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Community Freezers Supporting Food Security: Perspectives from Residents of Nain, NunatsiavutOrgan, Jennifer Florence 04 December 2012 (has links)
Changing environments are challenging access to wild foods; resources, which are valued by Inuit for health benefits, often surpass that of available market foods. Community freezer initiatives are gaining popularity as one option to help support wild food access, and thus food security, in northern Canada. Little information exists, however, about how these initiatives help facilitate wild food access for residents. A case study was undertaken in Nain, Nunatsiavut to understand: (1) how the Nain community freezer influences access to wild foods; and (2) key factors that community freezer management could consider to better support food security in their communities. Results indicate characteristics of the socio-cultural, economic, and natural environment are challenging wild food access for Nain community freezer users. Factors for consideration in future management include: issues of supply, dependency, social exclusion, and tensions between the feasibility of operations and the representation of traditional values.
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Évolution paléoenvironnementale et paléoclimatique postglaciaire dans un contexte d'occupation humaine : une reconstitution paléolimnologique à Dog Island, LabradorLatourelle-Vigeant, Camille 13 December 2023 (has links)
Les changements climatiques soulèvent d'importants questionnements sur la vulnérabilité et la résilience des écosystèmes nordiques et des populations humaines du Nunatsiavut, lesquelles occupent la région depuis près de 7000 ans. Dans le cadre d'une initiative de recherche interdisciplinaire dans l'archipel de Nain sur la côte subarctique du Labrador, ce projet visait à reconstituer la variabilité paléoenvironnementale et paléoclimatique postglaciaire de Dog Island et à documenter leurs impacts sur l'évolution des lacs situés à proximité de sites archéologiques (Oakes Bay 1). Misant sur une approche paléolimnologique, les indicateurs biologiques (diatomées), physiques et géochimiques préservés dans les carottes sédimentaires de deux lacs ont été analysés. Les résultats du lac Oakes Bay West révèlent la sensibilité du bassin lacustre aux perturbations qui ont lieu dans son bassin versant, possiblement attribuables à des modifications dans le couvert végétal, les régimes hydrologiques et les processus géophysiques depuis 4900 ans cal. BP. Deux événements majeurs, caractérisés par des apports sédimentaires importants, ont été identifiés entre 4650-4150 ans cal. BP puis à partir de 1520 ans cal. BP. Autrement, les assemblages de diatomées suggèrent une légère diminution du pH, potentiellement liée au développement de la végétation et des sols du bassin versant, au refroidissement progressif du Néoglaciaire ou, plus récemment (depuis 1050 ans cal. BP), au processus de paludification préalablement identifié dans la région. La succession des assemblages biostratigraphiques et les profils physico-chimiques du lac Evilik ont permis de retracer l'isolation postglaciaire du lac provoquée par le relèvement glacio-isostatique et la régression marine. On observe une transition en trois étapes distinctes: 1) un milieu littoral marin peu profond et instable entre 3350-2700 ans cal. BP; 2) une période transitoire saumâtre marquée par la perte de contact régulier avec la mer entre 2700-1840 ans cal. BP; et 3) l'établissement des conditions lacustres vers 1840 ans cal. BP. / Climate change raises important questions about the vulnerability and resilience of both the northern ecosystems and the human populations in Nunatsiavut that have inhabited the region for nearly 7000 years. As part of an interdisciplinary research initiative within the Nain Archipelago on the subarctic coast of Labrador, this project sought to reconstruct the postglacial paleoenvironmental and paleoclimatic variability of Dog Island and to document their impacts on the evolution of lakes located in the vicinity of significant archaeological sites (e.g., Oakes Bay 1). Using a paleolimnological approach, biological (diatoms), physical and geochemical indicators preserved in sediment cores from two lakes were analyzed. Results from Oakes Bay West reveal the sensitivity of the lake basin with respect to watershed disturbances, possibly due to changes in vegetation cover, hydrological regimes, and geophysical processes since 4900 cal. BP. Two major events, characterized by significant sedimentary inputs, were identified between 4650-4150 cal BP and then from 1520 cal BP onward. Otherwise, the diatom assemblages suggest a slight decrease in pH, potentially related to the development of vegetation and soils in the watershed, to the progressive cooling of the Neoglacial period or, more recently (since 1050 years cal. BP), to the paludification process previously identified in the region. The succession of biostratigraphic assemblages and the physico-chemical profiles of Evilik lake have allowed us to reconstruct the postglacial isolation of the lake caused by the processes of glacio-isostatic rebound and marine regression. A three-stage transition is observed: 1) a shallow and unstable littoral marine environment between 3350-2700 cal. years BP; 2) a brackish transitional period marked by the loss of regular contact with the sea between 2700-1840 cal. years BP; 3) the establishment of lacustrine conditions around 1840 years cal. BP.
