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Anthropologie d'une norme globalisée. La participation profane dans les programmes de lutte contre le sida au Cambodge

Bureau, Eve 17 September 2010 (has links) (PDF)
Depuis l'arrivée massive de l'aide internationale dans les années 1990, les Cambodgiens évoluent dans un environnement social mondialisé, composé d'un vaste réseau d'acteurs issus d'horizons socioculturels diversifiés. Des systèmes de référence, des manières de faire et de penser hétéroclites cohabitent et s'enchevêtrent. La thèse se concentre sur l'étude d'une norme globalisée appréhendée comme une porte d'entrée pour mieux cerner les mécanismes d'imbrication entre le global et le local. Aujourd'hui, rares sont les programmes de lutte contre l'épidémie à VIH qui n'impliquent pas les usagers pour la mise en oeuvre des activités les concernant et la discussion des choix collectifs. La participation profane est devenue une norme globalisée promue par l'ensemble des institutions de lutte contre le sida. Une fois défini le caractère collectivement partagé des règles qui composent cette norme, un éclairage de ses usages et de ses significations locales dans le contexte du Cambodge est effectué. La participation repose sur des principes de partage des savoirs, de répartition des pouvoirs, de valorisation des profanes et de démocratisation des processus de prise de décision qui se concrétisent difficilement au Cambodge. Depuis l'expansion de cette norme, les acteurs profanes sont impliqués massivement à tous les niveaux du parcours de soins sur la plus grande partie du territoire, cependant ils endossent principalement des rôles d'exécutants. Dès qu'il est question d'exercer une influence sur les décisions publiques, un double mécanisme de rejet de la norme se met en place. D'un côté des acteurs profanes sont réticents à s'imposer comme des personnes de pouvoir, à même de débattre ouvertement dans l'arène publique, de l'autre la majorité des élites qui décident et implantent les actions de développement contrôlent la participation et " ensablent " les voix des profanes. Pour une pléthore d'acteurs, les principes de hiérarchie et de non contestation qui caractérisent la société cambodgienne entrent en contradiction avec les principes et valeurs inhérents à la participation. La norme est reformulée en fonction du contexte structurel et sociohistorique du Cambodge. Elle prend une toute autre forme, parfois contraire à son but initial.
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Anthropologie d’une norme globalisée : la participation profane dans les programmes de lutte contre le sida au Cambodge / Anthropology of a global norm : lay participation in AIDS programmes in Cambodia

Bureau, Eve 17 September 2010 (has links)
Depuis l’arrivée massive de l’aide internationale dans les années 1990, les Cambodgiens évoluent dans un environnement social mondialisé, composé d’un vaste réseau d’acteurs issus d’horizons socioculturels diversifiés. Des systèmes de référence, des manières de faire et de penser hétéroclites cohabitent et s’enchevêtrent. La thèse se concentre sur l’étude d’une norme globalisée appréhendée comme une porte d’entrée pour mieux cerner les mécanismes d’imbrication entre le global et le local. Aujourd’hui, rares sont les programmes de lutte contre l’épidémie à VIH qui n’impliquent pas les usagers pour la mise en œuvre des activités les concernant et la discussion des choix collectifs. La participation profane est devenue une norme globalisée promue par l’ensemble des institutions de lutte contre le sida. Une fois défini le caractère collectivement partagé des règles qui composent cette norme, un éclairage de ses usages et de ses significations locales dans le contexte du Cambodge est effectué. La participation repose sur des principes de partage des savoirs, de répartition des pouvoirs, de valorisation des profanes et de démocratisation des processus de prise de décision qui se concrétisent difficilement au Cambodge. Depuis l’expansion de cette norme, les acteurs profanes sont impliqués massivement à tous les niveaux du parcours de soins sur la plus grande partie du territoire, cependant ils endossent principalement des rôles d’exécutants. Dès qu’il est question d’exercer une influence sur les décisions publiques, un double mécanisme de rejet de la norme se met en place. D’un côté des acteurs profanes sont réticents à s’imposer comme des personnes de pouvoir, à même de débattre ouvertement dans l’arène publique, de l’autre la majorité des élites qui décident et implantent les actions de développement contrôlent la participation et « ensablent » les voix des profanes. Pour une pléthore d’acteurs, les principes de hiérarchie et de non contestation qui caractérisent la société cambodgienne entrent en contradiction avec les principes et valeurs inhérents à la participation. La norme est reformulée en fonction du contexte structurel et sociohistorique du Cambodge. Elle prend une toute autre forme, parfois contraire à son but initial. / Since the arrival of an enormous amount of international aid in the 1990s, Cambodia has evolved into a globalised society constituted by a vast network of socio-culturally diverse actors. Heterogeneous value systems and ways of acting and thinking cohabit and become entangled. This thesis offers a study of the operation of a globally established norm within Cambodia, in order to contribute to our understanding of the mechanisms underlying the interconnection between the global and the local. Today, almost all HIV/AIDS programmes involve users in the implementation of activities that concern them and in discussions on community choices. Lay participation has become a global norm, promoted by all institutions combating AIDS. The first part of the thesis defines the generally agreed rules of this norm ; this is followed by a description of its uses and its local meaning in Cambodia. Participation is based on the principles of knowledge-sharing, distribution of authority, valuation of lay status and democratization of the process of decision-making, which are difficult to achieve in Cambodia. Since the spread of this norm, lay actors have been introduced at all levels of the care structure in most parts of the country, although in the main these actors assume executive roles. Where there are opportunities to exercise influence over decisions within the public domain this norm is undermined in two ways. On the one hand, lay actors hesitate to show that they have any authority, even to debate openly in public; on the other hand, most members of the elite who decide on and set up development activities retain control over participation and ‘silt up’ lay voices. For many actors, the principles of hierarchy and non-confrontation, which are characteristic of Cambodian society, contrast with the principles and values of participation. The globalised norm is thus reinterpreted in accordance with the Cambodian structural and socio-historical context. It takes a completely different form, which is sometimes contrary to its initial goal.
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Exercices et constructions du pouvoir aux marges de la cité : la participation des femmes dans la lutte contre le VIH/sida en Éthiopie, entre marginalité et mobilité sociale / Power on the Margins : women in struggle against HIV/AIDS, between marginality and social mobility

