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Simulation Native des Systèmes Multiprocesseurs sur Puce à l'aide de la Virtualisation Assistée par le MatérielHamayun, Mian Muhammad 04 July 2013 (has links) (PDF)
L'intégration de plusieurs processeurs hétérogènes en un seul système sur puce (SoC) est une tendance claire dans les systèmes embarqués. La conception et la vérification de ces systèmes nécessitent des plateformes rapides de simulation, et faciles à construire. Parmi les approches de simulation de logiciels, la simulation native est un bon candidat grâce à l'exécution native de logiciel embarqué sur la machine hôte, ce qui permet des simulations à haute vitesse, sans nécessiter le développement de simulateurs d'instructions. Toutefois, les techniques de simulation natives existantes exécutent le logiciel de simulation dans l'espace de mémoire partagée entre le matériel modélisé et le système d'exploitation hôte. Il en résulte de nombreux problèmes, par exemple les conflits l'espace d'adressage et les chevauchements de mémoire ainsi que l'utilisation des adresses de la machine hôte plutôt des celles des plates-formes matérielles cibles. Cela rend pratiquement impossible la simulation native du code existant fonctionnant sur la plate-forme cible. Pour surmonter ces problèmes, nous proposons l'ajout d'une couche transparente de traduction de l'espace adressage pour séparer l'espace d'adresse cible de celui du simulateur de hôte. Nous exploitons la technologie de virtualisation assistée par matériel (HAV pour Hardware-Assisted Virtualization) à cet effet. Cette technologie est maintenant disponibles sur plupart de processeurs grande public à usage général. Les expériences montrent que cette solution ne dégrade pas la vitesse de simulation native, tout en gardant la possibilité de réaliser l'évaluation des performances du logiciel simulé. La solution proposée est évolutive et flexible et nous fournit les preuves nécessaires pour appuyer nos revendications avec des solutions de simulation multiprocesseurs et hybrides. Nous abordons également la simulation d'exécutables cross- compilés pour les processeurs VLIW (Very Long Instruction Word) en utilisant une technique de traduction binaire statique (SBT) pour généré le code natif. Ainsi il n'est pas nécessaire de faire de traduction à la volée ou d'interprétation des instructions. Cette approche est intéressante dans les situations où le code source n'est pas disponible ou que la plate-forme cible n'est pas supporté par les compilateurs reciblable, ce qui est généralement le cas pour les processeurs VLIW. Les simulateurs générés s'exécutent au-dessus de notre plate-forme basée sur le HAV et modélisent les processeurs de la série C6x de Texas Instruments (TI). Les résultats de simulation des binaires pour VLIW montrent une accélération de deux ordres de grandeur par rapport aux simulateurs précis au cycle près.
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Les déterminants de l’état de faible revenu au Canada : l’effet modérateur du statut d’immigrantMadi, Sari 01 1900 (has links)
Notre recherche a comme objectif de déterminer si le statut d’immigrant agit comme modérateur de la relation entre l’état de faible revenu et ses déterminants au Canada. Elle est basée sur les données du Recensement de 2006.
Notre étude cherche à comprendre s'il existe des différences selon l'appartenance à la population immigrante ou à la population native quant à la probabilité d’être dans un état de faible revenu. Également, nous avons accordé une attention particulière à la région d'origine des immigrants. Nos résultats soutiennent qu'effectivement l'effet des déterminants retenus sur la probabilité de connaître l’état de faible revenu varie entre les immigrants et les natifs ainsi qu’entre les immigrants selon leur région d'origine. C'est surtout chez les immigrants issus des pays non traditionnels que l'écart dans l'effet des variables est le plus marqué et ce, par rapport aux natifs. Les immigrants issus des pays traditionnels se trouvent dans une situation intermédiaire, soit entre les deux groupes. Par exemple, l'éducation a un effet négatif moins important sur la probabilité d’être dans un état de faible revenu chez les immigrants originaires des pays non traditionnels comparativement aux natifs et aux immigrants originaires des pays traditionnels. Par contre, l’appartenance à une minorité visible, le statut d’étudiant et l’intensité de travail produisent un effet plus important sur la probabilité en question chez les immigrants issus des pays non traditionnels comparativement aux autres groupes. La connaissance des langues officielles du Canada produit un effet négatif bien plus important dans le cas des immigrants issus des pays non traditionnels. C’est surtout les immigrants bilingues qui sont les moins exposés à l’état de faible revenu, alors que ceux qui ne parlent aucune langue officielle du Canada sont les plus touchés. Nous retrouvons les mêmes effets chez les immigrants issus des pays traditionnels, mais dans une moindre mesure.
