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Représentations d'attachement mère-enfant et troubles anxieux pendant l'enfance: une étude de cas multiples

Paradis, Dominique January 2016 (has links)
Les troubles anxieux et les symptômes associés s’avèrent être reconnus comme l’une des formes de psychopathologies vécues le plus fréquemment chez les enfants et les adolescents (Costello, Mustillo, Erkanli, Keeler, & Angold, 2003). Le degré de sécurité d’attachement est considéré depuis longtemps comme un facteur ayant une influence fondamentale sur le développement de l’enfant et dans l’émergence de psychopathologie (DeKlyen & Greenberg, 2008; Kobak, Cassidy, Lyons-Ruth, & Zir, 2006), s’avérant ainsi une variable importante pour comprendre l’émergence des troubles anxieux pendant l’enfance (Colonnesi et al., 2011). La présente étude de cas multiples s’avère la première à utiliser des mesures représentationnelles afin d’observer l’attachement auprès d’une population clinique d’enfants d’âge scolaire ayant un trouble anxieux (Child Attachment Interview) et chez leur mère (Adult Attachment Interview). Trois principaux objectifs, tous de nature exploratoire, sont visés: 1) procéder à une analyse approfondie des profils d’attachement chez les enfants ayant un trouble anxieux et leur mère, tant sur le plan des catégories que des dimensions d’attachement; 2) décrire les correspondances entre les représentations d’attachement de la mère et de son enfant; 3) examiner les associations entre les types de représentations d’attachement mère-enfant et les types de symptômes anxieux chez l’enfant. Pour ce faire, des mesures de ces deux variables ont été prises auprès de six enfants âgés entre 8 et 15 ans et leurs mères, recrutés au sein d’une clinique de troisième ligne spécialisée en traitement des troubles anxieux. Les résultats démontrent que la majorité des enfants ayant un trouble anxieux présente une insécurité des représentations d’attachement, accompagnée principalement d’une tendance à l’attachement détaché. Concernant les dimensions d’attachement, la majorité des enfants anxieux présente d’importants déficits liés à l’ouverture émotionnelle. De plus, toutes les mères présentent des représentations d’attachement se situant sur le continuum de la préoccupation, impliquant des stratégies d’hyperactivation (de modérées à élevées). Les mères des enfants ayant un attachement sécurisant composent avec des représentations d’attachement préoccupées par des évènements traumatiques. Ensuite, peu de correspondances intergénérationnelles sont observables. Une tendance à présenter des stratégies d’attachement complémentaires est plutôt relevée, particulièrement concernant des stratégies d’hyperactivation chez la mère (pôle préoccupé) et de désactivation chez l’enfant (pôle détaché). Par ailleurs, peu d’associations spécifiques sont identifiées entre les représentations d’attachement et les troubles anxieux, mis à part la présence d’insécurité chez les enfants ayant un trouble d’anxiété de séparation. Enfin, une importante tendance aux difficultés d’ordre psychosomatique est observée chez les enfants ayant un trouble anxieux. À la lumière de ces principales tendances relatives à l’attachement, des pistes cliniques seront proposées afin de soutenir l’intervention des équipes traitantes auprès des enfants composant avec un trouble anxieux et de leur mère.
