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Contribution à l'étude des déterminants psychologiques et psychopathologiques de l'obésité sévère chez l'adolescent et plus particulièrement des troubles de l'image du corps chez l'adolescentFoucart, Jennifer 15 June 2009 (has links)
L’obésité pédiatrique est un phénomène en expansion croissante, amenant les professionnels de la santé à en parler en termes de phénomène pandémique. Mais au-delà de cette expansion croissante, c’est également l’augmentation de la sévérité de l’obésité chez l'enfant et l'adolescent qui apparaît inquiétante.
Or, la présence des déterminants sociaux,énergétiques, génétiques ne suffisent pas toujours pour expliquer son développement et principalement quand il s’agit d’obésité sévère. Dans le cadre de l'obésité sévère, il y a lieu de dépasser les théories centrées sur la compréhension de l’agir alimentaire pour envisager les théories qui considèrent l’implication de l’ensemble du corps dans le développement de l’obésité et ce principalement lorsqu’on s’intéresse à l’adolescent.
Les objectifs de cette étude visent, face à ces éléments, à établir, dans un premier temps, un profil démographique, médical, familial, psychologique et psychopathologique d’une population d’adolescents souffrant d'obésité sévère. Ces informations ont été recueillies à l’aide de questionnaires structurés et par observation de 164 adolescents satisfaisant aux critères de l’obésité sévère. Un diagnostic pédopsychatrique selon la CFTMEA R 2000 a été posé pour chaque sujet. Nos résultats ont souligné le déterminisme multiple de l’obésité de nos sujets mais également l’importance des comorbidités bio-psycho-sociales.
Dans un second temps, à l’aide d’une analyse factorielle, nous avons mis en évidence qu’une plus grande sévérité de l’obésité s’associait à des facteurs d’environnement défavorisant(troubles mentaux dans la famille, carences, maltraitance) et à la présence d'un profil psychopathologique. De plus, ces mêmes modalités étaient associées avec une compliance familiale et individuelle moins importante.
Dans une dernière partie, nous nous sommes centrés sur les liens qui unissaient ces différents éléments. Pour ce faire, nous avons aux travers d’analyse de cas et à l'aide d'un Rorschach, du Questionnaire de l'Image du Corps de Bruschon-Schweitzer, et d'un dessin de soi, évalué la présence de troubles de l’image du corps chez 10 de nos sujets et leur évolution durant la prise en charge en lien avec la perte de poids. Nos résultats ont mis en évidence la présence de troubles de l’image du corps avec une image de soi incertaine, indifférenciée aux limites diffuses.
L’obésité s’inscrirait en tant que garant concret face à une image du corps peu unifiée. Ceci nous permet de considérer que l’obésité s’installe au travers à la fois d’un corps peu investi, peu mobilisable imposant la nécessaire édification de barrière (l’obésité) entre le « dedans fragilisé » et le dehors vécu comme dangereux. Nous pouvons dès lors considérer la difficulté des sujets de se résoudre à une perte de poids qui ne permettrait plus au sujet de recourir à ce type de fonctionnement.
De ce fait, nous avons conclu qu'il s'agit dans la prise en charge de ces sujets de reconsidérer l’image du corps comme outil thérapeutique vecteur d’amélioration à court et à long terme.
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Étude clinique et psychopathologique de la dyspraxie développementale chez l'enfant / Clinical and psychopathological study of developmental dyspraxia in childrenCommune, Antonin 15 May 2017 (has links)
Cette recherche porte sur la compréhension du fonctionnement psychique (affectif et cognitif) des enfants porteurs d’une dyspraxie développementale. La première partie consiste à définir la dyspraxie développementale dans les classifications et dans l’histoire. Ensuite quinze enfants (une fille et quatorze garçons) âgés de 5 ans 8 mois à 10 ans 11 mois ont été vus en bilan psychologique approfondi (Rorschach, TAT, UDN II, Dessin de la famille, figure complexe de Rey, R-CMAS et MDI-C) interprété dans une dimension psychanalytique. Deux hypothèses ont été mises à l’épreuve : La dyspraxie développementale s’inscrit dans une pathologie limite de l’enfant comme définie par la CFTMEA et la dyspraxie développementale entraîne un trouble des contenants de pensée lié à un trouble de la contenance corporelle. Les résultats permettent de discriminer trois groupes d’enfants objectivant ainsi des figures de la dyspraxie. Le groupe 1 composé de quatre enfants présente une pré-psychose et un retard d’organisation du raisonnement. Le groupe 2 composé de sept enfants est typique de la dyspraxie développementale. Les enfants présentent une pathologie limite de l’enfant avec dysharmonie d’évolution et dysharmonie cognitive. Enfin le groupe 3 comprend quatre enfants. Ils présentent un fonctionnement proche du groupe 2 mais leur économie psychique tend vers la névrose. Ils présentent un investissement de la cognition. La recherche se termine par des études de cas. / This research is about the comprehension of the psychological functioning (emotional and cognitive) of the children who are carriers of a dyspraxia. The 1st part consists in defining the dyspraxia in the classifications and History. Then 15 children (1 girl and 14 boys) aged from 5 years 8 months to 10 years 11 months have been seen for an extensive psychological exam (Rorschach, TAT, UDN II, Family Drawing, Rey-Osterrieth complex figure, R-CMAS, MDI-C interpreted in a psychoanalytical dimension. Two hypothesis have been put to the test : the dyspraxia is incorporated within a “Limit Pathology of the Child” as defined by the CFTMEA and the dyspraxia leads to a disorder of the thought container linked to a disorder of the plain body feeling. The results allow to discriminate 3 groups of children thus objectifying the dyspraxia figures. Group 1, composed of 4 children, presents a pre-psychosis and a retardness in the cognition organization. Group 2, composed of 7 children, is typical of the dyspraxia ; The children present a “Limit pathology of the child” with an evolution disharmony and a cognitive disharmony. Finally, group 3 is composed of 4 children. They present a functioning close to group 2 but their psychological economy tends to neurosis. They present a cognition investment. The research ends with case studies.