En somme, cette étude apporte des nouvelles connaissances dans le domaine et permet d’arriver à une meilleure compréhension de l’état de faible revenu chez les personnes âgées de 15 ans et plus au Canada. / The goal of our research is to determine the role that immigrant status plays towards the incidence of low-income status in Canada and to identify the determinants of such status. This research is based on data collected as part of the 2006 Canadian census.
Our study will attempt to illustrate the different factors involved in a heightened propensity for immigrants to find themselves in a state of low-income in comparison to the occurrence of the same situation in the native population. In addition, we have chosen to focus our attention on these incidences with relation to the country of origin of the immigrants. The markers we have identified which seemed to increase the probability of lower income status were not the same for immigrants and natives. Incidentally, immigrants experienced specifically distinct circumstances according to their country of origin. The variety of possible effects of each variable studied differed notably in the case of immigrants originating from non-traditional countries, in comparison with the situation of immigrants from traditional countries and that of natives. The situation of the immigrants originating from countries from where people traditionally emigrate to Canada tended to fit an intermediate position between natives and immigrants from countries where people emigrate less frequently to Canada. For example, we found that the level of education of immigrants had a relatively small effect on the probability of finding themselves in a low-income status among non-traditional immigrants, whereas it had a somewhat more important effect in the case of natives and of immigrants from traditional countries. On the other hand, being part of a visible minority, being a student or having a high-work intensity job appeared to have a greater effect on the probability of low-income status among non-traditional immigrants than it did in the case of the two other groups. We also discovered that knowledge of the two official Canadian languages played a major role – and increasingly so in the case of immigrants of non-traditional origin. This was confirmed by the experience of bilingual immigrants, who happened to suffer much less from low-income status than immigrants who spoke none of the official languages of Canada and were the most affected. Regarding knowledge of the official languages, we observed similar effects among immigrants from traditional countries but with a significantly lesser impact.
In short, this study introduces a new vision in the matter and provides better understanding of the factors directly affecting the incidence of low-income status among the Canadian population aged 15 and up.
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Les déterminants de l’état de faible revenu au Canada : l’effet modérateur du statut d’immigrantMadi, Sari 01 1900 (has links)
Notre recherche a comme objectif de déterminer si le statut d’immigrant agit comme modérateur de la relation entre l’état de faible revenu et ses déterminants au Canada. Elle est basée sur les données du Recensement de 2006.
Notre étude cherche à comprendre s'il existe des différences selon l'appartenance à la population immigrante ou à la population native quant à la probabilité d’être dans un état de faible revenu. Également, nous avons accordé une attention particulière à la région d'origine des immigrants. Nos résultats soutiennent qu'effectivement l'effet des déterminants retenus sur la probabilité de connaître l’état de faible revenu varie entre les immigrants et les natifs ainsi qu’entre les immigrants selon leur région d'origine. C'est surtout chez les immigrants issus des pays non traditionnels que l'écart dans l'effet des variables est le plus marqué et ce, par rapport aux natifs. Les immigrants issus des pays traditionnels se trouvent dans une situation intermédiaire, soit entre les deux groupes. Par exemple, l'éducation a un effet négatif moins important sur la probabilité d’être dans un état de faible revenu chez les immigrants originaires des pays non traditionnels comparativement aux natifs et aux immigrants originaires des pays traditionnels. Par contre, l’appartenance à une minorité visible, le statut d’étudiant et l’intensité de travail produisent un effet plus important sur la probabilité en question chez les immigrants issus des pays non traditionnels comparativement aux autres groupes. La connaissance des langues officielles du Canada produit un effet négatif bien plus important dans le cas des immigrants issus des pays non traditionnels. C’est surtout les immigrants bilingues qui sont les moins exposés à l’état de faible revenu, alors que ceux qui ne parlent aucune langue officielle du Canada sont les plus touchés. Nous retrouvons les mêmes effets chez les immigrants issus des pays traditionnels, mais dans une moindre mesure.
