21 |
Le médium photographique : un modèle processuel dans l'écriture cinématographique d'Agnès Varda dans le film Salut les cubainsGrar, Kawthar 05 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire vise à sonder les alliages entre l'image fixe et l'image animée tels qu'ils s'articulent au sein de Salut les Cubains, réalisé en 1962 suite à un voyage d'Agnès Varda à Cuba. En effet, la cinéaste faisait partie d'une délégation d'artistes invités par l'Institut national du cinéma cubain en 1961. De ce voyage, elle prit des milliers de clichés. En choisissant 1800 photos, elle en fit un film qui combine les médiums de la photographie et du cinéma. Étudier l'oeuvre de la cinéaste nous a permis d'investir l'intrication de deux médiums constamment présents dans son travail; la photographie et le cinéma. Sous quels aspects le médium photographique constitue-t-il un modèle processuel dans l'écriture cinématographique d'Agnès Varda? Voilà la question fondamentale articulant ce mémoire. En usant des approches sémiologiques et psychanalytiques, nous avons démontré sous quels modes la photographie détermine conceptuellement et investit plastiquement les oeuvres de la cinéaste. Nous avons ainsi examiné les répercussions narratives produites par la photographie sur la structure du film. Elle participe au récit et en module toute la trame filmique. Le processus créatif de la cinéaste se voit infléchi par la pratique photographique. Nous croyons que le couplage des deux médiums, par effet d'association, narre la photographie et fixe le cinéma dans un espace temps. La photographie se voit investi de propriétés appartenant au médium filmique et qui lui étaient jusqu'alors étrangères; tels une inscription dans la temporalité et un potentiel de narrativité lié à la diégèse. Ce travail vise à mettre en lumière l'entrelacement des propriétés formelles des deux médiums et les conséquences d'une telle intermédialité sur la structure finale de l'oeuvre. Cette recherche nous aura permis de saisir la volonté de la cinéaste de briser les frontières, quelles qu'elles soient. Nous pourrions avancer que Salut les Cubains s'inscrit dans cette réflexion sur le temps. En intégrant la photographie dans le cinéma, Agnès Varda sonde la définition même des images et leur pérennité retrouvée grâce à la durée.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cinéma, photographie, intermédialité, Agnès Varda, Salut les Cubains
|
22 |
Les regards photographiques dispositifs anthropotechniques et processus transindividuels /Vancassel, Paul Le Moënne, Christian January 2008 (has links)
Thèse de doctorat : Sciences de l'information et de la communication : Rennes 2 : 2008. / Version de diffusion (sans annexe 1).
|
23 |
William Notman et les imaginaires photographiques de la chasse au XIXe siècle à MontréalLahaie, Andréann 10 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose d'analyser trois séries photographiques que le photographe canadien William Notman consacre au thème de la chasse. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Notman ouvre un studio de photographie à Montréal et connaît rapidement un franc succès. Chasseurs, guides et bêtes posent dans de multiples circonstances liées à cette activité. Les photographies de Notman ont cette particularité d'avoir été entièrement réalisées en studio. Tout y est mis en œuvre pour créer l'illusion de scènes se déroulant dans un cadre naturel, de manière à favoriser un mode de réception qualifié d'immersif, selon le terme de Jean-Marie Schaeffer. Une attention particulière sera accordée aux comptes rendus qu'Edward Wilson, un contemporain de Notman, réalise de ces séries photographiques. Ceux-ci permettent en effet de jeter les bases d'une analyse de la participation du spectateur à l'élaboration narrative des séquences photographiques à l'étude. Ce mémoire propose également d'examiner les stéréotypes et les mythes véhiculés par les représentations de Notman. Contemporaines de la Confédération, la circulation et la diffusion de ces images procèdent de l'élaboration d'un imaginaire national. Ce contexte historique est déterminant, puisque la jeune nation en instance de définition a recours à la production culturelle afin de promouvoir sa singularité à travers le monde. Par ailleurs, l'intérêt croissant pour les colonies encourage le développement du tourisme en Amérique de Nord. Or, l'attrait premier du Canada est la chasse et ses étendues sauvages. Ce mémoire propose en définitive une analyse des catégories identitaires mises en scène dans les œuvres de Notman (l'Autochtone, le Canadien anglais et le Canadien français) à travers une interrogation sur la symbolique du « wilderness ».
