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Bank efficiency, ownership structure and regulations in Vietnam / L'efficacité des banques, structure actionnariale et les réglementations au VietnamPham, Ha 08 June 2015 (has links)
Cette thèse se compose de trois chapitres. Le premier chapitre analyse l'impact de la structure actionnariale et des réformes mises en œuvre dans les années 2000 sur l'efficacité des banques commerciales au Vietnam. Les résultats montrent que l'efficacité diffère selon le type de structure actionnariale ; les banques d'État ont des niveaux d'efficacité plus bas en comparaison avec les banques privées et les banques avec des actionnaires étrangers. Depuis la mise en œuvre de règles minimales de fonds propres plus strictes, la capitalisation des banques a également été un moteur important de l'efficacité de la banque. Le deuxième chapitre traite de la façon dont les banques au Vietnam fixent leurs marges d'intérêt avec un accent particulier sur la structure actionnariale des banques et la réglementation des taux d'intérêt par la banque centrale. Les résultats montrent que seules les banques privées et publiques transfèrent leurs coûts opérationnels à leurs clients. La capitalisation bancaire qui reflète l'aversion au risque des banques est un déterminant significatif pour les banques étrangères et d'Etat uniquement en cas de réglementation des taux d'intérêt; ces banques ont tendance à répercuter le coût élevé du capital sur les clients. Nous montrons aussi que, en l'absence de contrôle des taux d'intérêt, les banques étrangères fixent des marges plus élevées quand elles prennent un risque de crédit plus élevé alors qu'en présence de la réglementation des taux d'intérêt les banques privées font face à un risque de crédit plus élevé sans pouvoir augmenter leur marge en conséquence. Le dernier chapitre étudie l'impact de la politique monétaire et des conditions économiques sur les prêts bancaires pour les différents niveaux de capitalisation des banques. Les résultats indiquent que tous les types de chocs de politique monétaire ont un effet négatif sur les prêts, mais que l'augmentation de la liquidité bancaire conduit à une réduction plus faible de la croissance des prêts. Enfin, les banques dont la capitalisation est plus faible sont moins influencées par le cycle économique. / This dissertation is composed of three chapters. The first chapter analyzes the impact of ownership structure and the reforms implemented in the mid 2000's on the efficiency of commercial banks in Vietnam. The results show that the efficiency differs depending on ownership type; state-owned banks have the lowest efficiency levels in comparison with private banks and banks with foreign shareholders. Since the implementation of more stringent minimum capital rules, bank capitalization has also been an important driver of bank efficiency. The second chapter discusses how banks in Vietnam set their interest margins with a particular focus on bank ownership and interest rate regulation by the central bank. The results show that only private and state-owned banks transfer their operational costs to their clients. Bank capitalization which reflects bank risk aversion is a significant determinant for foreign and state owned banks only in presence of interest rate regulation; these banks tend to pass the high capital cost to customers. We also show that, in absence of interest rate control, foreign banks set higher margins when they take higher credit risk while in presence of interest rate regulation private banks cope with higher credit risk without being able to raise their margin accordingly. The last chapter investigates the impact of monetary policy and economic conditions on bank lending for different levels of bank capitalization. The results indicate that all types of monetary policy shocks have a negative effect on lending but that an increase in bank liquidity leads to a lower reduction in loan growth. Finally, banks with lower capitalization are less influenced by the business cycle.