En somme, cette étude apporte des nouvelles connaissances dans le domaine et permet d’arriver à une meilleure compréhension de l’état de faible revenu chez les personnes âgées de 15 ans et plus au Canada. / The goal of our research is to determine the role that immigrant status plays towards the incidence of low-income status in Canada and to identify the determinants of such status. This research is based on data collected as part of the 2006 Canadian census.
Our study will attempt to illustrate the different factors involved in a heightened propensity for immigrants to find themselves in a state of low-income in comparison to the occurrence of the same situation in the native population. In addition, we have chosen to focus our attention on these incidences with relation to the country of origin of the immigrants. The markers we have identified which seemed to increase the probability of lower income status were not the same for immigrants and natives. Incidentally, immigrants experienced specifically distinct circumstances according to their country of origin. The variety of possible effects of each variable studied differed notably in the case of immigrants originating from non-traditional countries, in comparison with the situation of immigrants from traditional countries and that of natives. The situation of the immigrants originating from countries from where people traditionally emigrate to Canada tended to fit an intermediate position between natives and immigrants from countries where people emigrate less frequently to Canada. For example, we found that the level of education of immigrants had a relatively small effect on the probability of finding themselves in a low-income status among non-traditional immigrants, whereas it had a somewhat more important effect in the case of natives and of immigrants from traditional countries. On the other hand, being part of a visible minority, being a student or having a high-work intensity job appeared to have a greater effect on the probability of low-income status among non-traditional immigrants than it did in the case of the two other groups. We also discovered that knowledge of the two official Canadian languages played a major role – and increasingly so in the case of immigrants of non-traditional origin. This was confirmed by the experience of bilingual immigrants, who happened to suffer much less from low-income status than immigrants who spoke none of the official languages of Canada and were the most affected. Regarding knowledge of the official languages, we observed similar effects among immigrants from traditional countries but with a significantly lesser impact.
In short, this study introduces a new vision in the matter and provides better understanding of the factors directly affecting the incidence of low-income status among the Canadian population aged 15 and up.
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Un exemple de minéralisation associée aux ophiolites mésozoïques des Alpes cottiennes. Le gîte de Saint Véran ( Hautes-Alpes, France). Etude pétrographique, structurale et métallogénique.Ayoub, Claude 28 November 1984 (has links) (PDF)
La minéralisation cuprifère de Saint-Véran (Hautes-Alpes, France) est située dans la zone piémontaise. Elle consiste en un horizon sulfuré à bornite. digénite, chalcocite et blende, associée à un niveau de silicates sodiques. Ces matériaux se localisent à l'interface du substratum océanique et des métasédiments. L'assise ophiolitique est une ophicalcite particulière très hématisée. Les métasédiments subjacents sont des métaradiolarites présentant ici un faciès très siliceux. Ils composent la base de la série stratigraphique de la mine , analogue à la série de Chabrière. L'ensemble est affecté de 3 phases plicatives synschisteuses et dessine une synforme d'axe N-S. La présence d'aegyrine et de riébeckite dans le minerai et en niveaux condensés, serait l'expression d' un hydrotnermalisme océanique particulier ; en effet, la localisation de radiolaires en enduits dans les fissures de I'horizon sodique, indique la diagenèse précoce de ces matériaux et leur emplacement proche ou situé sur le fond marin. Les ensembles éruptifs tholéiitiques voisins suggèrent l'emplacement de la minéralisation dans un contexte distensif, à proximité d'une ride océanique active.