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Le soutien maternel à l’autonomie : stabilité et relation avec le développement des fonctions exécutives à l'âge préscolaire

Matte-Gagné, Célia 06 1900 (has links)
Bien qu’il y ait de plus en plus d’études sur le soutien maternel à l’autonomie, de nombreuses questions restent à éclaircir dans le domaine. Notamment, on en sait très peu sur ses relations avec le développement cognitif de l’enfant, sa stabilité temporelle et les antécédents de celle-ci. La thèse est composée de trois articles empiriques. Le premier explore le rôle médiateur du langage dans la relation entre le soutien maternel à l'autonomie et les fonctions exécutives de l'enfant. Le deuxième examine la stabilité relative et absolue du soutien maternel à l'autonomie entre la petite enfance et l’âge préscolaire en fonction des représentations d'attachement de la mère, des évènements de vie stressants et du sexe de l'enfant. Le troisième article se penche sur le rôle du soutien maternel à l’autonomie mesuré à la petite enfance et à l’âge préscolaire dans la prédiction des fonctions exécutives de l’enfant, ainsi que sur l’impact de différents patrons de stabilité du soutien maternel à l’autonomie sur les fonctions exécutives. 70 dyades mère-enfant ont participé à 5 visites à domicile. Lorsque l’enfant était âgé de 7-8 mois, les représentations d’attachement de la mère ont été mesurées à l’aide de l’entrevue d’attachement à l’âge adulte (George, Kaplan, & Main, 1996). Le soutien maternel à l’autonomie a été mesuré à 15 mois et à 3 ans à l’aide du système de codification de Whipple, Bernier, et Mageau (2011). Les évènements de vie stressants ont été mesurés à 3 reprises entre l’âge de 15 mois et 3 ans à l’aide de l’inventaire des expériences de vie (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978). À 2 ans, le langage de l’enfant a été évalué à l’aide des inventaires MacArthur du développement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003). Les fonctions exécutives de l’enfant ont quant à elles été mesurées à l’âge de 3 ans à l’aide d’une batterie de tâches (Carlson, 2005). Les résultats du premier article indiquent que le langage de l’enfant joue un rôle médiateur dans la relation entre le soutien maternel à l’autonomie et une composante des fonctions exécutives de l’enfant, l’inhibition volontaire. Les résultats du deuxième article démontrent que le soutien maternel à l’autonomie est stable de façon relative, mais non absolue. Les résultats démontrent aussi que les mères qui ont une fille, qui ont vécu peu d’évènements de vie stressants ou qui ont des représentations d’attachement sécurisées sont plus stables dans leur degré de soutien à l’autonomie. Le troisième article démontre d’abord que la moyenne de soutien maternel à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans est un prédicteur plus efficace des fonctions exécutives de l’enfant que ne l’est le soutien à l’autonomie à 15 mois ou à 3 ans pris séparément. De plus, les enfants dont les mères conservent un degré élevé de soutien à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans performent mieux aux tâches d’inhibition que les enfants dont les mères conservent un faible degré de soutien à l’autonomie. Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite growing empirical support for the idea that maternal autonomy support plays an important role in child development, many questions remained to be investigated. Especially, little is known about its temporal stability, its antecedents, and its relations with child cognitive development. The first article aims to examine the potential mediating role of child language in the prospective relation between maternal autonomy support and child executive functioning (EF). The second article aims to examine (a) the relative and absolute stability of maternal autonomy support between infancy and preschool age and (b) the moderating role of child gender, maternal attachment state of mind, and stressful life events. The goal of the third article is to examine the role of early and ongoing maternal autonomy support, and of its stability over time, in predicting child EF. 70 mother-infant dyads took part in five assessments. At 7-8 months, the Adult Attachment Interview (George, Kaplan, & Main, 1996) was administered to assess mothers’ state of mind with respect to attachment. Maternal autonomy support was rated at 15 months and 3 years with Whipple, Bernier, and Mageau’s (2011) coding scheme, based on observations performed during a mother-child problem-solving task (15 months) and a clean-up task (3 years). Stressful life events were measured at 18 months, 2 and 3 years with the Life Experiences Survey (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978) completed by mothers. At 2 years, mothers were asked to complete the MacArthur Communicative Development Inventory (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003) to measure child language ability. Finally, child EF was assessed with a battery of tasks chosen based on Carlson’s (2005) measurement guidelines. The results of the first paper suggested that child language played a mediating role in the relation between maternal autonomy support and child performance on EF tasks entailing a strong impulse control component. The results of the second article revealed that maternal autonomy support is stable in relative terms, but that its mean level decreases over time. Moreover, there was significant relative stability only for mothers of girls, mothers who showed greater coherence of mind with respect to attachment, and mothers who experienced fewer stressful life events. The results of the last article showed that the average level of autonomy support displayed by mothers between infancy and preschool years was a more consistent predictor of child Impulse Control and Conflict-EF (two aspects of EF) than either early or current autonomy support in isolation, and that children of mothers who displayed high autonomy support at both 15 months and 3 years performed the best on impulse control. The results presented in the articles are discussed, along with their implications.
