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Etude en corpus des réalisations linguistiques de la relation d'ElaborationVergez-Couret, Marianne 15 November 2010 (has links) (PDF)
Nous nous interrogeons dans cette thèse sur les réalisations linguistiques des relations de discours en considérant la relation d'Élaboration. Nous abordons cette étude en faisant appel aux approches et modèles de la structure du discours à des fins de description linguistique, de modélisation linguistique, d'exploration sur corpus et de traitement informatique de cette structure. La relation d'Élaboration a été jusqu'alors peu étudiée. On peut expliquer ce désintérêt pour cette relation par le fait que celle-ci n'a pas de marqueur prototypique. Pourtant cette relation est très présente dans les textes et occupe une place centrale dans les structures du discours. Nous adoptons, pour cette étude, une approche pragmatico-sémantique de la structure discursive en prenant pour modèle la Théorie des Représentations Discursives Segmentées (SDRT). L'absence de marqueurs types pour cette relation fait de son étude un champ d'observation propice à la confrontation des approches onomasiologique (partant de la relation) et sémasiologique (partant d'un marqueur ou d'un indice) que nous adoptons et articulons dans cette thèse. Notre objectif est double. Nous proposons des descriptions linguistiques de marqueurs, d'indices et de configurations d'indices pouvant enrichir un modèle du discours et permettre une identification automatique ou semi-automatique de la relation. Les premiers enjeux sont essentiellement empiriques. Nous souhaitons faire progresser des analyses descriptives sur cette relation. Les seconds enjeux sont plus applicatifs. Repérer automatiquement les relations de discours constitue un enjeu considérable pour des applications de traitement automatique des langues.
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Cohérence discursive et implicatures conversationnelles : analyses empiriques et théoriques vers un modèle pragmatique à l'échelle de la conversationMeister, Fiona 08 1900 (has links)
Selon Asher (2013), la cohérence discursive force l’inférence de (1c)
dans les exemples (1a)-(1b), expliquant ainsi l’(in)acceptabilité des exemples.
(1) a. ‘John a un nombre pair d’enfants. Il en a 4.’
b. ‘ ? ?John a un nombre pair d’enfants. Il en a 3.’
c. +> John a n enfants et pas plus
Nous avons tenté de déterminer si les implicatures nécessaires au maintien
de la cohérence discursive sont systématiquement inférées en nous
appuyant sur les théories de la RST et de la SDRT.
Des tests linguistiques et la vérification du respect des contraintes sémantiques
associées aux relations de discours ont mis en évidence deux
catégories d’exemples contenant le quantificateur certains : ceux de type-
RenfNA, dont les implicatures ne sont pas nécessaires à la cohérence et
ceux de typeRenfA dans lesquels elles le sont. Nos tests ayant révélé que le
renforcement est nécessaire dans les exemples de typeRenfA, nous avons
conclu que les implicatures ne sont pas systématiquement inférées.
Nous avons tenté d’apporter une explication à ce phénomène en effectuant
des analyses de la structure discursive de nos exemples et avons
démontré que dans les exemples de typeRenfNA, les relations de discours
visent le constituant π∃ (certains), tandis que dans ceux de typeRenfA,
le constituant π¬∀ (mais pas tous) est visé.
Nos travaux ont démontré que les implicatures scalaires ne sont pas
systématiquement inférées rendant parfois leur renforcement obligatoire.
Nous avons également proposé un modèle à granularité fine prenant en
compte la structure discursive et la pragmatique afin d’expliquer ce phénomène. / According to Asher (2013), discourse coherence forces the inference of
(2c) in examples (2a)-(2b), thus explaining the (in)acceptability of these
examples.
(2) a. ‘John has an even number of children. He has 4.’
b. ‘??John has an even number of children. He has 3.’
c. +> John has n children and not more
We attempted to determine whether the implicatures that are necessary
to maintain discourse coherence are systematically inferred by drawing
on the theories of RST and SDRT.
Through linguistic tests and checking the respect of semantic constraints
associated with discourse relations, we identified two categories
of examples containing the quantifier some: typeRenfNA examples, in
which implicatures are not necessary for discourse coherence, and typeRenfA
examples in which they are. As our tests revealed that reinforcement
is necessary in typeRenfA examples, we concluded that implicatures are
not systematically inferred.
We then attempted to explain this phenomenon. We performed analyses
of the discourse structure of our examples and showed that in typeRenfNA
examples, the discourse relations target the π∃ (some) constituent,
while in typeRenfA examples, the π¬∀ (but not all) constituent
is targeted.
Thus, our work has shown that scalar implicatures are not systematically
inferred, making implicature reinforcement sometimes mandatory.
We also proposed a fine-grained model taking discourse structure and
pragmatics into account to explain this phenomenon.
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