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Asymétrie cérébrale et traitement de l'ironieDesautels, Marie-Claude January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Approche psycholinguistique des relations entre le traitement sémantique des mots et la rétention à court terme chez l’individu sain et dans la démence de type AlzheimerMacé, Anne-Laure 01 1900 (has links)
Depuis ces deux dernières décennies, des efforts considérables en psychologie cognitive et neuropsychologie ont été déployés pour mieux comprendre les dynamiques entre les différents systèmes cognitifs (fonctions exécutives, mémoire, langage, etc.). L’observation d’une co-existence entre des atteintes en rétention à court terme verbale (RCTv) et en langage dans plusieurs pathologies a conduit certains chercheurs à concevoir une alternative à la conceptualisation classique de la RCTv, telle que proposée par le modèle initial de la mémoire de travail de Baddeley (1986). Particulièrement, les travaux sur l’aphasie ont conduit à l’émergence d’une approche psycholinguistique de la RCTv, postulant que le traitement et le maintien des mots font appel à des processus communs. Cette approche, et particulièrement le modèle d’activation interactive (N. Martin & Gupta, 2004; N. Martin & Saffran, 1997), prédit que les capacités en RCTv sont notamment modulées par les caractéristiques linguistiques engagées durant l’épreuve, variant selon la nature des items verbaux et la modalité de rappel, ainsi que par les compétences linguistiques des individus.
L’objectif de la présente thèse était de tester ces prédictions à partir d’une exploration des relations entre le traitement sémantique des mots et la RCTv chez l’adulte sain (article 1) et dans la démence de type Alzheimer (DTA) (article 2). Dans le premier article, deux expériences mettent en évidence l’influence des liens associatifs entre les mots sur les capacités à maintenir temporairement des informations verbales. Les participants ont tendance à faussement reconnaître des mots associés aux mots de la liste, reflet d’une activation du réseau sémantique durant la rétention temporaire. Cette contribution sémantique est accentuée en situation de suppression articulatoire, une condition qui empêche le participant de répéter les listes durant la tâche. Les résultats du second article indiquent que la modalité de réponse module différemment la performance en RCTv chez les participants âgés sans atteinte neurologique et ceux atteints de la DTA. Ces données en RCTv sont compatibles avec les atteintes spécifiques du traitement du mot, également trouvées chez le groupe avec DTA. Les implications théoriques et cliniques de ces résultats sont discutées. Les limites et perspectives futures sont également abordées. / For the past two decades, considerable efforts have been made in cognitive psychology and neuropsychology in order to improve our understanding of the interactions between different cognitive systems (executive functions, memory, language etc.). Evidence of short-term memory (STM) and language impairments in many clinical populations has lead some researchers to put forward an alternative to Baddeley’s working memory model (1986). Based on studies of aphasia, the psycholinguistic approach of STM postulated that word processing and maintenance refer to common processes. Specifically, the interactive activation model (N. Marin & Gupta, 2004; N. Martin & Saffran, 1997) predicts that STM capacities are in particular affected by the linguistic characteristics engaged during the test, and vary according to the nature of verbal items and recall modality, as well as word processing ability.
The goal of this thesis was to test some of these predictions by investigating the relationship between semantic treatment and STM in healthy adults (article 1) and dementia of Alzheimer Type (DAT) (article 2). In the first article, two experiments underline the influence of the associative links between words on the capacity to temporarily retain verbal information. Participants tend to wrongly recognize words associated with words from the list, reflecting an activation of the semantic network during temporary retention. This semantic contribution increases in a situation of articulatory suppression, a condition that limits the possibility to repeat lists during the task. The results of the second article indicated that recall modality influences differently the performance in STM of the elderly participants and those with DAT. These data in STM are compatible with a specific word processing impairment, also found in the group with DAT. The theoretical and clinical implications of these results are discussed. Limits and future research perspectives are also presented.
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Approche psycholinguistique des relations entre le traitement sémantique des mots et la rétention à court terme chez l’individu sain et dans la démence de type AlzheimerMacé, Anne-Laure 01 1900 (has links)
Depuis ces deux dernières décennies, des efforts considérables en psychologie cognitive et neuropsychologie ont été déployés pour mieux comprendre les dynamiques entre les différents systèmes cognitifs (fonctions exécutives, mémoire, langage, etc.). L’observation d’une co-existence entre des atteintes en rétention à court terme verbale (RCTv) et en langage dans plusieurs pathologies a conduit certains chercheurs à concevoir une alternative à la conceptualisation classique de la RCTv, telle que proposée par le modèle initial de la mémoire de travail de Baddeley (1986). Particulièrement, les travaux sur l’aphasie ont conduit à l’émergence d’une approche psycholinguistique de la RCTv, postulant que le traitement et le maintien des mots font appel à des processus communs. Cette approche, et particulièrement le modèle d’activation interactive (N. Martin & Gupta, 2004; N. Martin & Saffran, 1997), prédit que les capacités en RCTv sont notamment modulées par les caractéristiques linguistiques engagées durant l’épreuve, variant selon la nature des items verbaux et la modalité de rappel, ainsi que par les compétences linguistiques des individus.