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Le soutien maternel à l’autonomie : stabilité et relation avec le développement des fonctions exécutives à l'âge préscolaire

Matte-Gagné, Célia 06 1900 (has links)
Bien qu’il y ait de plus en plus d’études sur le soutien maternel à l’autonomie, de nombreuses questions restent à éclaircir dans le domaine. Notamment, on en sait très peu sur ses relations avec le développement cognitif de l’enfant, sa stabilité temporelle et les antécédents de celle-ci. La thèse est composée de trois articles empiriques. Le premier explore le rôle médiateur du langage dans la relation entre le soutien maternel à l'autonomie et les fonctions exécutives de l'enfant. Le deuxième examine la stabilité relative et absolue du soutien maternel à l'autonomie entre la petite enfance et l’âge préscolaire en fonction des représentations d'attachement de la mère, des évènements de vie stressants et du sexe de l'enfant. Le troisième article se penche sur le rôle du soutien maternel à l’autonomie mesuré à la petite enfance et à l’âge préscolaire dans la prédiction des fonctions exécutives de l’enfant, ainsi que sur l’impact de différents patrons de stabilité du soutien maternel à l’autonomie sur les fonctions exécutives. 70 dyades mère-enfant ont participé à 5 visites à domicile. Lorsque l’enfant était âgé de 7-8 mois, les représentations d’attachement de la mère ont été mesurées à l’aide de l’entrevue d’attachement à l’âge adulte (George, Kaplan, & Main, 1996). Le soutien maternel à l’autonomie a été mesuré à 15 mois et à 3 ans à l’aide du système de codification de Whipple, Bernier, et Mageau (2011). Les évènements de vie stressants ont été mesurés à 3 reprises entre l’âge de 15 mois et 3 ans à l’aide de l’inventaire des expériences de vie (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978). À 2 ans, le langage de l’enfant a été évalué à l’aide des inventaires MacArthur du développement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003). Les fonctions exécutives de l’enfant ont quant à elles été mesurées à l’âge de 3 ans à l’aide d’une batterie de tâches (Carlson, 2005). Les résultats du premier article indiquent que le langage de l’enfant joue un rôle médiateur dans la relation entre le soutien maternel à l’autonomie et une composante des fonctions exécutives de l’enfant, l’inhibition volontaire. Les résultats du deuxième article démontrent que le soutien maternel à l’autonomie est stable de façon relative, mais non absolue. Les résultats démontrent aussi que les mères qui ont une fille, qui ont vécu peu d’évènements de vie stressants ou qui ont des représentations d’attachement sécurisées sont plus stables dans leur degré de soutien à l’autonomie. Le troisième article démontre d’abord que la moyenne de soutien maternel à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans est un prédicteur plus efficace des fonctions exécutives de l’enfant que ne l’est le soutien à l’autonomie à 15 mois ou à 3 ans pris séparément. De plus, les enfants dont les mères conservent un degré élevé de soutien à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans performent mieux aux tâches d’inhibition que les enfants dont les mères conservent un faible degré de soutien à l’autonomie. Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite growing empirical support for the idea that maternal autonomy support plays an important role in child development, many questions remained to be investigated. Especially, little is known about its temporal stability, its antecedents, and its relations with child cognitive development. The first article aims to examine the potential mediating role of child language in the prospective relation between maternal autonomy support and child executive functioning (EF). The second article aims to examine (a) the relative and absolute stability of maternal autonomy support between infancy and preschool age and (b) the moderating role of child gender, maternal attachment state of mind, and stressful life events. The goal of the third article is to examine the role of early and ongoing maternal autonomy support, and of its stability over time, in predicting child EF. 70 mother-infant dyads took part in five assessments. At 7-8 months, the Adult Attachment Interview (George, Kaplan, & Main, 1996) was administered to assess mothers’ state of mind with respect to attachment. Maternal autonomy support was rated at 15 months and 3 years with Whipple, Bernier, and Mageau’s (2011) coding scheme, based on observations performed during a mother-child problem-solving task (15 months) and a clean-up task (3 years). Stressful life events were measured at 18 months, 2 and 3 years with the Life Experiences Survey (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978) completed by mothers. At 2 years, mothers were asked to complete the MacArthur Communicative Development Inventory (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003) to measure child language ability. Finally, child EF was assessed with a battery of tasks chosen based on Carlson’s (2005) measurement guidelines. The results of the first paper