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Gouvernance d’entreprise, diversification et efficience des banques de six pays de l’ASEAN / Corporate governance, diversification, and bank efficiency in six asean countriesNguyen, Thi Lam Anh 30 January 2018 (has links)
Cette thèse est construite autour de trois essais empiriques examinant les niveaux d’efficience et les effets de la gouvernance d’entreprise et de la diversification sur l’efficience des banques de l’ASEAN. Avec le premier essai, le modèle AFS de Kumbhakar et al. (2014) est utilisé pour mesurer les niveaux d’efficience des banques commerciales de l’ASEAN. Les résultats font apparaître que les banques de l’ASEAN sont très économiques mais peu rentables. Les banques malaisiennes sont les plus rentables mais les moins économiques, alors que les banques indonésiennes sont les moins rentables mais les plus économiques. Aucune tendance générale à la progression ou au recul du niveau d’efficience ne se dégage sur l’ensemble del’échantillon. Le second essai utilise le modèle Dynamic System GMM pour estimer les effets de différents aspects de la gouvernance d’entreprise sur l’efficience des banques, afin de vérifier toutes les formes d’endogénéité. Il en ressort que les banques ayant les plus fortes participations de l’État et la plus faible indépendance de l’organe de direction ont un meilleur rapport coût-efficience. En outre, on ne trouve pas d’élément de preuve déterminant quant aux effets de la structure de proprieté et des caractéristiques du conseil sur l’efficience profits. Le dernier essai estime l’influence de la diversification sur l’efficience des banques. Les résultats généraux font apparaître une relation positive entre diversification et rapport coût-efficience, mais une relation négative entre diversification et rentabilité. D’autre part, les banques ayant un financement diversifié et une participation de l’État ont un meilleur rapport coût-efficiencemais une rentabilité inférieure à celle des autres banques. De plus, la diversification des financements et des actifs pourrait rendre les banques étrangères moins rentables. / This thesis consists of three empirical essays examining the efficiency levels and the effects of corporate governance and diversification on efficiency of ASEAN banks. Chapter 1 uses Kumbhakar et al.’s (2014) SFA to measure the efficiency levels of ASEAN commercial banks. The results show that ASEAN banks are highly cost efficient but very low profit efficient. Malaysian banks are found to be the most profit efficient but the least cost efficient, while Indonesian banks are the least profit efficient but the most cost efficient. No general trend of increasing or decreasing in efficiency levels is found for the whole sample. In chapter2, to estimate the impacts of various aspects of corporate governance on bank efficiency, the Dynamic System GMM is used with the purpose of control for all forms of endogeneity. The results suggest that banks with higher degrees of government ownership and lower levels of board independence exhibit higher levels of cost efficiency. In addition, no significant evidence is found for the effects of ownership structure and board characteristics on profit efficiency. Chapter 3 estimates the influence of diversification on bank efficiency. The general findings suggest a positive relationship between diversification and cost efficiency buta negative relationship between diversification and profit efficiency. On the other hand, funding-diversified banks associated with government ownership demonstrate higher cost efficiency but lower profit efficiency compared to other banks. While, funding and asset diversification could make foreign banks less profit efficient.
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L’activisme actionnarial : une perspective canadienneBiron, Julie 07 1900 (has links)
Si l’on considère que le rôle des actionnaires varie dans un continuum qui s’étend de la passivité à l’une des extrémités jusqu’au contrôle total de la société dans laquelle ils ont investi, on peut affirmer que si, à une certaine époque, les investisseurs institutionnels ont privilégié une certaine forme d’apathie rationnelle, cette réalité a évolué. Loins d’avoir atteint l’autre extrémité du spectre, on doit néanmoins constater que désormais, les dirigeants et les actionnaires dominants doivent faire face à un nombre limité d’actionnaires institutionnels qui se connaissent et détiennent une part importante des titres d’une société.
Malgré la présence d’obstacles légaux et organisationnels qui entravent toujours aujourd’hui l’exercice des droits des actionnaires, il semble que les interventions des investisseurs institutionnels aient transcendé la règle de la majorité en ayant recours à des moyens inusités pour diminuer les risques d’opportunisme au sein des sociétés ouvertes.
En effet, si l’activisme des investisseurs institutionnels est un phénomène complexe qui prend des formes multiples souvent opaques et qui est difficile à cerner avec précision, il est néanmoins possible d’affirmer que ce mécanisme de gouvernance joue un rôle des plus importants en contribuant à limiter les coûts d’agence découlant de l’extraction de bénéfices privés par les dirigeants et les actionnaires dominants. En effet, au Canada, où la structure de propriété d’une majorité de sociétés est concentrée, l’activisme actionnarial permet de faire contrepoids au vaste pouvoir discrétionnaire des dirigeants ainsi qu’à l’influence qu’exercent les actionnaires dominants afin d’assurer une certaine forme de protection aux droits des actionnaires minoritaires. / If the role of shareholders is regarded as varying along a spectrum ranging from passivity to control of the company in which they have invested, it is safe to say that whereas institutional investors have exhibited a form of rational apathy in the past, this situation has changed significantly in recent years. Although institutional investors are still far from reaching the other end of the spectrum, it is clear that senior management and controlling shareholders are now faced with a limited number of institutional shareholders who know each other and who hold a significant share of the company's stock.