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L’étudiant non natif face au cours magistral : une démarche expérimentale / The non-native student face up to lectures in law : an experimental approach.Dinzebi, Arlette 08 October 2010 (has links)
L’étude dont nous présentons ici les résultats a pour objet l’étudiant non natif confronté au cours magistral. Cette étude s’intègre dans l’axe II de la section Adis-langues du laboratoire ICAR II. L’étude s’appuie sur l’hypothèse que la complexité du fonctionnement du cours magistral entraîne des difficultés de compréhension orale et de prise de notes chez les étudiants non natifs qui ont une maîtrise incertaine de la langue française.Nous avons travaillé sur des extraits d’enregistrements vidéo de cours de droit que nous avons analysé en nous inspirant des présupposées théoriques de l’école française de l’analyse du discours. Plusieurs autres concepts ont servi d’outils pour appréhender le fonctionnement du cours magistral. Nous avons notamment été longuement éclairée par les études menées au sein du groupe Interactions et Apprentissage des langues dans sa composante Analyses de discours didactiques et nous nous sommes servie de leur modèle pour identifier et étiqueter les différents paramètres de complexité du cours magistral. Pour mesurer la compréhension orale de ces paramètres, nous avons adopté une démarche expérimentale pas aussi sophistiquée que l’exige la méthode expérimentale proprement dite, pour des raisons heuristiques. Nous avons proposé aux étudiants natifs et non natifs des tests de compréhension orale à travers la prise de notes et d’autres questions orales et écrites.Les résultats obtenus révèlent des cas de maîtrise de la langue et des moments plus délicats où pour des raisons diverses la compréhension orale et la prise de notes sont rendues difficiles. Ces résultats ont permis de valider l’hypothèse de départ. Nous avons à partir de là ébauché un dispositif compensatoire des problèmes identifiés, puis nous avons formulé des perspectives pour des études plus approfondies à l’avenir. / The study we present here the results has for object the non-native student face up to oral comprehension and taking notes challenges during lectures in law. This study is part of the axis II section of Adis-language laboratory ICAR II. The study is based on the assumption that the complexity of the functioning or of lectures in law leads to difficulties in listening and note-taking in non-native students who have an uncertain command of French. The data from which we have worked consist of excerpts from videotapes of law courses. We analyzed these recordings according to theoretical presuppositions of the French school of discourse analysis. Several other concepts developed by other schools and other researchers have been used tools for understanding the functioning of the lectures. We were also informed by extensive studies on the lectures conducted in the group Interactions and Language Learning in its component Analysis of didactic speeches.We used the model of listening to lectures theorized by this research group to define the term listening. This model allowed us to identify and label the different complexity parameters of lectures. To measure oral comprehension of these parameters, we adopted an experimental approach. We have developed an experimental design not as sophisticated as required by the experimental method itself, for heuristic reasons. The experimental protocol is based on a set of excerpts of recordings from which we offered to native students and nonnative students listening tests through taking notes and other written and oral questions. The results reveal cases of language proficiency and delicate moments where for various reasons, listening and taking notes are complicated. These results validate the starting hypothesis. We have sketched from here a compensatory mechanism of identified problems, and then we have made perspective for further studies in the future.
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Traits d’identité culturelle, travail et santé mentale : une étude dans la main-d’œuvre canadienneKammogne, Christiane Liliane 06 1900 (has links)
L’ampleur des problèmes de santé mentale, les coûts qui en découlent et le lien établi entre le travail et les problèmes de santé mentale sont autant d’éléments qui expliquent l’intérêt croissant pour les interventions en santé mentale au travail. Dans un contexte où la personnalisation des interventions en santé mentale est davantage encouragée, les traits d’identité culturelle pourraient contribuer à une telle personnalisation. Nous définissons un trait d’identité culturelle comme un élément matériel ou non matériel d'une identité culturelle, hérité ou non héritée, considéré comme isolable et susceptible d'une analyse spécifique. Personnaliser les interventions en santé mentale suivant les traits d’identité culturelle implique d’adapter ces interventions, de manière à répondre aux situations spécifiques en milieu de travail dans lesquelles les traits d’identité culturelle pourraient agir comme des facteurs importants. Cette thèse de doctorat est un début de réponse sur l’intérêt ou non d’une telle démarche. Cette thèse vise à mieux comprendre en quoi les traits d’identité culturelle, plus particulièrement l’ethnicité et le statut d’immigrant, pourraient modifier la façon dont le travail s’associe aux symptômes de détresse psychologique et aux symptômes dépressifs dans la main-d’œuvre canadienne.
La place limitée réservée aux traits d’identité culturelle dans les modèles dominants du stress au travail représente un obstacle à la compréhension du rôle des traits d’identité culturelle dans l’association qui relie le travail aux problèmes de santé mentale. Or les traits d’identité culturelle sont à la fois associés au travail et à la santé mentale. La composition de la population canadienne justifie toute aussi la pertinence d’intégrer les traits d’identité culturelle dans l’analyse du travail et de la santé mentale, car un peu plus de 250 000 nouveaux immigrants entrent sur le territoire canadien chaque année. Parmi ceux-ci, environ 80% proviennent d'Asie, d’Afrique, et d’Amérique latine. Or les immigrants et les personnes issues des minorités visibles semblent plus à risques de se retrouver dans des conditions de travail plus contraignantes. Ces deux groupes semblent également avoir en général une prévalence de symptômes de détresse psychologique et de dépression élevée.
