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La sélection participative : un mode alternatif d'innovation environnementale en agriculture : trois essais en économie / Partipatory plant breeding : an environmental alternative mode of innovation in agriculture : three essays in economics

Abdourahman Djama, Idyle 03 October 2013 (has links)
La thèse présentée ici propose une analyse économique d’un mode alternatif d’innovation semencière : la sélection participative. Définis par l’implication des agriculteurs dans le processus de sélection, les projets de sélection participative consistent généralement en une collaboration entre agriculteurs et scientifiques qui deviennent des co-chercheurs. Ces programmes visent à développer des variétés locales et adaptées à une agriculture durable.Dans le secteur des semences, la règlementation joue un rôle central : pour obtenir une autorisation de mise sur le marché, les variétés doivent être conformes à un standard. De plus, les règles de commercialisation orientent la recherche semencière et limitent les échanges de variétés paysannes. Dans un premier essai, les impacts économiques de cette règlementation sont analysés. Les arguments expliquant la rationalité économique de ces instruments règlementaires ainsi que leurs limites et les alternatives envisageables sont étudiés. Le second essai consiste en une étude de cas des motivations des agriculteurs. Cette question multifactorielle, permet d’éclairer l’essentiel des enjeux économiques, environnementaux et sociétaux associés à la sélection participative. Les motivations des agriculteurs sont en effet directement liées à l’histoire de la recherche semencière, aux limites du système agricole moderne, aux impacts environnementaux de ce modèle, à la structure de l’industrie semencière ainsi qu’au cadre règlementaire. Pour finir, un modèle théorique représente les interactions stratégiques entre des semences commerciales et des semences paysannes. Les impacts en termes de prix, profits, couverture du marché, pollution et bien-être social sont analysés. / This thesis provides an economic analysis of an alternative mode of innovation in the seed sector : Participatory Plant Breeding (PPB). PPB is defined as the involvement of users in the plant breeding process and typically consists in the collaboration of farmers and scientists who become co-researchers. These programs aim at developing local varieties adapted to sustainable agriculture.In the seed sector, regulation plays a key role: a stringent market approval process limits the seeds on the market to pre-defined types of varieties. Marketing rules also influence the orientation of plant breeding and limit the exchanges of farmers’ seeds. In chapter 1, the economic rationale of the seed regulation, its limits and possible alternatives are analyzed. Chapter 2 consists of a case study on the farmers’ motivations for participating in PPB projects. This multifaceted question enables to study the economic, environmental and societal issues at stake. Farmers’ motives are indeed directly related to the history of seed research, the limits of the intensive agricultural model and its environmental impacts, the seed industry’s structure and the regulatory framework. Finally, a theoretical model represents the strategic interactions between commercial and farmers’ seeds. The impacts in terms of price, profit, market coverage, pollutions and social welfare are explored.
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Pour une conservation dynamique de l'agrobiodiversité : Gestion locale de la diversité variétale d'un arbre « des Blancs » (cocotier, Cocos nucifera L.) et d'une plante « des ancêtres » (taro, Colocasia esculenta (L.) Schott) au Vanuatu

Caillon, Sophie 09 December 2005 (has links) (PDF)
Treize ans après le sommet de la Terre, cette thèse souligne les contradictions entre diversité culturelle et diversité biologique lorsqu'il s'agit de conserver un patrimoine de plantes cultivées. La présentation du contexte conceptuel de recherche, des sites d'étude au Vanuatu (principalement Vêtuboso sur Vanua Lava) et des espèces (le cocotier et le taro), ainsi que les méthodes s'appuyant sur des outils de l'agronomie, de l'anthropologie, de la génétique et de la géographie, ont été regroupées dans une première partie. La deuxième partie apporte des éléments de réponses aux trois questions principales de la thèse : 1. Quel est le statut social des deux espèces étudiées ? 2. De quelle agrobiodiversité parle-t-on ? et 3. Comment s'élabore-t-elle et se diffuse-t-elle ? La biologie de la plante mais aussi son histoire dans la communauté conditionnent son statut social et ainsi les modalités de sa gestion. Qualifié de « plante des Blancs » bien que présent avant l'arrivée des premiers colons, le cocotier, a quitté le statut d'arbre fruitier pour celui de culture de rente pérenne malgré ses nombreux usages et les mythes fondateurs qui lui sont associés. Son espace de culture, la cocoteraie, rappelle le temps du colonialisme, du travail forcé, et évoque la pénibilité de la production du coprah. Elle est accusée de « voler » l'espace de la forêt où vivent les esprits. La base génétique du cocotier est large même si l'on relève peu de catégories nommées. Le taro, une plante annuelle de subsistance identifiée localement par de nombreux noms correspondant à des morphotypes distincts, est socialement valorisé en tant que porteur de mémoire des ancêtres et vitrine des savoir-faire individuels. Cependant sa base génétique est étroite, et malgré l'attention que lui portent des horticulteurs passionnés, il ne pourra survivre à l'introduction de la maladie attendant aux portes du Vanuatu (TLB). Ainsi, la valorisation de la biodiversité, aussi bien du point de vue des représentations locales que des sciences, dépend des formes de socialisation des plantes comme des finalités recherchées : protéger la mémoire d'un lieu par les liens aux ancêtres, une diversité culturelle, une variabilité phénotypique ou un potentiel d'évolution. De plus, du point de vue de la conservation de la biodiversité, une même communauté peut être considérée, en raison de sa gestion des taros, comme une société qui possède de véritables « savoirs naturalistes locaux », et dans sa gestion des cocotiers, comme une société ayant préféré s'investir dans une économie de marché prônant l'intensification. L'intégration des diversités biologique et culturelle au sein du concept de biodiversité peut constituer une liaison dangereuse, si les savoirs, réduits au rang de recettes, sont abstraits de leur cadre cognitif et socioculturel. En s'appuyant sur les résultats précédents, la troisième partie passe en revue les sources d'érosion de l'agrobiodiversité au Vanuatu et s'intéresse aux politiques de sa conservation telles que la conservation in situ et la sélection participative. Sachant que les principales raisons pour lesquelles les agriculteurs conservent un matériel ancestral dépendent de sa relation aux ancêtres, le scientifique ou le développeur a peu d'influence sur l'évolution des pratiques locales garantissant une agrobiodiversité dynamique. Finalement ce serait en protégeant une espèce végétale « sociale » quitte à la « moderniser » en améliorant son potentiel d'adaptation, que l'on conserverait la diversité culturelle. La sélection participative serait alors un moyen d'allier conservation et amélioration, soit conservation et sécurité alimentaire, et de ce fait, conservation et développement. Dans ce cadre, une approche interdisciplinaire s'impose afin d'optimiser l'efficacité des programmes de conservation et de développement auprès des populations, parce qu'elle permet d'établir les bases d'une coopération avec les communautés locales qui les laisse libres de décider du sens et des modalités de leur inscription dans les processus de globalisation auxquelles elles sont désormais confrontées.

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