In spite of the legal and organizational barriers that still impede the ability of shareholders to exercise their rights, it appears that the actions of institutional investors have transcended majority rule by resorting to unusual ways of reducing the risk of opportunism within publicly held Canadian companies.
While the activism of institutional investors is a complex phenomenon embodying various forms which are often opaque and difficult to fully grasp, it can nevertheless be said that this mechanism of governance plays a critical role in slimming down agency costs arising from the realization of private benefits by managers and controlling shareholders. Indeed, in Canada, where most companies have a concentrated ownership structure, shareholder activism can serve as a counterbalance to the broad discretionary powers of company leaders and the influence of controlling shareholders, thus constituting a certain measure of protection for the rights of minority shareholders.
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L’activisme actionnarial : une perspective canadienneBiron, Julie 07 1900 (has links)
Si l’on considère que le rôle des actionnaires varie dans un continuum qui s’étend de la passivité à l’une des extrémités jusqu’au contrôle total de la société dans laquelle ils ont investi, on peut affirmer que si, à une certaine époque, les investisseurs institutionnels ont privilégié une certaine forme d’apathie rationnelle, cette réalité a évolué. Loins d’avoir atteint l’autre extrémité du spectre, on doit néanmoins constater que désormais, les dirigeants et les actionnaires dominants doivent faire face à un nombre limité d’actionnaires institutionnels qui se connaissent et détiennent une part importante des titres d’une société.
Malgré la présence d’obstacles légaux et organisationnels qui entravent toujours aujourd’hui l’exercice des droits des actionnaires, il semble que les interventions des investisseurs institutionnels aient transcendé la règle de la majorité en ayant recours à des moyens inusités pour diminuer les risques d’opportunisme au sein des sociétés ouvertes.
En effet, si l’activisme des investisseurs institutionnels est un phénomène complexe qui prend des formes multiples souvent opaques et qui est difficile à cerner avec précision, il est néanmoins possible d’affirmer que ce mécanisme de gouvernance joue un rôle des plus importants en contribuant à limiter les coûts d’agence découlant de l’extraction de bénéfices privés par les dirigeants et les actionnaires dominants. En effet, au Canada, où la structure de propriété d’une majorité de sociétés est concentrée, l’activisme actionnarial permet de faire contrepoids au vaste pouvoir discrétionnaire des dirigeants ainsi qu’à l’influence qu’exercent les actionnaires dominants afin d’assurer une certaine forme de protection aux droits des actionnaires minoritaires. / If the role of shareholders is regarded as varying along a spectrum ranging from passivity to control of the company in which they have invested, it is safe to say that whereas institutional investors have exhibited a form of rational apathy in the past, this situation has changed significantly in recent years. Although institutional investors are still far from reaching the other end of the spectrum, it is clear that senior management and controlling shareholders are now faced with a limited number of institutional shareholders who know each other and who hold a significant share of the company's stock.
In spite of the legal and organizational barriers that still impede the ability of shareholders to exercise their rights, it appears that the actions of institutional investors have transcended majority rule by resorting to unusual ways of reducing the risk of opportunism within publicly held Canadian companies.
While the activism of institutional investors is a complex phenomenon embodying various forms which are often opaque and difficult to fully grasp, it can nevertheless be said that this mechanism of governance plays a critical role in slimming down agency costs arising from the realization of private benefits by managers and controlling shareholders. Indeed, in Canada, where most companies have a concentrated ownership structure, shareholder activism can serve as a counterbalance to the broad discretionary powers of company leaders and the influence of controlling shareholders, thus constituting a certain measure of protection for the rights of minority shareholders.
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