L’objectif de la présente thèse était de tester ces prédictions à partir d’une exploration des relations entre le traitement sémantique des mots et la RCTv chez l’adulte sain (article 1) et dans la démence de type Alzheimer (DTA) (article 2). Dans le premier article, deux expériences mettent en évidence l’influence des liens associatifs entre les mots sur les capacités à maintenir temporairement des informations verbales. Les participants ont tendance à faussement reconnaître des mots associés aux mots de la liste, reflet d’une activation du réseau sémantique durant la rétention temporaire. Cette contribution sémantique est accentuée en situation de suppression articulatoire, une condition qui empêche le participant de répéter les listes durant la tâche. Les résultats du second article indiquent que la modalité de réponse module différemment la performance en RCTv chez les participants âgés sans atteinte neurologique et ceux atteints de la DTA. Ces données en RCTv sont compatibles avec les atteintes spécifiques du traitement du mot, également trouvées chez le groupe avec DTA. Les implications théoriques et cliniques de ces résultats sont discutées. Les limites et perspectives futures sont également abordées. / For the past two decades, considerable efforts have been made in cognitive psychology and neuropsychology in order to improve our understanding of the interactions between different cognitive systems (executive functions, memory, language etc.). Evidence of short-term memory (STM) and language impairments in many clinical populations has lead some researchers to put forward an alternative to Baddeley’s working memory model (1986). Based on studies of aphasia, the psycholinguistic approach of STM postulated that word processing and maintenance refer to common processes. Specifically, the interactive activation model (N. Marin & Gupta, 2004; N. Martin & Saffran, 1997) predicts that STM capacities are in particular affected by the linguistic characteristics engaged during the test, and vary according to the nature of verbal items and recall modality, as well as word processing ability.
The goal of this thesis was to test some of these predictions by investigating the relationship between semantic treatment and STM in healthy adults (article 1) and dementia of Alzheimer Type (DAT) (article 2). In the first article, two experiments underline the influence of the associative links between words on the capacity to temporarily retain verbal information. Participants tend to wrongly recognize words associated with words from the list, reflecting an activation of the semantic network during temporary retention. This semantic contribution increases in a situation of articulatory suppression, a condition that limits the possibility to repeat lists during the task. The results of the second article indicated that recall modality influences differently the performance in STM of the elderly participants and those with DAT. These data in STM are compatible with a specific word processing impairment, also found in the group with DAT. The theoretical and clinical implications of these results are discussed. Limits and future research perspectives are also presented.
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L’approche psycholinguistique de la mémoire à court terme verbale : études neuropsychologiquesChassé, Véronique 11 1900 (has links)
L’approche psycholinguistique suggère que la rétention à court terme verbale et le langage dépendent de mécanismes communs. Elle prédit que les caractéristiques linguistiques des items verbaux (e.g. phonologiques, lexicales, sémantiques) influencent le rappel immédiat (1) et que la contribution des niveaux de représentations linguistiques dépend du contexte de rappel, certaines conditions expérimentales (e.g. format des stimuli) favorisant l’utilisation de codes spécifiques (2). Ces prédictions sont évaluées par le biais de deux études empiriques réalisées auprès d’une patiente cérébrolésée qui présente une atteinte du traitement phonologique (I.R.) et de participants contrôles. Une première étude (Article 1) teste l’impact des modes de présentation et de rappel sur les effets de similarité phonologique et de catégorie sémantique de listes de mots. Une seconde étude (Article 2) évalue la contribution du code orthographique en mémoire à court terme (MCT) verbale en testant l’effet de la densité du voisinage orthographique des mots sur le rappel sériel immédiat de mots présentés visuellement. Compte tenu du rôle déterminant du code phonologique en MCT et du type d’atteinte de I.R., des effets linguistiques distincts étaient attendus chez elle et chez les contrôles. Selon le contexte de rappel, des effets sémantiques (Article 1) et orthographiques (Article 2) plus importants étaient prédits chez I.R. et des effets phonologiques plus marqués étaient attendus chez les participants contrôles. Chez I.R., le rappel est influencé par les caractéristiques sémantiques et orthographiques des mots, mais peu par leurs caractéristiques phonologiques et le contexte de rappel module l’utilisation de différents niveaux de représentations linguistiques. Chez les contrôles, une contribution relativement plus stable des représentations phonologiques est observée. Les données appuient une approche psycholinguistique qui postule que des mécanismes communs régissent la rétention à court terme verbale et le langage. Les implications théoriques et cliniques des résultats sont discutées en regard de modèles psycholinguistiques actuels. / The psycholinguistic view of verbal short-term retention suggests that verbal short-term retention and language processing rely on common mechanisms. It predicts that all linguistic characteristics of verbal items (e.g. phonological, lexical, semantic) influence their immediate recall (1). It also predicts that the relative contribution of the different linguistic representational