suggested that child language played a mediating role in the relation between maternal autonomy support and child performance on EF tasks entailing a strong impulse control component. The results of the second article revealed that maternal autonomy support is stable in relative terms, but that its mean level decreases over time. Moreover, there was significant relative stability only for mothers of girls, mothers who showed greater coherence of mind with respect to attachment, and mothers who experienced fewer stressful life events. The results of the last article showed that the average level of autonomy support displayed by mothers between infancy and preschool years was a more consistent predictor of child Impulse Control and Conflict-EF (two aspects of EF) than either early or current autonomy support in isolation, and that children of mothers who displayed high autonomy support at both 15 months and 3 years performed the best on impulse control. The results presented in the articles are discussed, along with their implications.
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Validité convergente entre l’Entrevue de l’attachement adulte et le Projectif de l’attachement adulte auprès de mères de familles d’accueil

Lafond-de Courval, Raphaëlle 08 1900 (has links)
Il est bien documenté que les représentations d’attachement des parents ont une influence sur différents aspects du développement de leurs enfants notamment le développement du lien d’attachement. Ceci est également observé chez les parents d’accueil et les enfants qu’ils hébergent, pourtant les représentations d’attachement de ces parents ne sont pas prises en compte lors de leur évaluation pour devenir famille d’accueil. Les représentations d’attachement des adultes peuvent être évaluées à l’aide de l’Entrevue de l’attachement adulte (AAI) et du Projectif de l’attachement adulte (AAP) qui utilisent les mêmes catégories d’attachement pour classifier les individus, mais à partir de systèmes de codification distincts. Plusieurs études ont étudié la validité convergente entre les catégories de ces deux outils, mais aucune ne l’a fait avec un échantillon de mères de familles d’accueil. Par ailleurs, des études ont démontré que les caractéristiques individuelles de l’attachement seraient mieux représentées de façon continue plutôt que catégorielle. Ainsi, il semble pertinent d’évaluer la convergence entre les dimensions du AAI et du AAP. Ce mémoire visait donc à évaluer la convergence entre les catégories et les échelles dimensionnelles de ces deux outils ainsi que leur association à l’Inventaire de dépression de Beck (BDI). L’échantillon est composé de 54 mères d’accueil québécoises d’un âge moyen de 39 ans. Les résultats révèlent une convergence acceptable lorsque les participantes sont divisées en catégories autonomes et non-autonomes alors que les résultats ne sont pas concluants pour les quatre catégories d’attachement et la division résolue et non-résolue. Certaines échelles dimensionnelles du AAI et du AAP ont été associées et une échelle du AAP a été corrélée significativement avec le score de dépression obtenu au BDI. En somme, les deux outils catégorisent les participantes selon des systèmes de classification semblables, mais des disparités sont observées particulièrement en ce qui concerne les états d’esprit insécures. / Parents’ attachment state of mind is known to influence their child’s development in various domains as well as the attachment relationship. Indeed, the attachment type that children develop is significantly associated to their parent’s attachment state of mind, including among foster families. Adults’ attachment representations can be assessed using the Adult Attachment Interview (AAI) and the Adult Attachment Projective (AAP) that categorize adults in corresponding attachment categories with very different classification systems. Studies have examined convergent validity between the both measures among different populations, but none among foster mothers. Moreover, studies revealed significant convergence between attachment categories, but none has examined the convergence between dimensional scales of both measures. Some authors have proposed that differences according to attachment may be better explained continuously rather than with categories. Thus, this study aims to investigate the convergent validity between the overall classifications as well as dimensional scales of the AAI and the AAP and their association to the global score of depression obtained at Beck’s Depression Inventory (BDI). The sample consists of 54 foster mothers (mean age: 39) from Quebec (Canada). Results show acceptable convergence when participants a separated in autonomous and non-autonomous categories but not for the four-way classification and the resolved and unresolved division. Some dimensional scales of the AAI and the AAP were significantly associated and one scale of the AAP was associated to the global score of depression as assessed by the BDI. In sum, the two measures categorized adults in similar manners, but some discrepancies are observed in the insecure states of mind.
