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L’offrande et le tribut : la représentation de la fiscalité en Judée hellénistique et romaine (200 av. J.-C. – 135 apr. J.-C.) / Offering and tribute : the representation of taxation in Hellenistic and Roman Judaea (200 B.C.E. – C.E. 135

Girardin, Michaël 07 December 2017 (has links)
L’impôt joue un rôle important dans les relations de pouvoir en Judée aux époques hellénistiques et romaines, non seulement par son poids économique, mais aussi et surtout par ses aspects idéologiques. Car imposer une population revient à s’en prétendre maître. Or, en Judée, une première lecture des sources laisse croire que beaucoup voyaient d’un mauvais œil le tribut étranger, alors que le temple de Jérusalem prélevait déjà des impôts censés revenir à Dieu, seul véritable maître d’Israël. Un examen plus attentif montre l’aspect polémique de cette déclaration : cette opposition dialectique entre les prélèvements du temple et ceux revenant aux étrangers est une construction idéologique, dont le but est de fournir une légitimation de l’opposition politique. Apparue à l’époque des Maccabées et participant à l’argumentation théologique de leur soulèvement, cette rhétorique se repère, avec quelques variations, dans chaque mouvement contestataire jusqu’à Bar Kokhba. Mais les sources dissimulent quelques indications qui montrent que tous ne partagent pas cette vue, et que dans les faits, l’offrande n’est pas plus joyeusement payée que le tribut. L’objet de cette thèse est de mettre en avant cette construction représentationnelle en la confrontant aux données brutes, et d’en souligner les implications sociales, économiques, financières et politiques, depuis la conquête de la Judée par Antiochos III jusqu’à la disparition de la province de Judée en 135 apr. J. C. / Taxes are important matters for understanding relations of power in Hellenistic and Roman Judaea, not only because of its economic burden, but above all because of its ideological sides: to tax a population means to pretend being its master. In Judaea, a first look to the sources let believe that many saw with a bad eye the foreign tribute, while the temple of Jerusalem exacted some revenues supposed to return to God, the sole proper master of Israel. However, a close examination proves the polemical sides of such a declaration: this dialectical opposition between the revenues of the shrine and the ones returning to foreigners is an ideological construction, whose purpose is to furnish a legitimation to the political opposition. Appeared at the time of the Maccabean uprising and used for theologically founding the war, this rhetorical instrument is visible, with some variations, in each protest movement until Bar Kokhba. But the sources hide some indications that let see that not everyone shared this view, and that, in the facts, the “offering” is not more cheerfully paid that the “tribute”. The purpose of the present dissertation is to underline the social, economical, financial and political implications of this representational construction, since the conquest of Judaea by Antiochos III, until the disappearance of the Judaea in 135 C.E.
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La cité de Séleucie-sur-le-Tigre aux époques séleucide et arsacide

Weyland, Raphaël 11 1900 (has links)
La cité de Séleucie-sur-le-Tigre fut fondée au 4e siècle avant J.-C. par Séleucos Ier, prétendant à la succession de l’empire d’Alexandre le Grand. La taille des ilôts créés lors de cette fondation est inégalée dans le monde hellénistique et témoigne de l’ambition manifestée par le nouveau dynaste. La cité prospéra pendant plusieurs siècles et acquit le statut de résidence royale et de centre administratif. Elle fut cependant conquise par les Arsacides, dynastie rivale, en 129 avant J.-C. Bien que le développement de Séleucie n’en ait pas été immédiatement affecté, la ville se mit à décliner à partir du 2e siècle et disparut vers 200. Pour expliquer ce retournement de situation, la critique moderne a insisté sur la culture des souverains la dominant. Dirigée par les Séleucides, ses fondateurs macédoniens, Séleucie aurait prospéré. Conquise par les Arsacides iraniens, elle aurait été traitée avec défiance et persécutée par ces derniers jusqu’à son effondrement. Cette idée repose notamment sur la mention du caractère grec de la cité par certains auteurs antiques et sur l’influence de ceux-ci sur les analyses des premiers archéologues à avoir fouillé le site. Cette thèse se propose d’étudier les rapports entre la cité et ses souverains tout au long de son histoire afin d’évaluer la part que cette rivalité culturelle supposée y joua. Elle repose sur la comparaison entre la tradition littéraire, essentielle pour établir un canevas chronologique mais orientée par des intérêts politiques, et les découvertes archéologiques des expéditions menées entre 1927 et 1989 à Séleucie. Celles-ci ont mis au jour de nombreux monuments et objets (monnaies, statuettes, sceaux) permettant de nuancer l’idée que la population de la cité ait été au départ ou ait conservé à travers les siècles un caractère grec qui lui aurait valu l’inimitié des Arsacides. D’autres facteurs expliquant le déclin et l’abandon de la ville, comme le déplacement du fleuve ou l’évolution du contexte géopolitique, sont donc proposés. / The city of Seleucia on the Tigris was founded in the 4th century BCE by Seleucos I, one of Alexander’s empire’s Successors. According to the size of it’s original dwelling-blocks, it was designed from the start to be a large and important city. It flourished for some time and became an administrative center and royal residence. In 129 BCE, it was conquered by the Arsacids, a rival dynasty. Seleucia’s development continued unbroken, but the city eventually declined and disappeared around 200 CE. To explain this change, historians underlined the importance of the perceived culture of its old and new sovereigns. Ruled by the Macedonian Seleucids, the city prospered. Under the Iranian Arsacids’ hostile administration, it was ill-treated until it got abandoned. Such analyses have been based on some passages of ancient texts insisting on the Greek character of Seleucia and its inhabitants. Those also influenced the interpretation of the results of the first archaeological digs conducted on the site. This thesis comes back on the relations between the city and both its Seleucid and Arsacid kings in order to evaluate the importance of this supposed cultural rivalry in the development of Seleucia. It compares the written tradition, essential but biased by political imperatives, and the buildings, coins, seals and figurines discovered by American, German and Italian archaeologists between 1927 and 1989. Our results suggest that the city and its population were of a mixed cultural backround and that its supposed Greek character did not play much of a role in its decline. We therefore suggest that other factors explain the disappearance of Seleucia, such as the Tigris changing bed and an evolution in the geopolitical situation of the Near East around 200.

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