levels is a function of the recall context (2). In this view, some experimental conditions (e.g. modes of presentation of stimuli) are thought to promote the use of specific coding. Two studies assess these predictions in a brain-damaged patient (I.R.) who shows a phonological deficit as well as in control participants. In a first article, the impact of presentation and recall modes on phonological and semantic similarity effects of words is tested. In a second article, the contribution of orthographic coding in verbal short-term memory (STM) is assessed by testing the effect of orthographic Neighborhood (N) density of words on immediate serial recall (ISR) of written words. Due to her phonological deficit and because phonological representations play a predominant role in STM, distinct linguistic effects were expected in I.R. and in controls. Overall, (and) depending on the recall context, larger semantic and orthographic effects were predicted in I.R. and larger phonological effects were predicted in controls. In I.R., the data indicate that recall is influenced by semantic and orthographic characteristics of items but less by their phonological properties. The results also indicate that the impact of representations depends of recall conditions. In controls, a different pattern of results is obtained, suggesting an overall predominant contribution of phonological representations. Results support the psycholinguistic view of verbal short-term retention and are discussed in regard to current interactive activation psycholinguistic models of verbal STM and language processing.
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L’approche psycholinguistique de la mémoire à court terme verbale : études neuropsychologiquesChassé, Véronique 11 1900 (has links)
L’approche psycholinguistique suggère que la rétention à court terme verbale et le langage dépendent de mécanismes communs. Elle prédit que les caractéristiques linguistiques des items verbaux (e.g. phonologiques, lexicales, sémantiques) influencent le rappel immédiat (1) et que la contribution des niveaux de représentations linguistiques dépend du contexte de rappel, certaines conditions expérimentales (e.g. format des stimuli) favorisant l’utilisation de codes spécifiques (2). Ces prédictions sont évaluées par le biais de deux études empiriques réalisées auprès d’une patiente cérébrolésée qui présente une atteinte du traitement phonologique (I.R.) et de participants contrôles. Une première étude (Article 1) teste l’impact des modes de présentation et de rappel sur les effets de similarité phonologique et de catégorie sémantique de listes de mots. Une seconde étude (Article 2) évalue la contribution du code orthographique en mémoire à court terme (MCT) verbale en testant l’effet de la densité du voisinage orthographique des mots sur le rappel sériel immédiat de mots présentés visuellement. Compte tenu du rôle déterminant du code phonologique en MCT et du type d’atteinte de I.R., des effets linguistiques distincts étaient attendus chez elle et chez les contrôles. Selon le contexte de rappel, des effets sémantiques (Article 1) et orthographiques (Article 2) plus importants étaient prédits chez I.R. et des effets phonologiques plus marqués étaient attendus chez les participants contrôles. Chez I.R., le rappel est influencé par les caractéristiques sémantiques et orthographiques des mots, mais peu par leurs caractéristiques phonologiques et le contexte de rappel module l’utilisation de différents niveaux de représentations linguistiques. Chez les contrôles, une contribution relativement plus stable des représentations phonologiques est observée. Les données appuient une approche psycholinguistique qui postule que des mécanismes communs régissent la rétention à court terme verbale et le langage. Les implications théoriques et cliniques des résultats sont discutées en regard de modèles psycholinguistiques actuels. / The psycholinguistic view of verbal short-term retention suggests that verbal short-term retention and language processing rely on common mechanisms. It predicts that all linguistic characteristics of verbal items (e.g. phonological, lexical, semantic) influence their immediate recall (1). It also predicts that the relative contribution of the different linguistic representational levels is a function of the recall context (2). In this view, some experimental conditions (e.g. modes of presentation of stimuli) are thought to promote the use of specific coding. Two studies assess these predictions in a brain-damaged patient (I.R.) who shows a phonological deficit as well as in control participants. In a first article, the impact of presentation and recall modes on phonological and semantic similarity effects of words is tested. In a second article, the contribution of orthographic coding in verbal short-term memory (STM) is assessed by testing the effect of orthographic Neighborhood (N) density of words on immediate serial recall (ISR) of written words. Due to her phonological deficit and because phonological representations play a predominant role in STM, distinct linguistic effects were expected in I.R. and in controls. Overall, (and) depending on the recall context, larger semantic and orthographic effects were predicted in I.R. and larger phonological effects were predicted in controls. In I.R., the data indicate that recall is influenced by semantic and orthographic characteristics of items but less by their phonological properties. The results also indicate that the impact of representations depends of recall conditions. In controls, a different pattern of results is obtained, suggesting an overall predominant contribution of phonological representations. Results support the psycholinguistic view of verbal short-term retention and are discussed in regard to current interactive activation psycholinguistic models of verbal STM and language processing.