Afin de contourner les limites inhérentes aux modèles dominants du stress au travail, nous avons pris appui dans cette étude sur le modèle multiniveaux du stress au travail inspiré de la théorie du stress social; et des approches sociologiques abordées aux États-Unis dans une perspective micro-macro et en Europe dans une perspective d’agent-structure. La théorie du stress social permet de comprendre les mécanismes qui lient certaines conditions de l’organisation sociale à la santé mentale. Les approches micro-macro et d’agent structure s’intéressent non seulement à scinder la réalité sociale en niveaux, mais essayent également de comprendre le sens de la relation entre les différents niveaux. Le modèle théorique proposé présente trois principales hypothèses dans lesquelles les variables du travail à l’exception de la déqualification sont inspirées de celles retrouvées dans le modèle multiniveaux. Ces hypothèses postulent 1) une relation directe entre les traits d’identité culturelle (le statut d’immigrant et l’ethnicité) et les problèmes de santé mentale (symptômes de détresse psychologique et symptômes dépressifs); 2) un rôle modérateur des traits d’identité culturelle entre les facteurs du travail (déqualification, utilisation des compétences, autorité décisionnelle, demandes psychologiques, demandes physiques, soutien social au travail, insécurité d'emploi, heures travaillées, horaire irrégulier) et les problèmes de santé mentale; 3) un rôle médiateur des facteurs du travail dans la relation entre les traits d’identité culturelle et les problèmes de santé mentale. Grâce à l’analyse de médiation, nous avons également testé la possibilité d’une exposition différentielle aux facteurs du travail selon les traits d’identité culturelle.
Nous avons utilisé les données longitudinales de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) menée par Statistique Canada. Les données ont été collectées sur une période de 18 ans, débutée en 1994 et terminée en 2012 après 9 cycles. Des analyses de régressions multiples et multiniveaux ont été menées sur un échantillon de 6 477 travailleurs. Les résultats des analyses sont présentés sous forme de trois articles retrouvés aux chapitres 5 à 7.
Les résultats suggèrent un rôle de l’ethnicité dans la relation entre le travail et les symptômes analysés. En effet, l’ethnicité semble s’associer aux symptômes dépressifs, mais pas aux symptômes de détresse psychologique. Des multiples effets de modération et de médiation testés, seul un effet s’est avéré significatif. Il s’agit du rôle médiateur de l’utilisation des compétences dans la relation entre l’ethnicité et les symptômes de détresse psychologique. Il semble également exister certaines expositions différentielles au travail de par l’ethnicité. Les personnes issues des minorités visibles semblent exposées de manière différentielle à plus de déqualification, à moins d’utilisation des compétences, et à moins d’autorité décisionnelle en comparaison à celles qui sont caucasiennes. L’analyse du rôle du statut d’immigrant dans la relation entre le travail et les symptômes analysés s’est avérée non concluante. De nombreuses limites inhérentes à notre stratégie de recherche (mesure de l’ethnicité, non prise en compte de la qualité de l’emploi, non-distinction des catégories d’immigrants, immigrants en majorité de longue date, variables de contrôle ne témoignant pas de nombreuses réalités du processus migratoire et d’intégration, etc.) appel à être prudent quant à l’interprétation faite des résultats de cette thèse.