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : imaginaire, William Notman, photographie, chasse, fiction, XIXe siècle, Canada
|
24 |
A comparative investigation of the similarities and differences in the aesthetic theories of Alfred Stieglitz, Edward Weston, Ansel Adams, and Minor White /Oring, Stuart A. January 1993 (has links)
Th. Ph. D.--Faculty of the college of arts and sciences--Washington--American University, 1970. / Bibliogr. p. 338-345.
|
25 |
Le chantier cyclique du construit, de l'effacement et de ce qui les relieFalardeau, Isabelle 08 February 2024 (has links)
Dans ce mémoire, je donne un aperçu de ma perception de ce qui m'entoure et de la manière dont j'aborde le monde à travers ma pratique artistique. Mes déplacements sur le territoire se font à l'intérieur de sites et de paysages que je m'approprie avec la photographie. Je travaille à partir de parcelles extraites du réel, des fragments issus du champ visuel et physique existant, et j'exploite leur effacement partiel à l'aide de la surexposition et du traitement des images. Le brouillage résultant advient également et inévitablement pour moi dans le souvenir que j'ai de mes prises de vue. Une fois que j'ai quitté les lieux photographiés, je m'en fais une représentation paysagère qui s'éloigne déjà du vécu in situ. Je reconstruis dès lors, à partir de cette nouvelle réalité brouillée et fragmentaire, quelque chose de concret et de praticable, qui permettra un renouvellement de l'expérience par le corps. Je travaille mes constructions en intégrant des vestiges de territoire, donnant ainsi une forme renouvelée à l'espace et au temps dont ils se sont dissociés dans la mémoire et l'acte photographique. De cette façon, je prends concrètement part au chantier cyclique du construit, de l'effacement et de ce qui les relie.
|
26 |
La passéité du paysage pour le poétique du vécuAuclair, Gabrielle 24 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 19 janvier 2024) / En ces pages, je propose questionnements, idées, créations et recherches sur le développement de ma pratique artistique entourant ma Maîtrise en arts visuels. Ce corpus se penche sur le concept du vide quotidien qui affecte par sa motion vers le sensible du vécu. Ces brèches de la vie sont présentées en images aux côtés d'objets courants du quotidien qui habitent l'idée d'un chez-soi par l'absence qu'ils portent. Fragments de textes, images, matérialité et installation se rencontrent dans un amalgame organisé par les sentiments de l'artiste. Ceux-ci ont guidé le processus de création de son commencement jusqu'à la mise en place de l'exposition. Tout au long de cette évolution, le cheminement est questionné pour être mieux approfondi par diverses recherches et lectures présentées dans ce texte. Les réponses de cette progression se retrouvent visuellement dans l'exposition La passéité du paysage pour le poétique du vécu. Dans l'œuvre, la temporalité des paysages en nature vient être confrontée à celle vécue de manière individuelle par son regardeur, ouvrant sur la possibilité de l'inscrire de contemplateur à voyeur par la nostalgie. Du bout des doigts, je tente simplement de tracer la présence de l'absence. Partout.
|
27 |
Dehors dedans. Jeu d'ouvertures sur le paysageThibault, Julia 13 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 2 février 2024) / Ce mémoire définit ma démarche en photographie, où en marchant, je collecte des images à même les apparences du réel. J'y rends d'abord compte de cette pratique qui a lieu à l'extérieur, dans le paysage, dans le mouvement, avec les éléments naturels. Ce mémoire montre aussi comment la mise en espace, liant ma pratique de l'architecture à celle des arts, permet de donner une autre dimension à mon travail de l'image, en le mettant en relation avec l'échelle du corps notamment. À travers la mise en espace de grandes photographies argentiques noir et blanc, je cherche à créer des installations où les formes, organiques ou géométriques, apparaissent dans les compositions. Ces images évoquent parfois le dessin ou encore les volumes en jouant sur les ombres portées ou les nuances de gris, la texture et la finesse des détails. En vue de présenter dans tout leur foisonnement et à grande échelle les surfaces du visible. Ce texte est une invitation à me suivre dans mon parcours entre l'art et l'architecture, à travers les explorations de ces dernières années de maitrise. C'est ce bagage qui m'a mené à réaliser l'exposition La chambre à dormir dehors dans l'espace d'Arprim, du 22 novembre au 2 décembre 2023.