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Contribution à l'étude des déterminants psychologiques et psychopathologiques de l'obésité sévère chez l'adolescent et plus particulièrement des troubles de l'image du corps chez l'adolescentFoucart, Jennifer 15 June 2009 (has links)
L’obésité pédiatrique est un phénomène en expansion croissante, amenant les professionnels de la santé à en parler en termes de phénomène pandémique. Mais au-delà de cette expansion croissante, c’est également l’augmentation de la sévérité de l’obésité chez l'enfant et l'adolescent qui apparaît inquiétante.<p>Or, la présence des déterminants sociaux,énergétiques, génétiques ne suffisent pas toujours pour expliquer son développement et principalement quand il s’agit d’obésité sévère. Dans le cadre de l'obésité sévère, il y a lieu de dépasser les théories centrées sur la compréhension de l’agir alimentaire pour envisager les théories qui considèrent l’implication de l’ensemble du corps dans le développement de l’obésité et ce principalement lorsqu’on s’intéresse à l’adolescent. <p><p>Les objectifs de cette étude visent, face à ces éléments, à établir, dans un premier temps, un profil démographique, médical, familial, psychologique et psychopathologique d’une population d’adolescents souffrant d'obésité sévère. Ces informations ont été recueillies à l’aide de questionnaires structurés et par observation de 164 adolescents satisfaisant aux critères de l’obésité sévère. Un diagnostic pédopsychatrique selon la CFTMEA R 2000 a été posé pour chaque sujet. Nos résultats ont souligné le déterminisme multiple de l’obésité de nos sujets mais également l’importance des comorbidités bio-psycho-sociales.<p>Dans un second temps, à l’aide d’une analyse factorielle, nous avons mis en évidence qu’une plus grande sévérité de l’obésité s’associait à des facteurs d’environnement défavorisant(troubles mentaux dans la famille, carences, maltraitance) et à la présence d'un profil psychopathologique. De plus, ces mêmes modalités étaient associées avec une compliance familiale et individuelle moins importante. <p><p>Dans une dernière partie, nous nous sommes centrés sur les liens qui unissaient ces différents éléments. Pour ce faire, nous avons aux travers d’analyse de cas et à l'aide d'un Rorschach, du Questionnaire de l'Image du Corps de Bruschon-Schweitzer, et d'un dessin de soi, évalué la présence de troubles de l’image du corps chez 10 de nos sujets et leur évolution durant la prise en charge en lien avec la perte de poids. Nos résultats ont mis en évidence la présence de troubles de l’image du corps avec une image de soi incertaine, indifférenciée aux limites diffuses. <p>L’obésité s’inscrirait en tant que garant concret face à une image du corps peu unifiée. Ceci nous permet de considérer que l’obésité s’installe au travers à la fois d’un corps peu investi, peu mobilisable imposant la nécessaire édification de barrière (l’obésité) entre le « dedans fragilisé » et le dehors vécu comme dangereux. Nous pouvons dès lors considérer la difficulté des sujets de se résoudre à une perte de poids qui ne permettrait plus au sujet de recourir à ce type de fonctionnement. <p><p>De ce fait, nous avons conclu qu'il s'agit dans la prise en charge de ces sujets de reconsidérer l’image du corps comme outil thérapeutique vecteur d’amélioration à court et à long terme. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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