et sur la qualité des expériences proposées. Considérant que l'identité, la notoriété et l'attractivité touristique du Québec reposent en grande partie sur son riche patrimoine historique ainsi que sur ses institutions muséales, il est pertinent de se pencher sur les postures et orientations de ces dernières lorsqu'elles sont soumises à l'épreuve du (sur) tourisme urbain. Dans le cadre de ce projet, des acteurs des milieux touristique et muséal ont été interrogés à l'aide d'entretiens semi-dirigés. L'étude des rapports annuels et des plans stratégiques produits entre 2008 et 2020 par ces deux musées complète ces démarches méthodologiques. De façon générale, cette recherche met en évidence que ces institutions adoptent explicitement des modalités de mise en valeur relevant de logiques d'attractivité touristique intrinsèques et extrinsèques à leurs missions. Aspirant à la démocratisation de leurs instances et à l'élargissement de leurs fonctions, ces musées embrassent des approches et orientations associées aux tournants communicationnel et récréatif qui caractérisent également les quartiers touristiques. Les deux musées représentent de surcroît des acteurs urbains puisqu'ils s'inscrivent en toute vraisemblance dans les préceptes du marketing territorial contribuant au rayonnement de la ville de Québec. Enfin, proposant une offre touristique considérée à certains égards comme alternative, les musées favorisent l'atténuation de certaines conséquences perçues comme découlant du surtourisme.

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