|
28 |
"Il m'apparut un après-midi d'été ..."LeBlanc, Évangéline 01 December 2023 (has links)
J'ai choisi la photographie comme principal médium de ma pratique artistique parce que j'aime capter au vol la vie de tous les jours. Avec la photographie, je me sens confrontée à la réalité. Mes clichés reflètent un paysage immobile, recadré, que j'ai tué au passage et figé dans le temps. Ils représentent aussi la mémoire d'un lieu ou d'un objet en soulignant la présence de l'autre. Lorsque je parle de capturer l'image, je cherche à concrétiser le désir de la fixer et de la garder en souvenir. Un souvenir impérissable, immortel ... Mon errance photographique se traduit par de multiples facettes. Depuis plusieurs années, mon appareil photo est le prolongement de mon corps. Il habite mon environnement journalier et amplifie ma vision à la manière d'un troisième œil. J'ai structuré mon processus créatif dans un ordre logique afin de bien expliquer ma recherche visuelle, tout en respectant ma nature intuitive et spontanée. Le fruit de ma démarche prend finalement l'aspect d'un film photographique (multimédia).
|
29 |
L'esprit des lieuxLévesque, Marie-Andrée 24 May 2024 (has links)
Partie à l’aventure sur les routes du Nicaragua, déambulant, flânant, mon appareil photographique à la main, j’ai cherché à capturer l’âme de bâtiments laissés pour compte. « J’ai visité des lieux historiques, où étaient passés les pirates et les conquistadores, des lieux colonisés par les Anglais, les Espagnols et les Américains. J’ai visité des villes et villages isolés, des forêts vierges et des marchés bondés. J’ai vu des églises grandioses et de modestes chapelles qui avaient célébré d’heureuses naissances et avaient vu partir des héros de guerre. » Je me suis immergée dans cette étonnante culture. Touriste, vagabonde, étrangère, voulant immortaliser les dernières traces visibles d’événements historiques qui ont imprégné l’histoire et la culture nicaraguayenne. J’ai ainsi produit une série de photographies qui ont engendré une réflexion sur la construction de ma propre histoire, de ma propre mémoire, de ma propre identité. Le présent mémoire témoigne de ces réflexions ainsi que d’une expérience à la fois humaine et artistique. / I was traveling on Nicaragua’s long roads, wandering, strolling with a camera in my hands, trying to capture the soul of rejected places and buildings. “I have visited historic places where pirates and conquistadores had passed, lands colonized by the English, Spanish and American empires. I have visited wonderful cities and isolated villages, virgin forests and crowded markets. I saw grand churches and modest chapels which had celebrated joyous births and had seen war heroes leaving. " I fully dived into this surprising culture. Sometimes as a tourist, a rambler, or a stranger, I wanted to immortalize the last visible tracks of some historic events that filled the history and the Nicaraguan culture. I produced a series of photographs which generated a large reflection about the construction of my own personal history, my own memory and my own identity. This essay is a testimony of these reflections from a human being as well as an artistic experience point of view. / Adentrarse en la aventura sobre los caminos de Nicaragua, deambulando con mi cámara fotográfica en la mano, para capturar el alma de edificios viejos y abandonados. « Visité lugares históricos, donde pasaron los piratas y los conquistadores, lugares colonizados por los ingleses, españoles y estadounidenses. Visité grandes ciudades y pueblos aislados, selvas vírgenes y mercados abarrotados. Vi iglesias grandiosas y modestas capillas donde se habían celebrado nacimientos felices y que habían visto ir a héroes de guerra. » Me sumergí en esta cultura asombrosa. Turista, vagabunda, extranjera, queriendo inmortalizar los últimos rastros visibles de eventos históricos que impregnaron la historia y la cultura nicaragüense hasta siempre. Produje así una serie de fotografías que engendraron una reflexión sobre la construcción de mi propia historia, de mi propia memoria y de mi propia identidad. El informe presenta un testimonio de estas reflexiones, así como una experiencia a la vez humana y artística.
|
30 |
Quelque chose a changé sans m'en apercevoir, à force un nouveau paysageAybes, Julie 13 April 2018 (has links)
Être photographe et dire mes photographies. Dire mes photographies comme je photographie. Écrire comme je photographie. À peine. Des images qui n'illustrent pas. Des mots qui n'expliquent pas, qui ne disent presque pas. Inventer une exposition. De photographies et de mots. De mots dans des photographies. Une exposition de dépaysements. Le mien. Celui d'autres aussi, photographes1 écrivains, qui m'ont accompagnée tout au long de cette année ailleurs, loin de là d'où je viens. Entre ici et là-bas: l'océan - c'est important. Vouloir que ce texte-là, qui accompagne l'exposition, soit aussi trouble et troublant que veulent l'être mes images, que l'est le dépaysement. Oser prétendre à l'absence de réponses, à l'ébranlement, à l'inconnu, à l'improbable, à l'inquiétude, à l'approche du silence, à l'étonnement, au fragile. Être entre deux. Dépayser, dépaysager, dévisager.
|
Page generated in 0.0742 seconds