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Inuit Ethnobotany in the North American Subarctic and Arctic: Celebrating a Rich History and Expanding Research into New Areas Using Biocultural DiversityNorton, Christian H. 11 1900 (has links)
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Étude des retombées économiques d’une mine : cas de Voisey’s Bay et du NunatsiavutSafali, Deogratias 24 April 2018 (has links)
L’étude porte sur les retombées économiques de la mine de Voisey’s Bay sur les conditions socioéconomiques des communautés de Rigolet, Makkovik, Hopedale, Nain et de Postville. Elle adopte une approche multidimensionnelle à la fois descriptive et comparative. Les données utilisées proviennent des recensements de la population de 1991, 1996, 2001 et de 2006 conduits par Statistique Canada. Elle utilise aussi les données de l’Enquête nationale auprès des ménages de 2011. Les données internes à la mine proviennent des Rapports de responsabilités sociales de la firme VBNC qui se charge d’exploiter la mine. Nous avons également en recours aux données des rapports du Gouvernement du Nunatsiavut depuis sa mise en place en 2005. Cette étude s’inscrit dans un contexte d’exploitation des ressources naturelles. Elle montre que, contrairement à des considérations voulant que celles-ci constituent une source de richesses, leurs effets sur les conditions socioéconomiques des communautés locales restent mitigés. Les firmes minières s’acharnent à maximiser leurs profits et les conditions de vie des communautés locales n’en bénéficient que partiellement. Pour notre étude, nous faisons l’hypothèse que cette mine ait eu de nombreuses retombées directes ou indirectes (emplois, achats de biens et services, taxes minières, investissements et redevances) et que celles-ci ont modifié les conditions de vie des communautés concernées. Nous avons opté pour une méthodologie basée sur un modèle de retombées économiques de la mine de Voisey’s Bay; un outil conçu avec l’inspiration de la grille d’évaluation des projets miniers, gaziers et pétroliers sur les conditions socioéconomiques de Paul Kishchuk. Ce modèle nous a permis d’analyser les effets de Voisey’s Bay sur la démographie, le marché du travail, la scolarité, le revenu et le logement. Les dimensions identifiées font état d’une légère amélioration sur les conditions de vie des communautés, bien que l’effet ne puisse pas être totalement attribué à la mine, étant donné le rôle important joué par le Gouvernement du Nunatsiavut depuis sa création.
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People and plants in a burnt landscape : forest fires in coastal NunatsiavutDwyer-Samuel, Frédéric 05 1900 (has links)
Le feu est la principale perturbation naturelle dynamisant les écosystèmes du biome boréal. En ce sens, il affecte toutes les composantes de ces écosystèmes, incluant le couvert végétal, les conditions du sol, la faune et les populations humaines. Des effets complexes des changements climatiques sur les feux sont à prévoir, et la compréhension de ces effets est cruciale pour prédire le futur des écosystèmes et leur impact sur les populations locales. Ceci est d’autant plus vrai que les études portant sur l’écologie des feux sont rares pour les zones plus nordiques, comme au Nunatsiavut, la région Inuite du nord du Labrador. De plus, bien que la science occidentale puisse aider à développer cette compréhension, le savoir écologique des populations autochtones qui ont toujours cohabité avec les feux est aussi fondamental. Dans ce contexte, des entrevues semi-dirigées ont été menées dans deux communautés inuites (Nain et Postville, Nunatsiavut) pour documenter le savoir inuit local au sujet de cette perturbation et de ses impacts. Des inventaires écologiques traditionnels ont aussi été menés, complémentant les savoirs inuits. Les populations végétales au sol ont aussi été caractérisées sur le site de trois feux de forêt en régénération pour clarifier comment ces communautés végétales se rétablissent après feu dans la région, et comment certaines variables environnementales et biotiques affectent cette réponse. Comme résultats clefs, cette étude a démontré que les utilisations des sites de feux par les Inuit sont dominées par la récolte de bois brûlés, suivi d’activités généralement réalisées en parallèle comme la chasse. La relation avec le feu varie entre les deux communautés, cette relation étant plus proche à Postville qu’à Nain en lien avec des différences dans la taille et la distance des feux par rapport aux communautés, de même que différents niveaux d’hétérogénéité dans le paysage avant le passage des feux. Cette étude a démontré que le rétablissement des communautés végétales après feux en milieux côtiers au Nunatsiavut suit les patrons généraux observés ailleurs, notamment dans le sud-est et l’ouest du Labrador, tels qu’une transition des communautés muscinales de lichens, avec quelques exceptions notables, telle que des effets négatifs inattendus du feu sur Vaccinium angustifolium, qui devraient faire l’objet de recherches plus approfondies. / Forest fires are the predominant natural disturbance driving ecosystem dynamics in the boreal forest. As such, fire affects all components of these ecosystems, including vegetation cover, soil condition, wildlife and human populations. As ongoing climate change is expected to have complex impacts on forest fires, notably increasing their frequency, intensity and magnitude, understanding these effects is crucial to predicting the future of ecosystems and their impacts on