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La petite noblesse de la sénéchaussée de Sarlat de la Fronde à la Révolution française (1648-1789) / The low nobility of the Sarlat sénéchaussée from the Fronde to the French Revolution (1648-1789)

Royon, Olivier 26 March 2011 (has links)
La noblesse du Sarladais avait la réputation d'être pléthorique et désargentée, mais ce point de vue traditionnel doit être nuancé : les nobles n'étaient nombreux que dans les villes de Sarlat, de Monpazier, et dans les vallées. Ils étaient effectivement pauvres, mais leurs lignées étaient anciennes : un partage favorable à l'aîné et l'exercice d'activités sans dérogeance pour les cadets permettaient aux uns et aux autres de se distinguer de leur environnement social. Leurs relations avec l'Etat évoluèrent : aux XVI ° et XVII ° siècles, la noblesse lutta pour son indépendance, encouragée par les La Tour d'Auvergne, dont la vicomté de Turenne était souveraine. Vers 1740, avec le déclin de cette lignée, le second ordre se soumit au monarque : il s'intégra dans ses clientèles pour le servir, et il renforça ses liens avec lui, par des unions avec de vieilles lignées d'officiers, qui faisaient de l'ancienneté un élément essentiel de l'identité nobiliaire. Bien que vaincus, les nobles envisagèrent de réformer l'Etat absolutiste, car la noblesse voulait rester maîtresse chez elle en se protégeant de la domination parisienne et bordelaise. Mais, la réforme n'était pas sans risques, car la noblesse était isolée : d'une attitude ambivalente avec la bourgeoisie, elle se heurtait à des paysans hostiles aux droits féodaux, qu'un noble pauvre ne pouvait abandonner sans perdre sa supériorité dans la paroisse. / The nobility of Sarlat region was know to be overed and penniless, but this reputation needs to be qualified : the noblemen were numerous only in Sarlat, Monpazier and the valleys. They were poor indeed, but their lineage was ancient : the sharing out was in favor of the eldest and the activities reserved to the nobility of the younger brothers allowed them to distinguish themselves from their social environment. The relationships between the nobility and the State also deserve a closer investigation : throughout the 16 th and the 17 th centuries, the nobility fought for its independence, and it's supported by La Tour d'Auvergne whose the viscountey of Turenne was sovereign. Around 1740, with the decline of this lineage, the members of the "second ordre" submitted themselves to the Monarch and joined as it's followers to serve him. Trough this, they also strengthened bonds with him through the unions of old officer lineages for whom length of service was the fundamental element of the identity nobility. Although they had been defeated, the noblemen considered that it was a necessity to reform the absolutistic State, for the nobility wanted to remain in control protecting itself from the domination of Paris and Bordeaux. Yet, the reforme included risks, for the nobility was isolated : its ties with the "bourgeoisie" were ambivalents, but they faced farmers hostile to the feudals rights which a poor nobleman could not give up on, without losing superiority within the parish.
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La justice criminelle en Artois de Charles Quint à la Révolution (1526-1790) : institution, politique et société autour des "bonnes villes" de la province / Criminal justice in Artois, from Charles V to the french Revolution (1526-1790) : political institutions and society in the "good cities" of the province

Hepner, Pascal 13 December 2011 (has links)
La justice criminelle en Artois (1526-1790) est un sujet à la fois d’histoire locale et internationale en raison de l’oscillation de ce comté entre les Habsbourg et les Bourbons. L’étude de ce sujet incite à observer l’impact du fond coutumier, conservé jusqu’à la Révolution, et les interventions du pouvoir central par l’établissement de nombreuses lois au long des trois siècles. Ces dispositions législatives, impériales et royales, viennent se superposer sans s’imposer complètement aux acteurs des différents tribunaux. Elles sont davantage le signe de relations politiques à volontés centralisatrices qui se heurtent à une réalité culturelle locale.Les juridictions locales prennent ces interventions comme des occasions d’affirmer leur autonomie, leur forte émancipation, et rappeler l’étendue de leurs prérogatives judiciaires. C’est surtout le cas des échevins. En Artois, ils ont haute, moyenne et basse justice. Pourtant, ils ne sont qu’un échelon des justices réputées inférieures.Les échevins, cœur de ce travail, ont des rapports parfois compliqués avec les juridictions supérieures. Ils prouvent leur puissance en résistant aux prétentions épisodiques des justices royales.Avec leurs partenaires des autres villes, ils mettent en place des zones d’influence et un maillage judiciaire qui a pour but de repérer les criminels et de les livrer à leurs juges naturels. Pour cela, les correspondances, mais aussi un personnel varié, œuvrent à la traque des délinquants et criminels afin de maintenir la concorde social.Dès lors, les justices échevinales disposent de tout un arsenal de peines qu’ils pondèrent en fonction de leur éducation, de leur culture et des préoccupations du temps, afin de préserver et contrôler les populations urbaines des « bonnes villes » d’Artois sous l’Ancien Régime. En fonction des circonstances des crimes et délits, la justice des échevins fait preuve de discernement dans l’application de ce qui est qualifié d’arbitraire des peines. / Criminal justice in Artois (1526-1790) can be studied both at te local but also at the international level as the count regularly switched hands from the Habsbourg to the Bourbons. We are going to study the impact of customary law, kept until the Revolution, and the interferences within this law of the central power through numerous proceedings added during three centuries. We can thus see sets of legislative, imperial land royal dispositions trying to make their way through the local system but they were never really implemented. They were the sign of the central power's wish to rule over the county but they clashed with the local cultural realities. Indeed, the local courts of law took no acount of these interferences thus affirming their autonomy and their emancipation, demonstrating, by doing so, the extent of their legal prerogatives.It is all the truer for the municipal magistrates ; in Artois, they ruled over high, intermediate and lower courts of justice even if they were just part of the lower one. The magistrates at the core of this essay sometimes had difficult relationships with the higher courts as when they displayed their power while resisting the periodical pretensions of the royal justices. With their partners from others cities they created zones of influence and a judiciary networking within which they could detect criminals and surrender them to judges. The tracking down of delinquents and criminals was made through letters between many persons and social concord was thus promoted and kept. From then on the municipal courts had within reach a complete paraphernalia of punishments they used according to their education, culture and state of mind of the moment to keep and control the urban populations of the "ggods cities" of Artois under the Ancien Regime. The local magistrates acted ponderously in the enforcement of sentences according to the circumstances within which crimes and offenses had been committed, showing some arbitrariness nonetheless.
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L'intégration et la progression sociale de la famille Longis, procureurs à la sénéchaussée d'Aix-en-Provence au XVIIe siècle

Felton, Marie-Claude 11 April 2018 (has links)
Au XVIe siècle se développa en France un large système bureaucratique. L'État, qui visait à la fois une plus grande efficacité administrative et des gains monétaires, créa des milliers d'offices de finance et de justice. Pour ceux qui en faisaient l'acquisition, les charges représentaient non seulement une occasion d'accumuler des capitaux symbolique et monétaire, mais également la chance d'initier une progression sociale pour les générations suivantes. D'autres facteurs pouvaient également favoriser la montée sociale d'une famille, telle que la formation d'alliances matrimoniales stratégiques ainsi que la mise à profit de liens de solidarité. L'objet de ce mémoire est de retracer le parcours familial des Longis, petits officiers de justice à Aix-en-Provence au XVIIe siècle, et de saisir le rôle de l'acquisition d'un office de procureur à la sénéchaussée d'Aix ainsi que le rôle de la mise en place d'un réseau familial et professionnel efficace dans l'intégration et la progression sociale de la famille.

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