• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 3
  • Tagged with
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

De la poterie Lapita à la Parole des premières sociétés d'Océanie : les décors et la société Lapita / From Lapita pottery to speech of first societies in Oceania : decorations and Lapita society

Noury, Arnaud 10 December 2011 (has links)
La recherche archéologique au sujet du Complexe Culturel Lapita, qui se développa en Océanie il y a environ 3200-2800 ans BP, a considérablement évolué ces dernières décennies. Le propos de la thèse présentée ici est de montrer que l’étude des décorations des poteries lapita peut être particulièrement utile pour la compréhension de des populations lapita. Après avoir rappelé l’historique de la recherche autour du lapita, et l’état de la recherche actuelle, nous présentons dans un second temps une étude très détaillée des décors céramiques : comment ceux-ci étaient réalisés, comment les différentes frises et les motifs s’organisaient entre eux. Enfin, quelles sont les différences et les répartitions spatiales et temporelles de tous ces motifs et de leurs variantes. Cette première étape permet de dresser un bilan exhaustif du mode de représentation graphique des Lapita et d’insister sur son importance dans notre connaissance de la société au tournant des IIème et Ier millénaires avant notre ère. Dans un troisième temps, les observations et les résultats obtenus sont mis en relation avec les autres données archéologiques, ainsi que celles issues de la linguistique historique et de l’ethnologie pour tenter de montrer que les décors lapita peuvent sans doute être considérés comme les reflets de certains aspects immatériels –principalement sociaux- des Lapita : de la parenté à l’organisation des groupes lapita dans le vaste territoire compris entre la Nouvelle-Guinée et les îles Samoa, en passant par les îles Salomon, le Vanuatu, la Nouvelle-Calédonie, les îles Fidji et les archipels de Tonga et de Wallis et Futuna. Ce type d’étude permet une ouverture de la recherche océanienne vers des hypothèses de reconstitutions sociales ouvrant de nouvelles perspectives pour la compréhension des sociétés dites « à tradition orale. » / Archaeological research on the Lapita Cultural Complex, which developed in Oceania about 3200-2800 years Before Present, has evolved considerably in recent decades. The purpose of the thesis presented here is to show that the study of Lapita pottery decoration can be particularly useful for the understanding of the Lapita people. After having remembered the history of research about Lapita, and the state of current research, we present in a second time a very detailed study of ceramic decorations : how they were made, how the various friezes and motifs organize themselves. Finally, what are the differences, spatial and temporal distributions of all these patterns and their variants. This first step allows a comprehensive review of the mode of graphical representation of the Lapita and emphasize its importance in our understanding of society at the turn of second and first millennia BC. In a third step, observations and results are linked with other archaeological data, as well as those from historical linguistics and ethnology in an attempt to show that Lapita decorations can probably be seen as the reflections of intangible aspects -mainly social- of Lapita: the relationship to the organization of Lapita groups in the vast territory between New Guinea and Samoa, through the Solomon Islands, Vanuatu, New Caledonia, Fiji and the archipelagos of Tonga and Wallis and Futuna. This type of study allows an opening for the Pacific Research into social assumptions reconstructions opening new perspectives for understanding the cultures so-called "oral tradition."
2

Pour une conservation dynamique de l'agrobiodiversité : Gestion locale de la diversité variétale d'un arbre « des Blancs » (cocotier, Cocos nucifera L.) et d'une plante « des ancêtres » (taro, Colocasia esculenta (L.) Schott) au Vanuatu