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L'impact des variables sémantiques sur le traitement des motsChedid, Georges 11 1900 (has links)
Au cours de la dernière décennie, plusieurs études ont montré que le traitement des mots est influencé par leurs caractéristiques orthographiques, lexicales et sémantiques. Les valeurs élevées des variables sémantiques, telles que la familiarité conceptuelle, l’imageabilité, la concrétude et l’expérience sensorielle, sont généralement associées à un traitement plus rapide et plus précis des mots lors d’une tâche de décision lexicale sur présentation écrite. Cependant, les normes relatives à l’une des variables sémantiques cruciales, comme la familiarité conceptuelle, et à une autre nouvelle variable, celle de la force perceptuelle d’une modalité spécifique, ne sont pas disponibles pour une large base de données francophones.
Cette thèse présente des normes de familiarité conceptuelle, de force perceptuelle visuelle et auditive pour 3 596 mots en français. Ces normes ont été collectées auprès de 313 participants franco-canadiens, âgés entre 18 et 35 ans. Des statistiques descriptives et des analyses corrélationnelles ont été conduites sur ces normes et sur d’autres variables subjectives déjà publiées (âge d’acquisition, imageabilité, concrétude) et objectives (nombre de lettres, fréquence objective). Les analyses de corrélation ont révélé la nature sémantique de nos variables. Plus spécifiquement, les estimations de la force perceptuelle visuelle et auditive ont montré une relation forte avec les variables sémantiques, d’où l’importance du rôle de l’expérience perceptuelle dans la représentation conceptuelle des mots.
Nous avons ensuite démontré l'utilité de ces nouvelles normes, de familiarité conceptuelle et de force perceptuelle, en évaluant leur contribution aux temps de réponse dans une tâche de décision lexicale. En utilisant des analyses de régression par étapes, nous avons démontré l’apport indépendant de la familiarité conceptuelle et de la force perceptuelle au-delà d’autres variables psycholinguistiques bien connues, telles que la longueur des mots, la fréquence, l’imageabilité, l’âge d’acquisition et la concrétude. Nos résultats procurent des données probantes en français sur la connaissance des caractéristiques psycholinguistiques et leurs impacts dans le traitement des mots.
Les banques de données développées dans ces études constituent un apport significatif sur les études futures qui éclaireront davantage l'interaction entre les systèmes linguistique, sémantique et perceptuel. Ces études aideront les chercheurs à sélectionner des stimuli en français avec des caractéristiques psycholinguistiques spécifiques pour des expériences dans lesquelles la familiarité conceptuelle et la force perceptuelle doivent être prises en compte. Ces normes auront également un large domaine d’utilisation, comme la recherche sur les sciences humaines de la santé et la création de matériel didactique et des tests d’évaluation du langage. / Over the past decade, research has shown that word processing is influenced by the orthographic, lexical, and semantic features of words. High values of semantic variables, such as conceptual familiarity, imageability, concreteness and sensory experience, are usually associated with faster and more accurate word processing as, for instance, measured with a written lexical decision task. However, norms for crucial semantic variables, such as conceptual familiarity, and another new variable of modality specific perceptual strength, are not available for a large set of French words.
This thesis presents norms for conceptual familiarity, visual and auditory perceptual strength for 3,596 French words. We collected these norms from approximately 300 healthy participants, all French-Canadian native speakers, between 18 and 35 years of age. Descriptive statistics and correlational analyses were conducted on these norms and on other known subjective variables (age of acquisition, imageability, concreteness) and objective variables (number of letters, objective frequency). Correlation analyzes revealed the semantic nature of our variables. More specifically, values of visual and auditory perceptual strength have shown a strong relationship with semantic variables. This highlights the importance of the role of perceptual experience in the conceptual representation of words.
We then demonstrated the usefulness of these new norms of conceptual familiarity and perceptual strength by evaluating their impact on latencies in a written lexical decision task. Using stepwise regression models, conceptual familiarity and perceptual strength demonstrated independent contribution to latencies, beyond the contribution of other well-known psycholinguistic variables, such as word length, frequency, imageability, age of acquisition and concreteness.
The databases developed in these studies are a meaningful contribution to future studies that will shed further light on the interaction between the linguistic, semantic and perceptual systems. These studies will help researchers to select French stimuli with specific psycholinguistic characteristics for experiments in which conceptual familiarity and perceptual strength must be taken into account. These norms will also have a broad area of use, such as research in human health sciences and the creation of teaching materials and language assessment tests.
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