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De l’interpersonnel à l’intrapsychique : étude longitudinale et comparative des dysfonctionnements interactifs, de l’attachement puis du devenir narratif et du fonctionnement psychique des enfants de mères présentant un trouble de personnalité borderline/état-limite / From the interpersonal to the intrapsychic : longitudinal and comparative study of interactive failures, of attachment, then of the narratives and of the psychological functioning of children of mothers with borderline personality disorder

Genet, Marie-Camille 29 September 2012 (has links)
Cette étude constitue un suivi longitudinal prospectif d’une cohorte de dyades de mères présentant un trouble de personnalité borderline avec leur enfant, dans une approche comparative avec unepopulation contrôle de dyades avec des mères sans trouble psychique. Elle a pour but d’éclairer le fonctionnement intrapsychique des mères et des bébés par l’étude des interactions précoces entre les mères borderline et leur bébé de trois mois. La grossesse représente une véritable crise identitaire et narcissique nécessitant un réaménagement des imagos maternels. Celui-ci ébranle l’identité de ces mères borderline déjà fragilisée par un narcissisme défaillant. Le bébé impose une relation de dépendance de laquelle la mère ne peut s’extraire. Les interactions précoces entre ces mères et leur bébé sont décrites comme étant teintées par l’intrusivité et la répétitivité, et reflètent leur incapacité à s’accorder aux rythmes propres et aux mouvements affectifs de leur enfant. Elles seraient en difficulté au sein d’un partage intersubjectif troublé pour aider le bébé à réguler ses émotions. Cette étude a aussi pour but d’éclairer la manière dont les comportements d’attachement de ces enfants, à 13 mois, s’ancrent dans la particularité de ces dysfonctionnements interactifs. L’évaluation des représentations d’attachement chez ces enfants, âgés de 4 à 8 ans, met en lumière différentes évolutions dans la qualité de leur attachement. Enfin, une approche psychodynamique de leurs récits, au test des histoires à compléter, éclaire les particularités de leur fonctionnement psychique. / This study comprises a prospective longitudinal exploration of a cohort of mother-child dyads with mothers with borderline personality disorder, compared with a control group of dyads in which mothers don’t display any psychological disorder. The aim of this study is to elucidate the early intrapsychic functioning of these mothers and infants through the study of the early interactions between these borderline mothers and their three-month-old infants. Pregnancy represents a powerful crisis, both of identity and narcissism, necessitating a reorganization of the maternal imago. It weakens the identity of mothers suffering from borderline personality disorder who are already debilitated by a failing narcissism. The infant imposes a relationship of dependence on its mother, from which she cannot extricate herself. The early mother-infant interactions are described as being imbued with intrusion and repetition, which reflect the mother’s incapacity to attune herself to the distinct rhythms and emotional movements of her child. They show difficulties at the heart of a troubled sharing of intersubjectivity to help the infant to regulate its emotions. This study endeavours to expound the way in which the attachment behaviours of these 13 month-old infants are embedded in the distinctive features of these dysfunctional interactions. The evaluation of the attachment representations of these children, aged from 4 to 8 years, draws light on different evolutions in the quality of their attachment. Ultimately, a psychodynamic approach of their narratives during the Attachment Story Stem Battery reveals the features of their psychological functioning.

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