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Le Mémoire de Jean Meslier : contre la religion et la tyrannie pour la libération des peuplesMayer, Richard-Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Le but premier que cherche à atteindre le présent travail est de faire davantage connaître le chef-d’œuvre de Jean Meslier. À la plus grande diffusion de la pensée de Meslier, ce travail souhaite également ajouter quelque peu à sa compréhension. Il s'agit donc de présenter les principaux arguments et les idées les plus caractéristiques du Mémoire, mais aussi d'approfondir certaines facettes de cette pensée, notamment sa dimension politique. Pour ce faire, nous n'avons guère le choix que de nous confronter seulement et directement au volumineux Mémoire, étant donné la quasi-absence de commentateurs pertinents disponibles au moment de la rédaction de ce travail. Nous abordons, bien sûr, les trois principaux sujets du Mémoire, c'est-à-dire la réfutation des croyances au surnaturel, le matérialisme et la critique politique. Au travers du traitement de ces sujets, nous démontrons que le Mémoire, tout au long de ses 8 preuves, se déploie de façon rationnelle et structurée, et que cette structure est essentiellement composée de deux blocs, les preuves 1 à 6 et les preuves 7 et 8, qui s'attaquent à des aspects différents de la croyance au surnaturel. Et pour approfondir notre appréciation de la pensée politique de Meslier, nous en explorons le projet politique et nous tentons d'en trouver la justification morale. Nous soutenons que c'est par un appel à l'hédonisme modéré de la majorité des humains que Meslier fonde la désirabilité de son projet de communauté équitable.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Athéisme, matérialisme, 18e siècle, politique, manuscrit clandestin
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La question du fondement et de l'unité de la morale chez J.J. Rousseau / The question of the fondation and the unity of the morality in Jean Jacques RousseauNedelec, Bruno 28 November 2018 (has links)
Le projet de notre étude s’enracine dans un constat : alors que les multiples travaux sur Rousseau portent sur ses textes autobiographiques, politiques, anthropologiques, religieuses, esthétiques voire ses préoccupations scientifiques, ses réflexions morales n’ont pas ou peu été l’objet d’études systématiques. Or, nous sommes partis de l’hypothèse que l’interrogation morale constituait l’un des centres si ce n’est le coeur de son oeuvre. Plus précisément, partant d’une interrogation sur la nature de l’homme, cet être à l’origine naturel en même temps susceptible de se dénaturer en s’écartant de la règle de la nature, il en est venu à déployer et à explorer une série de possibilités pour que l’homme échappe à ce processus historique de dénaturation, autant dans l’ordre social que dans l’ordre moral. S’il se montre pessimiste sur les conditions de réalisation d’un ordre politique conforme aux principes du droit politique énoncé dans le Contrat social, il développe les conditions d’une éducation morale dans son ouvrage qu’il a toujours considéré comme le plus achevé : l’Émile. C’est dans ce texte que le projet moral transparaît clairement. Surtout, il souligne que le fondement de la morale n’est pas à situer dans l’amour de soi, qui n’est qu’un principe naturel, mais dans l’ordre de la nature. La lecture de l’Émile et d’autres textes conduit à poser que le fondement ultime de la morale est Dieu lui-même. L’amour de soi, expression de la bonté humaine, n’est que l’expression de la nature ou de Dieu qui parle en nous lorsque nous écoutons la conscience. En regardant l’interrogation morale comme le centrale de philosophie de Rousseau, nous tentons d’exhumer l’unité des œuvres en apparence hétérogènes, ses œuvres autobiographiques et la valorisation de l’existence de l’homme naturel, les concepts d’ordre et de la nature, les rapports entre vertu civique et vertu morale, la place de la croyance religieuse. / The project of our study takes root in the following observation : whereas a considerable work has been done on Rousseau autiographical, political, anthropological, religious and aesthetic texts, or even on his scientific concerns, his moral insights have not been, or nearly not, the subject of systematic studies. At the opposite, we have taken as our starting point that the moral reflection is in the centre, if not at the heart of his work. More specifically, starting with questioning the very nature of the human being, this being primarily natural at the same time able to denature himself by deviating from the rule of nature, he comes to deploy and explore a whole series of possibilities so that the human can escape himself from his historical denturation process, as much for social order as for the moral order. Although he is pessimistic about the condition of application for a political order that would comply with the political law principles which ar set out in the Contrat Social, he develops the moral education conditions within his publication he has always considered as the most completed l’Émile. It is in that text tthat the moral project is clearly reflected. Most of all, he underlines that the moral cornerstone has not to be placed in the love of self, which is only a natural principle, but in the natural order. Reading l’Émile and some others texts leads to think that the ultimate fondation of moral is God himself. The self love, expression of human goodness, is only the expression of nature or of God who speaks inside us when we listen to the awareness. By loocking at the moral reflection as being Rousseau’s philosophy center, we try to resurect the unity from some works which seen heterogeneous, that are his autiographical works and the esteem of the natural human existence, the order concepts, the connections between civic virtue and moral virtue, the place of religious belief.
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