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As políticas de avaliação do rendimento escolar e as interfaces na esfera nacional e estadual = análise do SARESP como política de aval iação no Estado de São Paulo, Brasil / Policies for assessing school performance and interfaces at the national and state level policy : analysis of SARESP as evaluation policy for the State of São Paulo, BrazilCamba, Mariangela 19 August 2018 (has links)
Orientador: Luis Enrique Aguilar / Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campinas, Faculdade de Educação. / Made available in DSpace on 2018-08-19T13:18:35Z (GMT). No. of bitstreams: 1
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Previous issue date: 2011 / Resumo: A pesquisa analisa a trajetória da elaboração e implementação da política de avaliação no Brasil com foco no Sistema Estadual de Avaliação do Rendimento Escolar -SARESP- no Estado de São Paulo. O itinerário desta investigação percorre o Processo da Política, contextualiza a temporalidade da "onda" das políticas de avaliação, localiza a introdução na Agenda dos governos nacional e estadual descrevendo e analisando três gestões que, no período de 1995 a 2010, elaboraram e implementaram a política de avaliação. Esta periodização nos permite reconhecer os momentos de iniciação, desenvolvimento e consolidação e simultaneamente, em que medida cada uma das gestões, foram imprimindo ajustes e criando dispositivos de (re) orientação e/ou fortalecimento de seus propósitos vinculados a criar uma cultura de avaliação e a fornecer subsídios para discutir a melhoria da qualidade da educação. Como contrapartida analítica, percorre o conteúdo da produção acadêmica sobre o SARESP nos bancos de teses e dissertações das principais instituições de pesquisa do Estado de São Paulo como recurso para distinguir e identificar distintas perspectivas analíticas sobre o objeto de estudo. As conclusões desta pesquisa pretendem disponibilizar um leque de vetores como (re) orientadores dos rumos da política apontando especificidades do processo de implementação de uma política. / Abstract: This study investigates the trajectory of development and implementation of assessment policy in Brazil with focus on the State System of Evaluation of Educational Achievement-SARESP in the State of São Paulo. The itinerary of this investigation covers the policy process, contextualizes the temporality of the "wave" of policy evaluation, finds the introduction of National and state governments Agenda, describing and analyzing three initiatives that, during the 1995 to 2010 period, developed and implemented the policy evaluation. This timeline allows us to recognize the moments of initiation, development and consolidation and, simultaneously, to what extent each of the administrations were printing settings and creating devices for (re) orientation and / or strengthening their purposes linked to create a culture of evaluation and provide subsidies to discuss improving the quality of education. As analytical counterpart, travels the academic content about SARESP on the main banks of theses and dissertations from major research institutions in the State of São Paulo, as a means to distinguish and identify different analytical perspectives on the object of study. The findings of this research intend to provide an array of vectors for (re) guiding the direction of policy, pointing out specific details to the process of implementing a policy. / Doutorado / Politicas de Educação e Sistemas Educativos / Doutor em Educação
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Les effets de la reconfiguration des politiques publiques de l’emploi des travailleurs âgés du Québec et du Canada : une évaluation de la stratégie québécoise et canadienne d’incitation financière au travailTircher, Pierre 04 1900 (has links)
Dans un contexte de vieillissement démographique où l’on peut, entre autres, craindre une montée des pénuries de main-d’œuvre, des interventions gouvernementales ont été envisagées afin de s’en prémunir. Parmi les solutions envisageables, celle d’inciter les personnes âgées à demeurer plus longtemps ou à revenir sur le marché du travail a été empruntée par les gouvernements du Canada et, à plus forte raison, du Québec qui est la seule province à s’être doté d’une politique basée sur le concept de vieillissement actif encadrant ces réformes. Notre travail a permis de recenser la mise en place d’incitatifs financiers dont l’objectif était l’incitation à l’emploi des personnes âgées, ce qui nous mène à faire le constat d’une reconfiguration de la logique institutionnelle des politiques publiques destinées aux personnes âgées.
Bien que ces mesures aient été adoptées depuis plusieurs années, nous ignorions l’efficacité de celles-ci et remarquons que peu d’évaluations avaient été entreprises sur les mesures d’incitation financière destinées aux personnes âgées au Canada. Nous notons que les changements entrepris étaient diversifiés dans leur nature, ce qui représente une opportunité particulièrement féconde en matière de recherche en politiques publiques de comparer ces instruments au sein d’une même population sur une courte période de temps. Notre travail de recherche a ainsi pour principale question d’évaluer les effets de ces incitatifs financiers sur la participation des personnes âgées au marché du travail, sur le type d’emploi occupé et sur l’intensité de celui-ci. Notre cadre théorique combinant des théories issues des sciences économiques classiques et des courants institutionnalistes nous permet de générer différentes hypothèses sur les marges extensives et intensives de travail, sur le type d’emploi occupé ainsi que sur les effets hétérogènes selon le profil sociodémographique.