Les résultats de cette thèse ne permettent pas de mettre un point final sur la question du lien entre les traits d’identités culturelles, le travail et la santé mentale. Toutefois, ils y apportent un certain éclairage. Ils laissent penser que réduire les conditions de travail à risque et combattre l’exposition différentielle aux facteurs du travail pourraient offrir deux axes d’interventions contre les problèmes de santé mentale dans la main-d’œuvre canadienne. Intervenir sur ces deux pôles pourrait également contribuer à baisser les dépenses en santé mentale qui semblent de plus en plus importantes au Canada. Un élément qui semble ressortir le plus de cette étude est bien la nécessité de se pencher davantage sur la question de la déqualification professionnelle. / The increased disability claims linked to mental health problems, the economic implications of mental illness in terms of costs for businesses, and the established link between work and mental health are some of the rising concerns explaining the growing interest in mental health interventions and programs in the workplace. In a context where the personalization of mental health interventions is further promoted, cultural identity traits could contribute to such a personalization. We define cultural identity traits as a tangible or intangible element of a cultural identity, inherited or not, considered as isolable and that could be subject of a specific analysis. To personalize mental health interventions according to cultural identity traits, it would require adapting these interventions to meet specific workplace situations in which cultural identity traits may act as important factors. This thesis is the beginning of an answer on whether such an approach is worth of interest. This thesis examines how cultural identity traits, such as ethnicity and immigration status, affect how work is related to mental health symptoms such as psychological distress symptoms and depressive symptoms in the Canadian workforce.
The limited attention paid to cultural identity traits by current models to analyze work stress, prevents a better understanding of the cultural identity traits role in the association linking work to mental health issues, while they are associated with both work and mental health. The composition of the Canadian population justifies the relevance of including cultural identity traits into a comprehensive analysis of work and mental health, as over 250 000 newcomers settle in Canada every year, with approximately 80% coming from Asia, Africa, and Latin America. Studies show that immigrants and those identified as visible minorities are more likely to end up in jobs where the working conditions are much more difficult. These two groups appear to have a higher prevalence of psychological distress symptoms and depressive symptoms.
In order to address the inherent limits of the current theoretical models explaining work stress in the literature, we use in this study a multilevel analysis approach of work stress inspired by the social stress theory, and sociological approaches discussed in the United States from a micro–macro perspective, and in Europe from an agency-structure perspective. Social stress theory allows us to understand the mechanisms linking some conditions of social organization to mental health. Micro-macro and agency-structure approaches are not only concerned with dividing social reality into levels, but also try to understand the direction between levels. Our theoretical model examines three main hypotheses in which work factors with the exception of overqualification are inspired by those found in the multilevel model: 1) a direct relationship between cultural identity traits (immigrant status and ethnicity) and mental health problems (psychological distress symptoms and depressive symptoms); 2) a moderating effect of cultural identity traits on the relation between work factors (overqualification, skill utilization, decision latitude, psychological demands, physical demands, social support at work, job insecurity, worked hours, irregular work scheduling) and mental health problems; 3) a mediating role of work factors on the relation between cultural identity trait and mental health problems. The mediating effect allows us to analyze if a differential exposure to work factors based on ethnicity and immigrant status exist.
The data for this study were collected from the nine cycles of the National Population Health Survey (NPHS) conducted by Statistics Canada over an 18-year period starting from 1994 and ending in 2012 after 9 cycles. Multilevel regression analyses were conducted on a sample of 6477 workers. The results of the analysis are presented in three articles representing the chapters 5 to 7 of this thesis.
Results suggest that ethnicity seems to influence the relationship between work and the two analyzed symptoms. Ethnicity (visible minority versus caucasian) seems to be associated with depressive symptoms, but not with psychological distress symptoms. Among the effects of moderating variables and the effects of mediating variables tested, only one variable is proven significant. The skill utilization plays a mediating role in the relationship between ethnicity and psychological distress symptoms. There seems to be a differential exposure to work factors based on ethnicity. Compared to caucasians, visible minorities are more exposed to overqualification and less to skill utilization and decision latitude. All analyses conducted with immigration status have led to inconclusive results. Many limitations related to our research strategy (measurement of ethnicity, job quality is not taken into account, immigrant categories are not distinguished, mostly long-term immigrants, confounding variables not reflecting many realities face by the migration and integration process, etc.) call to be caution when interpreting the results of this thesis.
The results of this thesis do not close debates on how cultural identity traits, such as ethnicity and immigration status affect the way work is related to mental health symptoms. However, they provide some insights into it. The results suggest that reducing risky working conditions and tackling differential exposure to work factors might provide two avenues for action against mental health problems in the Canadian workforce. Taking tangible steps on these two directions could also help lower cost related to mental health issues, which are continuously growing in Canada. One element that seems to stand out the most from this study is the need to look more closely at the issue of professional deskilling.
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