local human communities. This is especially true in areas where studies on forest and fire ecology have been scarce, as in Nunatsiavut, the Inuit region of northern Labrador, Canada, encompassing coastal mountainous zones. Furthermore, while Western science can help develop this understanding, the Indigenous Knowledge of populations that have always coexisted with fire, is also key to understand fire and its impacts. In this context, semi-structured interviews were conducted in two Inuit communities (Nain and Postville, Nunatsiavut) to document local Inuit Knowledge of fire and its impacts. To complement Inuit Knowledge, ecological field studies were also conducted. As part of this thesis three regenerating forest fire sites were studied to clarify how ground vegetation communities regenerate after fire in the region, and how environmental and biotic variables affect the responses. As key outcomes, this study showed that wood harvesting, followed by concomitant activities such as hunting and berry harvesting, dominated Inuit use of previously burnt sites. Inuit use and relationship with forest fires differed in the two studied communities, the more southern community of Postville had a closer relationship with fires than Nain, notably due to differences in the size of fires and their distance from the communities, as well as different levels of pre-fire landscape heterogeneity. This study also showed that the re-establishment patterns of ground vegetation communities after fire in coastal Nunatsiavut mostly follows those observed in southeast and western Labrador, which included community switches in moss species and lichens; however there were unexpected negative impacts of fire on Vaccinium angustifolium, which requires further investigation.
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Inuit ethnobotany and ethnoecology in Nunavik and Nunatsiavut, northeastern CanadaClark, Courtenay 12 1900 (has links)
Les habitats uniques de l'écotone forêt boréale-subarctique dans le nord du Canada subissent les contrecoups du changement climatique. Combinés aux effets de la mondialisation, les changements environnementaux touchent les Inuits de cette région et imposent des contraintes importantes sur leur mode de vie traditionnel, ce qui a des répercussions sur leur langue et les savoirs qui l'accompagnent. Cette étude compare deux aspects de l’ethnobiologie inuite : a) les noms et les utilisations des plantes par les Inuits de Nain, Nunatsiavut, suivis par une comparaison des utilisations avec la communauté inuite de Kangiqsualujjuaq, Nunavik, et b) une analyse des types de lieux ou d’habitats que les Inuits reconnaissent et nomment. Des interviews semi-dirigés ont été menés à Nain, Nunatsiavut et à Kangiqsualujjuaq, au Nunavik. Les plantes mentionnées sont utilisées comme aliment, thé, médecine, combustible, construction, nettoyage, et autres utilisations. Les deux communautés ont utilisé un nombre égal de plantes, avec des proportions équivalentes de taxons vasculaires/invasculaires, de formes de croissance (habitus), et d’espèces par catégorie d'utilisation. Les éléments du paysage les plus fréquemment rapportés sont d’ordre topographique, hydrologique ou écologique. L’intégration des concepts inuits, quant aux plantes et au paysage, à ceux de la science occidentale peut améliorer notre compréhension de l'écologie subarctique, aider à impliquer les acteurs locaux dans les décisions sur le développement de leur territoire et, conséquemment, modifier l'aménagement du territoire ainsi que les initiatives de conservation de la biodiversité. Ces concepts ont également des répercussions sur les stratégies d'adaptation face aux changements climatiques. / Unique habitats of the boreal-subarctic ecotone in northeastern Canada are being impacted by climate change. Combined with effects of globalization, changing environmental conditions are causing Inuit of this region to see significant strains on their traditional lifestyle and on the language and knowledge that go with it. This study compared two aspects of Inuit ethnobiology: we compared plant names and uses from two Inuit communities and examined what kinds of places or habitats Inuit recognize and name. Semi-structured interviews were conducted in Nain, Nunatsiavut and Kangiqsualujjuaq, Nunavik, by showing interviewees (mostly Elders) plant specimens or photos of the region. Plants were used for food, tea, medicine, fuel, construction, cleaning, and other uses. Both communities used equal numbers of plants, with equivalent proportions of vascular/non-vascular taxa, growth forms, and species per use category. Forty-three species were reported in each community, for a total of 78 species from 39 families. Despite high overlap in species distributions, only half of all species were shared, reflecting community-specific bodies of traditional knowledge, or perhaps an overall decline in ethnobotanical knowledge use. The most frequently reported landscape features were topographical, hydrological, and ecological (i.e. plant associations and animal habitats). Some Inuit categories reflected their significance to traditional Inuit lifestyle (e.g. ‘berry-patch’, ‘seal-place’), aiding navigation and resource finding. Integrating Inuit conceptions of plants and landscape with those of contemporary science can improve our understanding of subarctic ecology, help involve local stakeholders in sustainable development discussions, and inform land-use planning, biodiversity conservation initiatives, and climate change adaptation strategies.