De rosis, Carolina 18 October 2017 (has links)
Une épidémie généralisée de VIH/sida est attestée en Éthiopie dès le début des années 1990. Répartie de façon très hétérogène d’une région à l’autre du pays, l’épidémie est restée essentiellement concentrée dans les villes où le taux de séroprévalence est à son maximum parmi les jeunes femmes adultes. Diverses formes de privation économique et sociale se produisent au sein de la population urbaine et plus particulièrement parmi les femmes, en lien avec une mobilité géographique interne à dominante féminine et une instabilité conjugale très marquée. Facteur aggravant ces formes de privation économique et sociale, le VIH/sida a été à l’origine d’une mobilisation de malades socialement défavorisés qui se sont rassemblés autour de leurs afflictions afin de faire face à leur condition par la recherche de différentes formes d’aides et d’un soutien psycho-social auprès de différentes organisations non- gouvernementales et humanitaires. Cette mobilisation s’est par la suite amplifiée se structurant autour des stratégies globales de lutte contre l’épidémie en même temps que celle-ci a conduit à un investissement sans précédents dans le système sociosanitaire éthiopien en termes de ressources économiques, humaines, techniques et biomédicales. Les politiques d’accès gratuit et généralisé aux ARV que l’Éthiopie a mises en place grâce au développement de partenariats avec des organisations d’aide multilatérale, des pays engagés dans la coopération bilatérale, et des instances globales de la santé, se sont de fait progressivement inscrites à différents titres dans le champ de la lutte contre la pauvreté. Elles ont plus particulièrement facilité la prise en charge globale de femmes séropositives au sein de la population considérée pauvre sur la base de leur condition médicale alors que le ciblage de cette population est imparfaitement atteint par les politiques de réduction de la pauvreté. En s’appuyant sur les données recueillies au cours d’enquêtes ethnographiques réalisées en Éthiopie entre 2007 et 2010, cette thèse se propose plus précisément d’étudier l’impact que les politiques d’accès aux soins ont eu sur la représentation sociale de la pauvreté féminine en Éthiopie tant par le développement de diverses formes de solidarité parmi des citoyens les plus marginalisés que par la facilitation de leur accès à diverses ressources matérielles et symboliques. Se constituant comme un observatoire privilégié du processus historique d’évolution de l’État éthiopien sous l’angle de ses pratiques dans une situation de forte extraversion, la lutte contre le VIH/sida se donne plus spécialement à voir comme l’espace de nouvelles expériences de citoyenneté de la part de femmes malades socialement marginalisées en lien avec diverses formes de mobilités sociales engendrées par leur participation en tant qu’actrices profanes au fonctionnement des dispositifs sociosanitaires dévolus à l’endiguement de cette épidémie. / A widespread HIV/AIDS epidemic was confirmed in Ethiopia at the beginning of the 1990s. The epidemic is distributed very unevenly between one region of the country and another, but is essentially concentrated in the towns where the HIV prevalence rate is at its highest level among young adult women. Various forms of economic and social deprivation are observed among urban population and more particularly among women consistent with a predominantly female internal geographic mobility and very significant levels of marital instability. HIV/AIDS was an aggravating factor in these forms of economic and social privation marginality, and gave rise to a mobilization of socially underprivileged sick people who grouped together around their afflictions in order to confront their condition by seeking different forms of aid and psychosocial support from the various non-governmental and humanitarian organisations. This mobilisation then expanded, and was structured around global strategies for facing the epidemic, and at the same time led to unprecedented levels of investment in the Ethiopian healthcare system in terms of economic, human, technical and biomedical resources. The strategies for widespread free access to ARVs that were implemented in Ethiopia thanks to the development of partnerships with multilateral aid organizations, the countries involved in bilateral cooperation and global health organisations gradually became involved in different ways in the struggle against poverty. More particularly, they facilitated the global care of HIV positive women from the population that was deemed to be poor based on their medical condition, whereas targeting of this population is only imperfectly obtained through policies to reduce poverty. By the use of data gathered during the ethnographic studies carried out in Ethiopia between 2007 and 2010, the precise aim of this thesis is to study the impact that policies of access to care have had on the social representation of female poverty in Ethiopia through the development of a variety of forms of solidarity among the most marginalised citizens and their access to various material and symbolic resources. As a privileged observatory of the historical process of development of the Ethiopian State from the perspective of its practices in a highly extraversive situation, the struggle against HIV/AIDS results in a space for new citizenship experiences on the part of socially-marginalized HIV-positive women, in relation to the various forms of social mobility engendered by their participation as lay actors in the functioning of the social and health care devices dedicated to containing this epidemic.

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