Caillon, Sophie 09 December 2005 (has links) (PDF)
Treize ans après le sommet de la Terre, cette thèse souligne les contradictions entre diversité culturelle et diversité biologique lorsqu'il s'agit de conserver un patrimoine de plantes cultivées. La présentation du contexte conceptuel de recherche, des sites d'étude au Vanuatu (principalement Vêtuboso sur Vanua Lava) et des espèces (le cocotier et le taro), ainsi que les méthodes s'appuyant sur des outils de l'agronomie, de l'anthropologie, de la génétique et de la géographie, ont été regroupées dans une première partie. La deuxième partie apporte des éléments de réponses aux trois questions principales de la thèse : 1. Quel est le statut social des deux espèces étudiées ? 2. De quelle agrobiodiversité parle-t-on ? et 3. Comment s'élabore-t-elle et se diffuse-t-elle ? La biologie de la plante mais aussi son histoire dans la communauté conditionnent son statut social et ainsi les modalités de sa gestion. Qualifié de « plante des Blancs » bien que présent avant l'arrivée des premiers colons, le cocotier, a quitté le statut d'arbre fruitier pour celui de culture de rente pérenne malgré ses nombreux usages et les mythes fondateurs qui lui sont associés. Son espace de culture, la cocoteraie, rappelle le temps du colonialisme, du travail forcé, et évoque la pénibilité de la production du coprah. Elle est accusée de « voler » l'espace de la forêt où vivent les esprits. La base génétique du cocotier est large même si l'on relève peu de catégories nommées. Le taro, une plante annuelle de subsistance identifiée localement par de nombreux noms correspondant à des morphotypes distincts, est socialement valorisé en tant que porteur de mémoire des ancêtres et vitrine des savoir-faire individuels. Cependant sa base génétique est étroite, et malgré l'attention que lui portent des horticulteurs passionnés, il ne pourra survivre à l'introduction de la maladie attendant aux portes du Vanuatu (TLB). Ainsi, la valorisation de la biodiversité, aussi bien du point de vue des représentations locales que des sciences, dépend des formes de socialisation des plantes comme des finalités recherchées : protéger la mémoire d'un lieu par les liens aux ancêtres, une diversité culturelle, une variabilité phénotypique ou un potentiel d'évolution. De plus, du point de vue de la conservation de la biodiversité, une même communauté peut être considérée, en raison de sa gestion des taros, comme une société qui possède de véritables « savoirs naturalistes locaux », et dans sa gestion des cocotiers, comme une société ayant préféré s'investir dans une économie de marché prônant l'intensification. L'intégration des diversités biologique et culturelle au sein du concept de biodiversité peut constituer une liaison dangereuse, si les savoirs, réduits au rang de recettes, sont abstraits de leur cadre cognitif et socioculturel. En s'appuyant sur les résultats précédents, la troisième partie passe en revue les sources d'érosion de l'agrobiodiversité au Vanuatu et s'intéresse aux politiques de sa conservation telles que la conservation in situ et la sélection participative. Sachant que les principales raisons pour lesquelles les agriculteurs conservent un matériel ancestral dépendent de sa relation aux ancêtres, le scientifique ou le développeur a peu d'influence sur l'évolution des pratiques locales garantissant une agrobiodiversité dynamique. Finalement ce serait en protégeant une espèce végétale « sociale » quitte à la « moderniser » en améliorant son potentiel d'adaptation, que l'on conserverait la diversité culturelle. La sélection participative serait alors un moyen d'allier conservation et amélioration, soit conservation et sécurité alimentaire, et de ce fait, conservation et développement. Dans ce cadre, une approche interdisciplinaire s'impose afin d'optimiser l'efficacité des programmes de conservation et de développement auprès des populations, parce qu'elle permet d'établir les bases d'une coopération avec les communautés locales qui les laisse libres de décider du sens et des modalités de leur inscription dans les processus de globalisation auxquelles elles sont désormais confrontées.
3

Un monde de l'art inachevé ? : institutions et artistes mélanésiens à l'épreuve du marché international (de 1968 à nos jours) / An unfinished art world ? : Melanesian institutions and artists, the test of international market (from 1968 to today)

Tellier, Domitille 24 September 2016 (has links)
La fin de la Guerre froide marque le début de l'accélération du processus de mondialisation de l'art contemporain. À la faveur d’une diversité régionale reconnue, les artistes de tous les continents s'exposent pour «Les Magiciens de la terre». Mais tandis que de nouvelles théories critiques requestionnent l'histoire de l'art des pays des Sud, un monde de l'art spécifique à la Mélanésie se structure, comportant ses propres conventions, ses techniques, ses matériaux ou ses modes d'exposition. Les règles qui s'appliquent, fondées sur les valeurs de tradition, d'authenticité et d'innovation, légitiment ou répriment la circulation des artistes et de leurs œuvres. Créant les cadres sociaux du regard, elles limitent grandement l'expérience visuelle des observateurs, tout en restreignant la visibilité des arts actuels de Mélanésie à l'échelle planétaire. À l'heure où de plus en plus d'écrits paraissent sur la mondialisation artistique, il devient essentiel de faire connaître cette partie du Pacifique insulaire, ses caractéristiques et limites. Loin de vouloir intégrer de force ces créations dans un marché international, il s'agit avant tout d'envisager de nouveaux outils et de nouvelles méthodes pour écrire une histoire de l'art à l'ère de la mondialisation, de comprendre dans les œuvres ce qui est proche et lointain. Car c'est en créant une altérité que l'art de Mélanésie peut ouvrir la place aux sentiments et aux émotions qui se partagent avec le public. / The end of the Cold War marks the beginning of the acceleration of globalization of contemporary art. Due to their recognized regional artistic diversity, artists from all continents were represented at “Les Magiciens de la Terre” exhibition. While new critical theories are assessing anew the history of art of the Global South, the Melanesian art world itself, with its own conventions, techniques, materials and exhibition modes has become more organized. Rules founded on the values of tradition, authenticity, and innovation can either legitimize or repress the circulation of artists and their works. The traditions have created a social framework surrounding Melanesian art that can greatly limit the visual experience of viewers, and restrict the global visibility of contemporary Melanesian arts. Now that the globalization of art is a major topic of discussion, it is important to advertise the characteristics and limitations of art from this region of the Pacific islands. It would not be right to try to force Melanesian art onto an international art market. However, new ways to describe the history of Melanesian art in this era of globalization should be considered. By creating something original, Melanesian art can elicit novel emotional responses to art, which deserve to be widely appreciated.

Page generated in 0.0385 seconds