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Inuit ethnobotany and ethnoecology in Nunavik and Nunatsiavut, northeastern CanadaClark, Courtenay 12 1900 (has links)
Les habitats uniques de l'écotone forêt boréale-subarctique dans le nord du Canada subissent les contrecoups du changement climatique. Combinés aux effets de la mondialisation, les changements environnementaux touchent les Inuits de cette région et imposent des contraintes importantes sur leur mode de vie traditionnel, ce qui a des répercussions sur leur langue et les savoirs qui l'accompagnent. Cette étude compare deux aspects de l’ethnobiologie inuite : a) les noms et les utilisations des plantes par les Inuits de Nain, Nunatsiavut, suivis par une comparaison des utilisations avec la communauté inuite de Kangiqsualujjuaq, Nunavik, et b) une analyse des types de lieux ou d’habitats que les Inuits reconnaissent et nomment. Des interviews semi-dirigés ont été menés à Nain, Nunatsiavut et à Kangiqsualujjuaq, au Nunavik. Les plantes mentionnées sont utilisées comme aliment, thé, médecine, combustible, construction, nettoyage, et autres utilisations. Les deux communautés ont utilisé un nombre égal de plantes, avec des proportions équivalentes de taxons vasculaires/invasculaires, de formes de croissance (habitus), et d’espèces par catégorie d'utilisation. Les éléments du paysage les plus fréquemment rapportés sont d’ordre topographique, hydrologique ou écologique. L’intégration des concepts inuits, quant aux plantes et au paysage, à ceux de la science occidentale peut améliorer notre compréhension de l'écologie subarctique, aider à impliquer les acteurs locaux dans les décisions sur le développement de leur territoire et, conséquemment, modifier l'aménagement du territoire ainsi que les initiatives de conservation de la biodiversité. Ces concepts ont également des répercussions sur les stratégies d'adaptation face aux changements climatiques. / Unique habitats of the boreal-subarctic ecotone in northeastern Canada are being impacted by climate change. Combined with effects of globalization, changing environmental conditions are causing Inuit of this region to see significant strains on their traditional lifestyle and on the language and knowledge that go with it. This study compared two aspects of Inuit ethnobiology: we compared plant names and uses from two Inuit communities and examined what kinds of places or habitats Inuit recognize and name. Semi-structured interviews were conducted in Nain, Nunatsiavut and Kangiqsualujjuaq, Nunavik, by showing interviewees (mostly Elders) plant specimens or photos of the region. Plants were used for food, tea, medicine, fuel, construction, cleaning, and other uses. Both communities used equal numbers of plants, with equivalent proportions of vascular/non-vascular taxa, growth forms, and species per use category. Forty-three species were reported in each community, for a total of 78 species from 39 families. Despite high overlap in species distributions, only half of all species were shared, reflecting community-specific bodies of traditional knowledge, or perhaps an overall decline in ethnobotanical knowledge use. The most frequently reported landscape features were topographical, hydrological, and ecological (i.e. plant associations and animal habitats). Some Inuit categories reflected their significance to traditional Inuit lifestyle (e.g. ‘berry-patch’, ‘seal-place’), aiding navigation and resource finding. Integrating Inuit conceptions of plants and landscape with those of contemporary science can improve our understanding of subarctic ecology, help involve local stakeholders in sustainable development discussions, and inform land-use planning, biodiversity conservation initiatives, and climate change adaptation strategies.
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