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Expériences des enfants d'immigrés dans des écoles élémentaires. Études de cas à Paris et à Bruxelles / Experiences of migrant children at Primary schools : case studies in Paris and BrusselsZemborain, Federico 09 June 2017 (has links)
Objet de forts débats, la scolarisation des enfants immigrés en Europe est un défi pour tous les acteurs impliqués. L’objectif de cette thèse est de comparer, d’une part, les attitudes des enfants immigrés et, d’autre part, l’implémentation des systèmes éducatifs à Paris et à Bruxelles (Communauté francophone). La méthodologie s’appuie sur une enquête de terrain dans une perspective ethnographique avec des observations participantes et des entretiens dans quatre écoles élémentaires de chaque ville.Deux hypothèses sont formulées. La première suppose que ces enfants sont des acteurs sociaux actifs dans la gestion de situations de conflits et dans leur processus de socialisation en général. La seconde suggère que leurs expériences en tant qu’enfants immigrés mettent en cause le statu quo scolaire car elles dévoilent les contradictions des systèmes éducatifs par rapport à leurs principes de base. Le résultat le plus important est qu’il n’y a pas de différences significatives entre les écoles parisiennes et bruxelloises. La présence d’enfants immigrés exige de nouvelles réponses de la part des acteurs impliqués. L’École souffre ainsi d’une remise en cause de ses principes de base de normalisation et de discipline. Les difficultés à prendre en compte les immigrés et travailler avec eux, le décalage entre les cultures scolaire et non scolaire, les efforts vains pour soutenir la fiction de l’égalité, le manque de professionnalisation du personnel, génèrent des symptômes d’évitement, d’ennui collectif et individuel, et parfois même la peur chez certains adultes vis-à-vis des élèves immigrés – autant de symptômes qui contribuent à renforcer les phénomènes de ségrégation scolaire. / Object of strong debates, migrant children’s schooling is a challenge for all social actors involved.The objective of this thesis is to compare, on the one hand, migrant children’s attitudes, and, on the other hand, the implementation of programmes within primary school educational systems in Paris and Brussels (French community). Methodology includes fieldwork with an ethnographical perspective involving participant observations and interviews in four primary schools in each city.I make two hypotheses. First, migrant children are active social actors embedded in conflictual situations and in their socialisation process in general. Second, their experiences as migrant children challenge the status quo of the existing school system because they reveal the contradictions of educational systems in relation to their basic principles. The main result is that there are not many differences between primary schools in Paris and Brussels. The presence of migrant children shows that School which is sees its core principles of normalisation, discipline and formation challenged. Their presence requires new answers from all adults involved. Difficulties to acknowledge migrants and to work with them, gaps between schooling and extra-schooling culture, efforts to maintain the fiction of equality (égalité), the lack of professionalization of staff; all generate symptoms such as avoidance, collective and individual boredom, and even fear amongst some adults towards their migrant pupils. In turn, these symptoms tend to further increase the phenomenon of segregation in schooling.
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Compétence de communication interculturelle et mobilité étudiante : le cas des apprenants primoarrivants en France et des classes plurilingues et multiculturelles de FLE. / Cross-cultural communication skills and student mobility : the case of first-time-in France learners and multilingual and multicultural classes of French as a foreign language (FLE).Jardou, Ali 18 October 2018 (has links)
Dans le contexte actuel de mondialisation de l’enseignement supérieur, cette recherche propose de réfléchir sur la compétence de communication interculturelle (CCI) des étudiants étrangers en mobilité entrante vers la France ainsi que sur la manière dont l’enseignement/apprentissage de la CCI est abordé en classe de FLE.En partant des compétences et des savoirs nécessaires à la communication en langue étrangère et de l’apport théorique de la perspective interculturelle qui s’est développée en didactique des langues à partir des années 80, nous analysons un corpus de 26 entretiens d’apprenants primoarrivants de 12 nationalités différentes afin d’interroger leur expérience aussi bien en salle de classe qu’en dehors de celle-ci.Le choix de la classe de langue comme lieu de rencontre interculturelle se justifie parce que ces classes plurilingues et multiculturelles en milieu homoglotte constituent, pour ces publics, un espace privilégié d’apprentissage de la différence tout en permettant une médiation culturelle avec la réalité sociale dans laquelle l’apprenant cherche une modalité d’insertion en tant qu’acteur social.Le retour sur expérience de nos interviewés —avec l’analyse de leurs perceptions, représentations préalables et difficultés d’ordre linguistique et/ou socioculturel identifiées dans leur discours— permet de mieux comprendre les effets pragmatiques de cette compétence dans la communication et la place qui doit lui être accordée en cours de langue.À cheval entre la sociolinguistique et la didactique du FLE, ce travail de doctorat vise à mieux connaître les facteurs qui influencent la construction de la CCI et les différentes dynamiques qui l’impactent, afin de mieux pouvoir œuvrer pour son développement. / In the current context of the globalization of higher education, this research suggests a reflection on the cross-cultural communication skills (known as CCI in French) of exchange students coming to France. This study also looks at the way in which CCI is taught and learned in the ‘French as a foreign language’ (FLE) class.Based on the skills and knowledge needed to communicate in a foreign language and the theoretical contribution of the intercultural perspective, which has been developed into language didactics since the 80s, we analyze a corpus of 26 interviews with newly arrived learners from 12 different nationalities in order to consider their experience both inside and outside the classroom.The choice of the FLE class in a French-speaking country as a cross-cultural meeting place is justified because it constitutes, for these students from all different backgrounds, a privileged place for learning about difference while allowing a cultural mediation with the social reality in which they seek a means of insertion as social actors.The analysis of our interviewees’ feedback –through a detailed assessment of their perceptions, prior representations and the language-related difficulties and/or socio-cultural issues we were able to identify in their speech- allows a better understanding of the pragmatic effects of this skill-set while communicating and the place it deserves in a language course.Somewhere in between sociolinguistics and the didactics of French as a foreign language, this PhD seeks to improve our understanding of the key factors in the build-up of cross-cultural communication skills as well as the various dynamics that have an impact on this skill-set in order to enhance them.
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