À partir des microdonnées de l’Enquête sur la population active et d’un modèle économétrique basé sur la méthode des différences dans les différences, nous avons évalué au sein d’un même modèle l’efficacité de quatre types de mesures différentes : la possibilité de cumuler des revenus d’emploi et des rentes de retraite, un crédit d’impôt sur l’offre de travail, un crédit d’impôt sur la demande de travail et un mécanisme de bonus-malus sur les rentes de retraite. Trois types de régressions ont été entreprises : premièrement, une régression binomiale sur le fait de participer au marché du travail; deuxièmement, une régression linéaire sur le nombre d’heures travaillées; et, troisièmement, une régression multinomiale sur le type d’emploi.
Nos résultats sur les marges extensives de travail montrent que toutes les variables incitatives ont exercé une influence à la hausse sur l’activité des personnes âgées. Bien que des effets hétérogènes soient observés selon la mesure, l’incitatif le plus efficace apparaît être la possibilité de cumuler des revenus d’emploi et des rentes de retraite alors que le crédit sur l’offre de travail et le mécanisme de bonus-malus n’exercent une influence importante que sur des sous-groupes précis de la population, généralement aisés. Ce sont les personnes moyennement scolarisées, les hommes et les personnes âgées de 60 à 64 ans qui ont vu une plus forte hausse de leur activité en réaction aux incitatifs. Au contraire, les personnes les moins scolarisées présentent la plus faible réaction, bien qu’ils soient expressément ciblés par plusieurs mesures. Il nous semble par conséquent que des obstacles institutionnels peuvent interagir avec les incitatifs financiers et limiter leur efficacité.
Au niveau des marges intensives et du type d’emploi, les mesures incitatives ont, de manière agrégée, peu influencé l’intensité du travail, ce qui s’explique par des effets opposés selon les mesures mises en place. Alors que certaines mesures encouragent théoriquement à travailler plus intensément, d’autres mènent plutôt les personnes à réduire l’intensité de leur travail ou à travailler à temps partiel. En règle générale, ce sont les personnes les plus scolarisées et les hommes qui semblent avoir davantage la marge de manœuvre pour ajuster l’intensité de leur travail ou de choisir un emploi à temps partiel afin d’optimiser leurs préférences. / In a context of demographic ageing, where there are fears of growing labour shortages, measures had to be considered to mitigate its negative effects. Among the possible solutions, that of encouraging older people to stay longer or return to the workforce has been taken up by governments in Canada and, even more so, in Quebec, the only province to have adopted a policy of active aging to frame these reforms. Our work has enabled us to make a detailed inventory of financial incentives aimed at encouraging the employment of older people, which we analyze as a major reconfiguration of the institutional logic of public policies aimed at the elderly.
While many measures had been taken, we are unaware of their effectiveness, and noted that few evaluations had been undertaken in Canada. We note that those changes were diversified in nature, which represents a particularly fruitful opportunity for public policy research, since it enables us to compare their effect within the same population over a short period of time. The main aim of our research was to assess the effects of these incentives on older people's participation in the labour market, and on the type and intensity of their employment. Our theoretical framework, composed of orthodox and heterodox economic theories, enables us to generate various hypotheses on extensive and intensive work margins, as well as on heterogeneous effects according to socio-demographic profile.
Using microdata from the Labour Force Survey and an econometric model based on the difference-in-difference method, we evaluated the effectiveness of four different types of measures within the same model: the possibility of combining employment income and retirement pensions, a tax credit on labour supply, a tax credit on labour demand, and a bonus-malus mechanism on retirement pensions. Three types of regressions were undertaken: first, a binomial regression on participation in the labour market; secondly, a linear regression on the number of hours worked; and, thirdly, a multinomial regression on job type.
Our results on participation in the labour market showed that all incentive variables had an positive influence on the activity of the elderly. Although heterogeneous effects were observed, the most effective incentive was the possibility of combining employment income and retirement pensions, whereas the labor supply credit and the bonus-malus mechanism only exerted a significant influence on specific sub-groups of the population, generally the wealthier.
People with a medium level of education (secondary and partial post-secondary), men and people aged 60 to 64 saw the greatest increase in their activity. In contrast, the least educated (0 to 8 years of schooling) showed the weakest response to incentives. While the latter could be targeted by incentives, institutional barriers may interact with the latter and limit their effectiveness.
At the level of intensive margins, incentives had little influence on work intensity in aggregate terms, which can be explained by opposite effects depending on the measures implemented. Indeed, while some measures theoretically encourage people to work more intensively, others tend to lead them to reduce the intensity of their work or to work part-time. Generally, it is the better-educated and men who seem to be more capable to adjust their work intensity or choose part-time employment to optimize their preferences.
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